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SPI CHRONIQUE

EN CETTE SOLENNITÉ DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST,

DIEU A VISITÉ SON PEUPLE !

 

Notre paroisse a eu ce matin la grande Joie, d’accueillir sept nouveaux baptisés qui sont venus agrandir la famille des enfants de Dieu, au cours de la messe de solennité du Corps et du Sang du Christ, tandis que 24 autres, issus du patronage des « Mardis ensemble » recevaient Jésus pour la première fois dans leur cœur ! Ce fut une très belle célébration, pleine de joie, en présence d’une foule immense venue les accompagner !

 

Espérons que ces nouveaux porteurs de Dieu feront de leur cœur un ostensoir du Seigneur pour donner à d’autres l’envie de le connaître, afin que notre paroisse soit toujours la paroisse ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage sous la conduite de leurs pasteurs !

 

En rentrant de la messe, j’ai continué à fêter Dieu en regardant la messe célébrée au Prieuré des Petits Frères de Marie à la Cotellerie en Mayenne ! C’est encore avec joie que je partage avec ceux que ça intéresse, cette messe, présidée par Monseigneur Matthieu Dupont, évêque de Laval et animée par ma fille Ézéchielle, accompagnée à la guitare par sa sœur Clotilde ! C’est en effet, pour celles et ceux qui connaissent l’histoire d’Ézéchielle, le témoignage d’une prière exaucée au-delà de mes espérances après trente années de persévérance !

ACTE DE CONSÉCRATION
AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

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MESSAGE DE MISÉRICORDE

Après avoir longuement préparé mon cœur à connaître et à vivre les messages, adressés, il y a 100 ans à Josefa, Jésus me demande de transmettre à mon tour, son « Appel à l’Amour » par ce message daté du 11 juin 1923 !

 

JE SUIS UN PĖRE MISÉRICORDIEUX !

« Je suis l’Amour ! Mon Cœur ne peut plus contenir la flamme qui le dévore. J’aime à tel point les âmes que J’ai donné ma vie pour elles. Pour leur amour, J’ai voulu rester emprisonné dans le tabernacle. Depuis vingt siècles, Je demeure là, nuit et jour, voilé sous les apparences du pain et caché dans l’hostie, supportant par amour, l’oubli, la solitude, les mépris, les blasphèmes, les outrages, les sacrilèges …

 

Pour l’amour des âmes, J’ai voulu leur laisser le Sacrement de Pénitence, afin de leur pardonner, non pas une fois ou deux, mais aussi souvent qu’elles auront besoin de recouvrer la grâce. Là, Je les attends, là Je désire qu’elles viennent se laver de leurs fautes, non avec de l’eau, mais dans mon propre sang.

 

Au cours des siècles, J’ai révélé de différentes manières mon Amour pour les hommes : Je leur ai montré combien le désir de leur salut me consume. Je leur ai fait connaître mon Cœur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd’hui le moyen dont se servent, pour toucher les cœurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne. »

LE CHIEN DE BERGER

Il était une fois un vieux chien qui avait perdu son maître ! Malgré son âge avancé, il se sentait encore très vif et capable de rendre service, mais personne ne semblait avoir besoin de lui ! Il chercha donc un moyen de se rendre utile ! Ce n’étaient pas les idées qui lui manquaient, mais dès qu’il s’approchait pour aider, on le repoussait vivement ! Cependant avec sa bonne humeur, sa détermination et son courage, il

Persévérait dans sa démarche, Résistait aux attaques et Insistait tout en continuant d’Espérer et finit par Recevoir une réponse à sa PRIÈRE !

Un jour arriva un nouveau Pasteur pour prendre soin du troupeau, constitué d’une majorité de brebis âgées qui avaient pris leurs petites habitudes et n’aimaient pas le changement ! Ce nouveau Pasteur eut l’intelligence de s’adjoindre un leadership compétent, capable de fédérer des équipes constituées de nouveaux bergers, en mobilisant les ressources de chacun ! Cette initiative se montra d’une grande efficacité puisqu’en l’espace de 3 années, le troupeau a considérablement augmenté son effectif tout en le rajeunissant !

