top of page
francoise075

La Sphère de Dieu

Dernière mise à jour : il y a 11 heures

ARCHIVES EDITO OCTOBRE 2024

 

  JEUDI 10 OCTOBRE 2024

« LE MESSAGE DE LA FOI » !

Dans sa lettre aux Galates, saint Paul déclare : Galates stupides, qui donc vous a ensorcelés ? À vos yeux, pourtant, Jésus Christ a été présenté crucifié. Je n’ai qu’une question à vous poser : l’Esprit Saint, l’avez-vous reçu pour avoir pratiqué la Loi, ou pour avoir écouté le message de la foi ? Celui qui vous fait don de l’Esprit et qui réalise des miracles parmi vous, le fait-il parce que vous pratiquez la Loi, ou parce que vous écoutez le message de la foi ?

 

Ce discours de Paul semble être un véritable réquisitoire contre l’attitude des Galates qui, bien qu’ayant reçu l’Esprit Saint pour avoir écouté le message de la Foi, reviennent à la pratique de la Loi ! Dernièrement, à la question posée par les pharisiens : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répond « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. » « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

 

Ainsi cette Loi de Moïse a été permise par Dieu pour édulcorer ses exigences afin qu’elles soient accessibles aux cœurs endurcis des hommes ! Cependant, dans sa miséricorde, il a promis, le moment venu, d’envoyer sur eux son Esprit Saint qui, changeant la matière inerte d’un cœur de pierre en une chair vivante, le transformera en un cœur doux et humble comme le sien ! C’est ce qu’est venu annoncer Jésus après que mort et ressuscité pour nos péchés, il soit monté au Ciel ! Ainsi, c’est bien par cette Foi dans le message du Christ que nous avons reçu l’Esprit Saint lors de notre baptême et non pas par la pratique de la Loi ! Et seul, l’Esprit Saint peut nous aider à respecter les exigences du commencement !

 

C’est pourquoi, un chrétien digne de ce nom, se doit de faire grandir en lui cet Esprit Saint par la pratique de la prière et des sacrements afin de discerner, au-delà de la Loi, quelle est la Volonté de Dieu ! En effet, à l’instar de Paul, je constate que beaucoup de chrétiens accorde une plus grande importance à la tradition des gestes qu’à l’écoute de la Parole de Dieu ! Certains préfèrent écouter des messages sur YouTube plutôt que de lire, chaque jour, l’Évangile quand d’autres, quand d’autres, pour échapper à la monotonie de leur quotidien, aspirent à vivre dans un état d’exaltation perpétuelle en consacrant la majeure partie de leur temps à des pèlerinages ou des rassemblements de foules !

 

C’est oublier que seul l’Esprit Saint peut nous donner cette force de

Persévérer, Résister, Insister, Espérer pour Recevoir

L’exaltation perpétuelle que nous procure la Joie de l’Évangile, lorsqu’on met en pratique la Parole de Dieu :

« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ! »

Et il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis !

 

Ainsi, certaines personnes, attachées à leur souvenirs d’enfance, accordent plus d’importance à la forme qu’au fond ! Ne seraient-ils pas comme ces pharisiens qui, attachés à leurs traditions, refusaient de reconnaître en Jésus le Fils de Dieu ? Personnellement, j’accorde plus d’importance au fond qu’à la forme et lorsque nous communions, peu importe que ce soit à la bouche ou dans la main, que nous recevions l’hostie de la main du prêtre ou d’un laïc, d’un homme ou d’une femme, l’important est de reconnaître dans l’Eucharistie, le Corps du Christ ressuscité, qui se donne Lui-même comme il s’est donné sur la Croix et que nous devenons nous-mêmes, lorsque nous le recevons ! C’est pourquoi je profite de ce moment privilégié pour me laisser imprégner de la présence réelle de Jésus, en associant avec Lui toutes les personnes présentes dans mon cœur et qui avec Lui ne font qu’un ! C’est ce que j’appelle la Communion des Saints !

 

Ô SEIGNEUR NOTRE DIEU QU’IL EST GRAND TON NOM !

Qui sommes-nous pour que tu penses à nous ?

Que tu prennes soin de nous ?

Tu nous veux un peu moindre que Toi

Nous couronnant de gloire et d’honneur

Tu fais chacun de nous, prêtre, prophète et roi

Devenant collaborateurs

Pour exalter ta création !

Françoise

 MERCREDI 9 OCTOBRE 2024

« APPRENDS-NOUS À PRIER » !

Dans l’Évangile de saint Luc, alors que Jésus était en prière, lorsqu’un des disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : “Notre Père, qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » Ainsi, en disant « Notre Père » Il mettait ses disciples au même rang que Lui, les considérant comme des frères, enfants d’un même Père. C’est l’Esprit Saint que nous avons reçu au baptême qui fait de nous des enfants de Dieu, frères et sœurs de Jésus, lorsque nous nous reconnaissons membres du Corps du Christ qu’est l’Église ! Et cette prière n’est en aucun cas une prière personnelle qui ne peut être dite au singulier, même récitée individuellement, elle engage tous les enfants de Dieu à prier les uns pour les autres en communion avec le Christ lui-même.

