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La Sphère de Dieu

francoise075

Dernière mise à jour : il y a 12 heures

ARCHIVES EDITO MARS 2025


DIMANCHE 23 MARS 2025​​​​

« BUVONS AU ROCHER SPIRITUEL QUI ENGENDRE L’AMOUR » !

Dans la première lecture de ce dimanche il est écrit : En ces jours-là, Moïse qui était berger mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer.   Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »    « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances.   Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »  Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : ‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis’. » c’est Le Seigneur, le Dieu de vos pères, c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en âge. »

Ainsi nous voyons dans ce passage de l’Écriture, l’appel que Dieu a fait à Moïse pour libérer son peuple de l’esclavage et le conduire vers la Terre promise, comme un berger conduit son troupeau dans les verts pâturages ! Cependant, comme le rappelle saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens : Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient tous sous la protection de la nuée, et que tous ont passé à travers la mer. Tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ; tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher, c’était le Christ. Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu : leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert. Ces événements devaient nous servir d’exemple, pour nous empêcher de désirer ce qui est mal comme l’ont fait ces gens-là. Cessez de récriminer comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont été exterminés. Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps.

Cette exhortation de Paul est un encouragement à la prudence pour que celui même qui se croit solide, évite de tomber en refusant de boire au rocher spirituel qui est le Christ, ainsi que l’ont fait certains de nos pères dont les ossements jonchèrent le désert ! Cependant cet avertissement adressé aux Corinthiens n’est que le rappel de celui de Jésus qui s’adresse à nous aujourd’hui dans l’Évangile de Luc. Un jour que des gens lui rapportèrent l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, ou encore ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, ou que ces personnes étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.

Puis il leur dit encore cette parabole du figuier qui planté depuis trois ans, ne donnait pas de fruit ! Il demanda à son vigneron de le couper pour ne pas le laisser épuiser le sol. Mais le vigneron lui répondit : ‘Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. » Ainsi par cette image, Jésus nous avertit que, si comme le figuier nous ne donnons pas de fruit, nous risquons nous aussi de périr ! Cependant il nous laisse encore la liberté de nous convertir en écoutant sa Parole et en buvant au rocher spirituel qui est le Christ ! Alors peut-être donnerons nous du fruit ?


Et si un arbre ne peut donner de bons fruits s’il n’est dans une terre fertile, comme nous le dit saint Léon le Grand : « On ne peut pas dire qu’une conduite excellente soit féconde si elle n’est pas engendrée par l’amour. Que les croyants fassent donc la critique de leur propre état d’esprit et qu’ils examinent attentivement les sentiments intimes de leur cœur. S’ils trouvent au fond de leur conscience quelque fruit de la charité, qu’ils ne doutent pas que Dieu est en eux. Et pour devenir de plus en plus capables d’accueillir un hôte si grand, qu’ils persévèrent et grandissent dans la miséricorde par des actes. Si en effet l’amour est Dieu, la charité ne doit connaître nulle borne, car aucune limite ne peut enfermer la divinité.

S'IL ME MANQUE L'AMOUR !

"Ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au ChristEt que, à la demande de Marie, je fais « Tout ce qu’Il me dit » par Lui, avec Lui et en Lui !Sans Lui je ne suis rien, puisque Dieu est Amour et comme le dit Saint Paul :« S’il me manque l’Amour je ne suis rien » !"

PAIN DE VIE !

"La Parole, la Prière et le Partage sont les ingrédients du "Pain de Vie" qui me nourrit chaque jour Et qui remplit d'Amour la corbeille de mon cœur !"

Françoise

SAMEDI 22 MARS 2025​​​

« MA FILLE QUI ÉTAIT PERDUE, EST REVENUE À LA VIE ! À CÔTÉ DE SES FRÈRES, ELLE RIT » !

Nous retrouvons aujourd’hui dans l’Évangile de Luc, cette parabole que Jésus adressait aux Pharisiens et aux Scribes qui récriminaient contre lui, lui reprochant de faire bon accueil et de manger avec les pécheurs ! Il leur dit : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Quelques années plus tard, alors qu’une grande famine survint dans ce pays il se trouva dans le besoin, et réalisa combien d’ouvriers de son père avaient du pain en abondance, alors que lui, mourrait de faim ! Rentrant en lui-même, il se dit : Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

Nous connaissons la suite ! Quand le père qui n’avait cessé de l’attendre, le vit revenir, heureux de le retrouver, fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Puis il dit à ses serviteurs : allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.”

Ainsi, ce fils qui avait quitté son père dans l’espoir d’un avenir meilleur, a pris conscience, dans sa descente aux enfers, que ce qu’il était venu chercher ailleurs et qu’il croyait avoir perdu en dilapidant sa fortune, était toujours chez son père ! Alors, reconnaissant le mal qu’il lui avait fait, il décida de revenir vers lui pour implorer son pardon en lui prodiguant, sans rien attendre en retour, un amour plus grand que sa part d’héritage ! Ceci nous montre, à l’instar des larmes de Marie-Madeleine, à qui les péchés ont été pardonnés, que « À celui qui montre beaucoup d’amour, il sera beaucoup pardonné ! »

Nous savons aussi que le fils aîné, apprenant que son père avait fait tuer le veau gras pour le retour de son frère, se mit en colère, reprochant à son père de ne lui avoir jamais donné un chevreau pour festoyer, à lui qui était toujours resté avec lui ! Ce à quoi le père a répondu : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. »

Cette parabole est une véritable source intarissable à laquelle chacun de nous peut venir puiser l’eau vive dont il a besoin pour redonner vie à un cœur affaibli ! Ainsi, chacun de nous peut à un moment de sa vie se trouver dans la situation du père, du fils prodigue ou du fils aîné, Comme je peux en témoigner ! En effet, J’ai attendu pendant près de trente années, le retour de ma fille, sans jamais me décourager, avec la patience et la persévérance de l’Espérance qui m’ont valu d’être récompensée au-delà même de ce que j’espérais ! Ce qui n’a pas empêché, à un certain moment, de me trouver dans la situation du frère aîné lorsque je voyais des témoignages de personnes qui, comme ce fut le cas pour ma fille, à l’instar des disciples d’Emmaüs, avaient senti leur cœur tout brûlant d’amour, en rencontrant le Christ !  Je me sentais en effet, très frustrée et peinée de n’avoir jamais ressenti cette chaleur intérieure, signe de la présence du Christ en nous, moi qui le connaissais depuis toujours !

C’est en lisant cet Évangile que j’ai entendu Jésus me dire : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ! » A ce moment même, j’ai ressenti cette flamme d’Amour qui ne cesse, chaque jour, d’embraser mon cœur pour le rendre doux et humble, comme Celui en qui il demeure ! Ce qui fait de mon cœur ouvert, un véritable « réservoir d’Amour ! » dans lequel peut venir puiser celui qui a besoin !

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout, Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !

Françoise

VENDREDI 21 MARS 2025​​​​

DIEU EST LE « GRAND MAGICIEN » QUI SAIT CHANGER LE « MAL » EN « BIEN" Dans le Livre de la Genèse, nous lisons aujourd’hui l’histoire de Joseph, ce fils que Jacob aimait plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse ! En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité. Un jour, alors qu’ils étaient allés à Sichem faire paître le troupeau de leur père, ils l’aperçurent de loin et, avant qu’il arrive près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains. Il leur dit : « Ne touchons pas à sa vie. » Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne, qui était vide et sans eau. Alors Juda dit à ses frères : « Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ? Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre propre chair. » Ils le vendirent donc pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites, qui passaient par là et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte.

Cette histoire n’est pas sans rappeler celle de Caïn qui tua son frère Abel par jalousie, car depuis que leurs parents, Adam et Ève sont entrés dans la tentation qui les a poussés à la désobéissance en refusant de se mettre sous l’autorité de Dieu, le péché est entré dans le monde ! En effet ce sentiment exagéré de sa propre valeur, est le péché d’orgueil qui, entrant dans le cœur de l’homme, le porte à se mettre au-dessus des autres, remplaçant l’Amour par la haine qui engendre la jalousie !

C‘est encore ce que nous enseigne Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui par la parabole du propriétaire d’un domaine qui planta une vigne et la loua à des vignerons avant de partir en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons, bien décidés à garder pour eux le fruit de leur travail, se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. Alors, il leur envoya son fils en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”

En effet, par ce récit Jésus a voulu comparer ce domaine au Royaume de Dieu et les vignerons, à ceux qu’il a choisis, parmi les enfants d’Israël, pour que sa Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Les serviteurs, ce sont les prophètes que Dieu a envoyé pour annoncer la venue prochaine de son règne et qui, pour certains n’ont pas été écoutés et d’autres ont été tués ! Quant au fils héritier du Royaume, il s’agit de Jésus lui-même, envoyé par son Père, que les chefs religieux menaçaient de mettre à mort !


 Ainsi, en entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux, sans pour autant croire qu’il représentait cette parole de l’Écriture : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi il leur dit : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. » C’est pourquoi ils cherchaient à l’arrêter pour le mettre à mort ! Cette histoire ressemble beaucoup à celle de Joseph qui, menacé de mort par ses frères, fut vendu à des Ismaélites qui l’emmenèrent en Égypte où il fut esclave avant de devenir, par ses prédictions qui l’ont sauvé de la famine, le deuxième personnage le plus important du pays ! C’est ainsi que Dieu, se sert d’une épreuve pour transformer le mal en bien !


TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui Afin que, transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien, Par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir,

En nous rendant plus fort !

ALCHIMISTE OU MAGICIEN ?

« Dieu est le « Grand Magicien » qui sait changer le « MAL » en « BIEN »

Vois ce qu’il fait de moi !

Il transforme ma tentation de l’impatience qui engendre la colère

En épreuve de persévérance qui conduit à l’Espérance !

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles en passerelles pour accéder à son Royaume ! »

Françoise

JEUDI 20 MARS 2025​

« C’EST SUR L’AMOUR QUE NOUS AURONS LES UNS POUR LES AUTRES, QUE NOUS SERONT JUGÉS » !Dans l’Évangile de Luc Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.

Cette parabole de Jésus m’en inspire une autre ! Celle d’un père propriétaire d’un immense domaine qu’il souhaite léguer à ses nombreux enfants dont certains sont de sa chair et de son sang et d’autres qu’il a accueillis pour en faire ses enfants adoptifs ! Un jour, il réunit toute la famille en disant : « Ce domaine et tous mes biens appartiendront, le moment venu, à tous ceux qui accepteront de signer et d’observer les termes du contrat qui précise à chacun sa responsabilité dans la gestion du domaine, en s’aimant les uns des autres, sans s’octroyer une autorité qui le ferait considérer comme supérieur, mais au contraire en s’abaissant pour se mettre au service des plus faibles afin de porter leurs fragilités !