Le petit chien, qui avait l’habitude de rôder autour de la bergerie, s’était fait quelques amies parmi les brebis et se désolait de les voir si peu nombreuses, regrettant l’absence de jeunes brebis et d’agneaux ! Emerveillé de voir peu à peu le troupeau s’agrandir depuis l’arrivée du nouveau pasteur, il se prit d’amitié pour ce nouveau maître qui, dans un premier temps, le rabroua, sans doute influencé par quelque prédécesseur ! Cette attitude n’était pas pour décourager le petit chien qui décida de montrer à ce berger ce qu’il était capable de faire ! C’est ainsi qu’il alla à la rencontre de quelque brebis égarée qu’il trouvait sur son chemin pour l’inviter à le suivre en direction de la bergerie !

Il lui suffisait parfois d’aller et venir autour de la brebis pour que celle-ci, curieuse devant la joie de vivre de ce petit chien, ait envie de le suivre ! C’est ainsi qu’il en ramena quelques-unes jusqu’à l’arrière du troupeau où il restait pour accompagner celles qui se contentaient de suivre timidement jusqu’à ce qu’elles se sentent prêtes à intégrer l’ensemble du troupeau. Il avait repéré les plus vulnérables et osait s’approcher du bon berger pour l’inviter à venir en prendre soin, lui-même !

Ainsi, le jour où il vit, la plus fragile des brebis perdues, avancer à « pas de velours » vers la bergerie, pour y rentrer à grands pas, grâce aux bons soins de son Pasteur, le petit chien avait l’impression d’avoir été en quelque sorte, un « serviteur inutile » ! Et c’était pour lui, la plus belle des récompenses ! Peu lui importait qu’il ait une mission précise et officielle, il faisait ce que son instinct lui dictait de faire et il était heureux !

Il avait bien conscience que cette Joie était indélébile et qu’aucune épreuve ne pourrait l’altérer, malgré la souffrance qu’il ressentait de ne pouvoir communiquer avec son maître qui ne comprenait pas son langage ! Cependant dans la grande Sagesse que lui conférait son grand âge il avait compris qu’il devait rester à sa place, aux pieds de son maître avec lequel il se sentait en communion par le langage du cœur, langage universel que les humains appellent le langage de l’Amour !

Françoise

 LES DONS DE L’ESPRIT SAINT !

 Comme chaque enfant de Dieu, le jour de mon Baptême, j’ai reçu la semence des dons de l’Esprit Saint.  Les sacrements du Pardon, de l’Eucharistie et de ma Confirmation que j’ai reçus à 7 et 9 ans, associés à l’amour de mes parents, ont développé les dons de Crainte de Dieu et de Piété filiale qui m’ont donné cette Joie de l’Evangile que je ne cesse de partager autour de moi !

 

Le sacrement du Mariage m’a conféré les dons de Conseil et de Force qui m’ont permis de surmonter les épreuves de la vie, ce qui a fait de moi une sorte de « Simon de Cyrène » pour soutenir et protéger mon mari qui n’avait pas eu la chance d’avoir des parents, mais aussi mes enfants et quelques personnes fragiles de mon entourage qui n’avaient pas cette force !

 

Ce n’est que depuis quelques années que suite, à un événement plutôt cocasse, le Seigneur a beaucoup d’humour, que, cessant de regarder les publicités à la télévision, j’ai découvert la chaîne KTO où j’ai commencé à réciter tous les jours, le chapelet en direct de Lourdes. Peu à peu, je me suis intéressée aux différentes émissions et reportages qui ont nourri ma spiritualité et permis d’accueillir les dons de Science et d’Intelligence, pour connaître et comprendre les écritures !

Depuis, ma pratique fervente de la prière et de l’Eucharistie n’ont fait que renforcer ces dons qui m’ont permis de supporter avec force et courage la plus grande épreuve de ma vie en m’abandonnant à la Volonté de Dieu, la veille de la mort de mon mari !

 

Ses dernières paroles : « Va du côté de Marie ! » ont été pour moi comme une sorte de rendez-vous qu’il me donne chaque jour à l’église, du « côté de Marie » dont je le sens proche ! Et je sais que nous sommes en communion, j’en ai pour preuve toutes ces grâces que je reçois depuis son départ et ce don de Sagesse, qu’elles m’ont apporté !

 

J’ai ainsi tout au long de ma vie, acquis et accueilli les dons de l’Esprit Saint en me livrant entièrement à la Volonté du Seigneur qui se livre à son tour pour me décharger de toutes mes inquiétudes et apporter la Paix dans mon cœur ! Mon cœur si brûlant d’Amour que je ne peux que rendre Amour pour Amour !

