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La Sphère de Dieu

  • francoise075
  • 1 juil.
  • 100 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 juil.

ARCHIVES EDITO JUILLET 2025

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JEUDI 31 JUILLET 2025

« DEVENUE DISCIPLE DU ROYAUME,

JE TIRE DE MON TRÉSOR, DU NEUF ET DE L’ANCIEN » !

Nous lisons aujourd’hui, dans le Livre de l’Exode, Moïse érigea la Demeure comme le Seigneur lui avait ordonné. Au-dessus de la Demeure, il déploya la Tente et la recouvrit comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il prit le Témoignage et le déposa dans l’arche. Il mit à l’arche ses barres et la recouvrit de la plaque d’or appelée propitiatoire. Il introduisit l’arche dans la Demeure, et posa le rideau pour voiler l’arche du Témoignage comme le Seigneur le lui avait ordonné.  La nuée couvrit la tente de la Rencontre, et la gloire du Seigneur remplit la Demeure. À chaque étape, lorsque la nuée s’élevait et quittait la Demeure, les fils d’Israël levaient le camp. Si la nuée ne s’élevait pas, ils campaient jusqu’au jour où elle s’élevait.


Ainsi comme nous le voyons, Moïse fit tout comme le Seigneur lui avait ordonné ! Comme serviteur de Dieu, il a agi selon sa Volonté pour construire sa Demeure, c’est-à-dire le lieu où il a choisi de résider au milieu de son peuple. Car Dieu est Parole, ce chemin de vie sur lequel Dieu vient à la rencontre de l’homme pour lui permettre de le suivre ! Ainsi, cette Parole est concrétisée par le Témoignage des tables de la Loi que Moïse déposa dans l’arche recouvert d’une plaque d’or appelée propitiatoire, c’est-à-dire lieu d’offrandes, symbolisant le pardon de Dieu ! Et la présence réelle de Dieu au milieu de son peuple était manifestée par la nuée qui reposait sur la Demeure et qui lorsqu’elle s’élevait pour quitter la Demeure donnait le signe de lever le camp ! C’est donc bien Lui, le Seigneur qui conduisait son peuple sous la houlette de Moïse !

 

Dans l’Évangile, Jésus continuait de parler en paraboles en comparant le Royaume des Cieux à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde ! Alors que depuis toute petite je connaissais à travers l’Évangile, la vie de Jésus qui était pour moi le Chemin, la Vérité et la Vie ! Et il n’y a pas si longtemps encore, je ne comprenais pas ce que pouvait nous apprendre de plus la lecture de l’Ancien Testament, jusqu’à ce que le moment venu, l’Esprit Saint ait ouvert mon cœur à l’intelligence des Écritures ! En effet, comme l’a dit Jésus : « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir » Ainsi, il est lui-même la Parole de Dieu qui a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme, afin de s’offrir lui-même en sacrifice pour le pardon de nos péchés ! Je réalise alors qu’on ne peut comprendre le Royaume de Dieu sans en connaître le fondement, c’est-à-dire les bases de sa construction ! Comment savoir en effet si un bâtiment est solide si l’on a pas vérifié la profondeur et la qualité de ses fondations qui sont enfouies dans le sol ? Car une maison construite sur le sable ne résistera pas aux tempêtes !

 

Ainsi, si l’Ancien Testament constitue les fondations, Jésus lui, est la pierre d’angle qui constitue la base essentielle de la construction du Royaume de Dieu dans lequel il a bâti son Église en prenant les Apôtres comme fondations ! Cependant, il n’a pas choisi ses Apôtres parmi les scribes et les pharisiens qui connaissaient depuis toujours la Loi de Moïse dont ils observaient les commandements, sans comprendre que ce n’était que les prémices du Royaume de Dieu, annoncé par les Prophètes, qu’ils ont rejetés ! C‘est pourquoi, Jésus, Fils de Dieu, rejeté par les bâtisseurs, en mourant sur la croix est devenu, par sa Résurrection, la pierre d’angle, située à la base et au sommet de l’édifice ! Il est en effet le commencement et la fin de cette construction qu’est l’Église du Christ, dont nous sommes les pierres vivantes !


Et l’Église du Christ est ce lieu universel dans lequel Dieu a convoqué son peuple pour le conduire, sous la houlette de notre saint Père le Pape Léon, successeur de Pierre, au Royaume Éternel ! Et comme la Tente de la Rencontre construite par Moïse pour abriter l’Arche d’Alliance, Témoignage de la présence de Dieu au milieu de son peuple, le Tabernacle de nos églises est la Demeure du Christ, dont la petite lumière rouge témoigne de sa présence réelle, parmi nous, sous la forme d’une petite hostie de pain ! C’est ainsi qu’en recevant le Corps du Christ dans mon cœur, j’ai compris que le Royaume de Dieu est proche et que cette Bonne Nouvelle, révélée dans le Nouveau Testament par l’Évangile de Jésus est la réalisation de ce que les Prophètes avaient annoncé dans l’Ancien Testament ! Alors je suis devenue disciple du Royaume des Cieux au

Service de Communication et de Rédaction pour Inviter à la Bienveillance par l’Ecriture

Ce Don qui me vient directement du Ciel, à l’instar de saint Paul dont je me fais l’interprète en disant :

 « Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à ne pas prendre pour modèle le monde présent, mais à vous transformer en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu !

Ainsi, en reconnaissant ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait,

Vous saurez ce qu’Il attend de vous ! »

C’est pourquoi, comme tout scribe qui devient disciple du Royaume des Cieux

Je suis comparable au maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

 

Françoise



MERCREDI 30 JUILLET 2025

« Ô MON CŒUR, TE RENDS-TU COMPTE

DE CELUI QUI VIENT AUJOURD’HUI CHEZ TOI ?

Dans le Livre de l’Exode, Lorsque Moïse descendit de la montagne du Sinaï, ayant en mains les deux tables du Témoignage, il ne savait pas que son visage rayonnait de lumière depuis qu’il avait parlé avec le Seigneur. Aaron et tous les fils d’Israël virent arriver Moïse : son visage rayonnait. Comme ils n’osaient pas s’approcher, Moïse les appela. Aaron et tous les chefs de la communauté vinrent alors vers lui, et il leur transmit tous les ordres que le Seigneur lui avait donnés sur la montagne du Sinaï. Quand il eut fini de leur parler, il mit un voile sur son visage. Et chaque fois que Moïse se présentait devant le Seigneur, il enlevait son voile pour parler avec lui et quand il leur transmettait les ordres qu’il avait reçus, les fils d’Israël voyaient rayonner son visage. Puis il remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il rentre pour parler avec le Seigneur.

 

Il me semble que si le visage de Moïse rayonnait quand il transmettait, aux fils d’Israël, les ordres qu’il avait reçus du Seigneur, c’était pour que transparaisse à travers lui le visage de Dieu qu’il venait de rencontrer afin de reconnaître en celui qui parle au nom du Seigneur, la voix de Dieu ! C’est pourquoi quand il avait fini de parler, il remettait le voile sur son visage pour que celui de Dieu disparaissant à leurs yeux, ils n’entendent plus que la voix de Moïse qui redit en écho la Parole de Dieu !


Ce rayonnement de Moïse est le signe de sa rencontre avec Celui qui est l’au-delà de tout, sans qui rien ne serait ! Celui qui dépasse toute intelligence et qu’aucun mot ne peut exprimer ! Seul il est indicible, car tout ce qui se dit est sorti de lui ! Seul il est inconnaissable car tout ce qui se pense est sorti de lui ! Tout ce qui demeure, demeure par lui ! Lui qui est tout être et qui n’en es aucun, qui a tous les noms et qu’on ne peut nommer ! N’est-ce pas là ce qui constitue le véritable trésor qui lorsqu’on l’a trouvé nous fait vendre tout ce que nous possédons afin que, nous attachant à Celui par qui subsiste, au-delà de tout, l’universel mouvement, en reflétant sa gloire, nous devenions semblables à Lui !

 

C’est encore ce que nous révèle Jésus dans l’Évangile de Matthieu en comparant le Royaume de Dieu à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle. » En effet, lorsque nous découvrons un trésor qui vaut plus que ce que nous possédons, nous sommes prêts à tout abandonner pour garder ce trésor ! Encore faut-il que nous ayons conscience que sa valeur est inestimable pour prendre le risque de tout perdre ! C’est ce manque de Foi qui a manqué au jeune homme riche de l’Évangile qui, pensant que ce qu’il possédait dans cette vie, avait plus de valeur que ceux de la Vie Éternelle, n’a pas eu le courage de vendre ses biens pour suivre Jésus !

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout,

Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !

 

Il faut en effet avoir la Foi en la Résurrection du Christ pour connaître que la vraie richesse du Royaume de Dieu qui est Amour ! Car comme l’a dit Jésus dans l’Évangile de Matthieu : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ! »

 

Ainsi, le jour où j’ai accepté de suivre Jésus sur son chemin de croix, j’ai débarrassé mon cœur de tout ce qui le reliait à ce monde afin de faire la place à ce trésor d’Amour qui me fait voir les choses à la manière de Dieu ! C’est ainsi que chaque fois que je reçois le Corps du Christ dans son Eucharistie, j’écoute dans le silence de mon cœur tout ce qu’il me demande de transmette en son Nom par le rayonnement de mon visage, reflet de sa gloire jusqu’à ce qu’il me quitte en me laissant sa provision d’Amour ! Alors, bouleversée d’émotion, je parle à mon cœur en disant :

 

« Ô mon cœur, te rends-tu compte de Celui qui vient aujourd’hui chez toi ?

Ce Roi de gloire qui a donné sa vie pour te nourrir de son Eucharistie ?

Ô mon cœur, te rends-tu compte, qu’Il n’est là, rien que pour toi ?

Jésus, hâte-toi de venir pour me transformer en Toi,

Je veux être une hostie offerte à ton amour ! »

 

Françoise


MARDI 29 JUILLET 2025

« VIENS, JE T’ÉCOUTE, CAR TU ES PLUS IMPORTANTE À MES YEUX QUE TOUT CE QUE TU PEUX FAIRE » !

Nous faisons aujourd’hui mémoire des saints Marthe, Marie et Lazare, cette famille de Béthanie dans laquelle Jésus a fait l’expérience de l’esprit de famille et de l’amitié, ainsi que l’a déclaré le Pape François par le décret qui a établi leur mémoire au 29 juillet ! Ce décret du 2 février 2021 souligne « l’important témoignage évangélique » offert par la famille pour accueillir Jésus, l'écouter, et croire qu'il est la résurrection et la vie.

 

Et pour fêter l’événement, la liturgie de ce jour propose à nouveau l’Évangile de Marthe et Marie du dimanche de la semaine dernière qui témoignait de leur hospitalité en soulignant l’attitude différente des deux sœurs ! En effet, alors que Marie restait assise aux pieds de Jésus pour l’écouter, Marthe s’affairait dans la cuisine pour préparer le repas ! Lorsque l’on regarde le monde d’une manière simplement humaine, il peut être difficile de comprendre la réponse de Jésus à Marthe qui se plaignait que sa sœur ne l’aidait pas, quand il lui a dit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » Car selon les apparences, il peut nous sembler injuste de blâmer Marthe pour son indisponibilité en lui reprochant son activité débordante et de féliciter Marie pour son oisiveté ! On peut en effet penser qu’il est plus important de préparer le repas pour nourrir les invités que d’être assise à leur écoute ! Que nenni ! Si nous regardons le monde à la manière de Dieu, en ramant à contre-courant ! Car au-delà des apparences, notre disponibilité à l’écoute de la personne que nous recevons est plus importante que le temps passé à la préparation d’un repas !

 

En effet, le sens de l’hospitalité et de l’accueil de cette famille ont fait de cette maison un lieu de repos pour Jésus qui, loin de l’agitation des foules espère y trouver, plus que l’effervescence d’un festin, le refuge d’une amitié ! Il me semble que ce qu’a voulu dire Jésus c’est : « Marthe, tu es plus importante à mes yeux que tout ce que tu peux faire pour moi ! » Ce qui ne veut pas dire que ce qu’elle fait n’a pas d’intérêt mais il faut savoir discerner les priorités ! Ainsi lorsque nous accueillons des amis de passage, il suffit, simplement de préparer un frugal repas, afin qu’en s’asseyant à table avec eux, nous soyons tout à tous, car ils sont plus importants à nos yeux que ce que nous pouvons faire pour eux ! Il est en effet important d’être là pour écouter les personnes qui frappent à la porte de notre cœur pour vider le leur de tout ce qui leur pèse ! Ce sentiment chaleureux et spontané qu’on éprouve pour partager les joies et les douleurs d’une personne, sans lien de parenté ni passion amoureuse est ce qui caractérise une véritable relation d’amitié, capable d’apporter la joie à une âme brisée qui a perdu confiance !


Et je peux témoigner de l’importance d’être là pour écouter celui ou celle qui souffre de l’absence par l’expérience de ma propre fille qui, dernièrement, alors que responsable de l’accueil dans un prieuré, se sentait perdue et avait besoin de parler à quelqu’un, a trouvé sur sa route un « Petit frère de Marie » pour l’écouter en disant : « Viens, nous allons fermer la boutique car tu es plus importante à mes yeux que les livres que tu vends ! »

UNE LAMPE ALLUMÉE !

« J’ai trouvé sur ma route une lampe allumée Pour éclairer mes pas,

Ce qui a fait de moi, un témoin de Lumière Pour éclairer vos pas ! »

 

ÊTRE LÀ !

Seigneur, je voudrais être là !

Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence !

Un cœur qui écoute et voit, bien au-delà

De ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !

J’aimerais déposer au cœur de la détresse

La chaleur de l’Amour dont tu fais la promesse

Qu’il apporte en son sein l’Esprit consolateur

Pour assécher les larmes de celui qui pleure !

 Seigneur, je voudrais être celle qui caresse

Pour apporter la Joie et semer l’Espérance

A une âme brisée qui a perdu confiance

En ce Dieu plein d’Amour et rempli de tendresse !

 Seigneur, je voudrais être là !

Habiter le silence, là où il y a besoin ! 

Amen !

 

Françoise


LUNDI 28 JUILLET 2025

SANS ÊTRE "PETIT" SAURIONS-NOUS GRANDIR ? POURRIONS-NOUS SOURIRE, SANS LARMES AMĖRES ?  

Dans le Livre de l’Exode, lorsque Moïse descendit de la montagne en portant les tables de la Loi qui étaient l’œuvre de Dieu, il entendit des bruits de cantiques qui se répondent ! Comme il approchait du camp, il aperçut le veau et les danses.

Il s’enflamma de colère, il jeta les tables qu’il portait, et les brisa au bas de la montagne.   Moïse dit à Aaron : « Qu’est-ce que ce peuple t’avait donc fait, pour que tu l’aies entraîné dans un si grand péché ? » Aaron répondit : « Que mon seigneur ne s’enflamme pas de colère ! Tu sais bien que ce peuple est porté au mal ! C’est eux qui m’ont dit : “Fais-nous des dieux qui marchent devant nous.