 

Dans cette première partie, nous reconnaissons Dieu comme notre Père à tous, et nous acclamons son Nom, trois fois saint, pour le sanctifier au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! Et nous espérons, qu’en observant ses commandements, sa Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel pour que son Règne vienne.

 

Après cette louange comme marque de reconnaissance à Dieu Notre Père, nous lui adressons cette demande que tout enfant est en mesure d’attendre de son père : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour » Ce pain est la nourriture dont nous avons besoin chaque jour pour grandir ! Et ce Pain de Vie dont nous avons besoin pour grandir en enfants de Dieu, c’est le Corps du Christ lui-même que nous recevons dans son Eucharistie et qui nous rend semblables à Lui ! Cependant, il nous faut pour cela, reconnaître, à l’instar d’un enfant, notre petitesse et notre faiblesse en implorant son pardon dans la mesure où nous pardonnons nous-mêmes à nos frères et sœurs qui nous ont offensés ! Car peut-on demander à quelqu’un, un crédit que nous lui avons-nous-même refusé ? Et, nous le supplions, s’il nous arrivait d’être tentés par le découragement, de ne pas nous laisser entrer en tentation et de nous délivrer du mal par sa Miséricorde !

 

Cette prière est la condition essentielle qu’il nous faut réciter chaque jour en communion avec nos frères et sœurs, conformément à l’enseignement de Jésus et à l’esprit de l’Évangile, pour mériter le nom de chrétien ! C’est la prière universelle par excellence, puisqu’elle peut être dite dans toutes les langues à travers le monde ! Il m’est arrivé personnellement d’être très émue en entendant le « Notre Père » récité d’une même voix par une grande assemblée !

 

PRIER

C’est Persévérer avec patience, pour Résister à la tentation et Insister dans l’Espérance de Recevoir !

Car l’Espérance ne déçoit pas !

Et si Dieu n’impose jamais son aide, il ne la refuse jamais à celui qui la lui demande !

 

C’est la raison pour laquelle cette prière ne peut s’adresser qu’à Dieu, qui seul peut exaucer nos prières ! En effet, lorsque nous nous adressons à Marie, ce n’est pas pour qu’elle exauce nos prières, car Marie n’est pas Dieu et ce n’est pas en son pouvoir !  Elle n’est qu’une simple femme que le Seigneur a choisie de préserver du péché originel, pour qu’elle devienne la Mère de son Fils, afin que par son « OUI » le péché d’Ève soit réparé et qu’il fasse de nous ses enfants ! Marie, elle-même s’est reconnue servante du Seigneur et l’humilité de son obéissance à sa sainte Volonté l’a élevée à la nature divine, faisant d’elle la Reine des Cieux ! Ainsi comme l’a dit Jésus, si nul ne peut aller au Père sans passer par lui, nul ne peut aller à Jésus sans passer par Marie ! C’est pourquoi lorsque j’adresse mes prières à Marie c’est pour qu’elle les complète, qu’elle les purifie et qu’elle les présente à son Fils qui lui-même jugera si elles sont bonnes et dignes d’être présentées à son Père qui seul a le pouvoir de les exaucer le moment venu ! C’est ce qu’on appelle une prière d’intercession comme celle que nous adressons aux saints afin qu’ils interviennent pour nous auprès de Dieu !

 

Il me semble important, d’apprendre à prier afin de comprendre le sens de notre prière ! J’ai constaté autour de moi, que certaines personnes en récitant le « Je vous salue Marie » disent « Le Seigneur soit avec vous » ce qui, à mon sens, est une grave erreur, car nous le savons, ces paroles sont celles de la salutation d’Elisabeth à sa cousine Marie, qui, reconnaissant que l’enfant qu’elle portait en son sein était le Fils de Dieu lui déclara :

« Je te salue, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec Toi !

Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus ton enfant est béni ! »

 

Françoise

MARDI 8 OCTOBRE 2024

« ACTION ET CONTEMPLATION SONT INDISSOCIABLES » !

Aujourd’hui dans l’Évangile de saint Luc nous retrouvons l’histoire de Marthe et de Marie sa sœur ! Lorsque Jésus entra dans un village il fut reçu par Marthe ! Alors que Marie s’était assise aux pieds du Seigneur, Marthe, accaparée par les multiples occupations du service, intervint en disant : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »


Cette réponse de peut sembler surprenante pour les gens de ce monde qui pourraient penser que Jésus encourage la paresse et qu’il n’a pas conscience du travail que représente la préparation d’un repas ! Il me semble, quant à moi, que c’est une question d’équilibre entre les différentes priorités à accorder, selon l’occasion, pour agir à la manière de Marthe ou de Marie ! En ce qui me concerne, je pense être à la fois Marthe et Marie en fonction des circonstances ! En effet, lorsque nous attendons des invités pour un repas festif, il est important de tout organiser à l’avance afin que le moment venu, nous soyons disponibles pour accueillir les invités et nous asseoir à table afin de partager avec eux l’atmosphère joyeuse d’un repas pris en commun ! C’est autre chose lorsqu’il s’agit d’accueillir à l’improviste, des amis de passage, car la priorité c’est d’être à leur écoute et si la visite doit se prolonger, elle peut se transformer sous la forme d’un buffet partagé ou d’un apéro dînatoire qui ne nécessite aucune préparation particulière ! Ainsi pour un repas festif dont l’objectif est de partager un moment convivial, il est nécessaire de s’activer à l’avance pour se consacrer aux invités ! Et dans le cas d’une visite inattendue, la priorité c’est de les accueillir pour être à leur écoute ! Le repas n’est qu’un moyen de prolonger un moment agréable, en dehors de toutes préoccupations matérielles !


J’ai bien conscience depuis toujours de ne pas être de ce monde où mes centres d’intérêt et ma façon de vivre sont si différents de ceux de mon entourage ! En effet, s’il est difficile pour la plupart des gens d’être à la fois du matin et soir, en ce qui me concerne je suis les deux à la fois ! Et lorsque la majorité des personnes pensent d’une manière linéaire, je pense d’une manière globale, c’est-à-dire sous la forme de l’image instantanée d’une idée ou d’un concept qu’il m’est difficile à expliquer autrement qu’en paraboles ! C’est sans doute ce caractère ambivalent de ma personnalité qui fait que je peux trouver un équilibre en étant à la fois l’une ou l’autre ! Je peux en effet, être très active pour organiser et préparer à l’avance des événements, en m’agitant dans tous les sens, à l’instar de Marthe et je peux, le moment venu, à l’instar de Marie, m’asseoir en silence, aux pieds de Jésus, pour le contempler et me laisser regarder par Lui !


Jésus, je contemple ton Corps dans cette Eucharistie et je me laisse regarder par Toi !

Mais pour me voir, où sont tes yeux ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis la Lumière !

Et tes lèvres pour me parler ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis la Parole !

Et pour manger, où donc est ta bouche ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis nourriture !

Et pour marcher, où sont tes pieds ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis le Chemin !

Et tes bras pour me porter ? Je n’en n’ai pas besoin car tu es en Moi !

Alors Jésus quand je te regarde,

C’est moi que je vois à travers Toi, car Tu es le Chemin, la Vérité et la Vie !

Il est en effet essentiel de trouver un temps pour tout, mais j’ai bien conscience que ce n’est pas facile pour tout le monde ! Je réalise que le temps des vacances, est pour un grand nombre de retraités, synonyme de maisons pleines d’enfants et petits-enfants auxquels ils se sentent obligés de consacrer tout leur temps ! Et il est facile de se laisser déborder lorsqu’on oublie d’accorder la priorité au Seigneur pour faire les choses qui se présentent à nous selon sa Volonté ! Je trouve cela très beau de voir de grandes familles réunies et je pourrais les envier, alors que je n’ai vu chacun mes enfants une demi-journée cet été ! Cependant, si nos réunions de famille sont rares, elles sont particulièrement fortes et chaleureuses, remplies de rires et de chansons et la qualité n’est-elle pas préférable à la quantité ? En ce qui me concerne, même s’il peut m’arriver de me sentir très seule, les dimanches et jours fériés, je me console très vite en allant du côté de Marie et je rends grâce à Dieu pour ces moments merveilleux que je garde dans mon cœur ! Et transformant ma solitude en disponibilité, Jésus me fait cette grande Joie de me mettre toujours là où il a besoin de moi !


Je ne suis rien d’autre qu’un pantin entre les mains de Dieu,

Le laissant faire de moi tout ce qu’il veut pour être là, où il y a besoin !

Et lorsque je faiblis, seule, sa grâce me suffit ! Alors je fais le vœu de vivre « Tout en Dieu » !

Françoise

 LUNDI 7 OCTOBRE 2024

« ELLE EST VIVANTE LA PAROLE DE DIEU » !

Dans sa lettre aux Galates, saint Paul écrit : « Frères, je m’étonne que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, et que vous passiez à un Évangile différent. Ce n'en est pas un autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent changer l’Évangile du Christ. Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ. »


Il me semble que je pourrais faire miennes ces paroles, tant je vois autour de moi des personnes qui préfèrent écouter la parole de ceux qui annoncent un évangile différent que la Parole de Dieu révélée par Jésus ! Il est en effet, le Verbe fait chair, Fils de Dieu, envoyé par son Père dans le monde pour que par sa mort et sa Résurrection, le monde soit sauvé !  C’est cette Parole même, incarnée par Jésus qui est le Chemin, la Vérité et la Vie ! Il n’en n’est pas d’autre ! Elle est l’Alpha et l’Omega, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant qui est le commencement et la fin et sans qui rien ne serait ! Cette Parole nous a été révélée par ceux que Dieu a choisis et établis, parmi les disciples témoins de la vie, de la mort et de la Résurrection de son Fils, pour en faire ses Apôtres, chargés d’annoncer ce qu’ils ont vu et entendu en proclamant cette Bonne Nouvelle de l’Évangile : « Le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, nous en sommes témoins ! Convertissez-vous, car le Royaume de Dieu est proche ! »