Il est bien entendu que cet héritage est accessible à tous ses enfants qu’il aime de manière inconditionnelle quel que soit leur choix d’accepter ou de refuser l’héritage ! Ainsi, les enfants légitimes ont accepté spontanément de signer le contrat, pensant qu’ils étaient les mieux placés pour remplir les conditions, alors que parmi les enfants adoptés, certains plus hésitants, ne se sentant pas dignes ont préféré renoncer !

Les années passant, ceux qui avaient signé le contrat, considérant l’héritage comme acquis, ont profité des biens comme s’ils leur appartenaient, se conduisant en maîtres en faisant de leurs frères adoptifs, des serviteurs ! Ces derniers, conscients qu’ils avaient eux-mêmes refusé l’héritage, acceptaient cette situation par amour pour leur père, en qui ils étaient reconnaissant de leur avoir laissé le choix !


Les années passant, lorsque vint pour le père, le moment favorable de transmettre l’héritage, il fit venir tous ses enfants afin de vérifier que les clauses du contrat avaient bien été respectées par ceux qui l’avaient signé ! Appelant d’abord ceux qui avaient agi en maîtres en disant : « Vous avez, pendant toutes ces années, profité des biens qui ne vous appartenaient pas encore, aux dépens de vos frères qui ne se sentaient pas dignes ! Puisque vous avez eu votre part d’héritage, sans en respecter les conditions, je vous condamne donc à la prison à perpétuité ! » Puis appelant à leur tour, ceux qui, ne se sentant pas dignes, avaient refusé l’héritage, il leur dit : « Vous n’aviez pas osé prétendre à l’héritage en signant le contrat, mais vous en avez respecté les termes, en vous abaissant au service de vos frères, par amour pour moi ! C’est donc à vous maintenant qu’appartient ce domaine pour que vous profitiez des fruits que vous avez produits ! »


Il me semble que par cette parabole de Lazare et du riche, Jésus a voulu faire comprendre, aux pharisiens qui se croyaient légitimes pour recevoir l’héritage du Royaume Éternel, qu’il ne leur suffisait pas pour l’obtenir, de dire aux autres ce qu’ont enseigné Moïse et les Prophètes s’ils ne le mettent pas, eux-mêmes, en pratique ! En effet, s’ils ne font pas ce qu’ils disent, comment leurs frères pourront-ils connaître les termes du contrat qui donne part à l’héritage du Royaume de Dieu ? Car c’est à l’Amour que nous aurons les uns pour les autres qu’ils reconnaîtront que nous sommes ses enfants »

PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !

                                 Françoise

MERCREDI 19 MARS 2025​​​

« LA FOI EST UNE FAÇON DE POSSÉDER CE QU’ON ESPÈRE ET DE CONNAÎTRE LES RÉALITÉS QU’ON NE VOIT PAS » !

 Nous célébrons aujourd’hui la solennité de saint Joseph, cet homme simple et ordinaire, que Dieu a choisi pour être le père adoptif de son Fils afin d’accomplir la promesse faite à David de susciter dans sa descendance un successeur qui rendra stable sa royauté, telle que nous l’enseigne la lecture du Livre de Samuel : Cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Nathan « Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur :  Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. Cette promesse était la réalisation de celle fait à Abraham de lui donner une descendance aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel !

 C’est par sa Foi qu’Abraham a reçu une telle promesse car, comme nous le dit saint Paul : ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi. Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, ainsi que pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui a cru, espérant contre toute espérance que rien n’est impossible à Dieu !

Ainsi, cette parole adressée à David était l’annonce de ce Messie attendu par le peuple Juif comme le personnage providentiel, libérateur d’Israël, qui devait mettre fin à l’ordre mauvais pour instaurer le Royaume de Dieu ! Ainsi quand l’Ange Gabriel est venu annoncer à Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur, celle-ci a cru en sa parole et espérant contre toute espérance, elle a dit « OUI » sans même savoir comment cela se ferait !

Cependant, comme nous le rappelle l’Évangile de Matthieu : Marie, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. C’est alors que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.

Quel autre homme que Joseph aurait pu réagir de la sorte ! Il fallait en effet, une grande Foi pour reconnaître dans la parole de l’Ange, la promesse que Dieu avait faite à David ! Joseph a tout de suite compris ce que le Seigneur attendait de lui ! Il avait en effet besoin d’un homme juste et bon pour protéger Marie et prendre soin de son Fils ! Et espérant contre toute espérance, il a accepté ce rôle en renonçant à son désir d’être père et de fonder une famille pour être au service du Fils de Dieu qu’il a élevé comme son propre fils !

Nous ne pouvons être qu’extasiés d’admiration devant une telle abnégation car, si le Christ est venu au monde par Marie, c’est son sacrifice qui a permis au Christ d’entrer dans ce monde de façon régulière et honorable ! C’est pourquoi nous lui devons une reconnaissance et un respect sans pareil, lui demandant d’intercéder auprès de son Fils adoptif pour qu’il donne aux jeunes papas indécis, la force et la confiance de prendre leurs responsabilités de père en le prenant pour modèle !


 Joseph, toi que Dieu a choisi comme époux de la Vierge Marie, Mère de l’Église et gardien fidèle de ses trésors, accorde, à nous qui sommes ses enfants, par l’intercession de cette prière du Pape François, la protection d’un père !

"Salut, gardien du Rédempteur,Époux de la Vierge Marie.À toi Dieu a confié son Fils ;En toi Marie a remis sa confiance ;Avec toi le Christ est devenu homme.Ô bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous,Et conduis-nous sur le chemin de la vie.Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,Et défends-nous de tout mal.Amen."

Françoise

MARDI 18 MARS 2025​​

 « IL EST BON DE MONTRER L’EXEMPLE EN FAISANT CE QUE L’ON DIT » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, c’est le Prophète Isaïe qui déclare avec autorité : Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome ! Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe ! Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve.

C’est en effet avec le pouvoir qui lui a été donné, par le Seigneur de parler en son Nom, qu’Isaïe exhorte son peuple égaré à revenir sur le droit chemin ! C’est donc Dieu lui-même qui parle par sa bouche ! Venez, et discutons – dit le Seigneur. Si vous consentez à m’obéir, les bonnes choses du pays, vous les mangerez ; mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c’est l’épée qui vous mangera. – Oui, la bouche du Seigneur a parlé.

Ceci est donc un avertissement pour inviter le peuple à revenir vers Dieu en cessant de faire le mal et en observant ses commandements. Car le péché alourdit le cœur de l’homme et l’empêche de regarder vers les réalités d’en-haut ! C’est pourquoi Dieu avait demandé à Moïse d’ériger un serpent de bronze afin que ceux qui avaient été mordus, sous-entendu qui avaient péché, lèvent les yeux vers ce serpent de bronze qui préfigurait la Croix, pour être sauvés ! Ainsi ce serpent était un moyen, pour ceux qui levaient les yeux vers lui, de regarder leurs péchés en face afin que, se reconnaissant pécheurs, ils reçoivent la miséricorde de Dieu !

AU-DELÀ DES APPARENCES !

Pour voir au-delà des apparences, il ne faut pas avoir peur de regarder la vérité en face Ainsi, quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité

Et quand je regarde le péché, Je vois la Miséricorde de Dieu !

Malheureusement, au fil des générations, les hommes habitués à voir ce serpent de bronze ont fini par ne plus le regarder et l’ont oublié ! C’est pourquoi Dieu a envoyé son Fils pour que par sa mort sur la Croix il sauve du péché pour rendre la vie à tous ceux qui, en portant leur croix, acceptent de le suivre ! 

HABITUDE DES HABITUDES !

« Il est bon de prendre des habitudes pour ordonner sa vie et lui donner du sens,

Mais il est essentiel d’en changer lorsque celles-ci deviennent une habitude

Dont on a oublié le sens ! »

Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ceci veut dire qu’il ne suffit pas d’enseigner une vérité si on ne l’applique pas nous-même ! C’est malheureusement le cas pour beaucoup d’hommes et de femmes qui ont des responsabilités et qui enseignent ce qu’elles savent sans l’appliquer pour eux-mêmes ! N’oublions pas que tout pouvoir vient de Dieu et que, enseigner avec autorité ne signifie pas être autoritaire ! Ainsi chaque responsable que ce soit au niveau de l’État, des entreprises, des associations, des paroisses ou de l’Église est au service du peuple de Dieu ! C’est pourquoi, à l’instar des parents qui dans l’éducation de leurs enfants doivent commencer par leur montrer l’exemple !  En effet, comment espérer qu’un enfant comprenne ce que disent ses parents qui leur enseigne de traverser sur les passages piétons, si eux-mêmes ne le font pas ?


 L’autorité n’est pas un pouvoir dictatorial qui est donné à un maître pour obliger les serviteurs à obéir aux ordres mais un guide chargé de distribuer les rôles de chacun des membres qui lui sont confiés afin d’accomplir leur mission en respectant les instructions les concernant chacun individuellement, à l’instar d’un chef qui conduit son orchestre en veillant à ce que chaque instrument joue la partition qui lui est propre, pour réaliser d’une façon harmonieuse, l’œuvre du compositeur ! Il ne s’agit pas non plus de laisser libre cours à chacun pour agir à sa guise, ce qui aurait pour effet d’entraîner une incohésion et une dysharmonie à l’encontre du projet initial !


 C’est pourquoi il est essentiel que le chef montre l’exemple en acceptant de suivre les instructions qu’il a lui-même reçues pour accomplir la mission dont il est responsable ! Soyons donc au service les uns des autres, en faisant pour les autres ce qu’on aimerait qu’ils fassent pour nous ! Car ainsi que nous l’a enseigné Jésus : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Et il nous a montré lui-même l’exemple en lavant les pieds de ses Apôtres !


"C’est ainsi que le plus grand parmi nous, sera notre serviteur !

Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

Françoise

LUNDI 17 MARS 2025​​

« NE JUGEONS PAS ET NOUS NE SERONS PAS JUGÉS » !

Aujourd’hui c’est le Prophète Daniel qui fit à Dieu cette prière et cette confession : « Ah ! toi Seigneur, le Dieu grand et redoutable, qui garde alliance et fidélité à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Seigneur, à nous la honte au visage, parce que nous avons péché contre toi. Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui, nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu, car nous n’avons pas suivi les lois qu’il nous proposait par ses serviteurs les prophètes.»

Ainsi cette prière de Daniel est une confession par laquelle il se reconnaît lui et son peuple, comme pécheurs ! Car, comme il est écrit : « Il n’est de juste sur terre au point de faire le bien sans avoir jamais péché » Cependant il ne nous est pas toujours facile de reconnaître notre péché surtout lorsque nous sommes confrontés à toutes les violences et tous les crimes perpétrés à travers le monde et dont nous informent les medias et qui nous font réagir avec haine ! Il est en effet assez naturel pour les gens de ce monde de réagir violemment face à ces iniquités en considérant comme des monstres, ceux qui commettent ces iniquités !