En effet, Dieu qui est l’au-delà de tout qui a créé le Ciel et la Terre et tout ce qu’ils contiennent, a fait de nous des créatures à son image, comme des pièces d’un puzzle, uniques et non interchangeables ! Il façonne chacun de nous selon le rôle qu’il a choisi pour nous dès le sein de notre mère ! Ainsi, comme il avait choisi Abraham pour être le père du peuple qu’il s’est choisi parmi les enfants d’Isaac et de Jacob, il a choisi Moïse pour conduire ce peuple à la Terre Promise ! C’est en effet à lui que Dieu a choisi de donner l’intelligence de comprendre sa Parole, mais c’est Aaron qu’il a choisi pour être la voix de Moïse afin de transmettre ses instructions à son peuple ! Cependant si Aaron avait les qualités d’un interprète, il n'avait pas l’étoffe d’un chef et en l’absence de Moïse, il n’a pas été capable de prendre les bonnes décisions et de résister à leur demande de fabriquer une idole ! En effet, Dieu nous a faits différents et complémentaires pour que nous ayons besoin les uns des autres, en acceptant de suivre le guide qu’il nous a choisi ! Cela exige de tous les disciples, une obéissance sans faille à l’autorité divine !


Cependant, lorsque cette autorité disparaît à nos yeux, nous nous sentons comme des brebis sans berger ! C’est alors que certains s’autoproclament responsables du troupeau en imposant leurs lois, selon leur propre volonté, à l’encontre de la Parole de Dieu ! C’est en effet oublier que seul Dieu a le pouvoir de choisir ceux qu’il désigne comme ministres au service de leur frères pour les guider sur le chemin de son Royaume, ce qui a pour conséquence, au lieu de maintenir son unité, d’entraîner son peuple dans le chaos ! Car nul ne peut servir deux maîtres ! C’est cette désobéissance qui a provoqué la colère de Dieu par l’intermédiaire de Moïse qui a brisé les tables de la Loi en menaçant de détruire le peuple pour le punir de son péché ! Cependant, à l’instar d’Abraham pour empêcher la destruction de Sodome, Moïse intercéda pour que Dieu enlève le péché de son peuple en engageant sa propre responsabilité pour le sauver !


SOMMES NOUS TOUS ÉGAUX ?

« Notre société tente de plus en plus à gommer les différences sous prétexte d’égalité,c’est confondre « ÉGALITÉ » avec « IDENTITÉ » !Il n’est pas nécessaire d’être identiques pour être égaux, bien au contraire, ce sont nos différences qui font notre identité et nous rendent égaux par notre complémentarité ! »


Dans l’Évangile de Matthieu Jésus compare le Royaume des Cieux à une graine de moutarde. C’est en effet la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Puis dans une autre parabole, il compare de nouveau le Royaume des Cieux au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Ces deux images sont l’exemple que ce n’est pas la grandeur ou la quantité qui font la force, mais l’humilité de reconnaître sa petitesse en acceptant de se laisser enfouir au milieu de ce monde pour, à l’instar du levain, pétri par la main de Dieu, faire lever sa Parole de Vérité qui fait de nous les prémices de ses créatures ! En effet, comme l’a si bien écrit maman dans ce poème :


Si le grain ne meurt au fond de la terre,

Adieu la moisson pour les lendemains ! »

Sans être "petit" saurions-nous grandir ?

Pourrions-nous sourire, sans larmes amères ?  Vivre tout cela, c'est aussi mourir...

Mais c'est dans la nuit que vient la lumière.


« FORCE MÉRITOIRE » !

« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,

Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !


Françoise



DIMANCHE 27 JUILLET 2025

AIMER C’EST ACCEPTER DE MOURIR À SOI POUR RENAÎTRE EN L’AUTRE !

Dans le Livre de la Genèse, après qu’Abraham leur ait donné l’hospitalité, les trois visiteurs allaient partir pour Sodome. Alors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »   Abraham s’approcha du Seigneur et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?   Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. » Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.  Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. » Abraham insista en disant : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Et avec sa

Persévérance, il Réitéra son Intercession dans l’Espoir de Reconnaître l’Esprit

de Paix et d’Amour Reçu de Dieu qui l’Offre Naturellement à ceux qui le lui demandent !

 

Et sa PRIĖRE fut exaucée quand pour la cinquième fois, il osa réitérer sa demande en disant : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara « Pour dix, je ne détruirai pas. »

 

Ceci est le signe que l’audace de la persévérance, nous pouvons être certains que nos prières sont toujours exaucées, lorsque nous nous adressons à Notre Père qui est dans les Cieux, comme nous le rappelle l’Évangile de Luc ! Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier. Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »

 

Je remarque que cette prière, comme celle d’Abraham, n’est pas une demande faite de manière individuelle, mais d’une prière collective par laquelle nous intercédons les uns pour les autres ! En effet, Abraham ne se souciait pas de son propre salut mais il plaidait en faveur des justes afin qu’ils ne subissent pas le même sort que les méchants ! Et ce qui compte pour Dieu c’est que nous lui demandions de faire pour les autres, ce que nous aimerions qu’Il fasse pour nous ! Car nous ne pouvons pas nous sauver seul ! C’est la raison pour laquelle il a envoyé son Fils pour que par la mort d’un seul homme, tous les hommes soient sauvés, comme nous le dit saint Paul, car ce qu’il écrit dans sa aux Colossiens, s’adresse encore à nous aujourd’hui : « Frères, dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l'a ressuscité d’entre les morts. Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes, mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes. Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait, il l’a annulé en le clouant à la croix. »


C’est pourquoi nous ne pouvons être sauvés sans passer par la Croix, seule clé qui ouvre la porte du Royaume de Dieu à ceux qui ont demandé à Dieu de pardonner leurs fautes, comme eux-mêmes ont pardonné aux autres !

 

ACCEPTER ET OFFRIR CE QUI NOUS FAIT SOUFFRIR !

"Jésus, aide-moi à accepter de ne pas être comprise et à offrir les souffrances de ma susceptibilité écorchée

 Pour la Gloire de Dieu et le Salut des âmes !"

 

PAR"DONNER »

Pardonner est un acte surnaturel dont, seuls, ceux qui ont la « VOLONTÉ » de s’abandonner à Dieu, sont capables !C’est par la Grâce, que je reçois de l’Esprit Saint, que j’ai la volonté de m’abandonner à la sienne,

 Et qui me fait dire, comme saint Paul :

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! »

On ne peut garder pour soi tout l'Amour que l'on reçoit

Puisque l'Amour est un Don c'est Par Don que nous aimons !Ainsi, lorsque nous recevons, donnons-tout, ne gardons rien pour nous

Que la Joie du « Par Don » !

Françoise


SAMEDI 26 JUILLET 2025

« SAINTS ANNE ET JOACHIM QUE VOTRE REGARD D’AMOUR PORTÉ SUR JÉSUS, ÉCLAIRE POUR TOUJOURS L’ENFANT DE MON ENFANT » !

Comme il est écrit dans le Livre de l’Exode qui nous est proposée aujourd’hui en première lecture : En ces jours-là, descendant du Sinaï, Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances. Tout le peuple répondit d’une seule voix : « Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique. » Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur. Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne, puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël d’offrir des holocaustes, et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix.   Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit : « Voici le sang de l’Alliance que, sur la base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclue avec vous. »

 

Ainsi, ce sang offert en sacrifice, versé sur le peuple d’Israël est le signe de l’Alliance du Seigneur avec ceux qui accueillent ses ordonnances et les mettent en pratique, car Il est lui-même la Parole ! C‘est en effet la première manifestation de Dieu à son peuple par l’intercession de Moïse qui transmet par écrit cette Parole de Dieu comme une semence qui doit germer dans les cœurs de ceux qui l’écoutent pour qu’à leur tour, ils portent du fruit !

 

Cependant, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. C’est pourquoi, la Parole de Dieu s’est incarnée quand son Fils a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme afin que le sacrifice de son sang versé pour nous par sa mort sur la croix, comme le grain de blé qui meurt en terre, soit le signe de la Nouvelle Alliance de Dieu avec son peuple pour qu’il porte beaucoup de fruits ! En effet, si nous accueillons dans la douceur la Parole semée en nous : c’est elle qui peut vous sauver !

 

Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus proposa aux foules la parabole du royaume des Cieux, comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.   Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”  Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. »

 

En effet, il peut être parfois difficile de séparer l’ivraie du blé tant qu’il n’a pas atteint une taille suffisante pour le reconnaître et il serait dommage de les confondre en éliminant le bon grain ! C’est pourquoi il est préférable d’attendre que le grain de blé de bonne qualité soit repérable à ses fruits pour retirer la plante stérile de l’ivraie ! Ceci est bien sûr une allégorie pour exprimer ce qu’est cette Parole de Dieu ! En effet, si cette Parole est semée dans la bonne terre de notre cœur, elle pourra germer et donner du fruit, cependant cela n’empêche pas l’ennemi de semer de l’ivraie pour tromper l’adversaire, c’est pourquoi le semeur doit envoyer des moissonneurs pour « veiller au grain » afin de guetter le bon moment de les séparer !

 

Il me semble comprendre par cette image que le Semeur c’est Dieu qui est venu semer sa Parole de Vérité sur la terre et que le diable, pour empoisonner son champ a semé le mensonge de l’ivraie ! C’est pourquoi Dieu appelle à la moisson des ouvriers pour discerner le moment venu, entre le bon et le mauvais ! Car comme Jésus nous l’a rappelé dans l’Évangile de Matthieu : « Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.  En effet, si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.

 

Et je pense qu’il n’y a pas meilleurs moissonneurs que les grands parents qui ont reçu la tâche éducative de veiller à la croissance de la Parole, germée dans le cœur des enfants de Dieu, à l’exemple de Sainte Anne et Saint Joachim, les parents de Marie et grands-parents de Jésus, dont nous faisons mémoire aujourd’hui ! C’est pourquoi à vous les grands parents dont la maison est pleine, en ce temps de vacances, de vos petits-enfants, j’offre cette prière d’une grand-mère, qui leur est adressée, afin que l’un et l’autre qui, penchés sur Jésus, avaient le regard de tous les grands parents, par ce regard d’amour éclaire pour toujours l’enfant de votre enfant !

 

Françoise


VENDREDI 25 JUILLET 2025

« JE CROIS ! C’EST POURQUOI JE PARLE » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui : En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »  Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

 

Cette demande d’une mère en faveur de ses enfants peut sembler très audacieuse et la réponse de Jésus, un peu paradoxale ! Lui qui avait dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé » Cependant cette demande est davantage un ordre qu’une prière, c’est pourquoi Jésus répond : « Cela ne dépend pas de moi de vous l’accorder, mais de mon Père à ceux qu’il a préparés pour cela en les choisissant du milieu du monde pour qu’ils aillent et portent du fruit ! Ainsi, je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir et donner ma vie en rançon pour la multitude ! » Ce qui signifie que nous-mêmes si nous avons été choisis, ce n’est pas pour être servis mais pour servir en buvant à la coupe du salut !

 

Malheureusement beaucoup de disciples agissent encore à la manière humaine en ordonnant à Dieu de faire leur volonté et s’étonnent de ne pas être exaucés ! Ils n’ont pas encore conscience qu’on ne peut s’adresser au Père sans passer par le Fils ! C’est pourquoi lorsque je Persévère Résiste Insiste Espère, je confie mes prières à Marie afin qu’elle les complète et les purifie pour les présenter à son Fils qui le moment venu, les exaucera selon la Volonté de son Père ! C’est ainsi que chaque jour je m’abandonne à Jésus en disant :

 

PRIÈRE D’ABANDON

"De l'aube au crépuscule de ce jour qui commence, donne-moi, Jésus, la volonté,

De m'abandonner à la Tienne et ôte, de mon cœur, tout désir qui ne vient pas de Toi !"

 

Alors en buvant à la coupe, je porte dans mon corps la mort de Jésus comme on porte un trésor dans un vase d’argile ! Et je vois bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de moi ! C’est pourquoi : « En toute circonstance, je suis dans la détresse, mais sans être angoissée ; je suis déconcertée, mais non désemparée ; je suis pourchassée, mais non pas abandonnée ; terrassée, mais non pas anéantie. Car je porte dans mon corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans mon corps.

 

Ainsi, la veille de la mort de Jacky, après être allée du côté de Marie, je me suis tournée vers Jésus en disant : « Seigneur que ta volonté soit la mienne, si ce n’est pas le cas, donne-moi la force de l’accepter ! » Et lorsque je sens mon âme triste à en mourir, après avoir demandé s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi, je réponds, comme Jésus au jardin des oliviers : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux ! » Alors, je suis triste, mais pas désespérée car je sais que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus et nous placera près de Lui ! Je le crois, c’est pourquoi je parle et je peux témoigner que celui qui sème dans les larmes, moissonne dans la Joie !


En effet, ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au Christ et que je le laisse faire de moi ce qu’il veut et non ce qui me plaît ! Ainsi, je ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’Il me dit et j’aime ce que je fais ! Car Il m’a choisie du milieu du monde pour que j’aille et que je porte du fruit, c’est pourquoi lorsque je me sens seule comme une brebis au milieu des loups, je ne crains rien car le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car il est avec moi : son bâton me guide et me rassure. Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

 

RÉCOMPENSE !

"Plus un effort nous a coûté, plus la récompense est grande !"

 

Françoise


JEUDI 24 JUILLET 2025

« HEUREUX LES YEUX QUI VOIENT CE QUE JE VOIS » !

Aujourd’hui dans le Livre de l’Exode, il est écrit : Le troisième mois qui suivit la sortie d’Égypte, jour pour jour, les fils d’Israël arrivèrent dans le désert du Sinaï et ils y établirent leur camp juste en face de la montagne. Le Seigneur dit à Moïse : « Je vais venir vers toi dans l’épaisseur de la nuée, pour que le peuple, qui m’entendra te parler, mette sa foi en toi, pour toujours. » Le Seigneur dit encore à Moïse : « Va vers le peuple ; sanctifie-le, aujourd’hui et demain ; qu’ils lavent leurs vêtements, pour être prêts le troisième jour ; car, ce troisième jour, en présence de tout le peuple, le Seigneur descendra sur la montagne du Sinaï. » Le troisième jour, dès le matin, Moïse fit sortir le peuple hors du camp, à la rencontre de Dieu, et ils restèrent debout au pied de la montagne.  La montagne du Sinaï était toute fumante, car le Seigneur y était descendu dans le feu ; Moïse parlait, et la voix de Dieu lui répondait.

 

Ainsi après avoir choisi Abraham, Isaac, Jacob et Joseph, Dieu choisit Moïse pour conduire son peuple vers la Terre Promise ! En effet, quelles que soient les circonstances ou les obstacles rencontrés, rien ne pourra entraver le projet de Dieu ! Et ce jour, sur la montagne sainte est celui où Dieu, pour la première fois, parle à son peuple par la voix de Moïse pour lui transmettre ses instructions ! Il est important en effet que le peuple connaisse ce que le Seigneur attend de lui pour atteindre cette Terre qu’il leur a promise, où coule le lait et le miel !

