ARCHIVES EDITO SEPTEMBRE 2024
DIMANCHE 8 SEPTEMBRE 2024
« JE VEUX VOIR DIEU » !
Dans la première lecture d’aujourd’hui, nous entendons le prophète Isaïe : Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride. La terre brûlante se changera en lac, la région de la soif, en eaux jaillissantes.
Cette prophétie d’Isaïe est la Bonne Nouvelle de la revanche de Dieu qui vient lui-même sauver ceux qui souffrent dans leur cœur et dans leur corps ! En effet, celui dont le nom signifie Dieu sauve est le prophète que Dieu a choisi pour annoncer la venue du Messie qui, le moment venu, soit environ huit siècles plus tard, viendra sauver son peuple ! C’est une parole d’Espérance destinée à consoler les gens qui s’affolent en leur rappelant qu’il ne les oublie pas et qu’ils le reconnaitront lorsque se dessilleront les yeux des aveugles et s’ouvriront les oreilles des sourds !
C’est ce que nous rappelle l’Évangile de saint Marc : Des gens amènent à Jésus un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et le supplient de poser la main sur lui. Jésus lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Ainsi ceux qui connaissaient la prophétie d’Isaïe, reconnaissaient en Jésus, le Sauveur que Dieu avait promis pour accomplir sa vengeance ! Cependant si les oreilles des sourds s’ouvrent c’est pour entendre la Parole de vie qui leur dit : « Sois fort, ne crains pas, que le livre de la Loi soit toujours sur tes lèvres : Sois sans crainte, ni frayeur, le Seigneur ton Dieu est avec toi, partout où tu iras ! » et si les yeux des aveugles s’ouvrent, il s’agit des yeux du cœur pour voir au-delà des apparences ! Car « Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, mais celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin. Qui donc l’emmènera voir ce qui, après lui, sera ? » (Ecclésiaste)
En effet, notre vie sur terre est comparable à la période de gestation pendant laquelle un être humain se développe dans le ventre de sa mère avant de voir le jour de sa naissance ! Celui-ci, bien que, ses yeux et ses oreilles soient formés dès avant sa naissance, dans le ventre de sa mère, il est incapable, avant de voir le jour, d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite en lui du début à la fin ! Comment peut-il imaginer ce qu’il ne voit pas ? Ainsi sommes-nous dans l’obscurité de cette terre qui nous prépare à notre nouvelle naissance dans la vie éternelle, là où quand nos yeux s’ouvriront dans la lumière de son visage, nous verrons Dieu !
En attendant, il faut exercer nos yeux à voir au-delà des apparences ! En effet comme nous dit saint Jacques : Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, et un pauvre au vêtement sale. Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant et vous lui dites : « Assieds-toi ici, en bonne place » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout » ! Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon de faux critères ? Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
Alors ne nous arrêtons pas à ce que voient nos yeux aveuglés par ce qui brille, mais demandons à Jésus de les ouvrir sur l’au-delà pour voir au-delà des apparences ! Car c’est à ceux qui sont doux et indulgents, humbles et modestes et qui sont prêts à subir toutes les injustices que Dieu a promis la possession de son Royaume ! Alors le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie
AU-DELÀ DES APPARENCES !
Pour voir au-delà des apparences
il ne faut pas avoir peur de regarder la vérité en face !
Ainsi, quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité
Et quand je regarde le péché, je vois la Miséricorde de Dieu !
Françoise
SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2024
« JÉSUS M’A FAIT CADEAU D’UN PARFUM PRÉCIEUX » !
Dans sa lettre d’aujourd’hui, saint Paul exhorte les Corinthiens à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit afin de ne pas se gonfler d’orgueil en prenant le parti de l’un contre l’autre ! En effet, comme il nous l’a rappelé Apollos, lui-même et bien d’autres qui ont été appelés à être auxiliaires du Christ et intendants du mystère de Dieu, s’ils ont chacun leur personnalité pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile, ils doivent rester fidèles, sans rien ajouter ou retrancher à cette Parole qu’ils ont reçue ! Ce qui veut dire que si la forme change selon chacun, le fond doit rester le même ! Il est possible que certaines personnes soient plus réceptives à un langage qu’à un autre, en raison de leurs affinités ce qui peut entraîner un lien d’amitié spirituel très fort entre l’homme de Dieu et celui ou celle que le Seigneur lui a confié pour qu’ensemble ils se sanctifient ! Cet amour inconditionnel qui les relie, ne doit en aucun cas être un attachement supérieur à son serviteur qu’au Christ lui-même, ni considérer que ce représentant de Dieu est supérieur aux autres, afin de ne pas se gonfler d’orgueil, cause de disputes et de divisions au sein de l’Église !