Comme cette conversation entendue un jour à l’église, juste avant le début de la messe, entre des personnes qui discutaient d’un viol qui avait été commis sur des jeunes en disant : « Ces gens-là, il faudrait les supprimer ! » Je n’ai pu m’empêcher de dire : « Vous ne pouvez pas dire ça, surtout dans une église, avant la messe, alors que Dieu nous demande de pardonner ! » Et on m’a répondu : « Oui mais y a quand même des limites ! » 

Ainsi, cette réflexion faite dans une église et plus particulièrement par des personnes qui se préparaient à célébrer l’Eucharistie m’a remplie de tristesse en constatant, comme saint Paul, que beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Et je n’ai pu m’empêcher de penser : « Jésus, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils disent » Il me semble que c’est une réaction tout à fait humaine de porter un jugement sur une personne qui a commis un acte grave en se détournant des commandements de Dieu et principalement : « tu ne tueras pas ! » C‘est oublier ce que dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »


En effet, il ne nous appartient pas de porter un jugement sur une personne en raison d’un acte qu’elle a commis et qui ne dépend que de la justice divine ! Ce qui ne veut pas dire que la personne ne doit pas être punie pour son acte, par la justice humaine devant un tribunal, dans lequel des personnes assermentées jugeront, en leur intime conviction, et tenant compte de tous les éléments apportés par les témoins à charge et à décharge, de la condamnation de cet acte et de la peine à infliger à l’auteur !


N'oublions pas que les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes et qu’il nous est plus facile de juger les péchés mortels commis par les autres que de reconnaître nos propres péchés véniels, qui à nos yeux ne sont pas graves, mais dont l’accumulation peut entraîner une rupture avec Dieu ! C’est oublier que Dieu ne nous juge pas selon nos péchés mais sur l’amour que nous avons les uns pour les autres ! Car c’est la mesure que nous avons pour les autres qui servira de mesure pour nous ! Soyons donc miséricordieux comme notre Père est miséricordieux !


LE PÉCHÉ !

Le péché c’est détourner son regard du bois de la Croix pour le tourner vers soi et oublier les autres !Juger quelqu’un sur son péché est le plus grave des péchés,

Car c’est le seul qui ne soit pas pardonnable !


LE PIÈGE DE L’ORGUEIL !

Lorsqu’une personne nous paraît sans défaut, n’oublions pas qu’il n’est de juste sur terre au point de faire le bien sans avoir jamais péché et que personne n’est parfait ! Car cela peut être une ruse de l’adversaire pour que, par notre complicité, cette personne surestimée tombe dans ses filets, prise au piège de l’orgueil !

Françoise

DIMANCHE 16 MARS 2025​​​

« TRANSFIGURATION » !

Nous faisons aujourd'hui mémoire de la Transfiguration du Christ comme nous le rappelle l'Evangile de Luc : En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.  Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.

Cette vision de Jésus en train de discuter avec Moïse et Elie était en réalité une théophanie pour manifester la gloire de Dieu à travers ceux qui s'étaient endormis dans la mort et dont la présence visible préfigurait la Résurrection ! Ceci afin de préparer ses amis à l'épreuve de la croix pour témoigner qu'à travers elle, c'est Lui, le Seigneur Jésus Christ qui avec sa puissance active qui le rend même capable de tout mettre sous son pouvoir, transformera nos pauvres corps à l'image de son Corps glorieux ! Ainsi que nous le rappelle saint Paul dans sa lettre aux Philippiens en disant : " Frères, ensemble imitez-moi, et regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons. Car je vous l’ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant : beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ." 

Et je constate encore aujourd'hui, avec tristesse, que beaucoup de personnes se préoccupent davantage de ce qu'elles aimeraient manger, comment s'habiller ou encore de la façon dont elles vont occuper leurs loisirs avant de se soucier de savoir si ceux qui les entourent ont de quoi manger à leur faim ! Beaucoup essaient de combler une situation de manque en s'accordant des plaisirs éphémères qu’ils ont besoin de renouveler constamment pour oublier une situation douloureuse qu’ils refusent d’accepter ! Ils se conduisent en ennemis de la croix du Christ en oubliant que c’est le seul chemin qui conduit vers le Père !

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout, 

Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné

Et qui grandit quand on le partage » !

C’est pourquoi, je fais miennes ces paroles de saint Paul que j’adresse à vous aujourd’hui en disant : « frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés. » En ajoutant, car c’est dans la souffrance de la croix que je trouve ma Joie ! Et cette Joie est une Joie indélébile que je souhaite partager avec vous par ce témoignage de transfiguration !


J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de rencontrer une personne à l’épicerie solidaire qui avait toujours le mot pour rire et quand je lui ai fait la réflexion : « Vous êtes une rigolote ! » Elle me dit d’un ton grave : « Oui, mais ça ne va pas durer quand je vais me retrouver toute seule chez moi ! » Alors, j’ai compris qu’elle ne devait pas avoir une vie facile et je l’ai invitée à venir à l’Oasis le lundi suivant. Elle est venue, très heureuse de rencontrer des personnes bienveillantes, prêtes à l’écouter. Elle a raconté son histoire, comment elle en était arrivée là, à cause de celui qui après l’avoir ébouillantée, l’avait chassé de chez lui ! Prise en charge par le Secours Catholique, elle bénéficiait d’un logement provisoire, très inconfortable, dont le terme semblait se prolonger indéfiniment ! C’est donc avec plaisir qu’elle prit l’habitude de venir régulièrement à l’Oasis jusqu’au jour où elle exprima son désir de rentrer à l’église ! Chose qu’elle n’avait pas fait depuis longtemps en raison de la haine qu’elle ressentait envers « l’autre » et qui l’empêchait de franchir la deuxième porte ! c’est alors qu’une amie proposa d’y aller avec elle ! Elle accepta avec plaisir après avoir cherché quelques pièces de monnaie pour faire brûler un cierge !

A son retour, son visage était transfiguré ! Elle s’écria : « Toute ma haine est restée à la porte ! » Puis elle avoua sa surprise, en récitant le Notre Père avec son amie, de constater que les paroles avaient changé ! Depuis elle a eu l’occasion de rencontrer le curé de la paroisse qui a su l’écouter et la mettre en confiance pour avancer selon sa propre expression : « À pas de velours ! » jusqu’à ce qu’elle ose participer à la messe du vendredi pour commencer, puis le dimanche avant de trouver sa place au sein de la paroisse où elle noua beaucoup de relations d’amitié !

Ainsi, il a suffi qu’une personne la relie à Jésus en passant par Marie

Pour que la gloire de Dieu se manifeste sur son visage,

Transfiguré par son cœur brûlant d’Amour !

Françoise

SAMEDI 15 MARS 2025​​​

« SOYONS SAINTS COMME CELUI QUI NOUS A APPELÉS EST SAINT » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui Moïse disait au peuple d’Israël : « Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances. Tu veilleras à les pratiquer de tout ton cœur et de toute ton âme. Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration : lui sera ton Dieu ; toi, tu suivras ses chemins, tu écouteras sa voix, et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu, comme il l’a dit. »

C‘est ainsi que Moïse a transmis à son peuple les commandements de Dieu afin qu’en gardant ses commandements, comme Lui, ils soient saints ! Cependant ce qui est possible à Dieu est impossible à l’homme qui se croit capable d’agir à sa manière ! Et quand la Loi commande d’aimer son prochain, pour l’homme, le prochain se limite à ceux qui lui font du bien ce qui le laisse libre de faire du mal à celui qui lui en a fait en lui rendant davantage ! C‘est pourquoi Moïse s’est vu autorisé par Dieu à édulcorer la Loi par la loi du talion en rendant seulement œil pour œil, dent pour dent, afin de limiter l’acte de vengeance à une juste compensation ! Il ne s’agit pas d’une loi d’Amour mais d’un moyen pour l’homme de contenir sa violence en limitant la réparation à la mesure du mal reçu afin que le « lésé » soit quitte en évitant l’engrenage !

Cependant, aujourd’hui dans l’Évangile de Matthieu Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Ainsi Jésus va beaucoup plus loin que Moïse en rétablissant la Loi d’Amour qui veut que l’on fasse du bien à celui qui nous a fait du mal ! Comment un homme peut-il agir ainsi si Dieu n’est pas en lui et s’il n’écoute pas sa Parole ? C’est pourquoi Dieu a envoyé son Fils parmi nous afin de nous montrer le chemin en suivant son exemple ! Car il ne suffit pas d’écouter la Parole de Dieu, il faut aussi la mettre en pratique ! Ainsi, lorsque Jésus a dit : « Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » Il a montré l’exemple en donnant sa vie pour nous et en disant sur la Croix ne parlant de ceux qui le persécutent : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ! » Et nous pouvons être certains que Dieu leur a pardonné car Il est dans le Père et le Père est en Lui et personne ne peut aller au Père sans passer par Lui, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie !

C’est pourquoi avant de monter au Ciel il nous a promis d’envoyer sur nous son Esprit Saint afin que, vivant par Lui avec Lui et en Lui, nous devenions membres de son Église qui, bâtie sur les Apôtres, offre à l'homme lumière et forces pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation d’être parfait comme notre Père céleste est parfait !

VOILA POURQUOI J’AIME L’ÉGLISE !

Parce qu’elle est l’œuvre bien-aimée du Christ lui-même, faisant de son Corps la pierre angulaire Et des membres que nous sommes, les pierres vivantes pour devenir le Temple saint, demeure éternelle du Père !

J’aime l’Église parce qu’elle est notre Mère au sein de laquelle nous devenons frères de Jésus Qui nous emmène vers le Père !

J’aime l’Église parce qu’elle est malade et que nous devons redoubler d’Amour pour elle, Seul remède d’éradiquer le mal et de purifier ses blessures !

J’aime l’Église parce que sans elle, le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête, Et nous sommes condamnés à errer pour l’éternité !

Alors, frères et sœur chrétiens, aimons notre Église et unissons notre prière pour qu’au Nom de Jésus, La puissance de l’Amour de Dieu, vienne guérir et sauver l’Église du Christ, pour l’éternité !

Françoise

VENDREDI 14 MARS 2025​​​

« OUI JE CONNAIS MON PÉCHÉ, MA FAUTE EST TOUJOURS DEVANT MOI » !Dans le Lire d’Ezéchiel il est écrit : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes décrets, s’il pratique le droit et la justice, c’est certain, il vivra, il ne mourra pas. Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra. Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes. C’est certain, il vivra, il ne mourra pas.

Et nous savons qu’il n’est de juste sur terre à avoir fait le bien sans avoir jamais péché, si l’on fait exception de la vierge Marie, conçue sans péché que Dieu a choisie pour être la Mère de son Fils ! Cependant il est plus facile de voir la paille dans l’œil de son voisin que la poutre qui est dans le nôtre et qui ne peut être vue qu’avec les yeux du cœur ! C‘est pourquoi lorsque nous sommes confrontés au péché d’un frère, commençons par descendre dans les profondeurs de notre cœur afin de voir si notre conduite est meilleure que la sienne en criant : « Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. » Alors, la poutre disparaîtra de nos yeux pour faire place à la miséricorde qui nous fera voir le frère avec Amour !