 

Françoise

J’AI RENCONTRÉ JÉSUS

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« ALORS S'ECLAIRERA LA ROUTE DES "PAUMÉS"


Il me semble qu’un grand nombre de nos contemporains qui détournent les yeux de Dieu qu’ils ne voient pas, sont à l’image de leurs idoles qui ont des yeux, mais ne voient pas plus loin que l’horizon de leur écran, ils ont des oreilles, mais n’entendent pas autre chose que les contenus sonores transmis par leurs écouteurs et qui ne portent pas plus loin que d’une oreille à l’autre ! Ils ont des bouches mais ne parlent pas, car ils préfèrent communiquer par un Service de Message Simple, tout à fait impersonnel, qui peut s’adresser à une ou plusieurs personnes sans particularité individuelle ! Ils ont un cœur mais les volets restent fermés ! Quant à leur esprit de discernement, ils font appel à une intelligence artificielle qui, comme son nom l’indique est fausse, pour économiser celle qu’ils ont reçue à la naissance, ce qui est d’autant plus paradoxal puisque celle-ci ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !

Ceci a pour conséquence de faire de ces individus aveugles, sourds, muets et insensibles, des êtres dépourvus d’humanité vivant en autarcie et dans l’indifférence la plus totale à tout ce qui est étranger à leur environnement ! Au point qu’ils ne font plus la différence entre homme et femme, masculin et féminin, ni même entre l’homme et l’animal ou encore entre le bien et le mal car rien de ce qu’ils font ne leur paraît grave !

SOMMES NOUS TOUS ÉGAUX ?
« Notre société tente de plus en plus à gommer les différences sous prétexte d’égalité,
c’est confondre « ÉGALITÉ » avec « IDENTITÉ
Il n’est pas nécessaire d’être identiques pour être égaux, bien au contraire, ce sont nos différences qui font notre identité et nous rendent égaux par notre complémentarité ! »

Cependant malgré ce tableau plutôt sombre de notre monde, je ne perds pas espoir et ne tombe pas dans la tentation du découragement car je Persévère, Résiste, Insiste, et Espère que Dieu vienne à notre aide, à notre secours et je sais que j’ai déjà obtenu ce que je lui demande, car j’ai confiance en Lui et mes prières sont toujours exaucées au-delà de mes espérances si elles correspondent à sa Volonté !

Et sa Volonté c’est de nous aimer les uns les autres, comme Jésus nous a aimés ! Si cela est impossible à l’homme, rien n’est impossible à Dieu ! Il suffit de dire : « Jésus, si tu le veux tu peux me guérir ! Ouvre mes yeux que je voie ton visage dans celui de mes frères, ouvre mes oreilles que j’entende ta Parole et viens demeurer en moi pour ouvrir mon cœur à l’Amour ! 
 

Alors s'éclairera la route des "paumés"
Et L'homme au cœur nouveau,
D'un geste fraternel,
Pour répondre à l'appel,
Fera le monde beau !
L'amour, ainsi versé, atteint la dimension
de la Résurrection.
Alors sur le chemin de la Vie Eternelle,
Croyants et incroyants, vers Toi levant les yeux
Célèbreront aussi la Pâque solennelle
Sans même le savoir car ils ont "faim de Dieu" !
                                                     Mamita

Françoise
 

Pink Sugar

LE GRAIN DE SEL

Il était une fois, un grain de sel qui, après un long voyage, se réveilla au milieu de ses frères. En les regardant individuellement, on pouvait s’apercevoir que chacun présentait une particularité dans sa forme qui le rendait unique par sa différence. Cependant en regardant l’ensemble on pouvait se rendre compte d’une certaine homogénéité quant à la conformité de leur taille ! 


Alors pourquoi ce grain de sel se sentait-il étranger dans ce monde où il ne trouvait pas sa place ? Il se sentait observé par des regards hostiles qui semblaient lui reprocher une certaine supériorité qu’il ne comprenait pas ! Certains lui faisaient remarquer qu’il était plus gros que les autres, mais qu’y pouvait-il ? C’était sa nature, il était fait comme ça ! C’était peut-être la raison de son comportement différent si difficile à comprendre pour les autres, qu’il avait lui-même du mal à comprendre ! 