 

Il me semble que si Dieu a attendu trois mois et trois jours avant de s’adresser à son peuple, c’était pour qu’il reconnaisse après tout ce qu’il avait fait pour lui venir en aide et répondre à leurs besoins, que c’était bien lui, le Seigneur et qu’ils soient prêts à écouter sa Parole ! Et si Dieu a choisi ce peuple parmi d’autres ce n’est pas parce qu’il était meilleur, mais parce qu’il était le plus petit afin qu’en écoutant sa Parole et en observant ses commandements, il devienne un peuple de référence pour toutes les nations, comme la petite quantité de levain qui fait lever la pâte ! Cependant la nature humaine est faible et se laisse influencer par le Prince de ce monde qui, face aux exigences de Dieu, promet un chemin plus facile, ajoutant à la Loi une multitude d’articles destinés à transformer le fond par la forme, qui en privilégiant les gestes extérieurs, font ainsi oublier l’essentiel de la Loi ! C’est pourquoi, comme l’avait annoncé le Prophète Isaïe, Dieu a envoyé son Fils !

 

C’est ce que révèle Jésus dans l’Évangile de Matthieu, aux disciples qui lui demandent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !

 

En effet, les oreilles humaines, troublés par les bruits extérieurs, ne peuvent entendre la Parole de Dieu qui ne peut être perçue que dans le silence d’un cœur qui écoute et voit ce que l’esprit lui décrit en images et qui fait voir le monde à la manière de Dieu ! C’est pourquoi les scribes et le Pharisiens qui avaient étudié les Écritures de façon superficielle, ne pouvaient comprendre les vérités révélées par de simples exemples de la vie ordinaire, accessibles aux cœurs purs ! Ce qui a fait dire à Jésus : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, ce que tu as caché aux Sages et aux Savants, tu l’as révélé aux tout-petits ! »


Il me semble, que dans notre monde d’aujourd’hui, beaucoup parmi ceux qui se disent « Chrétiens » restant attachés aux choses extérieures, restent sourds et aveugles à la Parole de Dieu et agissent à la manière humaine, sans avoir recours à l’Esprit Saint pour savoir ce que le Seigneur attend d’eux ! C’est ainsi qu’ils utilisent les moyens humains pour proposer à grande échelle, des services à la carte afin que le plus grand nombre puisse trouver le service qu’il attend de Dieu ! Sans doute n’ont-ils pas compris pourquoi quand il accomplissait un miracle, Jésus demandait à celui qu’il avait guéri de n'en parler à personne ! Ceci pour éviter qu’un grand nombre de personnes viennent à lui pour de mauvaises raisons ! C’est en effet, Lui qui vient à la rencontre de ceux qui le cherchent, lorsque nous sommes allés au-devant de lui, proclamer que le règne de Dieu est proche !

 

UNE FEMME ORDINAIRE !

"Je ne suis qu'une femme ordinaire qui sait accueillir de façon extraordinaire les dons de l'Esprit que je reçois !"

 

Françoise

MERCREDI 23 JUILLET 2025

« CE QUE JE VIS DANS LA CHAIR,

JE LE VIS DANS LA FOI DE CELUI QUI S’EST LIVRÉ POUR MOI » !

Frères et sœurs bien-aimés qui me lisez chaque jour, c’est encore avec les mots de Paul que je m’adresse à vous aujourd’hui en disant : « Par la Loi, je suis morte à la Loi afin de vivre pour Dieu ; avec le Christ, je suis crucifiée. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimée et s’est livré lui-même pour moi. »


J’ai bien conscience que cela peut choquer ceux d’entre vous qui regardent le monde à la manière humaine, mais comme l’a dit saint Paul lui-même, lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ on ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine, mais à la manière de Dieu ! Et moi-même j’ai été saisie par l’Amour du Christ lorsque, ce matin du samedi 9 juillet 2022, après avoir entendue la lecture du Prophète Isaïe, je répondais à la question : « Qui enverrai-je ? » en disant : « Jésus j’ai confiance en Toi ! Me voici, envoie-moi pour marcher avec Toi sur ton Chemin de Croix ! » Et le soir-même, il m’invitait à le suivre en plongeant avec Lui du haut des marches de l’église pour m’écraser à plat ventre sur le parvis devant une foule de spectateurs ahuris ! Il m’a fallu plus de cinquante minutes avant que je retrouve mes esprits et réaliser, trois jours plus tard, que je venais d’entrer de plein fouet dans ce Chemin de Croix qui ne faisait que commencer, quand l’Esprit du Seigneur s’est posé sur moi ! Alors, le regard tourné vers ta Croix, j’ai compris que tu m’avais estimée digne de passer par cet abandon, sentir en mon cœur l'impuissance, la désolation, la peur, l'angoisse, comme tu as senti, toi, Jésus, la douleur, l'arrachement, les clous enfoncés dans ta chair...  

"Ainsi le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,

Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,

Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !

Viens demeurer en moi, de ton Esprit envahis-moi,

Garnis ma vie du plein de Toi, que je ne vive que par Toi,

Avec Toi et en Toi !

Ainsi ce n’est plus moi qui vis, c’est Lui qui vit en moi !


Et comme nous le révèle Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage ! Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »


Ainsi je suis ce sarment qui est en Lui et que l’ouvrier envoyé par Dieu, pour travailler à sa vigne a su, minutieusement tailler, pour qu’il porte du fruit ! C’est pourquoi Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus et ceux qui les prononcent, car ces humiliations qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset, changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus ! Alors, peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements, et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile !  


Malheureusement le vignoble est important et les ouvriers sont peu nombreux pour prendre soin de la vigne ! C’est pourquoi des sarments se détachent de la vigne pour agir à leur façon en proposant des fruits artificiels, accessibles à tous pour les nourrir gratuitement sans avoir à subir la douleur de la taille ! Ainsi, méfions-nous des faux prophètes qui portent Dieu sur un plateau au service de leurs frères, car ils ont oublié qu’on ne peut aller au Père sans passer par la Croix ! C’est la raison pour laquelle, Dieu a envoyé son Fils afin que par sa mort sur la Croix et sa Résurrection, il soit le seul Chemin la Vérité et la Vie qui conduisent au Royaume Éternel ! En effet, ce n’est pas à nous de proposer Dieu au service de nos frères mais d’être nous-mêmes à son service sur le Chemin de ceux qui le cherchent et à qui Il veut se révéler !


SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents,

Nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"


Françoise

MARDI 22 JUILLET 2025

« J’AI TROUVÉ CELUI QUE MON CŒUR AIME, JE L’AI SAISI, JE NE LE LÂCHERAI PLUS » !

Le Cantique des Cantiques est la première lecture qui nous est proposée en ce jour où nous fêtons sainte Marie-Madeleine, appelée « l’apôtre des Apôtres » parce qu’elle est la première à avoir rencontré le Christ ressuscité et à lui rendre témoignage devant les Apôtres ! « Paroles de la bien-aimée. Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Celui que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? » À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas. »

 

Il me semble que ces paroles de la bien-aimée font écho à ma propre histoire ! En effet, alors qu’à peine âgée de vingt ans, je n’avais d’autre ambition que de trouver celui que mon âme désirait pour lui consacrer le reste de ma vie et qu’il devienne le père de mes enfants ! Et quand je l’ai trouvé, comme s’il m’attendait, debout sur un trottoir dans une rue de la ville, lorsque nos yeux se sont croisés, je me suis dit : « C’est lui que mon âme désire, je l’ai trouvé et je ne le lâcherai pas !  Loin de moi, l’envie de le posséder mais le simple désir de lui appartenir pour faire son bonheur tous les jours de sa vie, comme la femme vaillante du Livre des Proverbes : « Son mari peut lui faire confiance : il ne manquera pas de ressources. Elle rayonne de force et retrousse ses manches ! Attentive à la marche de sa maison, elle ne mange pas le pain de l’oisiveté. Elle est debout quand il fait encore nuit pour s’assurer de la bonne marche des affaires. Sa bouche s’exprime avec sagesse et sa langue enseigne la bonté. Revêtue de force et de splendeur, elle sourit à l’avenir ! »


Il serait vraiment trop prétentieux de ma part de dire que j’ai été cette femme parfaite, plus précieuse que les perles ! Qui peut la trouver ?  Cependant en trouvant celui que mon cœur aime, j’ai été saisie par l’amour du Christ et comme le dit saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens : « L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux. Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine, le regard centré sur soi, mais à la manière de Dieu, le regard tourné vers les autres pour répondre à leurs besoins, au prix de notre bien-être personnel !


C’est ainsi que, le 10 août 2019, Jacky et moi, à l’occasion de nos Noces d’Or, dans l’église de Ploubalay, devant notre prêtre bien-aimé, avons renouvelé nos vœux de mariage, en présence de nombreux amis de notre paroisse, entourés de nos quatre enfants et douze petits-enfants qui ont interprété en chant d’entrée ce Cantiques des Cantiques : « Viens, mon cœur t’appelle ! » Et pour clore cette célébration, Jacky m’a fait la plus belle des déclarations d’amour en disant : « Certains trouvent ringard les Noces d’Or, que nenni ! nous nous aimons ramer à contre-courant et si Dieu nous prête vie, ave toi Françoise, ta bonne humeur, ta détermination, ton courage et tout l’amour que je te porte, alors, continuons la route ensemble ! Merci Seigneur de donner un sens à notre vie ! »

 

Il me semble que cette belle déclaration témoigne que lorsque nous sommes saisis par l’Amour du Christ, nous ne regardons plus le monde à la manière humaine, mais à la manière de Dieu, en ramant à contre-courant, dans le sens que Dieu donne à notre vie en direction d’un nouveau monde ! Et c’est vrai qu’il est difficile de ramer à contre-courant, c’est pourquoi il faut

Persévérer, Résister, Insister, Espérer pour Reconnaître

Celui que notre âme cherche ardemment !

 

Dans l’Évangile de Jean il est écrit : Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc qui lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit alors : « Marie ! » C’est ainsi que, après l’avoir cherché avec persévérance, insistance et espérance, en s’entendant appeler par son nom, elle reconnut celui que son cœur aime ! Cependant Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » C’est donc par sa persévérance et son insistance à le chercher que Jésus a choisi d’apparaître en premier à celle qui l’a reconnu en disant : « J’ai trouvé celui que mon âme désire ! Je l’ai saisi et je ne le lâcherai pas ! » pour qu’elle annonce aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! » faisant ainsi d’elle la première des Apôtres, pour éclairer leurs pas sur les pas de Jésus !


Et lorsque j’ai cherché celui que mon cœur aime,

j’ai trouvé sur ma route une lampe allumée pour éclairer mes pas sur les pas de Jésus !

J’aimerais être l’huile pour recharger la lampe,

qu’elle devienne Lumière sur les pas de mes frères !

 

Françoise

LUNDI 21 JUILLET 2025

« ON NE PEUT COMPRENDRE LE PROJET DE DIEU QU’AVEC LE CŒUR « !

Du Livre de l’Exode quand on annonça au roi d’Égypte, que le peuple d’Israël s’était enfui. Alors Pharaon et ses serviteurs changèrent de sentiment envers ce peuple. Ils dirent : « Qu’avons-nous fait en laissant partir Israël : il ne sera plus à notre service ! » Le Seigneur fit en sorte que s’obstine Pharaon, roi d’Égypte, qui se lança à la poursuite des fils d’Israël, tandis que ceux-ci avançaient librement.  Comme Pharaon approchait, les fils d’Israël voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, eurent très peur, et crièrent vers le Seigneur.   Moïse répondit au peuple : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » Le Seigneur dit à Moïse : lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec. Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. » Nous savons en effet que les Égyptiens lancés à leur poursuite furent engloutis dans la mer !


Et si Dieu a permis cela, c’est pour qu’ils prennent conscience que c’est bien lui le Seigneur ! Il fallait en effet un signe fort pour qu’ils reconnaissent que le Dieu d’Israël qui a protégé son peuple en le sauvant de l’esclavage aux dépens de Pharaon, est bien l’Au-delà de tout sans qui rien ne serait !

 

Dans l’Évangile de Matthieu nous lisons : En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. » 


Ainsi, les pharisiens qui avaient appris les Écritures d’une manière rationnelle ne croyaient que ce qu’ils voyaient ! Ils réclamaient un signe venant de Jésus sans comprendre que tout ce qu’il accomplissait avait été annoncé par les Prophètes qu’ils avaient rejetés ! Comme celui de Jonas qui était la préfiguration de la mort et de la Résurrection du Christ ! Malheureusement c’est encore le cas aujourd’hui pour un grand nombre de personnes dont les esprits rationnels, basés sur la logique, incapables de voir au-delà des apparences, ont besoin de preuves concrètes pour croire ce que leur cœur ne peut entendre et voir !


En effet, il ne suffit pas d’écouter la Parole de Dieu, il faut la garder dans son cœur pour la mettre en pratique ! C’est pourquoi "On ne peut comprendre le projet de Dieu qu’avec le "Cœur" Car Dieu est « AMOUR et l’AMOUR » est TOUT, sauf « raisonnable » !

"La « Raison » est limitée par son humanité L’Amour qui passe par le « Cœur » lui donne l’infini de sa divinité !" C‘est ainsi que ceux qui se fient à leur raison, forts de leur assurance ont des projets purement humains, choisissant de travailler à l’œuvre de Dieu, à la manière d’une cité administrative regroupant plusieurs services indépendants les uns des autres, sans aucun lien de coordination qui permettrait d’en assurer un fonctionnement fluide et efficace ! Alors que ceux qui choisissent Dieu plutôt que ses œuvres, mettent en pratique sa Parole, prenant soin de relier entre eux, à la manière de Dieu, les membres des différents services pour harmoniser leurs actions afin de ne faire qu’un seul Corps !

 

Car comme le dit saint Paul : « Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons. » C’est pourquoi si nous voulons connaître ce que le Seigneur attend de nous, il nous faut faire appel à l’Esprit Saint afin de recevoir le don d’intelligence qui nous permet de discerner ce qui conduit à la Joie de l’Évangile, comme nous y invite le Pape Léon avec cette prière écrite à notre intention !

 

Esprit Saint,

Toi, lumière de notre intelligence, souffle doux qui guide nos décisions,

Accorde-moi la grâce d’écouter attentivement ta voix

et de discerner les chemins cachés de mon cœur,

Afin que je puisse saisir ce qui compte vraiment pour toi

et libérer mon cœur de ses troubles.

Je te demande la grâce d’apprendre à faire une pause,

à prendre conscience de ma manière d’agir,

Des sentiments qui habitent en moi, et des pensées qui m’envahissent,

que, si souvent, je ne remarque même pas.

Je désire que mes choix me conduisent à la joie de l’Évangile.

Même si je dois passer par des moments de doute

Et de fatigue, même s’il me faut lutter, réfléchir, chercher et recommencer…

Car, au bout du chemin, Ta consolation est le fruit de la juste décision.

Accorde-moi une compréhension plus profonde de ce qui me meut,

Pour que je rejette ce qui m’éloigne du Christ,

et que je l’aime et le serve plus pleinement.

Amen.

Françoise


DIMANCHE 20 JUILLET 2025

"OSER ACCUEILLIR SOURIRE INVITER SERVIR" !