Quant à Paul, il déclare : « L’Évangile que j’ai proclamé, ce n’est pas d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ » En effet, Paul ne faisait pas partie de ceux qui ont connu et suivi Jésus ! Il n’a pas été un témoin direct de sa Résurrection, c’est pourquoi il combattait et persécutait ceux qui déclaraient ouvertement leur appartenance au Christ ! Ce n’est que plusieurs années après, alors sur la route de Damas où il se rendait que Paul a fait sa rencontre avec le Christ, d’une manière foudroyante ! C’est pourquoi il affirme que ce n’est pas par un homme que l’Évangile lui a été révélé, mais par Jésus-Christ directement sous l’inspiration de l’Esprit Saint !


Plus de deux mille ans après, le Seigneur continue de venir à la rencontre de ceux qu’il choisit d’établir comme Apôtres pour annoncer son Évangile, en les touchant de sa Parole ! Car elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. C’est ainsi que comme Paul, je peux dire : « Cette Joie de l’Évangile que je partage avec vous, ce n’est pas d’un homme que je l’ai reçue ou apprise, mais par inspiration de l’Esprit-Saint qui me révèle, chaque jour, à travers la lecture de la Parole, le Vrai Chemin à suivre pour entrer dans la Vie Éternelle !

PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


Et la Bonne Nouvelle d’aujourd’hui c’est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. Fais ainsi et tu vivras. »


« LUMIÈRE DE LA GRÂCE »

Une grâce concomitante est une grâce divine que l’on reçoit à l’instant même où l’on pose un acte de Foi, pour le rendre méritoire ! Ainsi, pour être heureux, il suffit de le vouloir et de chanter « Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toute chose rendons grâce à Dieu ! Alors nous recevons la grâce concomitante de la joie indélébile de l’Évangile qui grandit quand on la partage ! Et j’ai bien conscience que ces grâces que reçois presque chaque jour, ne sont pas des récompenses mais la Lumière de l’Esprit Saint, préfigurée par la colonne de nuée et de feu qui, dans leur traversée du désert, protégea les enfants d’Israël, pour me conduire sur le chemin de la Cité Céleste !


Françoise

DIMANCHE 6 OCTOBRE 2024

« L’AMOUR QUI UNIT DEUX CŒURS NE PASSERA JAMAIS » ! 

Dans le Livre de la Genèse, il est écrit : Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

 

Ainsi, l’homme n’est vraiment accompli que lorsque, uni à sa femme, leur chair ne fait plus qu’une seule chair pour féconder l’humanité ! L’homme ne peut exister sans la femme et la femme sans l’homme n’est rien !

 

C’est ce que nous rappelle Jésus, dans l’Évangile de saint Marc, quand, aux pharisiens qui lui posent la question : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus répond : au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

 

Dans la lettre aux Hébreux, nous lisons : Frères, Jésus a fait l’expérience de la mort, par la grâce de Dieu, au profit de tous ! Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine ! Ainsi, l’homme et la femme unis par le mariage, se sanctifient l’un et l’autre !

 

Nous sommes aujourd’hui le 6 octobre 2024 et je me souviens de ce 6 octobre 2020, où au retour de ma marche quotidienne, j’écrivais : « Quand je suis dans mon petit chemin, j’ai l’impression d’être aux portes du paradis mais je sais que le chemin est encore long car on ne peut aller au Père sans passer par la Croix ! J’ai bien conscience que cette grâce que j’ai reçue le 12 août, n’est pas une récompense mais une force qui m’est donnée pour affronter une épreuve plus grande ! J’ai peur ! L’épreuve que je redoute le plus de devoir affronter c’est le départ de Jacky ! »

 

 Cependant si je savais que cette éventualité était inévitable, je considérais que nous avions encore de nombreuses années devant nous, ainsi que l’avait espéré Jacky lors de nos 50 ans de mariage en déclarant : « Si Dieu nous prête vie, avec toi Françoise, ta bonne humeur, ta détermination, ton courage et tout l’amour que je te porte, alors continuons la route ensemble ! »

 

Comment aurais-je pu imaginer ce 6 octobre que notre route allait s’arrêter deux mois plus tard, le 4 décembre 2020 ! Hospitalisé le 9 novembre pour une leucémie aigüe, j’allais le voir tous les jours, accompagnée de paroissiens qui se relayaient pour me conduire et qui nous assuraient de leur prière, sans jamais que l’idée de sa mort n’effleure mon esprit jusqu’à ce jour fatal ! Cependant, lui le savait et il était prêt ! C’est pourquoi la veille de son départ, prétextant de nombreux examens, il me demanda de ne pas venir le voir, et quand je lui ai dit : « Alors, je vais aller à l’église » il répondit : « Oui, c’est ça, va du côté de Marie ! » Je ne me doutais pas que ces paroles seraient les dernières que j’entendais de sa bouche, mais spontanément, je me suis rendue à l’église où j’ai longuement prié Marie pour lui confier toutes les intentions du monde, sans jamais demander sa guérison, puis, sans réfléchir, je me suis tournée vers le tabernacle en demandant au Seigneur : « Que ta Volonté soit la mienne et si ce n’est pas le cas, donne-moi la force de l’accepter ! » Et le lendemain, Jacky rendait son dernier soupir, entouré de ses enfants !