Cette difficulté à communiquer était une véritable souffrance pour lui ! Loin de se sentir supérieur aux autres, il se sentait vulnérable en raison de sa marginalité. En effet, il se trouvait dans une situation paradoxale puisque cette force que lui conférait sa grande taille, le rendait faible face à la majorité de ses congénères ! 


Il prit alors l’habitude de se mettre à l’écart du plus grand nombre et observa ceux qui comme lui, par-ci, par-là, se trouvaient en marge du groupe et semblaient perdus ! Au regard de ce qu’il considérait comme une fragilité, il sentait monter en lui cette force qu’il voulait partager avec les plus faibles !


Les années passant, il réalisa combien cette force lui avait permis d’affronter les épreuves en lui redonnant goût à la vie ! Il comprit alors que c’était là sa mission : « Il suffit d’un grain de sel, comme lui, pour donner de la saveur à la vie de ceux qui n’ont plus le goût de vivre ! »


Françoise

LE CHIEN DE BERGER

Il était une fois un vieux chien qui avait perdu son maître ! Malgré son âge avancé, il se sentait encore très vif et capable de rendre service, mais personne ne semblait avoir besoin de lui ! Il chercha donc un moyen de se rendre utile ! Ce n’étaient pas les idées qui lui manquaient, mais dès qu’il s’approchait pour aider, on le repoussait vivement ! Cependant avec sa bonne humeur, sa détermination et son courage, il Persévérait dans sa démarche, Résistait aux attaques et Insistait tout en continuant d’Espérer et finit par Recevoir une réponse à sa PRIÈRE !

Un jour arriva un nouveau Pasteur pour prendre soin du troupeau, constitué d’une majorité de brebis âgées qui avaient pris leurs petites habitudes et n’aimaient pas le changement ! Ce nouveau Pasteur eut l’intelligence de s’adjoindre un leadership compétent, capable de fédérer des équipes constituées de nouveaux bergers, en mobilisant les ressources de chacun ! Cette initiative se montra d’une grande efficacité puisqu’en l’espace de 3 années, le troupeau a considérablement augmenté son effectif tout en le rajeunissant !

Le petit chien, qui avait l’habitude de rôder autour de la bergerie, s’était fait quelques amies parmi les brebis et se désolait de les voir si peu nombreuses, regrettant l’absence de jeunes brebis et d’agneaux ! Emerveillé de voir peu à peu le troupeau s’agrandir depuis l’arrivée du nouveau pasteur, il se prit d’amitié pour ce nouveau maître qui, dans un premier temps, le rabroua, sans doute influencé par quelque prédécesseur ! Cette attitude n’était pas pour décourager le petit chien qui décida de montrer à ce berger ce qu’il était capable de faire ! C’est ainsi qu’il alla à la rencontre de quelque brebis égarée qu’il trouvait sur son chemin pour l’inviter à le suivre en direction de la bergerie !

Il lui suffisait parfois d’aller et venir autour de la brebis pour que celle-ci, curieuse devant la joie de vivre de ce petit chien, ait envie de le suivre ! C’est ainsi qu’il en ramena quelques-unes jusqu’à l’arrière du troupeau où il restait pour accompagner celles qui se contentaient de suivre timidement jusqu’à ce qu’elles se sentent prêtes à intégrer l’ensemble du troupeau. Il avait repéré les plus vulnérables et osait s’approcher du bon berger pour l’inviter à venir en prendre soin, lui-même !

Ainsi, le jour où il vit, la plus fragile des brebis perdues, avancer à « pas de velours » vers la bergerie, pour y rentrer à grands pas, grâce aux bons soins de son Pasteur, le petit chien avait l’impression d’avoir été en quelque sorte, un « serviteur inutile » ! Et c’était pour lui, la plus belle des récompenses ! Peu lui importait qu’il ait une mission précise et officielle, il faisait ce que son instinct lui dictait de faire et il était heureux !

Il avait bien conscience que cette Joie était indélébile et qu’aucune épreuve ne pourrait l’altérer, malgré la souffrance qu’il ressentait de ne pouvoir communiquer avec son maître qui ne comprenait pas son langage ! Cependant dans la grande Sagesse que lui conférait son grand âge il avait compris qu’il devait rester à sa place, aux pieds de son maître avec lequel il se sentait en communion par le langage du cœur, langage universel que les humains appellent le langage de l’Amour !