Dans l’Évangile de Matthieu, en ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.

Ces paroles font écho à celles du Prophète Ézéchiel qui déclare que si le juste se détourne de la justice et commet le mal, il mourra ! Cependant Jésus va beaucoup plus loin en disant que tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement … Ce qui veut dire que le péché de celui qui commet un meurtre n’est pas plus grave aux yeux de Dieu que celui qui l’a pensé très fort dans son cœur et dont les paroles méchantes ont pu détruire une vie ! C’est pourquoi nous devons nous convertir en nous tournant vers Dieu afin qu’il fasse de notre cœur de pierre un cœur de chair et qu’il mette en nous un esprit nouveau ! Alors c’est certain, nous vivrons, car Jésus n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs et il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.

Car le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, Il pardonne toutes tes offenses, fort est son amour pour qui le craint ! Ainsi, le péché de Judas qui a trahi Jésus pour quelques deniers est-il plus grave que celui de Pierre qui l’a renié trois fois en déclarant ne pas le connaître ? Il me semble que la différence est dans la Foi de Pierre qui s’est repenti et que le Christ a choisi pour bâtir son Église alors que Judas qui n’a pas cru en la miséricorde de Dieu a été envoyé à la mort !

C’est pourquoi, lorsque nous allons communier en pensant être juste, il nous faut descendre dans les profondeurs de notre cœur en criant vers Jésus : « Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ! » Car il suffit de nous tourner vers Jésus pour obtenir sa miséricorde ainsi que l’a fait le « bon larron » crucifié avec lui en disant : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »  Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »


LA HONTE !

Avoir honte de nos péchés, c’est commettre le péché d’orgueil

De ne pas nous reconnaître pécheur et de ne pas croire en l’infinie Miséricorde de Dieu,

Car Il ne refuse pas un cœur brisé et broyé !

Françoise

JEUDI 13 MARS 2025​​​

« J’AIMERAIS FAIRE POUR TOI, CE QUE JÉSUS A FAIT POUR MOI » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui nous lisons : En ces jours-là, la reine Esther, dans l’angoisse mortelle qui l’étreignait, chercha refuge auprès du Seigneur. Se prosternant à terre avec ses servantes du matin jusqu’au soir, elle disait : « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, tu es béni. Viens à mon secours car je suis seule, et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur. Car je vais jouer avec le danger, mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion ; fais que je trouve grâce devant lui, et change son cœur : qu’il se mette à détester celui qui nous combat, qu’il le détruise avec tous ses partisans. Et nous, libère-nous de la main de nos ennemis ; rends-nous la joie après la détresse et le bien-être après la souffrance. »

Nous pourrions intituler ce texte : La Prière d’Esther ! Cette jeune femme juive, choisie pour sa beauté comme reine par le roi de Perse qui ignorant ses origines juives la prit pour épouse ! Ayant appris l’existence d’un complot contre les Juifs, elle décida de déjouer ce complot en révélant au roi ses origines, pour sauver son peuple au risque de sa vie ! Elle savait en effet que celui qui complotait, en découvrant qui elle était vraiment, n’aurait pas hésité à la tuer ! Elle aurait pu se taire mais comment rester en vie après une telle injustice ? C’est pourquoi elle chercha refuge auprès du Seigneur, en lui demandant, non pas d’agir à sa place pour empêcher ce complot mais de mettre sur ses lèvres un langage harmonieux afin qu’en présence de cet homme, elle trouve grâce devant lui et change son cœur ! Ceci nous montre que nous devons prier comme si tout dépendait de Dieu et agir comme si tout dépendait de nous !

En effet, quand nous prions ce n’est pas pour demander à Dieu de faire notre volonté mais pour que nous nous abandonnions à la sienne, car Dieu sait ce dont nous avons besoin, il nous suffit de le lui demander pour qu’il nous l’accorde ! Comme le disait Jésus à ses disciples dans l’Évangile de Matthieu : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Et si vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi ! » Mais encore faut-il frapper à la bonne porte, car la porte du diable est à s’y méprendre semblable à celle de Dieu si ce n’est cette petite croix, qui ne peut être vue que par les yeux du cœur ! Ainsi lorsque nous frappons à une porte afin que nos désirs soient exaucés, si la personne qui ouvre la porte nous ressemble trait pour trait, gardons-nous bien d’entrer car le péché c’est détourner son regard du bois de la Croix pour le tourner vers soi et oublier les autres !

Alors si nous cherchons nous trouverons la croix qui est sur l’autre porte et lorsqu’après avoir frappé celle-ci s’ouvrira nous verrons devant nous le Christ ressuscité qui nous dira : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il nous suffit de dire : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux ! Me voici Seigneur, je viens faire ta Volonté ! » Car Dieu connaît nos besoins et si nous lui demandons avec confiance ce dont nous avons besoin, nous pouvons être sûrs que nos prières seront toujours exaucées le moment venu, lorsque nous persévérons avec confiance ! J’en ai fait moi-même l’expérience tous les jours, en recevant la force et la patience d’attendre une réponse à mes prières qui au bout de trente ans pour l’une et de dix ans pour l’autre ont été exaucées au-delà même de mes espérances !

C’est pourquoi je suis triste, lorsque je vois autour de moi des personnes se vanter de voir leurs désirs exaucés dès qu’elles en font la demande, car elles n’ont pas conscience que ce ne peut être que l’œuvre du diable qui satisfait les envies dont le plaisir n’est qu’éphémère, alors que Dieu exauce nos prières lorsque celles-ci correspondent aux besoins qu’Il avait déjà prévu de nous accorder le moment venu si nous lui en faisions la demande ! Et c‘est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer, car l’Espérance naît dans l’attente et plus un effort nous a coûté, plus la récompense est grande, ainsi l’Espérance ne déçoit pas !


 Alors, comme Jésus nous l’a enseigné, demandons à Notre Père qui est aux Cieux que sa Volonté soit faite sur la terre comme au ciel et qu’il ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais qu’Il nous délivre du mal ! Et comme l’a dit Esther : « Libère-nous de la main de nos ennemis ; rends-nous la joie après la détresse et le bien-être après la souffrance. » 

« QUE VEUX-TU QUE JE FASSE POUR TOI » ?

Comme j’aimerais que Jésus fasse pour chacun de vous, ce que vous aimeriez qu’il fasse,

Si vous le lui demandez, Afin que, comme il l’a fait pour moi,

Votre cœur soit rempli de Paix et de Joie » !

Françoise

MERCREDI 12 MARS 2025​

« LE COMBAT SPIRITUEL » !

Dans l’Évangile de Luc : En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Et Jonas est ce prophète dont il est question dans la première lecture d’aujourd’hui et à qui le Seigneur adresse la parole en disant :  « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser. Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

Ainsi Jésus compare l’attitude de cette génération à celle des habitants de Ninive, ce peuple païen au comble de la violence, de la haine et de la corruption que Dieu a chargé Jonas de convertir au risque de voir sa ville entièrement détruite ! Cependant Jonas Cependant Jonas n’a pas répondu spontanément à cet appel qui lui semblait trop injuste ! Pourquoi avoir pitié de ce peuple qui était l’ennemi mortel d’Israël en leur proposant de bénéficier à leur tour de la miséricorde de Dieu ! C’est pourquoi il a fui pour échapper à ce que le Seigneur attendait de lui ! Mais Dieu a déchiré son cœur, le tenant prisonnier dans le ventre d’une baleine pendant trois jours ! Par ce qui fut  un véritable combat spirituel, Jonas comprit que Dieu était le plus fort et que sa Volonté était que son Amour ne soit pas seulement réservé au peuple choisi d’Israël mais à tous les peuples qui renoncent au péché en se tournant vers Lui ! Car ce n’est pas à cause de nos mérites que le Seigneur nous choisit pour la mission mais en raison de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

Quand je vois ce qu’est devenue notre France, autrefois appelée, Fille aînée de l’Église, dans laquelle les médias nous rapportent des faits de violence, de corruption, de haine, de persécutions, de pédophilies et de manipulations en tous genres, je ne peux m’empêcher de penser que si Jésus revenait parmi nous, il nous rappellerait avec autorité, le signe de Jonas : « N’êtes-vous pas intelligents, vous qui n’avez pas compris que j’étais le Chemin envoyé par le Père, pour vous sauver de la mort et vous conduire à la Vie en marchant à ma suite ?


Et marcher à la suite de Jésus c’est reconnaître et accepter la mission à laquelle nous sommes envoyés ! Pendant des années, je me sentais comme une étrangère dans ce monde où je ne trouvais pas ma place, un peu comme une brebis au milieu des loups, jusqu’au jour où une épée m’a transpercé le cœur pour en faire un creuset et affiner mon corps pour le rendre plus fort ! Cependant, il ne suffit pas de déchirer nos vêtements et de s’asseoir sur la cendre, pour affermir nos corps, il nous faut encore accepter le combat spirituel en passant au tamis de nos cœurs déchirés, le bon grain du mauvais, car le sacrifice qui plaît à Dieu c’est un cœur brisé et broyé !


Alors, j’ai compris que Jésus m’avait choisie comme prophète, non pas un messager pour annoncer des vérités nouvelles, mais une arme tranchante pour réveiller les cœurs endormis qui ont oublié sa Parole ! Et si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! C’est pourquoi, comme Jonas, j’invite le peuple de France à se tourner vers Dieu pour protéger la France, en passant par Marie, Mère de l’Espérance !

Aujourd’hui, Vierge Sainte, nous tournons nos regards vers toi avec plus d’insistance. Tu sais que dans notre pays, comme dans le monde entier, se joue l’avenir de l’être humain, de la famille, de la civilisation et de la vie. Tu vois que les forces de destruction de l’homme sont à l’œuvre comme jamais, séduisant les esprits et les cœurs. Tu es la femme de l’Apocalypse qui, avec l’aide des anges, combat le démon. Prends-nous en pitié. Ne nous abandonne pas dans le combat. Ecoute les humbles prières que nous faisons monter vers toi avec un cœur d’enfant. Permets que la vérité, la pureté, la foi, l’union des cœurs triomphent chez nous, non pour nous glorifier nous-mêmes, mais pour servir dans le monde entier, avec générosité, Jésus Sauveur des hommes, ton divin Fils. Fais de nous des hommes et des femmes courageux et fervents, dignes de leurs pères et préparant des générations futures qui continueront l’œuvre de l’amour dans notre pays et sur toute la terre. Amen.

(Cardinal Poupard)

LE COMBAT SPIRITUEL

 Comme il est violent le combat spirituel

Quand on détourne son regard du bois de la Croix

Pour le tourner vers soiEt qu’on a lutté toute la nuit

Dans la douleur et dans les larmes

En se croyant abandonné !