 

Cependant si nos corps sont désunis, je sens toujours sa présence dans mon cœur qui continue à me sanctifier en rendant fécondes les belles rencontres que le Seigneur met sur mon chemin quand je vais du côté de Marie !

 

Car l’Amour qui unit deux cœurs que le Seigneur a donnés l’un à l’autre, ne passera jamais !

 

Françoise

SAMEDI 5 OCTOBRE 2024

« HEUREUX LES YEUX QUI VOIENT CE QUE J’AI VU » !

Dans le Livre de Job, nous avons vu qu’au milieu de toutes ses épreuves et ses souffrances, il ne s’est jamais détourné de Dieu et s’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il pensait que Dieu devait avoir ses raisons et s’adressait au Seigneur en lui demandant « Pourquoi ! » Mais au lieu de lui répondre directement le Seigneur lui demanda à son tour : « As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l’aurore, pour qu’elle saisisse la terre aux quatre coins et en secoue les méchants ?   Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer ? Les portes de la mort se sont-elles montrées à toi, les as-tu vues, les portes de l’ombre de mort ? As-tu réfléchi à l’immensité de la terre ? Raconte, si tu sais tout cela ! Job s’adressa au Seigneur et dit : « Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? C’est pourquoi je me rétracte et me repens sur la poussière et sur la cendre. » Et, reconnaissant sa petitesse devant ce Dieu tout puissant, qui avait fait pour lui tant de merveilles, Job accepta avec confiance sa situation en déclarant avec humilité : « Je sais que tu peux tout et que nul projet pour toi n’est impossible ! Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ! Quel est celui qui déforme tes plans sans rien y connaître ? »


Devant cet acte de Foi, le Seigneur bénit la nouvelle situation de Job plus encore que l’ancienne. Ainsi, Job posséda quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut encore sept fils et trois filles.

Leur père leur donna une part d’héritage avec leurs frères. Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils : quatre générations. Et Job mourut âgé, rassasié de jours, en disant : « De fait, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles hors de ma portée, dont je ne savais rien. C’est par ouï-dire que je te connaissais, mais maintenant mes yeux t’ont vu ! »


Cette histoire de Job c’est aussi celle de ceux qui se voient un jour dépossédés de tout ce qu’ils avaient reçu, sans comprendre pourquoi ! Mais si nous nous adressons directement à Dieu au lieu d’écouter ce que nous entendons dire autour de nous, nous pourrons comme Job, comprendre les merveilles, hors de notre portée, dont nous ne savons rien en disant : « C’est par ouï-dire que je te connaissais, mais maintenant mes yeux t’ont vu ! »


C’est en effet, ce que mes yeux ont vu ce lundi 2 septembre dernier lorsque, le matin en me levant, je réalisais que ce jour était celui de la rentrée pour un grand nombre d’enfants et d’adultes qui reprenaient le chemin de l’école ou du travail. Et soudain, une pensée me traversa l’esprit, comme une sorte de fantasme, imaginant une situation tout à fait improbable, dont le caractère absurde me fit sourire et, reconnaissant la stupidité de cette divagation de l’esprit, je m’adressais à Jésus en disant avec cette forme d’eutrapélie qui nous est commune : « Rassure-toi Jésus, ce n’est pas une prière, car je ne me permettrais pas de te demander une chose aussi insensée, rien que pour me faire plaisir, même si je sais que pour toi, rien n’est impossible ! » Après cette petite conversation, cette idée saugrenue m’est complètement sortie de la tête, et ma journée s’est déroulée comme d’habitude, en prenant les choses qui se présentaient à moi selon sa Volonté, jusqu’en fin d’après-midi où je vis comme une sorte d’apparition, mon rêve devenir réalité et fascinée par ce regard, je rendais grâce à Dieu en disant à Jésus : « j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles hors de ma portée, dont je ne savais rien. Je sais que pour toi rien n’est impossible mais c’est par ouï-dire que je te connaissais, mais maintenant mes yeux t’ont vu ! »


Alors, comme Jésus dans l’Évangile de saint Luc, mon cœur exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et je dis : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Car mes yeux ont vu ce que ton Fils a bien voulu me révéler ! Et « Heureux les yeux qui voient ce que nous voyons ! Car, ainsi que Jésus nous le déclare : « beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »


À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire !


Françoise

VENDREDI 4 OCTOBRE 2024

« QUE JE NE CHERCHE PAS TANT À ÊTRE AIMÉE QU’À AIMER » !