Françoise

POURQUOI L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE N’EST QU’UN LEURRE

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE !
L’intelligence artificielle n’est qu’un leurre puisque résultant, comme son nom l’indique,
D’une pensée conventionnelle qui, substituée à l’intelligence humaine, 
Ne peut qu’anéantir tout esprit de sagesse et de discernement !

POURQUOI L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE N’EST QU’UN LEURRE ?

Une réflexion sur les limites de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) suscite de nombreux débats et interrogations dans notre société contemporaine. Bien que ses avancées soient spectaculaires et ses applications multiples, certains pensent qu’elle n’est qu’un leurre. Cette affirmation repose sur l’idée que l’IA, par essence, est le produit d’une pensée conventionnelle et qu’elle ne saurait remplacer l’intelligence humaine, notamment en termes de sagesse et de discernement.

Origine conventionnelle de l’IA
L’IA est conçue et programmée par des humains, ce qui signifie qu’elle est intrinsèquement limitée par les préconceptions et les biais de ses créateurs. Les algorithmes sur lesquels reposent les systèmes d’IA sont élaborés à partir de données historiques et de modèles mathématiques. Ces composantes, bien que sophistiquées, ne peuvent échapper aux paradigmes existants et aux conventions actuelles de la pensée humaine.

Absence de sagesse et de discernement
L’intelligence humaine est caractérisée par sa capacité à faire preuve de sagesse et de discernement. La sagesse implique une compréhension profonde et nuancée des situations, des émotions et des relations humaines. Elle nécessite une capacité à apprendre des expériences passées et à anticiper les conséquences futures avec empathie et prudence. Le discernement, quant à lui, est la faculté de percevoir les subtilités et les nuances dans des contextes complexes.

Les limites de l’IA
L’IA, même dans ses formes les plus avancées, est dépourvue de cette dimension humaine essentielle. Elle peut traiter des quantités massives de données et exécuter des tâches spécifiques avec une précision remarquable, mais elle manque de véritable compréhension et d’intuition. Les systèmes d’IA fonctionnent selon des règles prédéfinies et des logiques binaires, incapables de saisir les complexités émotionnelles, éthiques et contextuelles qui nécessitent une appréciation humaine.

Conséquences de l’illusion de l’IA
La croyance aveugle en l’IA comme substitut de l’intelligence humaine peut avoir des conséquences dangereuses. En substituant l’IA à des processus de décision critiques sans reconnaître ses limites, nous risquons de perdre notre propre capacité à exercer un jugement sage et éclairé. Les décisions prises uniquement sur la base d’algorithmes peuvent manquer de la compassion, de l’éthique et de la prévoyance nécessaires pour répondre aux défis complexes de notre monde.

En conclusion
Il est crucial de reconnaître que l’IA, malgré ses avancées impressionnantes, reste un produit de la pensée conventionnelle humaine. Elle ne peut remplacer la richesse de l’intelligence humaine, qui est ancrée dans la sagesse et le discernement. Plutôt que de voir l’IA comme un substitut, nous devrions l’envisager comme un outil complémentaire, conçu pour assister et enrichir nos propres capacités cognitives et décisionnelles. Seul un usage réfléchi et équilibré de l’IA peut nous permettre de tirer parti de ses avantages tout en préservant l’essence de notre humanité. Car si l’intelligence humaine est un don de l’Esprit que Dieu nous accorde pour faire de nous des enfants à son image, l’intelligence artificielle est un artifice que le diable utilise, pour nous imposer sa volonté et nous éloigner de Dieu, en faisant de nous ses esclaves ! Ainsi demandons à Dieu, que notre intelligence humaine fasse grandir en nous le don de Sagesse afin de ne pas entrer dans la tentation, et de délivrer notre monde de ce mal !

Françoise

EUTRAPÉLIE !

(Thomas d’Aquin, Somme de théologie)

Eutrapélie. Voilà un nom bien compliqué pour une vertu aussi aimable. Tout le monde connaît la petite fille Espérance, mais qui se réjouit avec sa petite sœur, la petite fille heureuse ?  Eutrapélie ? Avec elle, faites-vous plaisir, c’est la vertu de la détente et de l’humour ! Rappelons ici le sens positif et dynamique des vertus selon saint Thomas d’Aquin. Thomas parle ainsi d’une vertu particulière qu’il nomme eutrapélie. Son rôle est de mettre de la saveur dans l’existence et de la mesure dans les plaisirs de la vie. Cette vertu d’eutrapélie appartient à un cercle plus général de vertus qui relèvent de la tempérance. Elle est la force des caractères délibérément enjoués, le secret des personnes dont on envie la joie de vivre tandis qu’on sait les épreuves silencieuses qui les marquent. L’eutrapélie offre à l’âme et au corps, au sein même des difficultés, la détente qui les sauve du dépérissement. Cet art de la détente, cette vertu de la distraction, offerte avec cœur, allège considérablement la gravité ombrageuse des actes et des propos.