Mais au matin, on s’aperçoit

Que Celui qu’on croyait perdu

A nos côtés s’était battu

Alors on crie : « Pardon Seigneur » !

Et la Paix revient dans nos cœurs !"

Françoise

MARDI 11 MARS 2025​​​

« LA PRIÈRE EST LA RESPIRATION DU CHRÉTIEN » !

Dans le Livre d’Isaïe, ainsi parle le Seigneur : Ainsi parle le Seigneur : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »


C‘est en effet par sa Parole que Dieu a créé la Terre et tout ce qu’elle contient ! Il a suffi qu’il dise : « Que la Lumière soit, pour que la Lumière fut ! » Et aujourd’hui encore, il continue sa création en mettant toute chose à nos pieds ! Ainsi la pluie et la neige sont des bienfaits que Dieu nous accorde pour féconder la terre et faire germer le grain qui nous donnera le pain dont nous avons besoin ! Car Dieu connaît nos besoins et il suffit de les lui demander dans la prière pour que ce qui sort de notre bouche ne reste pas sans résultat, car sans Lui, rien ne serait ! Ainsi, il me semble que la prière est la respiration du chrétien pour expirer vers Dieu et aspirer le souffle de son Esprit Saint qui redonne vie ! De même que si nous cessons de respirer nous mourrons, si nous cessons de prier, nous cessons de vivre ! C‘est pourquoi, comme nous prenons le temps de respirer, nul ne peut se plaindre de manquer de temps pour prier, car le temps appartient à Dieu et il nous appartient de lui rendre grâce pour le temps qu’il nous donne afin de réaliser ce qu’il attend de nous tout au long d’une journée !

Aussi le matin, lorsque je me réveille, je m’adresse à Lui en disant : « Dès que j’ouvre les yeux, je te souris Jésus et je me donne à toi, puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi selon ta Volonté et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi, jusqu’au soir à l’heure, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux, je me blottis, Jésus et m’abandonne en Toi ! » Ainsi, c’est ma vie tout entière qui devient prière quand je lui dis : « Jésus, viens demeurer en moi, de ton Esprit envahis-moi, garnis ma vie du plein de toi, que je ne vive que par Toi, avec Toi et en Toi ! Alors ce n’est plus moi qui vis, c’est Lui qui vit en moi et je le laisse faire de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère ! C’est pourquoi je ne mange plus ce que j’aime, je mange ce que j’aie et j’aime ce que je mange ! Car rien ne peut nous rendre plus heureux que faire la Volonté de Dieu ! Malheureusement, trop de personnes s’adressent encore à Lui pour lui demander de faire pour elles ce qui leur plaît et sont heureuses de penser qu’elles ont été exaucées, mais ne serait-ce pas plutôt l’œuvre du diable qui se fait passer pour Dieu ! 

C’est pourquoi il me semble important de Persévérer, Résister, Insister, Espérer Recevoir, comme Jésus lui-même nous l’a appris en disant : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Ainsi quand vous priez, adressez-vous à Lui en reconnaissant qu’il est Votre Père, Celui qui est plus grand que tout et sans qui rien ne serait ! Demandez-lui que son règne vienne, que sa Volonté soit faite sur la terre comme au ciel et qu’il donne à chacun de vous le pain quotidien dont il a besoin ! Puis reconnaissez ce que vous lui devez comme un Don qu’il vous fait et que PAR ce DON vous agissiez de même avec vos débiteurs ! Enfin demandez-lui son aide pour ne pas laisser vos envies prendre le dessus sur vos besoins et son secours pour vous relever en cas de chute !

ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !

C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer,

Car si Dieu nous nous imposera jamais son aide

Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !

Alors si vous croyez que vous avez déjà reçu ce que vous demandez avec confiance

Soyez bien assurés de le recevoir au-delà de vos espérances !

Car le Seigneur avait déjà prévu de vous accorder, le moment venu,

Ce que vous espériez, si vous lui en faisiez la demande !

LA LITURGIE DES HEURES

La liturgie des heures est le lien qui permet d’articuler entre eux, Les différents membres de l’Église, quelle que soit la fonction qu’ils occupent,

Pour en faciliter le mouvement !

Françoise

LUNDI 10 MARS 2025​​

« SOYEZ SAINTS CAR MOI, LE SEIGNEUR VOTRE DIEU, JE SUIS SAINT » !

La première lecture d’aujourd’hui est tirée du Livre des Lévites dans lequel il est écrit Le Seigneur parla à Moïse et dit :« Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël. Tu leur diras : Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint, en donnant ses commandements que nous connaissons bien, puisque la plupart constitue la Loi que nul n’est censé ignoré pour se défendre d’avoir commis une faute devant un tribunal !


Cependant il en est deux qui attirent particulièrement mon attention par leur insignifiante apparence : Tu ne maudiras pas un sourd, tu ne mettras pas d’obstacle devant un aveugle ! Cependant ce qui peut apparaître insignifiant pour l’homme est important pour Dieu ! En effet, celui qui maudit un sourd, ou qui met un obstacle devant un aveugle c’est qu’il est lui-même sourd ou aveugle, car il a des oreilles mais il reste sourd à la parole de l’autre, il a des yeux mais ne voit pas qu’il est lui-même un obstacle pour l’aveugle ! C’est ce manque d’écoute et d’attention à l’autre qu’on appelle indifférence et il n’est pire souffrance que l’indifférence ! Ce qui constitue à mon sens, le plus grave des péchés, Car si nous devons aimer notre prochain comme nous-même, comment peut-on aimer celui qui n’existe pas à nos yeux ? Et ce commandement qui résume à lui seul tous les autres est accessible à tous, mais particulièrement à ceux qui écoutent et qui voient avec le cœur qui leur donne la grâce de la simplicité !

La simplicité et la grâce, c’est l’histoire du petit curé de Pontmain qui bien que n’ayant pas de dispositions pour les études, réussit par sa Foi, sa persévérance et son espérance à devenir prêtre en dépit des difficultés rencontrées ! Il demanda alors d’être envoyé dans la plus petite des paroisses, que la révolution avait réduite à néant en détruisant son église, avec la ferme résolution de la ressusciter ! Il commença à s’intéresser aux habitants en les visitant pour se faire connaître et, posant son regard sur eux, il leur donna envie de le suivre pour rebâtir l’église que l’évêque comparait à une étable ! Et nous voyons le résultat de cette vie simple qui a fait par sa persévérance et sa dévotion à Marie, le village où elle a choisi d’apparaître pour délivrer à des petits enfants, ce message : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher ! » 


Cet événement se passait à une époque particulièrement difficile pour la France que la révolution avait entrepris de déchristianiser et qui venait d’entrer en guerre contre la Prusse ! c’est au moment où tout semblait perdu que l’invitation de ce petit curé à la

Persévérance,  Résistance, Insistance, et Espérance de Recevoir fut Entendue par Jésus, Fils de Marie, Mère de l’Espérance, qui s’est laissé toucher pour rétablir la Paix !


Malheureusement il me semble que notre France se trouve actuellement dans une période de troubles due essentiellement à l’indifférence de ceux qui, ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas et se conduisent en maîtres pour diriger le monde en maudissant les sourds et mettent des obstacles devant les aveugles ! Ce qui a pour conséquence d’entraîner notre France dans la désespérance !

Personnellement je suis née à quelques kilomètres de ce village de Pontmain où à l’âge de 3 semaines, je fus consacrée à Marie, Mère de l’Espérance, c’est sans doute ce qui m’a valu cette grâce d’avoir un cœur qui voit au-delà des apparences les merveilles que Dieu fait pour nous ! Car c’est avec le cœur qu’il nous faut écouter pour entendre et regarder pour voir afin d’ôter les obstacles qui font chuter les aveugles ! J’ai eu cette chance de rencontrer un petit curé qui, au cours d’une messe dans un EHPAD est capable, en entendant une femme crier « Maman ! » de s’arrêter et de poser son regard sur elle en récitant un « Je vous salue Marie ! » accompagné par les personnes présentes ! Ce regard d’amour a suffi pour apaiser l’angoisse de cette femme ! J’ai eu l’occasion de voir, dans un autre EHPAD à la fin d’une messe, ce petit curé s’approcher près de celle qui pleurait en criant : « Je suis toute seule dans cette grande maison ! » s’asseoir près d’elle et posant sa main sur son bras, lui parler doucement et lui proposant de prier Marie ! Et c’est encore au cours d’une messe qu’il célébrait devant la porte ouverte de l’église d’un petit village que ce petit curé, au moment de l’Eucharistie, s’arrêta pour rendre grâce à Dieu, émerveillé d’entendre le chant des oiseaux ! Ce petit curé cheminant, pour porter le Christ à ses frères malades, célébrant l’Eucharistie en toute simplicité à leur domicile, a réussi, à l’instar du petit curé de Pontmain, a donné à ceux qu’il rencontrait, l’envie de le suivre pour devenir pèlerins d’Espérance et bâtir une paroisse ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage !

Alors quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, il lui dira ainsi qu’à tous ceux qui l’ont suivi : “Venez, les bénis de mon Père, car j’avais faim et soif, j’étais malade, étranger ou en prison et vous êtes venus jusqu’à moi ! Et chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”


Car ce ne sont pas les grands exploits qui font la sainteté des grands saints

Mais les petits gestes insignifiants de chaque jour accomplis avec amour qui font la sainteté des gens ordinaires !

Françoise

DIMANCHE 9 MARS 2025

« JÉSUS, NOUS ENTRONS AU DÉSERT, POUSSÉS COMME TOI PAR L’ESPRIT » !Nous faisons aujourd’hui mémoire de sainte Françoise romaine qui mariée toute jeune, vécut quarante ans dans le mariage, épouse et mère de famille parfaite, admirable de piété, d'humilité et de patience. En période de calamités, elle distribua ses biens aux pauvres, soigna les malades et, après la mort de son mari, elle se retira parmi les oblates qu'elle avait rassemblées sous la Règle de saint Benoît, et mourut en 1440.

Je suis très heureuse d’avoir pour sainte patronne, une femme, qui comme moi fut mariée jeune et dont la vie présente quelques similitudes avec la mienne ! J’ai moi-même vécu dans le mariage pendant cinquante ans, comme épouse et mère de famille pas tout à fait parfaite et manquant parfois de patience et d’humilité, mais toujours déterminée à Persévérer, Résister, Insister et Espérer Recevoir les bienfaits accordés par le Seigneur qui m’ont permis d’affronter l’épreuve de la mort de mon mari, transformant ma solitude en disponibilité pour être au service de ma paroisse, là où il y a besoin ! Car je pense comme Françoise, que Dieu ne m’a pas choisie afin que je devienne sainte pour moi-même seulement, mais pour que je fasse servir les dons que Dieu m’a accordés au salut spirituel et corporel de mon prochain.