De l’Évangile de saint Luc : En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.  Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »

 

Cette déclaration de Jésus s’adresse en particulier aux habitants de Capharnaüm où il résidait avec ses disciples dans la maison de Pierre !  Tyr et Sidon, sont deux villes qui ont été détruites bien avant la naissance de Jésus, en raison de leur mauvais comportement et de leur méchanceté ! Et s’ils avaient rejeté Dieu en commettant des abominations, ils avaient l’excuse de ne pas avoir été témoins de sa présence contrairement à Capharnaüm où avait eu lieu de nombreux miracles ! C’est pourquoi Jésus affirme que si ces miracles avaient eu lieu dans ces villes, les habitants témoins de ces actions divines, se seraient convertis !

 

Il me semble que les agissements du passé continuent de se reproduire en dépit des conséquences douloureuses qu’ils ont engendrées ! L’homme a tendance a oublier qu’il n’est qu’une simple créature de Dieu à qui il doit tout et se préoccupe davantage des plaisirs éphémères de ce monde ! Et quand ils sont témoins de miracles, il ne s’agit pour eux que d’actions spectaculaires réalisées par une sorte de magicien pour attirer les foules !

 

Ainsi, plus de vingt siècles après, alors que les Apôtres continuent d’annoncer la Joie de l’Évangile par la voix de l’Église, qui constitue le Corps du Christ, en proclamant : « Il est grand le mystère de la Foi ! Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ! » Et que le mystère de l’Eucharistie témoigne de sa présence réelle dans l’hostie que nous recevons pour ne faire qu’un avec Lui, je constate que notre pays, la France qui, dans un temps fut appelée « La fille aînée de l’Église » ne reconnaît plus Marie, sa mère et rejette son Fils Jésus en refusant d’écouter sa Parole ! Il ne faut donc pas s’étonner de voir peu à peu notre pays se détruire !

 

C’est la raison pour laquelle, nous qui avons reçu l’Esprit Saint et qui ne faisons qu’un avec Lui, nous avons le devoir de proclamer l’Évangile au risque même de notre vie, comme le font des milliers de chrétiens qui chaque jour dans le monde, meurent persécutés pour refuser de renier leur Foi au Christ ressuscité ! Car c’est le sang des martyrs qui fait grandir l’Église ! Et la meilleure façon de nous associer à ces saints, c’est de donner notre vie à Jésus en acceptant de le suivre ! Ainsi, rappelons-nous l’Évangile du jeune homme riche, venu lui demander : « Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Je connais les commandements que j’ai observés depuis ma jeunesse ! » Jésus a répondu : « Alors, va, vends tout ce que tu possèdes et donne l’argent aux pauvres, puis, viens et suis-moi ! » Mais le jeune homme est reparti tout triste parce qu’il avait de grands biens ! En effet, si observer les commandements est un bon début, cela ne suffit pas pour avoir la vie éternelle car Jésus a dit : « Nul ne peut aller vers le Père, sans passer par moi ! » C’est-à-dire sans prendre sa croix !  Ainsi, lorsque nous sommes saisis par l’Amour du Christ nous sommes ressuscités avec le Christ et nous recherchons les réalités d’en-haut et non celles de la terre ! C’est pourquoi, nous devons faire mourir en nous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie, en renonçant à tout ce que nous possédons pour suivre le Christ ! C’est ce qu’a compris saint François dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire ! C’est en écoutant la Parole de Dieu que ce grand saint a entendu cette voix lui dire : "Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ?" Puis "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux. Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant : "Que le Seigneur vous donne sa paix." Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux. Au milieu de très grandes souffrances, il reçoit les stigmates du Christ en croix et connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes.

 

 Après une jeunesse légère, François choisit de vivre selon l'Évangile, en servant le Christ, découvert principalement dans les pauvres et les abandonnés, et en se faisant pauvre lui-même. Il attira à lui et rassembla des compagnons, les Frères Mineurs, évoquant ainsi un art de vivre et une manière d’être chrétien avec un cœur doux et humble semblable à Jésus !

 

Françoise

 JEUDI 3 OCTOBRE 2024

JE VOUS AI CHOISIS, JE VOUS AI ÉTABLIS » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous lisons : En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.  Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups."


Ainsi, après avoir choisi douze de ses disciples pour en faire ses Apôtres, Jésus en choisit encore 72 qu’il envoya deux par deux en mission pour annoncer : « Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Et comme il nous l’a dit lui-même : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. »  En effet, Jésus a voulu avoir besoin de nous pour annoncer l’Évangile ! Dieu qui a créé le monde, n’avait besoin de personne pour convertir son peuple ! Il pouvait exiger que nous soyons ses esclaves, sans qu’il ait besoin d’envoyer son Fils, pour que par sa mort sur la croix, il fasse de nous ses témoins ! Mais il nous a voulu libres de croire ou de ne pas croire en Lui ! C’est pourquoi, encore aujourd’hui, il choisit certains d’entre nous pour une mission particulière que nous pouvons décider d’accepter ou de refuser !