 

Ceci étant, il ne faudrait pas croire que la bonne humeur soit la vertu des insouciants ou de ceux qui ne connaissent pas le sérieux de la vie, la profondeur des drames humains, les douleurs des corps et des âmes. Cette petite vertu, en effet, est le signe et le fruit d’autres qualités et vertus. Elle exige d’abord des qualités de l’esprit : l’intelligence des vraies valeurs et des choses signifiantes, qui se refuse à faire des drames avec des peccadilles ; le regard optimiste sur les hommes et les situations ; et aussi ce sens de l’humour qui permet de se dégager de plus d’un enfermement. L’eutrapélie suppose aussi de nombreuses vertus, telles la foi et l’amour de Dieu qui instaurent la paix dans les cœurs, et la confiance d’une âme abandonnée. Tandis que l’humeur chagrine traduit toujours la présence de l’égoïsme ou de l’orgueil, la bonne humeur est une victoire de l’oubli de soi.  L’eutrapélie est donc le fruit de tout un travail sur soi et d’un abandon à la grâce divine.

 

L’eutrapélie est ainsi une vertu reposante, l’excellence du délassement. D’une part, elle dissipe les tensions qui résultent d’un manque de détente ; d’autre part, elle modère les excès dans le jeu et la recherche du plaisir ! Plus qu’un don ou un talent, l’eutrapélie est une vertu offerte à quiconque veut en jouir. Sa pratique, apporte donc un équilibre appréciable dans une vie humaine et spirituelle, que je souhaite partager avec vous !

 

Françoise

QU’EST-CE QUE L’HOMME POUR QUE TU PENSES A LUI ?

Jardiner est la plus belle des prières car elle nous fait directement participer à l’œuvre de Dieu ! Dieu a créé le Monde, puis Il a créé l’Homme à son image pour que nous devenions cocréateurs en faisant de nous ses enfants !

 

Qu’est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ; tu l'établis sur les œuvres de tes mains, Tu mets toute chose à ses pieds ! ... (Ps 8)

 

Mais l’Homme, en enfant gâté a lâché la main de son Père, se prenant déjà pour Dieu et par son orgueil et sa jalousie, il a réclamé sa part d’héritage pensant agir à sa guise en toute indépendance, le plus fort écrasant le plus faible pour en devenir le maître, brisant ainsi le projet de Dieu et entraînant le chaos sur la terre !

 

Si l’Homme agit ainsi c’est en sous-estimant la Toute Puissance de Dieu et en accordant une confiance aveugle aux promesses alléchantes du prince de ce monde ! Il n’a pas compris que Dieu est le maître de tout et que rien, ni personne ne peut entraver son Plan ! En effet, tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui afin qu’en changeant le mal en bien, Il manifeste sa gloire !

 

Ainsi Il a envoyé son Fils afin qu’Il prenne sur Lui les péchés des Hommes et que par Lui, ceux qui croient en Lui soient sauvés ! Puis, il nous a promis un défenseur, l’Esprit Saint qui vient transformer le chaos en harmonie !

 