Cette attitude est celle de l’hospitalité d’Abraham, que nous retrouvons dans la première lecture du Livre de la Genèse, où il est écrit qu’à l’heure la plus chaude du jour, alors qu’il était assis à l’entrée de sa tente, le Seigneur apparut à Abraham ! Quand il leva les yeux, il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre. Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur. Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! » Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente et lui dit de préparer un repas qu’il déposa devant eux. Il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient. Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Ainsi, en se tenant debout près d’eux, Abraham a entendu la Parole de Dieu qu’il a gardée dans son cœur !

 

Ce texte me semble tout à fait en lien avec l’Évangile de Luc qui nous rappelle qu’en ce temps-là : Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Ainsi, nous pouvons comparer l’attitude de Marie qui écoutait la parole de Jésus à celle d’Abraham qui, près du Seigneur avait entendu sa parole, la gardait dans son cœur, tandis que Sara, restée à l’intérieur de la tente n’a pas cru en cette parole qu’elle n’avait pas entendu ! C’est pourquoi Jésus répond à Marthe : Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleur part, car il est écrit : « Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

 

Il me semble que cette réponse de Jésus à Marthe ne soit pas un reproche pour avoir préparé le repas, mais seulement d’y avoir accordé trop d’importance en passant plus de temps à des tâches ménagères qu’à écouter sa Parole ! C’est malheureusement l’attitude de beaucoup de chrétiens qui accordent plus d’importance à s’agiter pour préparer, organiser et faire des choses pour Dieu au lieu de rester près de Lui pour écouter sa Parole ! J’ai même entendu dire, à propos d’une église qui doit réouvrir prochainement, qu’il fallait accorder la priorité au ménage, à la messe prévue à la même heure dans une autre église !  Comme il est écrit dans l’Ecclésiaste, Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel, je pense personnellement qu’il suffirait aux gens qui se plaignent de manquer de temps et de perdre le peu qui leur reste à courir après, de simplement le prendre au moment où il passe pour le gagner ! Et je peux témoigner comme j’en ai fait l’expérience la semaine dernière, qu’il est possible, le moment venu d’être tour à tour, Marthe et Marie !

 

En effet, très heureuse d’accueillir dans ma maison deux envoyés du Seigneur, que j’avais invités pour un repas, j’ai consacré quelque temps à préparer un menu simple avant leur arrivée, afin que, m’asseyant à leur table, en étant tout à eux, je choisisse la meilleure part, la Parole de Dieu, la seule qui me soit nécessaire ! C’est aussi la part que je choisis quand après avoir reçu le Corps du Christ, je m’assieds en silence pour écouter, le temps de sa présence dans mon cœur, sa Parole qui me dit : « Va dans la Paix du Christ et porte du fruit par ta persévérance ! »

 

Alors, j’ouvre les portes de sa maison et j’Ose Accueillir Sourire Inviter et Servir une dose de

Charité Amour Foi Espérance à tous ceux qui franchissent le seuil

de cette Oasis envahie de fraîcheurPour redonner vigueur aux membres apaisés

avant qu’ils ne repartent à nouveau sur la route !

 

Françoise


SAMEDI 19 JUILLET 2025

 « PAR TA PAROLE DE RÉCONCILIATION,J’ACCEPTE L’HUMILIATION SANS ÉLEVER LA VOIX, NI CHERCHER QUERELLE » !

Aujourd’hui, dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit qu’en ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Ce moment fait suite à la déclaration que Jésus a faite à leur encontre en disant : « Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat » !

 

 Ainsi, cette leçon adressée, à des personnes ayant autorité, par un simple charpentier venu de Nazareth qui se prétendait Fils de Dieu qui a provoqué la colère des pharisiens qui se sentaient désavoués par la foule de plus en plus nombreuse qui le suivait ! C’est pourquoi les Pharisiens complotèrent pour le faire mourir ! Cependant, Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.  Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance. »

 

Il me semble qu’aujourd’hui encore dans notre monde, un grand nombre de personnes dont l’autorité est reconnue pour exercer des responsabilités, refusent d’entendre le point de vue d’une personne lambda dont les remarques pertinentes n’ont d’autre objectif que d’améliorer l’administration des services ! Beaucoup de responsables ont en effet, cette idée que l’autorité qu’ils exercent leur donne le droit de régner en imposant leur volonté, alors qu’il s’agit en réalité d’un simple ministère au service des administrés ! C’est bien une attitude humaine que de se sentir supérieur aux autres et de les dominer ! En effet, les païens n’en font-ils pas autant ? mais comme Jésus l’a dit lui-même le soir du jeudi saint : « Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

 

En effet, seuls, méritent le nom de Chrétiens, ceux qui à l’exemple du Christ sont au service de leurs frères en faisant pour les autres ce qu’ils aimeraient que l’on fasse pour eux ! Cela demande d’avoir un cœur attentif pour voir et entendre au-delà des apparences de ce que peuvent voir et entendre les païens qui sont sourds et aveugles ! Cependant, il nous suffit pour ouvrir notre cœur, de suivre Jésus comme il est écrit dans l’Évangile : « Beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. » Il fallait en effet attendre le moment venu où Il ferait connaître le jugement aux nations qui mettront en son Nom leur Espérance !

 

Et le moment venu est celui ou par sa mort et sa Résurrection, le Christ s’est fait connaître à nous qui, chrétiens baptisés dans l’Esprit, mettons en son Nom notre Espérance dans la Vie Éternelle ! C’est pourquoi il nous appartient, lorsque son Esprit repose sur nous, de parler en son Nom au risque de notre vie, en acceptant les humiliations, sans élever la voix ni chercher querelle pour témoigner de sa Miséricorde en partageant notre Joie de l’Évangile ! Car, comme le dit saint Paul : « Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui : il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation. » C’est pourquoi je rends grâce au Seigneur ! Il est Bon, Éternel est son amour ! Il se souvient de nous, les humiliés, Il nous tire de la main des oppresseurs, Éternel est son amour ! 

 

PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !

 

Françoise

VENDREDI 18 JUILLET 2025

« LE VOICI L’AGNEAU DE DIEU QUI ENLĖVE LE PÉCHÉ DU MONDE » !

Comme Dieu l’avait annoncé, Moïse et Aaron avaient accompli toutes sortes de prodiges devant Pharaon ; mais Il avait fait en sorte que Pharaon s’obstine ; et celui-ci ne laissa pas les fils d’Israël sortir de son pays. Alors le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là, je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »


Cette fête de la Pâque est ainsi devenue le mémorial du jour où Moïse a fait sortir d’Égypte, les enfants d’Israël, par le sang de l’agneau ! C’est en effet ce signe du sang versé sur le linteau des maisons qui a sauvé de la mort les enfants d’Israël et qui leur a permis de quitter le pays pendant que les Égyptiens pleuraient leurs enfants premiers nés, frappés par le passage du Seigneur ! Et cette Pâque est aussi la préfiguration de celle annoncée par le Prophète Jean le Baptiste qui déclarait en baptisant ses disciples dans le Jourdain : « « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. C’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »


Cet événement est donc le signe de la nouvelle Alliance qui marque le passage de l’ancien au nouveau testament ! Car Jésus est venu accomplir tout ce qui avait été annoncé par les Prophètes ! Cependant les Scribes et les Pharisiens qui avaient étudié les Écritures et les enseignaient telles qu’ils les avaient apprises, n’ont pas reconnu en Jésus l’Agneau de Dieu venu les sauver du péché ! Seuls les disciples baptisés par Jean ont accepté de le suivre, ainsi que quelques pêcheurs appelés par Jésus lui-même qui avaient confiance en sa Parole et faisaient ce qu’Il leur disait !  En effet, aux dix commandements de la Loi de Moïse plus de 600 avaient été ajoutés par ceux qui prétendaient posséder le Savoir et leur nombre important avaient fait oublier l’essentiel de la Loi qui se résumait dans les deux premiers commandements : « Tu aimeras ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta force, de toute ton âme et de tout ton esprit et tu aimeras ton prochain comme toi-même »  C’est ce qui a fait dire à Jésus : « Père du Ciel et de la Terre, ce que tu as caché aux Sages et aux Savants, tu l’as révélé aux tout-petits ! »


Ainsi que nous le révèle l’Évangile d’aujourd’hui : En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »  Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. » Ce qui signifie qu’il ne suffit pas de connaître par cœur la Parole de Dieu, il faut aussi la garder dans son cœur et la mettre en pratique ! Comme nous le dit l’Apôtre saint Jacques : Si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est, et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était. Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi. »


HABITUDE DES HABITUDES !

« Il est bon de prendre des habitudes pour ordonner sa vie et lui donner du sens, mais il est essentiel d’en changer lorsque celles-ci deviennent une habitude dont on a oublié le sens ! »


Françoise


JEUDI 17 JUILLET 2025

JÉSUS DOUX ET HUMBLE DE CŒUR, RENDS MON CŒUR SEMBLABLE AU TIEN » !

Quand le Seigneur dit à Moïse : « Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. » Moïse répondit : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » En effet, comment pouvait-il imaginer que lui, qui était le plus petit des enfants des hommes, pouvait accomplir une telle mission ? Mais Dieu lui répondit : « Je suis avec toi. Et tel est le signe que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir d’Égypte mon peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne. »

 

 Moïse avait entendu la voix du Seigneur depuis le buisson. Il dit à Dieu : « J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Ils vont me demander quel est son nom ; que leur répondrai-je ? »  Dieu dit à Moïse : Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS.” »  Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est LE SEIGNEUR, le Dieu de vos pères.   Ils écouteront ta voix ; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz : “Le Seigneur, le Dieu des Hébreux, est venu nous trouver. Et maintenant, laisse-nous aller dans le désert, à trois jours de marche, pour y offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu.” Or, je sais, moi, que le roi d’Égypte ne vous laissera pas partir s’il n’y est pas forcé. Aussi j’étendrai la main, je frapperai l’Égypte par toutes sortes de prodiges que j’accomplirai au milieu d’elle. Après cela, il vous permettra de partir. »

 

Ainsi, pour faire sortir son peuple d’Égypte, Dieu n’a rien trouvé de mieux que d’envoyer comme messager, celui-là même que Pharaon menace de mort ! Ceci nous montre que la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes ! En effet, les hommes de ce monde, pour accomplir une telle mission, recherchent toujours quelqu’un de fort, de puissant qui a fait ses preuves, mais Dieu, comme il l’a fait pour Joseph et qu’il fera pour David, choisit toujours les plus petits, les plus faibles, et qui, conscients de leur fragilité, acceptent en toute confiance de s’abandonner à la Volonté de Dieu, sans qui ils ne peuvent rien faire ! Et comme l’avait fait Abraham son père, Moïse croit en la Parole de Dieu et accepte le défi d’affronter Pharaon dans une lutte qui promettait d’être longue et difficile, mais qui, avec l’aide de Dieu finirait par faire sortir ses frères d’Égypte !

 

Cette histoire était la préfiguration de son propre Fils, que Dieu a choisi d’envoyer dans le monde pour le sauver, en prenant la condition d’un petit d’homme, conçu du Saint Esprit dans le sein de la Vierge Marie ! Car Dieu, déployant la force de son bras, renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. C’est pourquoi Dieu aime les petits qui le cherchent en posant des questions ! La curiosité est en effet une grande qualité qui plaît à Dieu, quand il s’agit de vouloir explorer, chercher et comprendre ce qui nous entoure ! c’est pourquoi il révèle aux tout-petits ce qu’il cache aux sages et aux savants qui pensent tout savoir !

 

SAVOIR ET CONNAISSANCE !

"Le "Savoir" ne laisse pas de place au doute mais la "Connaissance" est le fruit de la Foi !"« On ne sait que ce que l’on a appris, mais on connaît ce que l’on a reçu ! »

 

Ainsi, moi qui n’aie rien appris à l’école, car ce qu’on m’enseignait ne répondait pas aux questions que je me posais pour trouver un sens à ma vie, quand j’ai reçu mon premier Évangile, j’ai choisi de faire confiance à Jésus en montant dans la barque avec Lui pour traverser la vie au milieu des tempêtes et des ouragans, car je savais que, au milieu de la tempête, même s’il avait l’air de dormir, Jésus ne nous abandonnerait pas !

 

Et comme Jésus lui-même nous l’avait annoncé dans l’Évangile de Matthieu : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Je peux témoigner que suivant le conseil de mon ami, je redis chaque jour : « Jésus doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ! » je peux dire comme saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Lui qui vit en moi » ! C’est pourquoi mon fardeau est léger et facile à porter !

 

L’HUMILITÉ

« L’humilité c’est reconnaître que l’on n’est pas parfait et accepter sa faiblesse pour se laisser relever par le Christ ! »

Françoise


MERCREDI 16 JUILLET 2025

« ME VOICI JÉSUS, J’IRAI JUSQU’OÙ TU ME CONDUIRAS » !

Après avoir quitté l’Égypte pour échapper à Pharaon, Moïse, rencontra près du puits, celle qui deviendra sa femme, fille de Jethro, prêtre de Madiane dont il devint le berger. Un jour qu’il menait le troupeau au-delà du désert, il parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Il se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? » Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « N’approche pas d’ici ! Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » Et il déclara : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. Je suis avec toi. »


Ainsi, ce n’est pas par hasard que Moïse est devenu le berger de Jethro ! Cela faisait partie du projet de Dieu qui l’a conduit de sa main jusqu’à l’Horeb, sa montagne sainte pour se révéler à lui, au milieu d’un buisson ardent ! C’est en effet de ce buisson de feu qui ne se consumait pas et qu’il ne pouvait regarder sans se voiler la face que Moïse a entendu cette voix l’appeler : « Moïse ! Moïse ! Je suis le Dieu de ton père ! J’ai entendu le cri de mon peuple ! Et maintenant, va ! Je suis avec toi ! »


J’aime à penser que ce buisson ardent n’est autre que la chaleur du feu qui consume mon cœur, lorsqu’à travers lui, apparaît une flamme d’Amour d’où surgit une voix, m’appelant par mon nom et se révèle à moi, en disant : « Je suis Celui qui EST ! J’ai entendu ton cri et, maintenant va ! Partage avec tes frères la Joie de l’Évangile, en proclamant à tous que mon Royaume est proche ! Je suis avec toi ! » Alors, je réponds : « Me voici ! J’irai où tu me conduiras ! »


« LUMIÈRE DE LA GRÂCE »

J’ai bien conscience que ces grâces que reçois presque chaque jour,

ne sont pas des récompenses mais la Lumière de l’Esprit Saint,

Préfigurée par la colonne de nuée et de feu qui,

Dans leur traversée du désert, protégea les enfants d’Israël,

Pour me conduire sur le chemin de la Cité Céleste !


Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »


« TOUT EN DIEU » !

« J’ai reçu la grâce d’une connexion illimitée avec l’opérateur « Esprit Saint »

Qui me fait bénéficier d'un accès gratuit et permanent à la Parole de Dieu » !

Et lorsque j’écoute la Parole de Dieu à la lumière de l’Esprit Saint,

J’entends ce que Jésus veut me dire aujourd’hui !


PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


Françoise


MARDI 15 JUILLET 2025

« AUJOURD’HUI NE FERMONS PAS NOTRE CŒUR MAIS ÉCOUTONS LA VOIX DU SEIGNEUR » !