Aujourd’hui l’Évangile de Luc nous rappelle que, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Ainsi, ce n’est pas de sa propre volonté, mais poussé par l’Esprit que Jésus fut conduit au désert afin d’y subir l’épreuve de la tentation pour le préparer à accomplir la mission à laquelle son Père l’avait envoyé !

En effet, il était nécessaire que Jésus éprouve notre faiblesse humaine en prenant notre condition d’homme pour nous montrer en Vérité le Chemin qui conduit à la Vie ! C’est pourquoi, nous qui sommes baptisés, nous sommes invités à faire mémoire de ce temps difficile mais privilégié du Carême pour nous laisser nous aussi conduire par l’Esprit au désert afin de nous préparer à accomplir notre mission de serviteur de Dieu ! C’est tous ensemble que nous entrons aujourd’hui dans ce désert pour nous retirer du monde perverti dans lequel nous vivons, mais cette zone aride et vide est suffisamment spacieuse pour que chacun de nous puisse s’isoler dans le silence de son cœur !

Au début tout semble facile, il suffit de nous débarrasser de tout ce qui nous encombre et qui est superflu ! Mais plus nous nous délestons, plus nous ressentons le manque de ce qui nous paraît nécessaire pour vivre, et par cette sensation de faim nous sommes tentés de récupérer le pain que les autres ont abandonné sur le chemin ! C’est alors que nous nous tournons vers Jésus en criant : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ! » Et du fond de notre cœur, nous entendons sa voix qui nous dit : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Et soudain nous nous sentons rassasiés de cette Parole qui en apaisant notre faim nous donne la force et le courage de continuer notre marche à travers le désert !

Cependant, cette force qui augmente, nous donne la sensation d’être arrivés au sommet de la montagne et que de là où nous sommes, rien ne peut nous arriver ! Nous sommes tentés de croire qu’il nous suffit de nous jeter en bas pour que rattrapés par des anges, il nous soit impossible de tomber ! C’est alors que du fond de notre cœur, une voix s’élève pour dire : « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Et soudain, nous nous rappelons que sans Lui nous ne serions, car c’est par Lui, avec Lui et en Lui que nous vivons ! Alors nous rendons grâce à Dieu de nous avoir sauvés en évitant de nous écraser au pied de la montagne !


 Mais, très vite, du haut de cette montagne, nous prenons conscience de tout ce que nous avons quitté dans ce monde et qu’il nous suffit de désirer plus que tout pour qu’il nous appartienne et que nous en devenions les maîtres ! Mais au moment où nous sommes tentés de succomber à cette envie incontrôlable, nous réalisons soudain qu’il s’agit en réalité d’une pensée diabolique, alors nous crions d’une voix forte : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Et le diable nous quitte pour laisser la place libre à Jésus, lorsque nous l’implorons en disant : « Jésus, viens demeurer en moi, de ton Esprit, envahis-moi, garnis ma vie du plein de toi, que je ne vive que par Toi, avec Toi et en Toi ! »

Alors nous sommes prêts à accomplir la mission que Dieu a choisi pour chacun de nous ! Car ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !                                                  Françoise

SAMEDI 8 MARS 2025

« AVEC JÉSUS POUR GUIDE, JE SUIS CELLE QUI RÉPARE LES BRÈCHES » !

Dans le Livre du Prophète Isaïe, ainsi parle le Seigneur : « Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi. Le Seigneur sera toujours ton guide. Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source où les eaux ne manquent jamais. Tu rebâtiras les ruines anciennes, tu restaureras les fondations séculaires. On t’appellera : « Celui qui répare les brèches », « Celui qui remet en service les chemins ».

Ces paroles d’Isaïe sont le programme de sainteté que nous propose le Seigneur, car ce ne sont pas les grands exploits qui font les grands saints mais les petits gestes insignifiants de chaque jour, accomplis avec Amour qui font la sainteté des gens ordinaires ! Et Je ne suis qu'une femme ordinaire qui sait accueillir de façon extraordinaire les dons de l'Esprit que je reçois ! Alors, ne rêvons pas de devenir saint ! Soyons-le ! Car si chacun de nous est appelé à la sainteté, le meilleur moyen d'être saint est d'aider un autre à le devenir ! 


Ainsi, la vraie charité ne consiste pas à donner à ceux qui ont faim, tout ce qui arrive en date limite de consommation et risque d’être perdu, comme c’est le cas des restos du cœur ou des épiceries solidaires qui, comme leur nom l’indique ne sont que des associations humanitaires de solidarité et bien que nécessaires pour nourrir ceux qui ont faim à partir de ce qui est produit en trop, ne constituent pas un acte charitable ! Ainsi que le dit saint Paul : « J’aurais beau donner toute ma fortune aux pauvres, s’il me manque l’Amour, cela ne sert à rien !

La vraie charité consiste à aimer son prochain comme soi-même ! Et pour pouvoir aimer son prochain, il faut d'abord se reconnaître soi-même et s'accepter tel qu'on est, en faisant pour les autres ce qu’on aimerait qu’ils fassent pour nous ! Alors regardant l’autre comme un autre nous-même nous donnerons à celui qui a faim ce que nous désirons !

Dans l’Évangile de Luc : En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Nous avons vu récemment l’histoire de l’homme riche, venu trouver Jésus pour lui demander : « Maître, que dois-je faire pour avoir la Vie Éternelle ? » Après avoir affirmé qu’ils observaient tous les commandements depuis sa jeunesse, Jésus lui répondit : « Alors, va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi » Alors, il repartit tout triste car il avait de grands biens !

Cet homme qui avait tout, en venant trouver Jésus s’attendait sans doute à ce que Jésus lui dise : « C’est bien, continue comme ça ! » Et non pas et non pas de se dépouiller de tout pour le suivre ! Aujourd’hui, c’est Jésus qui va vers Levi, devenu Matthieu et posant son regard vers lui, lui dit : « Suis-moi » Quel contraste avec cet homme qui gagnait bien sa vie aux dépens des impôts qu’il collectait, mais qui était détesté de tous ! Il a suffi du regard d’Amour de Jésus pour qu’il accepte aussitôt de tout abandonner pour le suivre !


Il me semble que l’homme riche était satisfait de sa vie et pensait qu’il était sur le chemin de la vie éternelle ! Alors que Matthieu, bien que bénéficiant d’une situation confortable n’était pas satisfait de sa vie à laquelle il manquait l’essentiel ! Ses biens n’arrivaient pas à combler les désirs de son cœur qui espérait autre chose sans vraiment savoir ce que c’était et qu’il a reconnu dans le regard de Jésus ! Ce regard plein d’amour qui a comblé ce cœur au-delà de toutes ses espérances ! Alors pour lui, plus rien d’autre n’avait d’importance, il savait que Jésus était celui qui répare les brèches et remet en service les chemins !

Ainsi, ce n’est pas nous qui choisissons Jésus, c’est Lui qui nous choisit pour qu’en suivant son exemple, nous allions et que nous portions du fruit en le faisant connaître par un regard d’Amour posé sur ceux qu’il met sur notre chemin !

Cependant, si nous osons proposer Jésus à quelqu’un, gardons-nous bien de le lui imposer Afin qu’il garde la liberté de s’y opposer selon la capacité

dont il dispose à recevoir les choses !

Françoise

VENDREDI 7 MARS 2025

« IL N’EST PIRE SOUFFRANCE QUE L’INDIFFÉRENCE » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui c’est le Prophète Isaïe qui s’adresse à son peuple en disant : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas ! Que s’élève ta voix comme le cor ! Dénonce à mon peuple sa révolte, à la maison de Jacob ses péchés. Ils me demandent des ordonnances justes, ils voudraient que Dieu soit proche : « Quand nous jeûnons, pourquoi ne le vois-tu pas ? Quand nous faisons pénitence, pourquoi ne le sais-tu pas ? » Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien faire vos affaires, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous. Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poing sauvages… » Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci : partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ?

Par ces paroles d’Isaïe, Dieu veut rappeler à son peuple que la manière d’agir des hommes n’est pas celle qui plaît à Dieu ! En effet, ils espèrent obtenir quelque chose de Dieu en changeant leurs habitudes extérieures comme si Dieu ne voyait pas dans le secret de leur cœur ! Ainsi, est-ce là le jeûne qui plaît à Dieu, un jour où l’homme se rabaisse ? S’agit-il de courber la tête comme un roseau, de coucher sur le sac et la cendre ? Appelles-tu cela un jeûne, un jour agréable au Seigneur ?

Pourtant, près de trente siècles plus tard, il me semble que la manière des hommes n’a pas changé ! Beaucoup de chrétiens se comportent encore en privilégiant la forme au fond ! Ils pensent faire pénitence en joignant l’utile à l’agréable puisque la privation de nourriture, une journée par semaine ne peut être que bénéfique pour leur corps en éliminant les toxines, ce qui est l’objectif du jeûne thérapeutique ! Est-ce là le jeûne qui plaît à Dieu ? Refuser de partager un morceau de chocolat ou une part de gâteau parce que c’est jour de jeûne, prétextant ne pas avoir le temps en raison de mille choses à faire ?

Frères et sœurs bien-aimés, à vous qui vous plaignez de ne pas avoir le temps de faire les choses et qui perdez le peu qui vous reste à courir après alors qu’il vous suffit de le prendre pour le gagner, je voudrais vous confier mon secret pour trouver le temps nécessaire de faire les choses qui se présentent à vous à chaque moment de la journée !

Il vous suffit de dire chaque matin, Jésus viens demeurer en moi ! De ton Esprit, envahis-moi ! Garnis ma vie du plein de Toi ! Que je ne vive que par Toi, avec Toi et en Toi ! Alors vous prendrez le temps de faire les choses qui se présentent à vous selon sa Volonté et vous vivrez l’instant présent en vous laissant regarder par Lui ! Car Lui seul sait ce dont vous avez besoin !

Alors, peut-être trouverez-vous le temps de regarder autour de vous

pour partager une dose de

Charité Amour Foi Espérance

Avec celui qui a faim, accueillir le pauvre sans abri

ou simplement donner à boire à celui qui a soif !

Car le jeûne qui plaît à Dieu n’est pas celui qui rend beau le corps,

Mais celui qui rend le cœur doux et humble comme celui de Jésus !

Ainsi, jeûner à la manière de Dieu c’est tourner son regard vers Lui en prenant soin des autres, car il n’est pire souffrance que l’indifférence ! Et si nous rencontrons, assis sur le bord du chemin, une personne qui crie : « Personne ne me voit, personne ne m’aime ! » Alors répondit lui : « Mais si, moi je vous aime ! Je vous appelle Aimée, parce que moi je vous aime ! » Et lorsqu’après avoir mangé ce pain que vous lui donnerez, elle vous dira : « Merci, parce que j’avais faim ! » Votre cœur vous dira : « Ce visage inconnu est celui de Jésus ! »

Car notre cœur ouvert aux réalités d’en-haut En regardant le monde à la manière de Dieu, Voit bien au-delà de ce que voient les yeuxEt qui n’est qu’apparence !