Saint Paul ne condamne pas ces liens d’amitié spirituels qu’il a entretenu lui-même avec Timothée, comme Jésus avec saint Jean et Marie ou encore cet amour pur qui a uni François et Jeanne ainsi que François et Claire, car cet amour qui unit deux âmes n’est autre que l’Amour de Jésus qui demeure en elles pour les sanctifier ! Cette amitié spirituelle est un véritable cadeau que reçoivent les âmes choisies par Dieu pour les rendre plus fortes afin qu’elles portent la fragilité des faibles ! Ce n’est donc pas une récompense dont on doit s’enorgueillir mais une responsabilité qui nous engage à souffrir jusqu’à donner notre vie pour ceux qu’on aime !
Et comme saint Paul, nous pouvons dire : « il me semble que Dieu nous a exposés en dernier comme en vue d’une mise à mort, car nous sommes donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous, nous sommes fous à cause du Christ, et vous, vous êtes raisonnables dans le Christ ; On nous insulte, nous bénissons. On nous persécute, nous le supportons. On nous calomnie, nous réconfortons. Jusqu’à présent, nous sommes pour ainsi dire l’ordure du monde, le rebut de l’humanité. Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés. »
AMITIÉ SPIRITUELLE !
"L’AMITIÉ SPIRITUELLE est une véritable histoire de « PUR AMOUR », qui n’est conditionné par aucun attachement, mais qui aspire deux âmes, à cheminer ensemble, pour s’élever en communion vers un même idéal !"
"Car si chacun de nous est appelé à la sainteté, le meilleur moyen d'être saint est d'aider un autre à le devenir !"
UN PARFUM PRÉCIEUX !
Jésus m’a fait cadeau d’un parfum précieux
Dont quelques gouttes suffisent pour parfumer ma vie quand celle-ci semble fade
Et que mon âme exhale l’odeur de sainteté !
QU’AVONS-NOUS QUE NOUS N’AYONS REÇU ?
"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"
Françoise
VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
« IL Y A UN TEMPS POUR CHAQUE CHOSE » !
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, aux scribes et aux pharisiens qui s’étonnent que ses disciples mangent et boivent alors que ceux de Jean Baptiste jeûnent souvent et font des prières, Jésus répond : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. » Il leur dit encore en parabole : personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra, et les outres seront perdues. Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »
En effet, Jean appartient au monde ancien qui prépare l’arrivée du nouveau avec la venue du Messie. Lorsque nous attendons un événement important, nous devons nous préparer à l’accueillir en nous débarrassant de tout ce qui encombre le passage ! Ainsi la veille d’un mariage, nous dressons la table et mettons le couvert pour les invités en prenant soin que chacun ait la place qui lui convient ! Puis, nous prenons le temps de décorer la salle en mangeant frugalement afin d’être en mesure d’apprécier le repas de fête quand l’époux sera là !
En ce qui concerne le vin nouveau si l’on ne doit pas le mettre dans de vieilles outres c’est pour éviter que la fermentation ne fasse éclater les outres ! C’est pourquoi il doit être mis dans des outres neuves afin qu’ils vieillissent ensemble, car c’est le vin vieux qui est bon !
Cela me fait penser à ce passage de l’Ecclésiaste : « Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel : un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser. Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, mais celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin. Je me suis dit : le juste et l’injuste, Dieu les jugera, car il y a un temps pour chaque chose et un jugement pour chaque action… »
Il me semble voir dans cette dernière parole ce que dit saint Paul dans sa lettre d’aujourd’hui : Frères, que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu. Or, tout ce que l’on demande aux intendants, c’est d’être trouvés dignes de confiance. Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement, ou à celui d’une autorité humaine ; Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs.
LE PROPHĖTE !
Le prophète n’est pas celui qui accomplit, mais celui qui annonce ce qui doit être accompli,
Par ceux que Dieu a choisis pour le faire le moment venu, sans que nous sachions ni le jour ni l’heure !