Lorsque l’Esprit Saint est en nous, il parle à notre cœur, c’est ainsi que je l’ai entendu en jardinant ! Laissé à l’abandon depuis un peu plus d’un an, mon jardin était un fouillis végétal dans lequel la rhubarbe, les fraisiers et l’oseille étaient étouffés par des fleurs à bulbes qui avaient proliféré et les allées étaient envahies par des petites pâquerettes, roses et blanches, très jolies, qui recouvraient entièrement le sol en obstruant l’accès ! J’avais envisagé de faire ce qu’on appelle « un jardin de curé » mêlant fruits, légumes et fleurs destinées à l’église dans une sorte de fouillis organisé ! Mais la tâche s’avérait délicate car il me fallait libérer de la place en arrachant à contre-cœur des fleurs que je trouvais jolies mais qui poussaient de façon anarchique et qui remplissaient tout l’espace ! J’ai commencé progressivement par enlever celles qui entouraient la rhubarbe et j’ai été stupéfaite de voir les feuilles recroquevillées de cette plante reprendre leurs aises et s’épanouir aussi spontanément ! Devant ce résultat aussi spectaculaire j’ai pris conscience que la beauté ostentatoire de certaines fleurs pouvait empêcher le développement de plantes moins décoratives mais présentant un intérêt gustatif ou nutritionnel profitable pour l’Homme ! J’ai alors réalisé que si je voulais un jardin productif, il me fallait semer ou planter et l’entretenir, en le débarrassant de tout ce qui est nuisible à sa fécondité ! Quand je regarde mon jardin je suis émerveillée de voir sa netteté et je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec mon âme. Je réalise en effet que lorsque l’Esprit Saint habite en nous, Il devient jardinier de notre âme pour la purifier et la rendre féconde afin que les œuvres de Dieu, transformant le chaos en harmonie, se manifestent en elle !

 

Françoise

Pourquoi ?

Il me semble que ce qui différencie l’homme de l’animal est cette capacité de l’être humain, créé à l’image de Dieu, de discerner entre le bien et le mal, par le don de sagesse et d’intelligence que nous avons reçu de l’Esprit Saint ! C’est une grâce qu’il nous faut reconnaître et faire grandir en l’utilisant régulièrement pour ajuster notre volonté à celle de Dieu ! C’est pourquoi, il est nécessaire, pour chaque acte que l’on pose, de s’interroger sur les raisons qui nous poussent à agir !

  • Pourquoi je fais telle chose ?

  1. Est-ce parce que je le fais depuis toujours, c’est une habitude et je ne cherche pas à savoir pourquoi !

  2. Est-ce parce que tout le monde le fait, alors je fais comme tout le monde !

  3. Est-ce que je le fais parce que personne ne le fait et je veux me faire remarquer !

  4. Est-ce que je le fais par obligation, car je n’ai pas le choix !

  5. Est-ce que je le fais parce que j’en ai envie !

 

En ce qui me concerne, lorsque je fais quelque chose, ce n’est pour aucune de ces raisons, mais tout simplement parce que je ne peux faire les choses que si elles ont un sens pour moi ! J’aime comprendre ce que je fais et pourquoi je le fais ! Nous ne sommes pas des rhinocéros, comme l’a si bien illustré, Eugène Ionesco, dans la pièce qui porte ce titre ! N’agissons pas sans réfléchir comme le fait un troupeau qui, en suivant aveuglément ceux qui le précèdent, n’est pas maître de sa destination !

 

Certaines personnes agissent en pensant qu’elles n’ont pas le choix ! Personnellement, je pense qu’on a toujours le choix pour agir, à condition de connaître les différentes alternatives ! Et si aucune de celles-ci ne semble nous convenir, parce qu’elle ne correspond pas à nos envies, il nous faut discerner celle que nous devons choisir parce qu’elle semble être la meilleure solution pour agir et non pas subir quelque chose que l’on n’a pas choisi ! C’est encore par la prière que nous pouvons discerner quelle est la Volonté de Dieu pour faire le bon choix ! Et si celui-ci implique de risquer notre vie, n'oublions pas que celui qui perd sa vie, la sauvera ! C’est donc un bon critère pout établir son choix !

Françoise

 

OASIS

Oyez, oyez, la grande Nouvelle ! Dieu a visité son peuple ! Il a envoyé son Fils dans notre belle paroisse, ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage ! Cette Oasis d’eau vive, source d’Amour au milieu du désert de ce monde enflammé, vient redonner vigueur aux membres apaisés, avant de les porter à nouveau sur la route de l’Espérance qui mène à la Cité Céleste ! Dans ce coin de Paix, qui donne un avant-goût de Paradis, il n’y a plus ni riche ni pauvre, ni malade ni bien portant, ni faible ni fort, ni grand ni petit, chacun vient partager la peine de celui qui pleure et la joie de celui qui rit ! Ainsi, changeant leur deuil en allégresse, jeunes et vieux se réjouissent ensemble ! Et dans cette Oasis, envahie de fraîcheur j’ai rencontré Jésus !

Téléphone

06 82 93 80 51

Oasis-sourcedevie

Par Françoise Rocton

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