« FORCE MÉRITOIRE » !

« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités,

Afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !


C’est ainsi qu’il a choisi Pierre et les Apôtres comme fondation pour bâtir son Église dont il est la tête ! Mais, comme dit saint Paul : « Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres. Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu. S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ? Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. » Il est donc important de discerner à, la lumière de l’Esprit Saint, ce à quoi nous sommes appelés ! Malheureusement, il me semble que certains chrétiens, pleins de bonne volonté s’investissent dans des services dont ils prennent la responsabilité, en agissant à leur manière, convaincus qu’ils agissent pour Dieu ! Cependant, la bonne volonté ne suffit pas si elle ne vient pas de Dieu ! Et sa Volonté c’est que chaque membre de son Église ait une fonction particulière et que tous dépendent les uns des autres ! « Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. »


Cependant, lors de son envoi en mission, Jésus a bien précisé : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ! » Ce qui signifie que nous ne devons pas agir de manière légère et qu’il nous faut faire preuve de prudence face au danger que représente le diable, notre adversaire qui, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. » C’est pourquoi je suis un peu triste de constater la désinvolture de certaines personnes qui, devant le manque de rigueur de l’autorité disent : « Ce n’est pas grave ! » Car c’est justement ce manque de perspicacité qui ouvre la porte à l’adversaire !


En effet, la mission n’est pas une activité qu’on exerce en dilettante, mais en respectant ses exigences tel que nous l’enseigne le psaume 118 ! « Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses. Je trouve mon plaisir en tes exigences, ce sont elles qui me conseillent. J'ai choisi la voie de la fidélité, je m'ajuste à tes décisions. Je me tiens collé à tes exigences ; Seigneur, garde-moi d'être humilié. Incline mon cœur vers tes exigences, non pas vers le profit. J'examine la voie que j'ai prise : mes pas me ramènent à tes exigences. Je surpasse en sagesse tous mes maîtres, car je médite tes exigences. Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. Tu mets au rebut tous les impies de la terre ; c'est pourquoi j'aime tes exigences. Je suis ton serviteur, éclaire-moi : je connaîtrai tes exigences. Quelle merveille, tes exigences, aussi mon âme les garde ! Je t'appelle, Seigneur, sauve-moi ; j'observerai tes exigences. Depuis longtemps je le sais : tu as fondé pour toujours tes exigences. Ils sont nombreux mes persécuteurs, mes oppresseurs ; je ne dévie pas de tes exigences. Tes exigences, mon âme les observe : oui, vraiment, je les aime. J'observe tes exigences et tes préceptes : toutes mes voies sont devant toi. Je m'égare, brebis perdue : * viens chercher ton serviteur. Je n'oublie pas tes volontés. »


Françoise

MERCREDI 2 OCTOBRE 2024

« TEL UN PAPILLON SORTI DE SA CHRYSALIDE » !

Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »  Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.  Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. »


Cette question des disciples, à savoir qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux montre à quel point la nature humaine est à l’inverse de la nature divine comme le négatif d’une photo dont les couleurs sont inversées par rapport à la photo développée ! En effet, ce Dieu qui est l’Au-delà de Tout, sans qui rien ne serait, Lui qui nous a créés, prenant notre condition d’homme, s’est abaissé jusqu’à nous pour nous élever jusqu’à Lui !


Qui que nous soyons et quelle que soit notre condition, nous avons tous germé dans le ventre de notre mère avant d’éclore sur la terre ! Mais qui d’entre nous a le souvenir de cette vie « in utero » dans laquelle nos sens, tout neufs n’avaient pas encore de points de comparaison pour exercer leur fonction ? En effet, bien que déjà vivant, baigné dans l’obscurité du liquide amniotique qui nous protégeait et nous nourrissait, tel la chrysalide qui enveloppe le papillon, notre vie dépendait entièrement de lui, sans que nous ayons à fournir le moindre effort ! Jusqu’au moment venu où une main invisible nous poussait hors de notre cocon pour entrer violemment dans la lumière du jour !


Comment un être aussi fragile, à l’abri de son nid, pouvait-il imaginer ce qu’était cette vie dans laquelle il entrait ! Aveuglé par cette lumière vive à laquelle ses yeux, habitués à l’obscurité, avait peine à s’ouvrir, terrifié par le bruit assourdissant auquel ses oreilles n’étaient pas éduquées, ce mélange d’odeurs si différentes de celle qu’il connaissait, le goût de ce nouveau breuvage dont il devait fournir un effort pour s’alimenter et le toucher si froid et rugueux de ce qui allait devenir son nouveau nid, ainsi plongé dans un monde nouveau, il ne put retenir un cri strident, sorti de sa poitrine, comme un premier acte d’indépendance ! C’en était fait, il venait de faire son entrée officielle dans ce nouveau monde dans lequel il allait grandir !