LA JOIE DE L’ÉVANGILE !
Peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements,
Et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile !
Ô SEIGNEUR NOTRE DIEU QU’IL EST GRAND TON NOM !
Qui sommes-nous pour que tu penses à nous ?
Que tu prennes soin de nous ?
Tu nous veux un peu moindre que Toi
Nous couronnant de gloire et d’honneur
Tu fais chacun de nous, prêtre, prophète et roi
Devenant collaborateurs
Pour exalter ta création !
Ô Seigneur notre Dieu qu’il est grand ton Nom !
Françoise
JEUDI 5 SEPTEMBRE 2024
« SUR TA PAROLE JE VAIS JETER MES FILETS » !
Aujourd’hui saint Paul continue son enseignement en disant : « Frères, que personne ne s’y trompe : si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage. Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. Ainsi, il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme. Car tout vous appartient, que ce soit Paul, Apollos, Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu ».
En effet, les gens de ce monde qui ont acquis des biens ou récolté des fruits de leur verger pensent être sages en mettant leur fierté dans leurs possessions, comme si tout leur appartenait ! C’est oublier que si tout leur appartient, eux-mêmes appartiennent au Christ qui appartient à Dieu ! Ainsi qu’il l’a déclaré hier, ce que nous avons obtenu, c’est par Dieu que nous l’avons reçu ! Et si nous pensons tout posséder, nous sommes en réalité, moins que rien, car sans Lui rien ne serait ! C’est bien ce qui signifie que cette sagesse du monde est folie devant Dieu !
C’est pourquoi si quelqu’un parmi nous veut devenir sage à la manière de Dieu, qu’il devienne fou aux yeux du monde, car la sagesse de Dieu est folie pour les hommes ! Ainsi lorsqu’il reconnaît que le monde est au Seigneur, sa richesse, la terre et tous ses habitants, L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice. (Ps 23) Ceci implique de mettre sa Foi dans le Seigneur en écoutant sa Parole pour la mettre en pratique par l’obéissance à ses commandements, comme en témoigne l’Évangile d’aujourd’hui !
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
Cette réponse de Simon peut paraître folie pour des hommes qui sont fatigués d’avoir pêché toute la nuit sans rien prendre et dont l’expérience les incite à renoncer ! Et bien qu’il ne le connaisse pas encore, Simon, après avoir entendu l’enseignement de Jésus est frappé par l’autorité de cet homme en qui il met toute sa confiance ! C’est pourquoi il n’hésite pas une seconde avant de répondre : « Sur ta parole, je vais jeter les filets ». Cette réponse me fait penser à celle de Marie à qui l’Ange Gabriel venait annoncer, de la part du Seigneur, qu’elle serait la mère du Sauveur ! Bien qu’elle ne sache pas comment cela se ferait, elle répondit sans hésiter : « Qu’il me soit fait selon ta parole »
"FOI" et "DOUTE" !
"Le « Savoir » ne laisse pas de place au doute, mais la « Foi » est « confiance »
Dans l’incertitude, parsemée du doute qui la fait grandir !"
Ainsi cette réponse est une parole d’obéissance à Celui que l’on considère comme l’Au-delà de Tout et en qui nous mettons toute notre confiance, jusqu’à accepter de tout quitter pour le suivre ! C’est ainsi qu’après avoir capturé une telle quantité de poissons à tel point que les deux barques s’enfonçaient, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Mais Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Ainsi, lorsque cet appel lui fut adressé, mon prêtre bien-aimé, à l’instar de saint Pierre, répondit avec Foi : « Sur ta parole, je vais jeter mes filets ! »
« FORCE MÉRITOIRE » !
« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,
Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !
LA SAINTETÉ !
Nous sommes tous appelés à la sainteté qui est à la portée de tout le monde !
En effet, il n’y a rien de plus simple lorsqu’on s’abandonne, librement, à la Volonté de Dieu !
Mais cela devient impossible si l’on choisit d’agir selon sa propre volonté !
Françoise
MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024
« SANS LUI NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE » !
C’est encore à ses frères de Corinthe que saint Paul s’adresse aujourd’hui : « Frères, quand je me suis adressé à vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des êtres seulement charnels, comme à des petits enfants dans le Christ. C’est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n’auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore des êtres charnels. »
En effet, Paul compare la Parole de Dieu à la nourriture qu’il faut adapter à chaque vie humaine en fonction du degré de maturité qui varie pour chacun selon son rythme de croissance ! Ainsi, comme les petits enfants qui ne sont pas en mesure de manger de la nourriture solide, l’esprit humain qui ne connaît pas encore le Christ ne peut comprendre un langage spirituel inaccessible à leur être charnel ! C’est pourquoi comme Jésus, Paul utilise le langage des images adapté aux petits enfants. Ainsi, afin qu’ils comprennent que les jalousies et les rivalités qu’il y a entre eux sont liées à leur conduite tout humaine, encore sous l’emprise de la chair, il prend l’exemple de celui qui se vante d’avoir planté et l’autre arrosé, chacun pensant être le générateur de la plante ! Mais c’est Dieu qui donne la croissance. Donc celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu. Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un ! Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit.
A l’instar d’un enfant, qui est fier de montrer, son ébauche d’une barque sublimée par son père pour en faire un navire, comme s’il s’agissait de l’œuvre qu’il a créée ! Mais c’est son père qui l’a magnifiée ! Ainsi le père et le fils ne font qu’un pour construire le navire !
SANS LUI NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !
"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons,
Et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu
Et qu'un violon sans son musicien reste muet !"
LA SAGESSE DE DIEU EST FOLIE POUR LES HOMMES !
Ainsi, quand les gens de ce monde veulent agir par eux-mêmes, ils se veulent être les meilleurs !
Mais quand ils s’abandonnent à la Volonté de Dieu, ils se contentent de donner le meilleur d’eux-mêmes !
En effet, nous ne sommes que des collaborateurs de Dieu à qui nous devons obéissance ! C’est Lui qui nous dit où nous devons semer et arroser sans nous occuper du reste ! C’est ce que nous enseigne l’Évangile d’aujourd’hui ! Après avoir quitté la synagogue de Capharnaüm, Jésus entra dans la maison de Simon. Voyant la belle-mère de Simon oppressée par une forte fièvre, Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé.»
Ainsi Jésus lui-même ne fait pas ce qu’il veut ! Il aurait pu s’installer confortablement chez Simon et attendre que les gens viennent à lui pour les guérir ! Mais ce n’était pas la Volonté de son Père qui l’avait envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres et annoncer aux captifs, leur libération ! Alors Jésus agit selon l’Esprit du Seigneur qui révèle en lui son origine divine, obéissant à son Père en proclamant l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs, au risque de sa vie !
À LA MANIÈRE DE DIEU !
Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,
On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine
En se demandant : « Pourquoi ? »
Mais à la manière de Dieu
En disant : « Parce que ! »
Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire !
Françoise
MARDI 3 SEPTEMBRE 2024
« QUELLE EST CETTE PAROLE » ?
Cette déclaration de saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens c’est encore à nous qu’elle s’adresse aujourd’hui : Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés. Nous disons cela avec un langage que nous n’apprenons pas de la sagesse humaine, mais que nous apprenons de l’Esprit. L’homme, par ses seules capacités, n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; pour lui ce n’est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose. Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ !
C’est bien à nous chrétiens, baptisés dans l’Esprit que s’adresse cette dernière phrase : Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ ! En effet, seul l’Esprit que nous avons reçu nous permet de voir le monde à la manière de Dieu ! Cependant chacun de nous est libre de refuser ou d’accueillir cet Esprit pour prendre conscience des dons que Dieu nous a accordés ! Car sans lui, l’homme par ses seules capacités ne peut pas comprendre le langage qui n’appartient pas à la sagesse humaine et qui n’est pour lui que folie ! Il ne suffit donc pas d’avoir reçu cet Esprit au baptême, il faut encore le faire grandir en écoutant la Parole de Dieu et la mettre en pratique ! Si cette semence n’est pas cultivée, elle sera étouffée par les ronces et le fossé de l’incompréhension se creusera entre l’Esprit de Dieu et l’esprit du monde animé par Satan ! C’est pourquoi comme nous le dit saint Pierre nous devons rester sobres et vigilants car notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. Résistons-lui avec une foi inébranlable, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à nos frères et sœurs dans le monde !