Françoise

JEUDI 6 MARS 2025

« MOI, AUJOURD’HUI, JE CHOISIS LA VIE Dans le Livre du Deutéronome, Moïse disait à son peuple « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession. Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie ! »

Cette parole est celle que Dieu a dictée à Moïse pour guider son peuple vers la Terre Promise qui préfigure le Royaume de Dieu ! Car Dieu nous a créés à son image pour faire de nous ses enfants, c‘est pourquoi il nous laisse libres d’avoir part à son Royaume en choisissant d’observer les exigences de ses commandement qui conduisent au Bonheur de la Vie Éternelle ou de renoncer à cet héritage en choisissant la malédiction qui conduit à la mort !

Ainsi, Moïse met en garde son peuple que Dieu a choisi en disant :   Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.  Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez ! Et ces paroles que Moïse adressait à son peuple s’adressent encore à nous aujourd’hui qui sommes les descendants d’Abraham avec qui Dieu avait conclu son Alliance ! et la Parole de Dieu est intemporelle et éternelle !


C’est la raison pour laquelle, moi, aujourd’hui, je choisis la Vie et le bonheur éternel en observant les exigences qui conduisent au Royaume de Dieu, comme nous le révèle Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »

PAR LUI, AVEC LUI ET EN LUI !

L’Homme vient de Dieu pour retourner à Dieu !

Chacun de nous a un destin bien tracé mais nous sommes libres de le suivre ou d’emprunter un autre chemin ! Si nous choisissons de voler de nos propres ailes,

nous prenons le risque de nous perdre et d’arriver au bord du précipice !

Mais si nous choisissons le chemin balisé alors

Nous sommes certains d’arriver à destination !

Ainsi, chaque nuit quand je suis réveillée par les douleurs qui m’assaillent,

Je les offre à Jésus et je

Persévère, Résiste, Insiste, Espère pour que remplaçant le L des Lamentations,

par le C de la Caresse, Il transforme en « douCeurs » les douLeurs 

De ceux qui croient en Lui, et qui en ont besoin !

LA JOIE DE L’ÉVANGILE !

Peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements, Et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle

Au message d’Amour de l’Évangile !

PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !

« QUE VEUX-TU QUE JE FASSE POUR TOI » ?

« Comme j’aimerais que Jésus fasse pour chacun de vous, ce que vous aimeriez qu’il fasse,

Si vous le lui demandez, afin que, comme il l’a fait pour moi,

Votre cœur soit rempli de Paix et de Joie » !

Françoise

MERCREDI 5 MARS 2025

« C’EST AUJOURD’HUI LE MOMENT FAVORABLE POUR LE JEÛNE SACRÉ ! »C’est le Prophète Joël qui nous dit aujourd’hui : Maintenant – oracle du Seigneur – revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. Sonnez du cor dans Sion : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons !

Quant à saint Paul il écrit dans sa lettre aux Corinthiens : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu. Voici maintenant le moment favorable » Et ce moment favorable est cette entrée en Carême que nous fêtons solennellement aujourd’hui mercredi des Cendres dans cette assemblée sainte où sont réunis anciens, petits-enfants et nourrissons pour nous réconcilier avec Dieu !

Si certains d’entre vous redoutent ce moment qui leur apparaît comme un temps de frustration c’est pour moi une grande Joie de vous inviter à entrer dans ce Parcours Privilégié, chemin Précieux de conversion pour nous tourner vers le Seigneur en Participant à ce Programme de Privations, de Prière et de Partage dans la Perspective de faire Pénitence afin d’obtenir le Pardon et d’accueillir la Paix !

Ce qui fait de ce parcours en douze Points, non pas un temps de frustration, mais qui, au contraire, nous rend la Joie d’être sauvés ! Ainsi que Jésus nous le rappelle dans l’Évangile à propos de l’aumône, de la prière et du jeûne : « Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand tu jeûnes, ne prends pas un air abattu, comme les hypocrites :  pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »

Le jeûne est une privation volontaire de nourriture est considéré comme thérapeutique lorsque, privant le corps de nourriture, il met celui-ci au repos afin d’en éliminer les toxines et de se régénérer ! Ainsi, certaines personnes sont tentées de profiter de ce jeûne du Carême comme d’une sorte de thérapie dont leur corps va tirer les bénéfices ! En réalité, il n’est pas question de se priver de notre pain quotidien, ni de l’eau, source de vie dont notre corps a besoin, mais davantage des nourritures terrestres que sont les écrans, les téléphones ou autres moyens de communication qui nous tiennent à distance les uns des autres et dont les toxines envahissent notre cœur ! Car ce n’est pas ce qui entre dans le corps qui rend l’homme impur mais ce qui sort de son cœur !


Ainsi cette Privation devient un jeûne sacré qui déchire le cœur pour le purifier ! Cependant cela n’est possible que par la Prière, car sans Dieu, rien n’est possible ! C’est pourquoi il est nécessaire d’écouter la Parole de Dieu et de la garder dans son cœur afin qu’elle devienne la nourriture qu’il nous faut Partager avec ceux qui ont faim de Dieu ! 

Ainsi, comme nous le rappelle saint Paul : « Nous sommes les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : C‘est pourquoi, au Nom du Christ, je vous le demande, laissons-nous réconcilier avec Dieu et je dis à chacun de vous : « Convertis-toi et crois à l’Évangile ! » Alors, nous verrons le salut de Dieu, car il dit dans l’Écriture : « Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut »


CELUI QUI AIME CONNAÎT DIEU CAR DIEU EST AMOUR !

"Puisque Dieu est Amour, celui qui aime est porteur de Dieu !

Allons porter le Christ à nos frères !"

Françoise

MARDI 4 MARS 2025

« DONNE AU TRÈS HAUT SELON CE QU’IL TE DONNE CAR TOUT VIENT DE LUI, TOUT EST POUR LUI, TOUT EST EN LUI » !

Aujourd’hui Ben Sira nous dit : C’est présenter de multiples offrandes que d’observer la Loi ; c’est offrir un sacrifice de paix que s’attacher aux commandements. C’est présenter un sacrifice de louange que faire l’aumône. On obtient la bienveillance du Seigneur en se détournant du mal ; on offre un sacrifice d’expiation en se détournant de l’injustice. Ne te présente pas devant le Seigneur les mains vides. Accomplis tout cela car tel est son commandement. Donne au Très-Haut selon ce qu’il te donne, et, sans être regardant, selon tes ressources. N’essaye pas de l’influencer par des présents, il ne les acceptera pas ; ne mets pas ta confiance dans un sacrifice injuste. Car le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes.

Souvenons-nous que Dieu avait créé l’homme à son image ! Il le créa, homme et femme, il mit toute chose à ses pieds, les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux. Mais aussi les arbres et les plantes pour qu’il se nourrisse de leurs fruits, avec une seule restriction : ne pas toucher à l’arbre de la connaissance du bien et du mal ! En effet, sans la connaissance du mal, il ne pouvait lui arriver que du bien ! Cependant l’homme a désobéi à Dieu et sa désobéissance a causé la souffrance en lui ouvrant les portes de la mort que Dieu avait tenu fermé ! C’est pourquoi Dieu a chassé l’homme du paradis terrestre afin qu’il gagne sa nourriture à la sueur de son front en cultivant la terre !

Ainsi c’est bien la moindre chose que d’observer ses commandements en lui offrant des sacrifices d’Action de grâce pour le remercier de tout ce qu’il nous a donné ! En reconnaissant que « Tout vient de lui, tout est pour lui, tout est en lui ! » Ainsi c’est présenter de multiples offrandes que d’observer la Loi et c’est offrir un sacrifice de paix que s’attacher aux commandements ! C’est pourquoi nous devons lui redonner selon ce qu’il nous donne, sans être regardant selon nos ressources car sans lui, nous ne serions, et c’est en nous détournant du mal que nous obtenons la bienveillance du Seigneur !

Cependant la désobéissance du premier homme a entraîné toute sa descendance dans la mort causée par le péché et il est très difficile, voire impossible pour ses fils d’observer ses commandements sans l’aide de Dieu dont ils se détournent trop souvent ! C’est pourquoi Dieu a envoyé son propre fils pour l’offrir lui-même en sacrifice afin que par son sang versé, il sauve le monde du péché qui lui a fermé les portes du paradis ! Et c’est bien la moindre des choses que nous suivions son exemple en donnant notre vie pour nos amis, comme lui-même nous a aimés !  

Cela signifie que nous ne devons pas avoir peur de quitter une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, pour suivre Jésus à cause de lui et de l’Évangile sans que nous ne recevions en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. C’est ce que nous dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui ! Car beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

Je crois en effet, que nous ce que nous vivons sur la terre est le négatif de ce que nous vivrons au Ciel, si nous acceptons de suivre Jésus jusqu’à la Croix qui seule peut nous ouvrir la porte de ce paradis qu’est le Royaume de Dieu !

RÉVÉLATION !

Notre vie sur terre est comparable au négatif d’une photo où tout est inversé !Lorsque nous franchissons la mort, nous passons par la chambre noire du purgatoireOù le négatif est exposé à la lumière pour révéler sur notre âme photosensibleToutes les couleurs de notre vie, mises en relief par nos zones d’ombre !Si notre âme est trop sombre, elle devra être davantage exposée à la lumière avant de se révéler à l’image de Dieu !

AIMER COMME JÉSUS NOUS A AIMÉS !

« C’est prendre sur soi le péché de celui qu’on aime, pour l’aider à porter sa croix, En souffrant avec lui et avancer ensemble avec Jésus, sur le chemin du pardon

Qui conduit à la perfection ! »

Françoise

LUNDI 3 MARS 2025

« VIENS ET SUIS-MOI ALORS TU AURAS UN TRÉSOR DANS LE CIEL » !

Nous retrouvons aujourd’hui le très célèbre Évangile de l’homme qui accourut et tombant aux genoux de Jésus lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements ? L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Et nous savons qu’à ces mots, il devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens !

Il me semble que cette histoire est celle de tous ceux qui bien que croyants et fidèles aux commandements depuis leur jeunesse, restent attachés aux biens de ce monde qui leur apportent une certaine sécurité ! Il s’agit bien sûr de ceux qui considèrent cette richesse matérielle comme une force qui leur permet d’observer plus facilement les commandements de Dieu et privilégient la forme au fond, en pratiquant une « charité » qui les rend puissants aux yeux des plus pauvres ! En réalité, ils n’ont pas conscience que la vraie richesse c’est la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage ! Ainsi la vraie charité ne consiste pas à donner en abondance, mais à aimer au-delà de tout ! Car, comme le dit saint Paul : « J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’Amour, cela ne me sert à rien. »

Et l’Amour n’a pas sa place au milieu des richesses de ce monde ! C’est pourquoi Jésus dit à l’homme riche : « Une seule chose te manque ! » et c’est justement la seule qui est nécessaire pour avoir la vie éternelle ! Alors que mercredi, nous entrons dans ce temps de Carême pour préparer le chemin qui mène à la Résurrection, il est temps de nous libérer des liens qui nous attachent à ce monde en renonçant à toutes ces fausses richesses que sont les biens matériels ! Si nous mettons notre confiance en Dieu, nous savons que Lui seul sait ce dont nous avons besoin et que nous n’avons pas à nous soucier de ce que nous allons manger et comment nous habiller ! Cela peut sans doute paraître à certains, un peu naïf et pourtant je peux témoigner personnellement que plus je renonce aux plaisirs de la terre, plus je me sens libre, et légère, comme un papillon sorti de sa chrysalide ! Je vole au-dessus de la terre, animée par le souffle de l’Esprit Saint ! Je ne me soucie plus de rien, car je suis là où sa main me pose, depuis le jour où j’ai accepté qu’il fasse de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère ! Ainsi, je fais tout ce qu’il me dit et je ne mange plus ce que j’aime, je mange ce que j’ai et j’aime ce que je mange ! Et quand il m’arrive d’éprouver des difficultés à faire ce que j’aimerais pouvoir faire, et que je suis tentée de me débrouiller seule, je pense à Jésus, tenté par le diable au désert, et comme Lui


Je Persévère, Résiste, Insiste, Espère en disant :

« Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »

Et je réussis toujours au-delà de mes espérances, à faire ce qui doit être fait

Ou à renoncer à ce qu’il ne doit pas se faire !

Et je peux vous assurer que j’en viens d’avoir la preuve à l’instant, car j’ai passé le week-end à Persévérer, Résister, Insister et Espérer avec confiance pour Récupérer la connexion à mon Editeur de site sans laquelle je ne pouvais rien publier !!!  Tout en acceptant l’idée que si je n’y arrivais pas c’est que ça ne devait pas se faire ! Et je viens juste à l’instant d’être exaucée ! Il faut croire que Jésus s’est servi de moi pour témoigner que

DIEU CONNAIT NOS BESOINS !

Quand nous prions, si nous demandons à Dieu, avec confiance, ce dont nous avons besoin, Nous pouvons être sûrs que nos prières seront toujours exaucées !

Alors pourquoi ne pas profiter de ce temps privilégié du Carême pour accepter, comme Jésus, d’être conduits au désert pour renoncer à entrer dans les tentations du diable, en disant : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles en passerelles pour accéder à son Royaume ! »

Françoise

DIMANCHE 2 MARS 2025

« CE QUE DIT LA BOUCHE C’EST-CE QUI DÉBORDE DU CŒUR » !

Après avoir dit : « La parole agréable attire de nombreux amis, le langage aimable attire de nombreuses gentillesses. De bonnes relations, tu peux en avoir avec beaucoup de monde ; mais des conseillers ? n’en choisis qu’un seul entre mille !

Si tu veux acquérir un ami, acquiers-le en le mettant à l’épreuve ; n’aie pas trop vite confiance en lui. » Aujourd’hui, Ben Sira nous dit : « Quand on secoue le tamis, il reste les déchets ; de même, les petits côtés d’un homme apparaissent dans ses propos. Le four éprouve les vases du potier ; on juge l’homme en le faisant parler. C’est le fruit qui manifeste la qualité de l’arbre ; ainsi la parole fait connaître les sentiments. Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé, c’est alors qu’on pourra le juger. »


À mon sens, ceci implique que la parole doit être écoutée pour être entendue ! Il ne s’agit pas en effet, de bavardage comme c’est le cas, la plupart du temps, lorsque des personnes discutent à bâtons rompus, sur des sujets divers et variés dans une forme superficielle ! C’est ce que j’appelle parler pour ne rien dire ! C’est la raison pour laquelle je me sens très mal à l’aise dans cet exercice où je ne trouve pas ma place ! Pour moi, parler c’est, comme le dit Ben Sira, faire connaître ses sentiments, exprimer le fond de sa pensée qui n’est peut-être pas toujours comprise par les auditeurs qui coupent la parole pour donner leur avis, positif ou négatif, sur ce qu’ils pensent avoir compris à partir d’un mot ou d’une phrase sortie de son contexte ! Ceci est le fait de personnes qui ne savent pas prêter une oreille attentive pour écouter la parole et qui entendent ce qu’elles ont envie d’entendre !

En ce qui me concerne, je suis souvent qualifiée de bavarde, justement par des personnes qui ont l’habitude des discussions où chacun donne son avis et qui, n’ayant pas la patience d’écouter attentivement la parole, ne comprennent pas mon langage ! Il est vrai que mes pensées sont plus proches de celles de Dieu que de celles des hommes et, comme le dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui : « L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. » Et cette parole de Jésus fait écho à celle-ci : « Heureux, celui qui écoute la parole de Dieu et la garde dans son cœur ! » Ainsi, quand je parle, ce que dit ma bouche, c’est cette parole de Dieu qui déborde de mon cœur et qui ne peut être comprise que par ceux qui regardent le monde à la manière de Dieu !

Cependant la parole qui sort du cœur ne s’exprime pas toujours par la bouche, car Dieu a parlé par les prophètes qui ont transmis la parole par les Écritures et en ce qui me concerne, il m’est plus facile de trouver les mots justes pour transmettre cette parole, sans chercher à convaincre mais en partageant avec vous ma Joie de l’Évangile ! Et lorsque des personnes qui m’entendent ou me lisent, me disent : « Tu me fais du bien » ou encore « C’est bon de prier avec toi, Françoise ! », je sais qu’elles ont compris que ces paroles ne sont pas de ma chair et de mon sang, mais de l’Esprit Saint qui est dans mon cœur ! Car un arbre se reconnaît à son fruit ! On ne cueille pas des figues sur des épines !


PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


SANS MOI VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE !

"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons,

et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu

et qu'un violon sans son musicien reste muet !"


Françoise


SAMEDI 1er MARS 2025

« LA TERRE EST LE SEIN QUI ME NOURRIT AVANT MON ENTRÉE DANS LA VIE » !

Comme nous l’avions vu dans le Livre de la Genèse, Ben Sira nous rappelle aujourd’hui que Le Seigneur a créé l’homme en le tirant de la terre, et il l’a fait retourner à la terre. Il a donné aux humains des jours comptés, un temps déterminé, il a remis en leur pouvoir ce qui est sur la terre. Il les a revêtus d’une force pareille à la sienne, il les a faits à son image. Il a mis en tout vivant la crainte de l’être humain, pour que celui-ci commande en maître aux bêtes sauvages et aux oiseaux. Aux humains il a donné du jugement, une langue, des yeux, des oreilles, et un cœur pour réfléchir. Il les a remplis de savoir et d’intelligence, il leur a fait connaître le bien et le mal.  Il a posé son regard sur leur cœur, leur montrant la grandeur de ses œuvres.

Ainsi, on peut imaginer que Dieu est descendu du Ciel pour féconder la terre d’où a germé un fils à son image ! Et l’homme est sur la terre comme un enfant qui pousse dans le ventre de sa mère en attendant son entrée dans la vie ! Il vit dans l’obscurité et la chaleur d’un corps dont il ne connaît que la sensation de bien-être ! Il a des yeux, mais ne voit pas, il a des oreilles mais il n’entend pas, il a une bouche mais il ne parle pas, cependant il a un cœur qui bat au rythme de celui dont il ne connaît pas le visage mais dont il perçoit la douceur de la voix qui lui parle d’amour et lui fait espérer que le moment venu, il verra son visage ! Et que peut-il espérer de mieux que de voir face à face ce cœur rempli d’Amour qui lui a donné vie et nourri en son sein afin qu’au terme de cette gestation, ses yeux s’ouvrent à la lumière pour découvrir le visage de sa mère et celui de son père à ce regard d’amour qu’il a posé sur elle ! C‘est alors que ses sens s’éveillent peu à peu pour lui faire découvrir, bien au-delà des apparences, les merveilles de ce monde !

Malheureusement, la comparaison s’arrête là, car il arrive bien souvent lorsque l’enfant grandit et qu’il devient un homme, il s’éloigne de sa mère, pensant connaître sa vie mieux que celle dont il l’a reçue ! Il oublie tout ce qu’il lui doit et n’a plus besoin d’elle, et pensant trouver le bonheur et la sécurité dans les richesses de ce monde, il se laisse entraîner dans les plaisirs éphémères ! C’est ce qui arrive aux hommes qui ne se reconnaissent plus enfants de Dieu et qui agissent en maîtres comme si le monde et tout ce qu’il contient, leur appartenait ! Alors ils le transforment à leur guise, en se débarrassant de tout ce qui les gêne (les faibles, les malades, les handicapés, les immigrés …) et inventent un nouveau monde dans lequel chaque individu peut faire de son corps ce qu’il veut en choisissant librement, de se reconnaître homme ou femme ou bien encore ni l’un ni l’autre et donne le droit à chaque femme de faire naître un enfant ou de lui donner la mort selon ses besoins !

J’ai bien conscience que ce tableau est bien triste, mais il reflète la réalité de notre monde gouverné par des grands qui se croient plus puissants que Dieu ! Cependant si je regarde le monde à la manière de Dieu, je ne peux que me réjouir en disant : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! » comme nous voyons dans l’Évangile d’aujourd’hui : En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Il me semble que ces petits enfants à qui Jésus nous demande de ressembler, ce sont ceux dont la graine d’amour a germé dans l’obscurité et la chaleur du ventre de leur mère et qui espèrent un jour voir son visage ! Et il m’apparaît très clairement que ceux qui font obstacle à cet espoir en refusant de les accueillir n’entreront pas dans le Royaume de Dieu ! Car rappelons-nous que le Royaume des Cieux appartient aux pauvres, aux affligés, aux doux, aux affamés de justice, aux miséricordieux, aux cœurs purs, aux artisans de paix et à ceux qui sont persécutés pour la justice, car ils verront Dieu ! Alors, si nous faisons partie de ces petits pour qui la terre est le sein de la mère qui les nourrit jusqu’au terme de leur entrée dans la Vie, nous n’avons rien à craindre !

L’HUMILITÉ EST LA PREUVE MÊME DE L’EXISTENCE DE DIEU !

En effet, seul un être supérieur peut s’abaisser jusqu’à terre (humus) pour y semer LeVerbe et le faire grandir pour l’élever jusqu’à Lui ! Mais il est très difficile à l’Homme

(issu de l’humus) de reconnaître qu’il n’est rien sans son Jardinier !Ainsi, l’Homme sans Dieu n’est rien de plus qu’un ver de terre !"

Françoise

 
 
 

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Par Françoise Rocton

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