Comme nous l’avons vu hier dans le Livre de l’Exode, le nouveau roi d’Égypte, voulant empêcher la multiplication des Hébreux, avait ordonné que les garçons nouveau-nés soient jetés dans le Nil ! Cependant, une femme de la même tribu de Lévi devint enceinte, et enfanta un fils. Voyant qu’il était beau, elle prit une corbeille de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de goudron. Elle y plaça l’enfant, et déposa la corbeille au bord du Nil, au milieu des roseaux. Myriam, la sœur de l’enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver. Nous savons par elle que c’est la fille de Pharaon qui recueillit l’enfant. Elle lui donna le nom de Moïse en disant : « Je l’ai tiré des eaux » !

 

Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères et les vit accablés de corvées. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu, l’un de ses frères. Regardant autour de lui et ne voyant personne, il frappa à mort l’Égyptien et l’enfouit dans le sable. Lorsque Pharaon en fut informé il chercha à faire tuer Moïse. Celui-ci s’enfuit loin de Pharaon et habita au pays de Madiane.

 

Cette histoire nous montre que rien ne peut entraver le projet de Dieu ! Quels que soient les obstacles, il trouve toujours un moyen de les contourner en transformant le mal en bien ! En effet lorsque Joseph, vendu comme esclave par ses frères, fut envoyé en Égypte, grâce à ses dons d’interprétation des songes, dont il se vantait enfant, il fut remarqué par Pharaon qui le nomma gouverneur faisant de lui l’homme le plus important du pays ! C’est à ce titre qu’il fit venir son père et les enfants d’Israël, ses frères qui avaient souhaité sa mort, pour conserver leur vie !


Quatre cents années se sont écoulées entre l’arrivée d’Israël en Égypte et la naissance de Moïse ! Comme Il avait choisi Joseph pour faire entrer son peuple dans le pays, Dieu a choisi Moïse pour le délivrer de l’esclavage des Égyptiens en les faisant sortir du pays pour le conduire vers la Terre Promise ! Et c’est par une inspiration divine que sa mère a dérogé à la loi pour sauver son fils de la mort en le faisant recueillir par la fille de Pharaon qui l’a élevé comme son propre fils, jusqu’à ce que, rencontrant sa mère biologique, il prenne conscience de sa véritable origine ! C’est pourquoi, ne pouvant supporter de voir comment étaient traités ses frères, il tua l’Égyptien qu’il avait vu frapper l’un d’eux et l’enfouit dans le sable ! C’est à cause de ce geste, contraire à la Volonté de Dieu qu’il ne connaissait pas encore, que Moïse dut s’enfuir loin de Pharaon qui menaçait de le tuer ! Il fallait en effet, que Moïse se retire au désert pour rencontrer Celui qui « EST », l’Au-delà de Tout, sans qui rien ne serait, avant de faire de lui le chef qui guiderait son peuple à travers le désert pour le conduire vers la Terre Promise !

TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui,

il est indirectement permis par Lui afin que, transformant la tentation en épreuve,

il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien,

par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir, en nous rendant plus fort !

 

En effet, Dieu nous choisit dès le sein de notre mère pour accomplir la mission qu’il nous confiera le moment venu ! Cependant, même si nous sommes prédestinés, Dieu ne veut pas imposer son choix, il nous laisse libres d’accepter ou de refuser tout en connaissant les épreuves que nous aurons à traverser si nous nous écartons de Lui, jusqu’au moment où Il vient à notre rencontre pour nous faire connaître ce qu’Il attend de nous ! Comme pour Moïse dans le buisson ardent ou saint Paul sur la route de Damas ! C’est alors que sa droite nous saisit et sa main nous conduit afin que nous ne regardions plus le monde à la manière simplement humaine, mais à la manière de Dieu, pour guider nos frères vers le Royaume de Dieu !

 

Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties, en disant : « Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. » Ce qui signifie que le mal commis par ceux qui ne connaissent pas Dieu sera puni moins sévèrement que celui commis par ceux qui ont entendu sa voix, comme Moïse, qui entendit au milieu du buisson ardent : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. » ou encore saint Paul qui fut saisi par le Christ en entendant une voix venu du ciel lui dire « Je suis Celui que tu persécutes ! » et qui refusent de se convertir ! Ainsi, nous qui le connaissons par le témoignage des Apôtres qui ont donné leur vie à cause de son Nom ; « Convertissons-nous et croyons à l’Évangile en annonçant que le Royaume de Dieu est proche !

 

Françoise

LUNDI 14 JUILLET 2025

« PUISSANCE NE RIME PAS NÉCESSAIREMENT AVEC INTELLIGENCE » !

C’est du Livre de l’Exode que nous est proposée la première lecture d’aujourd’hui : En ces jours-là, un nouveau roi vint au pouvoir en Égypte. Il n’avait pas connu Joseph. Il dit à son peuple : « Voici que le peuple des fils d’Israël est maintenant plus nombreux et plus puissant que nous. Prenons donc les dispositions voulues pour l’empêcher de se multiplier. Car, s’il y avait une guerre, il se joindrait à nos ennemis, combattrait contre nous, et ensuite il sortirait du pays. »

 

Comme nous pouvons le voir « Puissance » ne rime pas nécessairement avec « Intelligence » bien au contraire car celui qui possède tout, vit dans la crainte de le perdre ! Et cette vive inquiétude engendrée par un sentiment de jalousie fait perdre toute notion de discernement ! Il me semble en effet que ce sentiment de jalousie soit un poison qui fait perdre la raison à ceux qui, ayant accepté l’héritage du prince de ce monde, refusent de le partager ! Ainsi, ce nouveau roi d’Égypte qui n’avait pas connu Joseph, dans la peur de voir le peuple d’Israël devenir plus puissant que lui, voulu l’empêcher de se multiplier en donnant l’ordre de jeter dans le Nil, tous les fils qui naîtront aux Hébreux !


N'est-ce pas ce qui se passe encore aujourd’hui dans le monde, lorsque nous voyons des hommes et des femmes faire campagne pour accéder au pouvoir en proposant des mesures visant à limiter une croissance démographique dans la peur de devoir partager l’héritage du pays entre des mains étrangères ! Ainsi de nouvelles lois sont prescrites pour empêcher légalement de naître les enfants non désirés et aider à mourir les personnes dont la vie devient une charge pour la société et ne présente plus d’intérêt !

 

Il me semble que ces dirigeants et responsables politiques, élus par des hommes, ont un regard sur le monde, limité à la manière humaine, inspiré par un esprit malin qui incite à rechercher les plaisirs immédiats de son royaume en évitant toute source d’effort et de souffrance ! Car il est en effet tentant de choisir la facilité en utilisant des moyens qui agissent à notre place, supprimant tout effort physique et intellectuel, pour nous permettre de profiter de la vie telle que nous la promet le prince de ce monde ! Ce qui est tout à fait contraire à celle que nous promet pour l’éternité, le Royaume de Dieu, quand celui de ce monde aura pris fin et que seuls, ceux qui sont saisis par l’Amour du Christ, peuvent voir à la manière de Dieu en regardant au-delà des apparences de ce monde, à la Lumière de l’Esprit Saint !


En effet, lorsque nous avons été baptisés dans l’Esprit, nous sommes devenus enfants de Dieu, héritiers de son Royaume, en recevant les dons de sagesse et d’intelligence qui grandissent en nous par la pratique de la Prière et de l’Eucharistie et qui nous permettent de discerner entre le bien et le mal ! Cependant le diable qui se fait passer pour Dieu a inventé l’intelligence artificielle qui supprimant l’effort de la réflexion, supprime à la fois toute notion de discernement à ceux qui sont tombés dans ses filets ! Ainsi, ils n’ont pas conscience qu’en empêchant les hommes de se multiplier, ils vont à l’encontre du projet de Dieu et qu’ils entraînent eux-mêmes le monde dans sa destruction !

 

L’intelligence humaine est un don de l’Esprit

Que Dieu fait aux hommes pour qu’ils vivent par Lui, avec Lui et en Lui !

L’intelligence artificielle est un appât du diable pour les attirer dans ses filets !

Telle que dans la fable, la grenouille s’enfla

Tant et si bien qu’elle en creva

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages

Et qui rêvent toujours d’en avoir davantage !

Ainsi l’Homme se prenant pour Dieu, qui se donne aujourd’hui

Le pouvoir de régner sur la mort et la vie

Risque fort, devant un tel blasphème,

De subir l’anathème !

 

Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. On aura pour ennemis les gens de sa propre maison.  Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Ce glaive que Jésus est venu apporter, c’est sa Parole qui est plus tranchante que l’épée et qui sépare dans une même famille celui ou celle qui préfère son père, sa mère, son frère ou sa sœur plus que Lui ! Et celui qui a trouvé sa vie, la perdra, mais celui qui perd sa vie à cause de Lui, la trouvera ! Car notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux !        

        

                  Françoise


DIMANCHE 13 JUILLET 2025

« SIMPLEMENT ÊTRE LÀ » !

Dans le Livre du Deutéronome, Moïse disait au peuple : « Écoute la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses commandements et ses décrets inscrits dans ce livre de la Loi, et reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. Car cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte. Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. »

 

C’est pourquoi il nous faut prêter l’oreille de notre cœur pour écouter cette Parole qui ne peut s’entendre que dans le plus profond silence de notre cœur, loin des tumultes de ce monde ! Cette Parole c’est la voix de Dieu qui a dit que la lumière soit et la lumière fut ! C’est cette Parole créatrice qui a fait de nous ce que nous sommes, afin qu’en l’écoutant nous devenions semblables à Lui en faisant ce qu’Il nous dit ! Car La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. Et le Verbe s’est fait chair lorsque, conçu du Saint Esprit, il est né de la Vierge Marie pour se faire homme, devenant ainsi la Parole incarnée qui a habité parmi nous ! Ainsi comme Jésus lui-même nous l’a dit : « C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. »

 

 Et ainsi que nous le dit saint Paul dans sa lettre aux Colossiens : « Tout est créé par lui et pour lui » Le Christ Jésus est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église. Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. C’est pourquoi il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, car sans Lui nous ne pouvons rien faire ! En nous créant à son image, Dieu nous a dotés d’un esprit d’intelligence et de sagesse afin que nous puissions, en écoutant sa Parole, discerner ce qu’Il attend que nous fassions pour avoir la vie éternelle !

 

Ainsi qu’il est écrit dans l’Évangile de Luc : En ce temps-là, un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »   Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » C’est par la parabole du « Bon Samaritain » que Jésus nous enseigna qui est vraiment notre prochain !

 

En ce qui me concerne, il me semble que mon prochain est la personne que le Seigneur met sur mon chemin afin que je la regarde avec compassion pour comprendre ce dont elle a besoin et lui apporter mon aide simplement en étant là pour elle, sans rien attendre en retour que de reconnaître en elle le visage du Christ ! Comme celle à qui j’ai répondu quand elle m’a dit : « Personne ne me voit, personne ne m’aime » Mais si, moi je vous aime ! Et quand prenant ce pain que je lui ai donné, elle s’est : « Merci, parce que j’avais faim ! » Dans son regard ému, j’ai reconnu Jésus !

 

 ÊTRE  LÀ !

Seigneur, je voudrais être là !

Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence !

Un cœur qui écoute et voit, bien au-delà

De ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !

J’aimerais déposer au cœur de la détresse

La chaleur de l’Amour dont tu fais la promesse

Qu’il apporte en son sein l’Esprit consolateur

Pour assécher les larmes de celui qui pleure !

Seigneur, je voudrais être celle qui caresse

Pour apporter la Joie et semer l’Espérance

A une âme brisée qui a perdu confiance

En ce Dieu plein d’Amour et rempli de tendresse !

Seigneur, je voudrais être là !

Habiter le silence, là où il y a besoin !  Amen !

                                                                       

  Françoise

SAMEDI 12 JUILLET 2025

« JE SUIS SANS CRAINTE CAR L’ESPRIT DE DIEU REPOSE SUR MOI » !

Dans le Livre de la Genèse, il est écrit : En ces jours-là, Jacob donna cet ordre à ses fils : « Je vais être réuni aux miens.

Enterrez-moi auprès de mes pères, dans la caverne du champ de Macpéla, en face de Mambré, au pays de Canaan. Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils, il s’allongea sur son lit, il expira et fut réuni aux siens.


Après avoir appris que son fils Joseph qu’il croyait mort, était en vie, et devenu gouverner du pays, Jacob décida d’emmener toute sa famille en Égypte afin de le revoir avant de mourir ! C’est ainsi qu’Israël et ses fils furent installés par Joseph dans la meilleure partie du pays selon les ordres de Pharaon ! Et quand il sentit venir l’heure de sa mort, Jacob donna cet ordre à ses fils : « Je vais être réuni aux miens. Enterrez-moi auprès de mes pères, dans la caverne du champ de Macpéla, en face de Mambré, au pays de Canaan. Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils, il s’allongea sur son lit, il expira et fut réuni aux siens. Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent : « Si jamais Joseph nous prenait en haine, s’il allait nous rendre tout le mal que nous lui avons fait… » Ils eurent alors l’idée de dire à Joseph ce qu’ils prétendaient être la dernière volonté de leur père en lui demandant de pardonner leur crime et leur péché. En entendant ce message, Joseph pleura. Puis ses frères vinrent eux-mêmes se jeter à ses pieds et lui dire « Voici que nous sommes tes esclaves. » Mais Joseph leur répondit : « Soyez sans crainte ! Vais-je prendre la place de Dieu ? Vous aviez voulu me faire du mal, Dieu a voulu le changer en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui !


TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui,

Il est indirectement permis par Lui afin que, transformant la tentation en épreuve,

 Il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien,

Par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir, en nous rendant plus fort !

Ainsi, transformant le mal en bien il manifeste sa gloire !


En effet, il fallait que Joseph soit vendu comme esclave par ses frères afin que par ce don d’interpréter les songes, il devienne gouverneur d’Égypte pour sauver le pays de la famine et faire venir ses frères, avec la promesse qu’ils retourneraient un jour, au moment venu, vers leur terre promise ! Cette histoire préfigure l’histoire de Jésus, envoyé dans le monde pour le sauver du péché, en pardonnant à ses frères de l’avoir crucifié, avant de les sauver de la mort, par sa résurrection ! Ainsi, comme l’avait fait Joseph, qui non seulement a pardonné à ses frères, mais qui a pris soin d’eux pour les sauver de la mort, Jésus a pardonné à ses bourreaux pour faire la Volonté de son Père !


Comme nous le voyons, Jésus est le nouveau Moïse venu accomplir la promesse que Dieu a faite à son peuple de le conduire vers la terre promise pour nous conduire au Royaume de Dieu ! Comme Il nous l’a dit : « Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir. » Ainsi, tout ce que Dieu avait annoncé dans l’ancien testament, s’est accompli dans le nouveau ! C’est pourquoi Jésus a fait de nous ses disciples afin d’aller annoncer la Bonne Nouvelle que le Royaume de Dieu est proche ! Mais comme il est écrit dans l’Évangile de Matthieu : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, Il suffit que le disciple soit comme son maître ! » Et si on m’a fait du mal on vous en fera aussi à vous ! Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ! Mais ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » Soyez donc sans crainte : Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous : l’Esprit de Dieu repose sur vous !