Dans l’Évangile de saint Luc : En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, où il enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Ceci nous montre que si l’homme par ses seules capacités ne peut pas comprendre la pensée de Dieu, le diable lui reconnaît son adversaire et cherche à le provoquer en affirmant qu’il sait qui il est, et qu’il connaît son intention d’éloigner le mal de ce monde dont il est le prince, en espérant attirer à lui ceux qui n’ont pas encore la Foi ! Mais c’est méconnaître la grande puissance de Dieu à qui il suffit de le faire taire en disant : « Silence ! Sors de cet homme ! » pour qu’il s’en aille sans faire aucun mal ! C’est en effet le signe que le Bien est toujours victorieux du Mal quand il agit avec l’autorité animée par l’Esprit de Dieu, car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose. Celui qui est animé par l’Esprit soumet tout à examen, mais lui, personne ne peut l’y soumettre.
Et c’est quand il rencontre une âme habitée par l’Esprit que le diable est le plus dangereux ! C’est pourquoi il nous faut être vigilants car il cherche la faille qui va lui permettre d’entrer dans cette âme pour la pervertir ! Et le seul moyen de résister c’est de renforcer notre Foi par la pratique régulière de la prière et de la Communion Eucharistique qui nous unit au Corps du Christ !
C’est, animée par l’Esprit de Dieu que j’ai pu examiner hier l’intention d’une personne animée par l’esprit du monde, qui cherchait à me déstabiliser en prétendant que Dieu était responsable du mal ! Quand je lui ai répondu que le mal n’était que la conséquence de la désobéissance des hommes à Dieu, elle n’a pas compris mon langage et lorsqu’après une conversation animée, elle m’a quittée, quand je lui ai dit que j’allais prier pour elle, elle m’a répondu, avec une sorte d’agressivité, qu’elle ne m’avait rien demandé et qu’elle n’avait pas besoin que je prie pour elle en me déclarant que je devais respecter son libre arbitre ! Ce que j’ai bien sûr accepté ! Et nous nous sommes quittées dans la paix avec l’espérance de peut-être nous revoir prochainement !
LA LITURGIE DES HEURES
La liturgie des heures est le lien qui permet d’articuler entre eux,
Quelle que soit la fonction qu’ils occupent, les différents membres de l’Église, pour en faciliter le mouvement !
Françoise
LUNDI 2 SEPTEMBRE 2024
« L’ESPRIT DU SEIGNEUR EST SUR MOI » !
« Frères, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. »
Je pourrais reprendre à mon compte, presque intégralement, ces paroles adressées par saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens, en disant : « Frères et sœurs, ce n’est pas avec le prestige du langage ou de la sagesse que je partage avec vous ma Joie de l’Évangile mais c’est dans la faiblesse, craintive et toute tremblante que j’Ose Accueillir, Sourire, Inviter et Servir toutes les personnes que le Seigneur met sur mon chemin et que l’enthousiasme de mon langage, inspiré par la puissance de l’esprit, donne envie de connaître !
« FORCE MÉRITOIRE » !
« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,
Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !
Il me semble en effet que ce que je vis chaque jour correspond à une page d’Évangile, comme celle d’aujourd’hui où saint Luc nous rappelle la venue de Jésus à Nazareth : Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi … Puis, refermant le livre, il le rendit au servant en disant : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous s’étonnaient des paroles qui sortaient de sa bouche et disaient : « N’est-ce-pas là le fils de Joseph ? » Mais il répondit : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent et poussèrent Jésus hors de la ville.
En ce qui me concerne, je constate que depuis la mort de mon mari, j’ai transformé ma solitude en disponibilité en disant à Jésus : « Je te donne ma vie, elle est tienne ! » Et depuis, lorsque je vais chaque jour du côté de Marie, je fais de belles rencontres et je noue des relations d’amitié avec des personnes de passage qui viennent du nord au sud de la France et même de l’étranger comme Gisèle et Marie-Cécile de Suisse, Ramon de Bilbao ou Marek, prêtre polonais qui sont dans mon cœur et pour qui je prie chaque jour ! Lorsque je suis dans l’église, je suis un peu comme Anne, la prophétesse, veuve depuis des années qui passaient son temps dans le temple à parler de Jésus ! Ainsi, passant mon temps entre l’église et la Maison Paroissiale, je fais de ma vie un véritable sacerdoce et je rends grâce à Dieu qui m’a estimée digne de me tenir devant lui pour le servir en me mettant toujours là où il y a besoin ! Cependant, lorsque je rentre à la maison, je me retrouve seule, abandonnée de certaines personnes de mon quartier et de ma famille qui ne me comprennent pas ! Il m’arrive parfois de me sentir si seule et de n’avoir personne à qui parler, que mon cœur est rempli d’amertume, alors je regarde Jésus et je me souviens de mon ami à qui j’avais un jour exprimé ma souffrance de n’avoir personne à qui parler et qui m’avait répondu : « Tu dois apprendre à gérer tes peurs et tes angoisses toute seule, tu as les ressources en toi ! » Et je comprends soudain que ces ressources, c’est Jésus lui-même ! Alors je m’abandonne à Lui, le laissant faire de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère ! C’est lui qui me réveille le matin et qui m’endort le soir ! C’est lui qui me met là où il y a besoin, ainsi je remets ma vie entre ses mains et je peux dire comme saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! »
ET JE VIS « TOUT EN DIEU » !