ACCEPTER ET OFFRIR CE QUI NOUS FAIT SOUFFRIR !

"Jésus, aide-moi à accepter de ne pas être comprise et à offrir les souffrances

de ma susceptibilité écorchée pour la Gloire de Dieu et le Salut des âmes !"

Peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements,

 Et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile !

"Le Sacrement du Pardon et celui de l'Eucharistie sont ceux qui me donnent la force d'obéir à Dieu

Plutôt qu'aux hommes et la Joie d'être jugée digne de subir des humiliations pour le nom de Jésus" !


Françoise


VENDREDI 11 JUILLET 2025

« JE N’AI QU’UN SEUL DÉSIR, C’EST DE T’APPARTENIR » !

Dans l’Évangile de Matthieu, lorsque Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre, quelle sera donc notre part ? » Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : « Celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »

 

Il y a quelques jours, il était question d’un homme qui avait dit à Jésus : « Maître, je te suivrai partout où tu iras ! » et Jésus avait répondu : « Le Fils de l’homme n’a pas un endroit où reposer sa tête ! » Il me semble que cela voulait dire : « Te rends tu compte de ce à quoi tu t’engages en voulant me suivre ? Es-tu prêt à tout abandonner au risque de perdre tout ce qui t’appartient en ce monde ? Cela me fait en effet penser au jeune homme riche qui était venu demander à Jésus : « Maître que faut-il faire pour avoir la vie éternelle ? » Quand Jésus lui a dit : « Tu connais les commandements ? » il a répondu : « Je les observe depuis ma jeunesse ! » Alors Jésus a dit : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi » Mais le jeune homme est parti tout triste parce qu’il avait de grands biens !

 

Dans ces deux cas, ce sont les hommes eux-mêmes qui sont venus proposer à Jésus de les suivre sans vraiment prendre la mesure de cet engagement ! C’est malheureusement le cas de beaucoup de chrétiens de bonne volonté, qui se proposent d’accompagner Jésus sur leur temps libre, sans savoir à quoi ils s’engagent ! Il me semble qu’ils confondent l’engagement du bénévolat avec la satisfaction d’un dilettante qui leur donne la satisfaction d’accomplir une bonne action en proposant leurs services selon leurs goûts avec un laisser-aller et une certaine fantaisie ! En effet, ce n’est pas à nous de proposer nos services, selon nos disponibilités ! C’est Dieu lui-même qui appelle ceux qu’Il a choisis pour la mission ! C’est pourquoi il nous faut écouter sa voix le moment venu pour discerner ce qu’Il attend de nous ! Ainsi, quel que soit le moment où Jésus nous appelle, nous devons, à l’instar de Matthieu, être prêts à le suivre, sans attendre ni poser de questions, contrairement à cet homme qui a répondu : « Laisse-moi d’abord enterrer mon père ! » Car suivre Jésus exige un engagement immédiat à faire sa Volonté, en quittant tout pour se donner à Lui, avec le seul désir de lui appartenir !

 

Cependant, pour appartenir à Jésus, c’est notre cœur qu’il faut libérer de tout ce qui le retient à ce monde, en acceptant de s’abandonner à sa Volonté pour faire de Lui notre priorité ! C’est la circoncision du cœur qui fait de nous des enfants de Dieu ! Bien sûr c’est difficile même impossible sans demander l’aide de l’Esprit Saint qui nous dit ce que nous devons faire lorsque nous faisons appel à Lui par la prière et le sacrement de l’Eucharistie !

 

C’est ce que nous dit la première lecture du Livre des Proverbes : Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes, l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison. Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison, si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu. Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et raison sortent de sa bouche.  Il réserve aux hommes droits la réussite : pour qui marche dans l’intégrité, il est un bouclier, gardien des sentiers du droit, veillant sur le chemin de ses fidèles.  Alors tu comprendras la justice, le jugement, la droiture, seuls sentiers qui mènent au bonheur.

 

C’est pourquoi chaque jour je fais cette prière, le laissant faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère, en disant :

 

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,

Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"

 

Alors, c’est ma vie tout entière qui devient Prière

Pour l’Amour de mes frères !

 

Françoise


JEUDI 10 JUILLET 2025

« NE CRAINS PAS CAR C’EST POUR CONSERVER TA VIE

QUE DIEU M’A ENVOYÉ À TOI » !

Nous avons vu que lorsque Joseph a reconnu ses frères, il s’est bien gardé de se faire reconnaître par eux, afin de ne pas les humilier en leur disant : « Je vous l’avais bien dit ! » Il a préféré les mettre à l’épreuve en leur demandant si leur père était toujours vivant, puis il ajouta : “Si vous avez un plus jeune frère, amenez-le-moi : je veux m’occuper de lui. Si votre plus jeune frère ne revient pas avec vous, vous ne serez plus admis en ma présence.” Cependant quand ils revinrent, sans leur frère, ils rapportèrent à Joseph les paroles de leur père qui a refusé que Benjamin les accompagne en disant : “Vous savez bien que ma femme Rachel ne m’a donné que deux fils. Le premier a disparu. Sûrement, une bête féroce l’aura mis en pièces, et je ne l’ai jamais revu. Si vous emmenez encore celui-ci loin de moi et qu’il lui arrive malheur, vous ferez descendre misérablement mes cheveux blancs au séjour des morts.”

 

Joseph ne put se contenir et il s’écria : « Faites sortir tout le monde. » Quand il n’y eut plus personne auprès de lui, il se fit reconnaître de ses frères. Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent, et même la maison de Pharaon. Il dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? » Mais ses frères étaient incapables de lui répondre, tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui.   Alors Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi. Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour qu’il soit emmené en Égypte. Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu, car c’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé ici avant vous. »

 

Cette histoire me fait penser à celle de Saül qui persécutait Jésus et qui sur la route de Damas s’est senti appelé par une voix qui disait : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes ! Alors il dit : “Que dois-je faire, Seigneur ?” Le Seigneur lui répondit : “Relève-toi, va jusqu’à Damas ; et là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire.” Ananie, un homme religieux selon la Loi vint se placer près de lui et lui dit : “Saul, mon frère, retrouve la vue.” Et lui, au même instant, retrouva la vue, et il vit. Il dit encore : “Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la voix qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu. En effet, Jésus choisit de mettre à l’épreuve ceux qu’il a choisis pour les préparer à témoigner de ce qu’ils ont vu et entendu ! C‘est ainsi qu’il a choisi les Apôtres pour témoigner que le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, comme il avait choisi Joseph pour témoigner que c’est Dieu lui-même qui l’avait envoyé ici pour conserver la vie de ses frères, afin qu’à leur tour, ils deviennent témoins de sa miséricorde !


Ainsi ce n’est pas en raison de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire ! » Car le Seigneur n’est pas venu appeler ceux qui se vantent à la manière des pharisiens mais ceux qui acceptent de se laisser trouver par Celui qui les cherche ! Comme l’a dit saint Paul : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ! »

 

Ceci m’inspire une parabole ! C’est l’histoire d’un homme qui pensait avoir trouvé sa voie dans une entreprise florissante qui lui assurait un train de vie confortable, jusqu’au jour où, en quelques secondes, sa vie bascula, quand une décharge électrique qui parcourut son corps, lui fit perdre l’usage de ses membres ! À son réveil, découvrant son corps mutilé, il fut envahi par le désespoir en constatant qu’il n’avait plus aucune raison de vivre ! Cependant, il entendit une voix qui disait : « Ce n’est pas le moment de baisser les bras puisque tu n’en as plus, ni de perdre pied puisque c’est déjà fait ! Alors, viens, suis-moi ! » Il répondit : « Comment le pourrais-je, je ne peux plus marcher ? » Et la voix lui dit : « Ne crains, rien, ferme les yeux et laisse-toi porter ! Quand il sentit la chaleur des mains qui caressaient son corps, il comprit qu’il n’était pas mort ! Alors, acceptant de s’abandonner à ses mains, il se sentit soulevé dans les airs avant d’être plongé dans une source d’eau vive qui lui redonna le goût de vivre ! Ainsi porté par cette eau vivifiante, il se sentit renaître ! Il lui suffisait de fermer les yeux pour avancer dans l’eau, en marchant dans sa tête, et réussit l’exploit de traverser la mer ! Ce qu’il n’aurait pu faire, s’il avait encore eu ses jambes et ses bras, comme aucun d’entre nous !


Car si nous pouvons compter sur nos forces physiques, nous fermons notre cœur aux forces de l’esprit qui nous font dépasser nos limites humaines ! Et lorsque nous avons dépassé ces limites il est facile de se laisser entrer dans la tentation du découragement au risque de » baisser les bras » et nous faire « perdre pied » ! Comme cela m’est arrivé le jour où mon cœur rempli de tristesse, j’ai dû trouver un appui en demandant de l’aide au seul ami en qui j’avais confiance et qui m’a répondu :


« Tu dois apprendre à gérer tes peurs et tes angoisses toute seule,

tu as les ressources en toi !

J’ai alors réalisé que ces ressources n’étaient autres

que les dons de l’Esprit Saint qui est en moi !

Ainsi, quand je me sens triste et seule je pense à mon ami, alors je fais cette prière !


 Jésus, viens demeurer en moi, de ton Esprit envahis-moi, garnis ma vie du plein de Toi,

Que je ne vive que par Toi avec Toi et en Toi !

Et la Paix revient dans mon coeur !

Françoise


MERCREDI 9 JUILLET 2025

« COMME L’OR AU CREUSET » !

La première lecture du Livre de la Genèse qui nous est proposée aujourd’hui nous révèle qu’En ces jours-là, tout le pays d’Égypte souffrit de la faim, et le peuple, à grands cris, réclama du pain à Pharaon. Mais Pharaon dit à tous les Égyptiens : « Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira. » Mais comment comprendre ce texte si on ne connaît pas l’histoire de Joseph ! En effet, ce dernier fils que Jacob avait eu dans sa vieillesse était aussi son préféré, ce qui attisait la jalousie de ses frères d’autant qu’il se vantait de connaître les projets de Dieu pour lui par des rêves prémonitoires dans lesquels il voyait ses frères se prosterner devant lui ! C’est pourquoi, ses frères, excédés par son attitude, ont fini par conspirer contre lui en décidant de le faire mourir. Cependant Ruben les dissuada avec l’intention de les délivrer de leurs mains mais Juda leur proposa de le vendre comme esclave à des Ismaélites qui passaient par là, persuadé qu’il ne survivrait pas à cette condition sans qu’ils aient à verser son sang !

 

Comment auraient-ils pu imaginer que de simple esclave prisonnier, il allait grâce à l’interprétation des rêves de Pharaon, lui révéler comment préparer le pays à résister à la période de grande famine annoncée pour les années à venir et devenir ainsi le gouverneur de l’Égypte ! Ainsi lorsque la famine s’étendit à tout le pays, Joseph ouvrit toutes les réserves et vendit du blé aux Égyptiens !  De partout on vint en Égypte pour acheter du blé à Joseph, car la famine s’aggravait partout. Les fils d’Israël, c’est-à-dire de Jacob, parmi beaucoup d’autres gens, vinrent donc pour acheter du blé, car la famine sévissait au pays de Canaan. En arrivant, les frères de Joseph se prosternèrent devant lui, face contre terre, sans savoir qu’il s’agissait de leur frère ! Dès qu’il les vit, il les reconnut, mais il se comporta comme un étranger à leur égard et il leur parla avec dureté. En leur demandant « Faites ce que je vais vous dire, et vous resterez en vie, car je crains Dieu. Ils acceptèrent, et ils se disaient l’un à l’autre : « Hélas ! nous sommes coupables envers Joseph notre frère : nous avons vu dans quelle détresse il se trouvait quand il nous suppliait, et nous ne l’avons pas écouté. C’est pourquoi nous sommes maintenant dans une telle détresse. » Ruben, alors, prit la parole : « Je vous l’avais bien dit : “Ne commettez pas ce crime contre notre jeune frère !”  Mais vous ne m’avez pas écouté, et maintenant il faut répondre de son sang. » Comme il y avait un interprète, ils ne se rendaient pas compte que Joseph les comprenait. Alors Joseph se retira pour pleurer.

 

Ainsi, nous le voyons, si cette assurance dont faisait preuve Joseph envers ses frères, quand dans sa jeunesse, il prétendait de manière arrogante, les voir se prosterner devant lui dans ses rêves, a provoqué sa chute ! C’est cette même assurance que l’épreuve a transformé en humilité, comme l’or au creuset ! En effet, lorsque Joseph, voyant ses frères se prosterner devant lui, aurait pu se faire reconnaître, pour les humilier à leur tour, mais il a préféré se taire et les mettre à l’épreuve pour s’assurer que leurs cœurs ne s’étaient pas endurcis ! Et devant leur détresse, il fut pris de compassion !


Ceci nous montre que rien ne peut détourner le projet que Dieu a pour chacun de nous, même si l’assurance qui nous fait agir de manière arrogante nous égare momentanément au milieu des épines, lorsqu’avec cette même assurance nous acceptons avec confiance d’attendre celui qui, le moment venu viendra nous chercher pour nous ramener sur le bon chemin !  


C’est ce que dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui, quand, après avoir appelé ses douze disciples, Il les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. » En effet, lorsque nous voulons agir pour Dieu selon notre propre volonté, nous risquons de nous égarer en prenant des décisions contraires à celles que Dieu attend de nous !

TENTATION-ÉPREUVE

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui afin que, transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien,

Par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir, en nous rendant plus fort !

C’est pourquoi il nous faut avec patience et confiance

Persévérer Résister Insister en Espérant qu’il Revienne

Nous chercher en proclamant que le Royaume de Dieu est proche !

 

COMME L’OR AU CREUSET !

Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus

 Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset

 Changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus !

 

Françoise

MARDI 8 JUILLET 2025

« COMME IL EST VIOLENT LE COMBAT SPIRITUEL » !

Hier, Jacob, sorti de son sommeil, après avoir déclaré « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. a dressé la pierre pour en faire une stèle, sur laquelle il prononça un vœu : « Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin où je marche, s’il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le Seigneur sera mon Dieu. Cette pierre dont j’ai fait une stèle sera la maison de Dieu. » Cette déclaration contraste beaucoup avec celle du notable de l’Évangile qui, se prosternant devant Jésus lui dit : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » ou encore celle de la femme souffrant d’hémorragies, qui se disait en elle-même « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Ces deux personnes n’ont en effet, aucun doute sur la véritable nature de Jésus, croyant en toute confiance que tout lui est possible si c’est la Volonté de Dieu ! Et c’est par la force de cette Foi inconditionnelle que nous sommes sauvés !

 

Il suffit en effet de croire en la toute-puissance de Dieu pour lui demander avec confiance ce dont nous avons besoin, en le laissant faire de nous ce qu’Il veut, car Il sait ce qui est bon pour nous ! Contrairement à ce vœu de Jacob qui conditionne sa Foi à ce qu’il demande à Dieu de faire pour lui ! C’est malheureusement une manière humaine de prier, très courante dans le monde d’aujourd’hui où j’entends des personnes s’adresser à Dieu en disant : « Seigneur, si tu veux que je croie en toi, donne-moi un signe » avant de chercher une réponse dans la Bible, en posant le doigt sur un mot d’une page ouverte au hasard, dans lequel elles pensent trouver la réponse qu’elles espèrent ! Cependant lorsque leurs vœux ne sont pas exaucés, leur espérance diminue et leur foi chancelle, au point de lutter dans un vrai combat spirituel pour éviter de tomber, sous l’emprise du démon, dans la tentation du découragement et du désespoir !

 

"Comme il est violent le combat spirituel quand on détourne son regard du bois de la Croix

Pour le tourner vers soi et qu’on a lutté toute la nuit dans la douleur et dans les larmes en se croyant abandonné !

Mais au matin, on s’aperçoit que Celui qu’on croyait perdu, à nos côtés s’était battu !

Alors on crie : « Pardon Seigneur » ! Et la Paix revient dans nos cœurs !"

 

Aujourd’hui, nous lisons : Cette nuit-là, Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L’homme demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. » Il reprit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. » Et là il le bénit. Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), car, disait-il, « j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. »

 

Nous lisons dans l’Évangile d’aujourd’hui : Voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »  Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages.  Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Ainsi, ce sourd-muet n’est pas venu seul vers Jésus ! Ce sont les autres qui ont intercédé pour que Jésus le délivre de l’emprise du démon, avant que lui-même se mette à parler, pour témoigner sa gratitude envers Jésus, en priant à son tour, le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ! Car lorsque nous avons été saisis par le Christ nous ne voyons plus les hommes d’une manière simplement humaine, mais à la manière de Dieu en priant les uns pour les autres !»

 

Et comme nous le rappelle notre Pape Léon : « L’Église et le monde n’ont pas besoin de personnes qui accomplissent leurs devoirs religieux en affichant leur foi comme un signe extérieur ; ils ont plutôt besoin d’ouvriers désireux de travailler dans le champ de la mission » Le Royaume de Dieu germe comme une graine dans la terre, et les femmes et les hommes d’aujourd’hui, même lorsqu’ils semblent submergés par tant d’autres choses, attendent une vérité plus grande, sont à la recherche d’un sens plus profond à leur vie, désirent la justice, portent en eux une aspiration à la vie éternelle » ! Cependant, les ouvriers sont peu nombreux. Il y a peut-être des « chrétiens occasionnels » qui laissent parfois place à quelques bons sentiments religieux ou participent à certains événements ; mais rare sont ceux qui sont prêts à travailler chaque jour dans le champ de Dieu ! Les véritables chrétiens sont ceux qui cultivent dans leur cœur, la semence de l’Évangile pour ensuite la porter dans la vie quotidienne, en famille, sur les lieux de travail et d’étude, dans les différents milieux sociaux et auprès de ceux qui en ont besoin » !

Françoise


LUNDI 7 JUILLET 2025

« C’EST TOUT ENTIER QU’IL FAUT S’ÉTENDRE SUR LA CROIX » !

Dans le Livre de la Genèse, il est aujourd’hui fait mention de l’échelle de Jacob !  En ces jours-là, Jacob partit de Bershéba et se dirigea vers Harane. Il atteignit le lieu où il allait passer la nuit car le soleil s’était couché. Il y prit une pierre pour la mettre sous sa tête, et dormit en ce lieu.


Comme j’ai reçu du Seigneur ce don d’intelligence dotée d’un esprit curieux, j’ai cherché à comprendre pourquoi Jacob avait mis sous sa tête, une pierre pour dormir, au lieu de reposer directement sur le sol dont le contact aurait été plus doux ? Et j’en suis arrivée à cette conclusion que s’il m’arrivait de me trouver dans la même situation, j’essaierais de trouver un moyen de surélever ma tête afin que mon esprit soit plus haut que le reste du corps ! C’est sans doute ce qui caractérise ma recherche de spiritualité à la recherche de Celui qui est l’Au-delà de tout !


Il me semble qu’il est possible que ce soit ce même esprit qui ait poussé Jacob à prendre de la hauteur, pour que, par ce songe, lui soit révélée en ce lieu, la présence de Dieu !  Voici qu’une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le ciel, et des anges de Dieu montaient et descendaient. Le Seigneur se tenait près de lui. Il dit : « Je suis le Seigneur, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donne, à toi et à tes descendants. Voici que je suis avec toi ; je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai sur cette terre ; car je ne t’abandonnerai pas avant d’avoir accompli ce que je t’ai dit. » Jacob sortit de son sommeil et déclara : « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. »   Il fut saisi de crainte et il dit : « Que ce lieu est redoutable ! C’est vraiment la maison de Dieu, la porte du ciel ! » Il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, la dressa pour en faire une stèle, et sur le sommet il versa de l’huile. Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de Dieu)


On peut ainsi considérer cette pierre sur laquelle est bâtie le premier autel situé entre ciel et terre, comme la porte d’entrée de la Maison de Dieu, préfigurant cette pierre sur laquelle est bâtie l’Église ! C’est en effet sur cette table qu’est offert le sacrifice sans lequel il nous est impossible de gravir les échelons de la Croix qui conduit à la porte du Ciel !


LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour

Car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles

En passerelles pour accéder à son Royaume ! »


Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Car, ainsi que l’a écrit Paul dans sa lettre à Timothée : « Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par l’Évangile. »


C’est cette Joie de l’Évangile que je souhaite partager avec vous, par le témoignage de cette prière de maman, écrite à mon intention :


« C'est tout entier qu'il faut s'étendre sur la croix ! il faut passer par cet abandon, sentir en mon cœur de "Maman" l'impuissance, la désolation, la peur, l'angoisse, comme tu as senti, toi, Seigneur, la douleur, l'arrachement, les clous enfoncés dans ta chair... »  Alors, Jésus, quand je t’ai suivi jusqu'au bout, ma croix s’est levée avec la tienne... et cette croix, dressée, est devenue source de "Lumière et de vie" Ainsi, après trente années de souffrances, a jailli avec toi, la résurrection de "mon enfant" et la mienne ! »


GRÂCE CONCOMITANTE !

Une grâce concomitante est une grâce divine que l’on reçoit à l’instant même où l’on pose un acte de Foi, 

Pour le rendre méritoire ! Ainsi, pour être heureux, il suffit de le vouloir et de chanter

« Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toute chose rendons grâce à Dieu !

Alors nous recevons la grâce concomitante de la joie indélébile de l’Évangile

Qui grandit quand on la partage !


Françoise

DIMANCHE 6 JUILLET 2025

« SI QUELQU’UN EST TOUT PETIT, QU’IL VIENNE À MOI » !

Il me semble que le message qui résume les lectures de ce dimanche soit un message de consolation pour notre monde en détresse par la promesse d’une Paix qui se dirige vers lui comme un fleuve qu’on ne peut arrêter ! Dans la première lecture, le Prophète Isaïe compare Jérusalem à une mère qui console ses enfants ! Il me plaît à penser que cette mère n’est autre que l’Église au sein de laquelle ceux qui sont tout petits pourrons trouver la Paix au milieu de ce torrent qui déborde et qu’on ne peut arrêter de se répandre sur les terres arides où, après son passage, l’herbe reverdit, faisant apparaître une création nouvelle ! Ainsi toute la terre éclatera de joie comme une mère qui, après des heures de souffrances se réjouit de voir le visage de son enfant nouveau-né !

 

Il faut en effet passer par bien des souffrances pour connaître la Paix qui apporte la consolation ! Comment aurions-nous besoin de consolation si nous ne connaissons pas la souffrance ? C’est pourquoi, lors du jugement, seuls les tout petits et les plus faibles, qui viendront se reposer sur les genoux de leur Mère, trouveront leur récompense dans la Vie Éternelle quand ceux qui l’ont déjà reçu sur terre connaîtrons les tourments éternels de l’enfer !

 

Nous vivons dans un monde qui semble corrompu où ceux qui nous dirigent rejettent la souffrance et la fragilité en supprimant toute notion d’effort visant à résister à la douleur physique ou morale par des moyens artificiels ou des actes délibérés destinés à provoquer la mort, considérant celle-ci comme un droit qui leur appartient !

 

Cependant comme nous le rappelle saint Paul dans sa lettre aux Galates : « Frères, pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle. Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus. »  


En effet, nous savons que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs et personnellement, comme Paul, je peux dire : « Que la croix de notre Seigneur Jésus-Christ reste ma seule fierté, car je crois qu’Il est mort pour moi ! C’est pourquoi je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus, en acceptant qu’Il fasse de moi ce qu’Il veut, afin que moi aussi je sois crucifiée pour le monde !

COMME L’OR AU CREUSET !

Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus

 Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations

qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset

 Changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble

comme celui de Jésus !

 

Et comme nous le rappelle Jésus dans l’Évangile de Luc : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

 

 Ainsi comme Il avait choisi ses douze Apôtres, Jésus a choisi lui-même les 72 disciples qu’il envoyait deux par deux en mission après leur avoir donné ses instructions ! Ce n’est pas à nous de choisir la mission, en agissant à la manière des hommes, nous sommes tentés d’entrer dans la tentation de sélectionner ce qui nous semble le plus facile à mettre en œuvre selon nos compétences, sans tenir compte de la Volonté de Dieu ! La seule façon d’échapper à la tentation est de prier Dieu afin qu’Il nous aide à crucifier nos envies personnelles en s’abandonnant à sa Volonté par l’obéissance ! Car ce n’est pas en raison de nos mérites que Dieu nous choisit pour la mission mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

L’HUMILITÉ !

Pour entrer dans le Royaume de Dieu, l’humilité est le maillon indispensable

pour confirmer et valider nos vertus théologales que sont la Foi, l’Espérance et la Charité !

Il nous convient de cultiver cet abaissement tout au long de notre vie par l’arrosage régulier de la prière,

la nourriture de la Parole et l’engrais de l’Eucharistie !

 

Françoise



SAMEDI 5 JUILLET 2025

AUJOURD’HUI, NE FERMONS PAS NOTRE CŒUR, MAIS ÉCOUTONS LA VOIX DU SEIGNEUR.

Aujourd’hui dans le Livre de la Genèse, il est rappelé la stratégie de Rébecca pour que Jacob reçoive, à la place son frère Esaü, la bénédiction de son père Isaac, réservée à son fils aîné en raison du privilège que lui confère son droit d’aînesse ! En effet, Rébecca avait eu la révélation alors qu’elle était enceinte de jumeaux que cette bénédiction devait revenir au plus petit auquel le plus grand serait asservi ! C’est pourquoi au moment où Isaac, devenu vieux, demanda à Esaü de partir chasser du gibier et de lui préparer un bon plat afin qu’il le bénisse avant de mourir, Rébecca prit l’initiative de faire passer Jacob pour son fils aîné ! Ce qui a provoqué la colère d’Esaü, reprochant à son frère de lui avoir volé son droit d’aînesse et sa bénédiction ! En réalité, il avait oublié qu’il lui avait lui-même vendu son droit d’aînesse pour satisfaire une envie subite d’un plat de lentilles !


Il arrive en effet que nous prenions des décisions sur un coup de tête, provoquées par une envie soudaine dont on ne mesure pas les conséquences ! C’est également ce qui s’est passé pour Rébecca qui croyait bien faire en réalisant ce qu’elle pensait être la Volonté de Dieu ! Ainsi, voyant Isaac prêt à donner sa bénédiction à son fils aîné, elle pensa qu’il était grand temps d’intervenir, avant qu’il ne soit trop tard ! A l’instar de Sara qui poussa Abraham dans les bras de sa servante, afin qu’elle lui donne le fils promit par Dieu, pensant qu’à son âge il était impossible que ce soit avec elle !  


Cette manière humaine de prendre des initiatives pour agir à la place de Dieu est le signe de notre manque de Foi qui nous laisse entrer dans la tentation de l’impatience, nous faisant oublier que rien n’est impossible à Dieu ! Il nous faut en effet,

 Persévérer, Résister, Insister, Espérer, pour Répondre à son appel, lorsqu’à l’heure favorable, le moment sera venu d’entendre sa voix prononcer notre nom ! Car ce n’est pas nous qui l’avons choisi, c’est lui qui nous a choisis et établis pour que nous allions et vivions de sa vie ! Il nous arrive bien souvent de croire faire la Volonté de Dieu en multipliant les engagements pour répondre à la demande des nombreuses propositions de services qui cherchent un responsable ! Nous croyons bien faire en prenant des initiatives à la manière humaine, persuadés qu’il nous suffit d’agir selon notre bonne volonté ! C’est oublier de s’abandonner à la Volonté de Dieu pour le laisser faire de nous ce qu’Il veut et non ce que nous espérons ! C’est pourquoi nous devons faire appel à l’Esprit Saint pour entendre sa voix nous dire ce qu’Il attend de nous, le moment venu !


Et cette voix, c’est la voix du Pasteur qui connaît ses brebis ! Comme nous le dit Jésus : Je suis le bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. »


Et je peux témoigner personnellement que j’ai entendu la voix du Seigneur lorsque j’ai écouté la voix du pasteur qui a ouvert mon cœur en me demandant de dire chaque jour : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ! » Et, peu à peu, après avoir essuyé le refus de mes nombreuses propositions pour faire ce que je pensais être la volonté de Dieu, j’ai entendu la voix de mon pasteur me dire : « Toi, tu es là où il y a besoin ! Nous allons trouver ce que le Seigneur attend de toi ! »


Alors par sa voix qui a ouvert mon cœur, j’ai entendu la voix du Seigneur m’appeler par mon nom en disant : « Françoise, laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères ! » Et depuis je ne fais plus ce que je veux, mais je suis toujours là où il y a besoin ! Ainsi, ce n’est plus moi qui vis, mais Lui qui vit en moi !


INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)

"Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées, il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes

Qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu !"


Françoise

VENDREDI 4 JUILLET 2025

« C’EST LA BELLE HISTOIRE D’UN AMOUR ÉTERNEL » !

Dans le Livre de la Genèse il est écrit que Sara vécut cent vingt-sept ans. Après avoir enseveli sa femme Sara dans la caverne du champ de Macpéla, Abraham alors vieux, avancé en âge, dit au plus ancien serviteur de sa maison, l’intendant de tous ses biens : « Je te fais prêter serment par le Seigneur, Dieu du ciel et Dieu de la terre : tu ne prendras pas pour mon fils une épouse parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, chercher une épouse pour mon fils Isaac. » Le serviteur lui demanda : « Et si cette femme ne consent pas à me suivre pour venir ici ? Devrai-je alors ramener ton fils dans le pays d’où tu es sorti ? » Abraham lui répondit : « Garde- toi d’y ramener mon fils ! Le Seigneur, le Dieu du ciel, lui qui m’a pris de la maison de mon père et du pays de ma parenté, m’a déclaré avec serment : “À ta descendance je donnerai le pays que voici.” C’est lui qui enverra son ange devant toi, et tu prendras là-bas une épouse pour mon fils. Si cette femme ne consent pas à te suivre, tu seras dégagé du serment que je t’impose. Mais, en tout cas, tu n’y ramèneras pas mon fils. » Quand Rébecca, leva les yeux elle vit Isaac et sautant à bas de son chameau elle dit au serviteur : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ? » Le serviteur répondit : « C’est mon maître. » Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima.