Je ne suis rien d’autre qu’un pantin
Entre les mains de Dieu,
Le laissant faire de moi tout ce qu’il veut
Pour être là, où il y a besoin !
Et lorsque je faiblis
Seule, sa grâce me suffit !
Alors je fais le vœu
De vivre « Tout en Dieu » !
Françoise
DIMANCHE 1 SEPTEMBRE 2024
« QUE LE LIVRE DE LA LOI SOIT TOUJOURS SUR TES LÈVRES » !
Dans la première lecture d’aujourd’hui, Moïse disait au peuple : « Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne, et vous n’y enlèverez rien, mais vous garderez les commandements du Seigneur votre Dieu tels que je vous les prescris. Ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples.
Dans la deuxième lecture, c’est saint Jacques qui s’adresse à nous : Mes frères bien-aimés, les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures. Accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes. Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
Ainsi cette Loi du Seigneur enseignée par Moïse à son peuple, afin de faire de lui un peuple sage et intelligent, est cette même Parole de Vie qu’il nous faut entendre pour la mettre en pratique comme nous l’enseigne l’Apôtre saint Jacques en disant : Accueillez dans la douceur la Parole semée en vous, mettez-la en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter, ce serait vous faire illusion !
C’est d’ailleurs dans l’Évangile de saint Marc, ce que reproche Jésus aux scribes et aux pharisiens venus de Jérusalem qui s’étonnent de voir quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées ! Les pharisiens comme la plupart des Juifs avaient en effet pour habitude, par attachement à la tradition des anciens, de se laver soigneusement les mains avant de manger, ainsi que les coupes, les carafes et les plats ! Alors quand ils posèrent la question à Jésus, il répondit : « Vous êtes bien des hypocrites, vous laissez de côté de commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes ! Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »
En effet, il ne faut pas confondre l’hygiène qui nous protège des maladies, en évitant de manger des aliments impurs, avec les impuretés qui souillent déjà nos cœurs et qu’on ne peut purifier qu’en reconnaissant nos fautes devant le Seigneur pour n’avoir pas respecté ses commandements tels qu’il les avait prescrits : sans rien ajouter ni enlever à ce qu’il nous ordonne, afin de nous rendre intelligents et sages aux yeux du monde !
Malheureusement les hommes de ce monde ne cessent de multiplier les mesures d’asepsie pour nous prémunir des infections microbiennes et des virus extérieurs qui rendent leurs corps impurs, sans accorder la moindre attention à l’état de leurs cœurs qui se dégrade de plus en plus sous l’effet de l’orgueil et de l’individualisme ! Ainsi, si comme les scribes et les pharisiens nous nous tournons vers Jésus pour lui demander ce qui ne va pas dans notre monde il nous dira : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. »
PAROLE DE DIEU
« La Parole de Dieu ne s’apprend pas, elle s’entend et elle se vit !
Pour vivre de la Parole de Dieu, Il ne suffit pas de l’écouter ou de la lire,
Il faut la mettre en pratique afin qu’elle devienne nourriture !
Et je l’entends me dire :
"Sois forte et tiens bon : que le livre de la Loi
Soit toujours sur tes lèvres ! Sois sans crainte ni frayeur :
Le Seigneur ton Dieu est avec toi partout où tu iras !"
Alors, je m’abandonne à Lui et ma vie tout entière devient une prière !
Françoise
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