 

Cette belle histoire est à la fois le témoignage de la Foi d’Abraham qui a cru en la Promesse que Dieu lui avait faite de donner à sa descendance le pays où il l’avait conduit, c’est pourquoi il n’a pas cherché lui-même une femme pour son fils, il a continué de lui faire confiance, persuadé que c’est Dieu lui-même qui la mettrait sur son chemin ! Et sa confiance fut récompensée puisque Rébecca en voyant Isaac reconnut celui qu’elle attendait ! Il l’épousa, elle devint sa femme et il l’aima ! Mais c’est aussi le signe que nous sommes prédestinés à la sainteté si nous laissons Dieu faire de nous ce qu’il veut ! Il a en effet un projet pour chacun de nous, dès le sein de notre mère ! Cependant, il nous laisse libre d’accepter ou de refuser tout en sachant qu’elle sera notre réponse, car Il est l’Au-delà de tout, Il voit tout et il entend tout ! C’est Lui qui nous a faits et nous sommes à Lui !

 

C’est pourquoi si nous croyons en Lui nous sommes certains qu’il exaucera nos prières au-delà de nos espérances, comme je peux moi-même en témoigner par cette histoire d’amour qui est aussi la mienne ! Le jour où j’ai levé les yeux vers ce jeune homme que je voyais pour la première fois, nos yeux se sont croisés et nous nous sommes aimés au premier regard ! Non pas le premier regard d’une rencontre arrangée dans le cadre artificiel d’une émission de télévision mais dans la rencontre providentiel de la Volonté de Dieu qui a béni notre union pour que nous devenions mari et femme pendant plus de cinquante ans en nous donnant la plus belle des familles ! Cette famille composée de quatre enfants, douze petits-enfants et bientôt cinq arrière-petits-enfants ! Quelle belle descendance pour un homme qui était lui-même sans famille et ne savait d’où il venait !

 

Ainsi lorsque nous laissons le Seigneur agir en nous avec confiance, nous reconnaissons ce qu’Il attend de nous, quand, le moment venu, il pose son regard sur nous ! C’est ce que nous dit Matthieu dans l’Évangile où il nous parle de sa rencontre avec Jésus quand, passant devant lui, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » Il a suffi que Jésus pose son regard sur lui pour reconnaître ce qu’il attendait de lui et aussitôt il le suivit ! Il l’invita à sa table avec d’autres collecteurs d’impôts et des pécheurs qui vinrent prendre place à table avec lui et ses disciples ! Ce qui n’était pas du goût des pharisiens qui lui reprochaient de manger avec des pécheurs. Mais Jésus déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

En effet, Matthieu n’avait pas le profil de celui que les hommes auraient choisi comme disciple ! Lorsque les hommes recrutent une personne, ils étudient son parcours pour voir s’il a les compétences requises pour le travail qu’ils attendent de lui, mais les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes !

 

 Si Dieu nous a prédestinés à la sainteté, ce n’est pas en raison d’une action méritante qui justifierait ce choix mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire ! Il suffit, simplement de laisser sa main nous conduire pour faire de nous des saints ! Car ce ne sont pas les grands exploits qui font les grands saints mais les petits gestes insignifiants de chaque jour, accomplis avec Amour, qui font la sainteté des gens ordinaires !

 

Françoise


JEUDI 3 JUILLET 2025

« NOUS PARTAGEONS UN MÊME PAIN DANS UNE MÊME FOI ET NOUS FORMONS UN MÊME CORPS : L’ÉGLISE DE JÉSUS » !

Nous fêtons aujourd’hui saint Thomas l’Apôtre qui n’était pas avec les autres disciples quand Jésus était venu. Et quand ils lui dirent : « Nous avons vu le Seigneur ! »  il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Mais Huit jours plus tard, alors que les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et que Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »


Il me semble voir dans cette déclaration de Thomas un véritable acte de Foi, car contrairement aux autres qui avaient reconnu en Jésus leur maître et ami ressuscité, Thomas, à travers ses blessures, a vu au-delà des apparences le corps immatérialisé de Celui qu’il reconnaît comme son Seigneur et son Dieu ! Il me plaît de voir dans cet acte de Foi le premier Miracle Eucharistique qui fait reconnaître, à celui qui croit en Lui, le Corps du Christ ressuscité, présent dans ce corps dématérialisé qu’est l’Hostie que nous recevons en communion ! C’est pourquoi je profite de ce moment précieux où Jésus est présent dans mon cœur pour être en cœur à cœur avec mon Seigneur et mon Dieu qui est tout en tous pour que tous en Lui nous ne fassions plus qu’UN seul Corps !


Ainsi, comme nous le dit saint Paul dans la première lecture : Frères, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c'est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments d'une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l'Esprit Saint.


Et cette construction n’est autre que l’Église du Christ dont nous sommes les pierres vivantes !


VOILA POURQUOI J’AIME L’ÉGLISE !

J’aime l’Église parce qu’elle est l’œuvre bien-aimée du Christ Lui-même,

Faisant de son Corps la Pierre angulaire, et des membres que nous sommes,

 Les pierres vivantes pour devenir le Temple Saint, demeure éternelle du Père !


J’aime l’Église parce qu’elle est notre Mère,

Au sein de laquelle nous devenons frères de Jésus, qui nous emmène vers le Père !


J’aime l’Église parce qu’elle est malade

Et que nous devons redoubler d’Amour pour elle

Seul remède capable d’éradiquer le mal et de purifier ses blessures !


J’aime l’Église parce que sans elle

Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête

Et nous sommes condamnés à errer pour l’éternité !


Alors, frères et sœurs chrétiens !

Aimons notre Église et unissons notre prière pour qu’au Nom de Jésus

La puissance de l’Amour de Dieu

Vienne guérir et sauver l’Église du Christ pour l’Éternité !


DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier :

Père et Fils et Saint-Esprit, ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité

Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !

Françoise



MERCREDI 2 JUILLET 2025

« LE SEIGNEUR M’A SAUVÉE CAR IL M’AIME » !

Nous avons vu dans le Livre de la Genèse, qu’Abraham avait 75 ans lorsque le Seigneur lui avait demandé de quitter son pays en promettant de faire de lui qui n’avait pas d’enfant, une grande nation ! Et Abraham a cru en la Parole du Seigneur ! Cependant le jour où assis près de la tente, le Seigneur apparut à Abraham et qu’il vit près de lui trois hommes à qui il donna l’hospitalité, quand le voyageur lui dit :« Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Sa femme, Sara se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! » Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?” Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?

 

Ainsi, Sara pensa que si Abraham pouvait encore donner la vie ce ne pourrait être qu’avec une femme plus jeune ! C’est pourquoi elle le poussa dans les bras de sa servante Agar qui lui donna un fils à qui il donna le nom d’Ismaël ! Cependant, ce n’était pas là le projet de Dieu et nous voyons aujourd’hui qu’Abraham avait cent ans quand naquit son fils Isaac. L’enfant grandit, et il fut sevré. Or, Sara regardait s’amuser Ismaël, ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne. Elle dit à Abraham : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac. » Cette parole attrista beaucoup Abraham, à cause de son fils Ismaël, mais Dieu lui dit : « Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ; écoute tout ce que Sara te dira, car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom ; mais je ferai aussi une nation du fils de la servante, car lui aussi est de ta descendance. »

Ceci nous montre que lorsque le Seigneur nous appelle par notre nom, il nous faut

Persévérer Résister Insister Espérer pour Reconnaître

le moment venu d’accomplir ce qu’Il attend de nous ! Car le temps de Dieu n’est pas celui des hommes et notre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie ! Résistons-lui avec la force de notre Foi, en prenant le temps de discerner si la voix que nous entendons est celle de Dieu ou du démon qui cherche à nous détourner de la vérité en nous faisant croire que c’est à nous de choisir ce que nous voulons faire pour Dieu selon ce que nous aimons faire ! Cependant, ce n’est pas en raison de nos mérites que Dieu nous choisit pour la mission mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

 

C’est pourquoi lorsque nous entendons le Seigneur nous appeler, gardons-nous bien d’agir dans la précipitation en prenant des initiatives qui ne correspondent pas au projet de Dieu pour nous ! Il nous faut patienter jusqu’au retour du messager envoyé par le Seigneur pour nous donner, au moment venu, la marche à suivre ! Il est en effet difficile pour notre nature humaine de reconnaître que le Seigneur attend de nous quelque chose qui nous semble impossible, c’est pourquoi il nous faut faire appel à l’Esprit Saint qui seul peut nous donner la sagesse de croire qu’il n’est aucune merveille que le Seigneur ne puisse accomplir !


C’est ce dont je témoigne aujourd’hui en déclarant : « Je reconnais devant toi le prodige, l'être étonnant que je suis : *étonnantes sont tes œuvres toute mon âme le sait. Mes os n'étaient pas cachés pour toi quand j'étais façonnée dans le secret, modelée aux entrailles de la terre ! » Car, à l’instar de saint Pierre et saint Paul, tout ce que je dis ne vient pas de moi, mais de l’Esprit Saint qui parle à travers moi ! Et c’est en Aimant d’une Manière Inconditionnelle celui que Dieu m’a envoyé pour chasser mes démons, que j’ai accepté de renoncer à ce que je pensais être la Volonté de Dieu pour reconnaître ce qu’Il attendait de moi en vérité, le laissant faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère !


Il me semble en effet, que beaucoup d’entre nous et plus particulièrement ceux qui se rapprochent de Dieu se trouvent à la merci du démon qui rugit à la recherche de sa proie, en tentant de se faire passer pour Dieu ! C‘est ainsi que Jésus lui-même fut tenté au désert et qu’Il a chassé le démon en criant « Arrière Satan » par l’arme de la prière ! Et dans l’Évangile d’aujourd’hui c’est Jésus lui-même qui délivre les possédés de l’emprise des démons en les envoyant dans un troupeau de porc qui se précipita dans la mer ! C’est pourquoi, il nous faut être vigilant pour résister au démon par la force de notre Foi en priant chaque jour Notre Père de ne pas nous laisser entrer en tentation et de nous délivrer du mal ! Car quand un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.

 

PARDON ET VENGEANCE !

"Si le "Pardon" est un Don de Dieu, la "Vengeance" est la récompense du diable !"

 

Françoise


MARDI 1 JUILLET 2025

« SOIS SANS CRAINTE, JE SUIS AVEC TOI TOUS LES JOURS JUSQU’À LA FIN DU MONDE » !

Dans le Livre de la Genèse, après qu’Abraham eut obtenu de Dieu la promesse de ne pas faire périr le juste avec le coupable, nous lisons aujourd’hui :  En ces jours-là, les gens de Sodome avaient voulu s’en prendre aux deux voyageurs passant la nuit chez Loth. À l’aurore, les deux anges pressèrent Loth, en disant : « Debout ! Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, et va-t’en, de peur que tu ne périsses à cause des crimes de cette ville. » Comme il s’attardait, ces hommes le saisirent par la main, ainsi que sa femme et ses deux filles, parce que le Seigneur voulait l’épargner. Une fois sortis, ils dirent : « Sauve-toi si tu tiens à la vie ! Ne regarde pas en arrière, si tu ne veux pas périr ! » Loth leur dit : Votre serviteur a trouvé grâce à vos yeux, et vous m’avez fait une grande faveur en me laissant la vie. Voici une ville assez proche pour y fuir– elle est si petite ! – Permettez que je me sauve là-bas afin de rester en vie ! » Ils lui répondirent : « Pour te faire plaisir cette fois encore, je ne détruirai pas la ville dont tu parles. Vite, sauve-toi là- bas »

 

Ainsi lorsque Dieu a détruit les villes de cette région, il s’est souvenu de sa promesse faite à Abraham de ne pas faire périr le juste avec le coupable ! Car à l’exception de Loth et sa famille, tous les habitants de Sodome étaient pervertis, c’est pourquoi les envoyés de Dieu l’ont emmené hors de la ville avant qu’elle ne soit détruite ! En effet, Dieu qui sait tout et qui voit tout, n’ignorait rien des pratiques perverses des habitants de Sodome qui ne respectaient pas sa Loi ! Mais si le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour, il ne peut laisser le péché impuni ! C’est pourquoi dans sa grande Miséricorde, Il donne une chance aux pécheurs de se tourner vers Lui, avant que sa patience ne soit à bout !

 

Aujourd’hui, en voyant l’état dans lequel se trouve notre pays, gouverné par une majorité de responsables politiques incompétents et dépourvus de sagesse, je ne peux m’empêcher de le comparer à la ville de Sodome ! En effet, ces personnes, imbues de leur autorité qui leur vient des hommes, se prennent pour des dieux en imposant leurs propres lois, contraires à la Loi divine ! Ainsi quand Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme puis Il les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. » Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Cependant l’homme refuse de se reconnaître à l’image de Dieu en étant homme et femme, il veut pouvoir choisir lui-même d’être ce qu’il veut, quand il veut ! C’est pourquoi il a établi un programme national D’Éducation à la Vie Affective et Relationnelle, et à la Sexualité, accepté par le Conseil d’État qui le juge conforme à la volonté du Parlement, Attestant ainsi que l’éducation des enfants est désormais une affaire d’État que les parents ne peuvent en aucun cas revendiquer ! De plus, l’homme se prenant pour Dieu, se donne le droit de régner sur la mort et la vie en conseillant d’interrompre le cours d’une grossesse afin de réduire le nombre des enfants indésirables qui remplissent la terre, mais également en aidant à mourir les personnes dont la vie devient une charge pour la société ! Et pour ne pas risquer de voir ce droit remis en cause, il remplace peu à peu l’intelligence humaine par l’intelligence artificielle qui nous fait agir d’une manière conventionnelle, faisant de chacun de nous un fac-similé conforme à l’original ! L’homme n'a pas conscience qu’en agissant ainsi il entraîne lui-même le monde à la destruction !

 

Cependant, nous qui avons appris comment il faut nous conduire pour plaire à Dieu, en veillant à rester maître de son corps dans un esprit de sainteté et de respect, sans nous laisser entraîner par la convoitise comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu, ne soyons pas abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance !  En effet, notre pays est semblable à une barque qui navigue, sur l’océan du monde, traversant les tempêtes et les ouragans ! Cependant, même s’il a l’air de dormir, Jésus est au milieu de nous ! C’est pourquoi, nous qui croyons en Lui, nous devons Persévérer Résister Insister Espérer le Réveiller, car nous savons qu’il lui suffit d’étendre la main devant la mer et les vents pour que ceux-ci lui obéissent et qu’il se fasse un grand calme ! Comme nous l’avons vu en cette nuit pascale où plus de 10700 enfants de Dieu ont été sauvés de la mort dans notre pays, ainsi que dernièrement sept jeunes de notre paroisse, accompagnés de 24 autres, issus du patronage qui ont reçu, pour la première fois dans leur cœur, le Corps vivant du Christ ressuscité ! Ainsi, soyons sans crainte, nous qui avons la Foi, car nous savons que le Seigneur ne fera pas périr le juste avec le coupable !

 

Mais l’Homme se prenant pour Dieu,

qui se donne aujourd’hui le pouvoir de régner sur la mort et la vie

Risque fort, devant un tel blasphème, de subir l’anathème !

 

Françoise

 
 
 

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Par Françoise Rocton

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