C’est en effet, dans la nature humaine de vouloir être et avoir toujours plus ! Être le plus grand, le plus fort, le plus puissant, le plus riche, comme si le sens de la vie en ce monde dépendait de la grandeur ! C’est, il y a 17 ans, à la naissance de mon petit-fils que j’ai imaginé ce que pouvait penser un enfant qui sortait du ventre de sa mère, en écrivant « Mémoire d’un petit d’homme » et je ne peux m’empêcher d’imaginer que cette terre est pour nous l’utérus dans l’obscurité duquel nous germons avant de naître à nouveau dans la Vie Éternelle où tout est inversé par rapport à notre monde ! Comment imaginer ce que sera cette Vie avant que nos yeux s’ouvrent sur la Lumière de Dieu ! Alors nous le verrons face à face, nous l’entendrons nous dire : « Tu es mon enfant bien-aimé » nous sentirons son odeur de sainteté et, enveloppé dans son nid d’Amour, nous goûterons comme est bon le Seigneur !


Mais il nous sera possible de naître à nouveau dans le Royaume des Cieux que si nous redevenons semblables à un enfant car seul celui qui est petit comme un enfant est le plus grand dans le Royaume des Cieux, tel un papillon sorti de sa chrysalide ! Et la seule chose dans laquelle il nous faut grandir, c’est l’Amour ! Car comme le dit saint Paul : « L’amour ne passera jamais ! Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant. Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité. »


LORSQUE L’ON DONNE, ON REÇOIT !

« Lorsque l’on aide une personne à traverser la rue, on la traverse avec elle,

De même que lorsqu’on aide son enfant à grandir, on grandit avec lui » !


LES PETITS GESTES !

« Ce sont les petits gestes « insignifiants » de chaque jour, accomplis avec Amour

Qui conduisent à la sainteté des « Gens ordinaires » !"


Françoise

MARDI 1er OCTOBRE 2024

« DÉTERMINÉE À SUIVRE JÉSUS AVEC DOUCEUR ET HUMILITÉ » !

Dans l’Évangile de saint Luc : Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya des messagers pour préparer sa venue dans un village de Samaritains où on refusa de le recevoir.   Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus les réprimanda et ils partirent vers un autre village !

 

Ceci nous enseigne d’une part, la détermination de Jésus qui se rendait à Jérusalem en sachant très bien ce qui l’attendait là-bas : il serait arrêté et mis à mort ! Mais c’était la mission à laquelle son Père l’avait envoyé afin que par lui le monde soit sauvé ! Ainsi tout le salut du monde reposait sur ses épaules chargées de tous les péchés ! Et malgré la souffrance qu’il s’apprête à endurer, il n’éprouve aucune rancœur, agissant toujours avec la douceur et l’humilité que lui confère l’Esprit de Sagesse et de force qui l’unit à Dieu son Père et bien qu’ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. (St Paul aux philippiens)

 

C’est donc par obéissance à son Père qu’il s’est abaissé à la condition d’homme afin de nous montrer le Chemin à suivre pour connaître la Vérité et entrer dans la Vie à la manière de Dieu, par l’Amour que nous avons les uns pour les autres ! Cette manière d’agir est contraire à celle des hommes pour qui aiment montrer leur supériorité par la domination et la vengeance ! Ainsi, Jacques et Jean croyaient bien faire en demandant à Jésus d’ordonner un feu qui tombe du ciel pour détruire ces gens qui refusaient de le recevoir ! Ils n’avaient pas compris que, c’est justement pour éviter cela qu’il devait mourir et ressusciter afin que la Paix règne sur la terre ! Et malgré les difficultés que nous pouvons rencontrer pour accomplir notre mission, il nous faut les contourner en prenant un autre chemin !

 

Il nous arrive bien souvent de nous tromper sur la Volonté de Dieu en pensant à la manière humaine ! Ainsi, comme ce fut le cas de Pierre qui, apprenant que Jésus devait mourir, avait déclaré : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » lorsque nous voulons parler de Jésus à des gens réfractaires, nous pouvons user de la force pour les convaincre en pensant sincèrement que c’est la Volonté de Dieu ! Nous n’avons pas conscience que c’est une ruse du diable qui, en nous laissant croire que nous agissons pour Dieu, nous entraîne dans la tentation de l’orgueil, cherchant à nous faire oublier que le meilleur moyen de faire connaître Jésus c’est d’agir à sa manière avec un cœur doux et humble ! C’est la raison pour laquelle, même si, comme Job, nous ne comprenons pas toujours pourquoi Dieu donne la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts, il nous faut chaque jour, unir notre prière pour demander à Notre Père de ne pas nous laisser entrer en tentation et de nous envoyer son Esprit Saint qui fera de notre cœur un cœur doux et humble comme celui de son Fils ! Ainsi, saisis par l’Amour du Christ, nous ne verrons plus le monde d’une manière simplement humaine, en nous demandant : « Pourquoi ? » Mais à la manière de Dieu, en disant : « Parce que ! » Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire ! Alors, nous pourrons nous abandonner à sa Volonté en acceptant de le laisser faire de nous tout ce qu’il veut et non ce que nous espérons !

 

LE PIÈGE DE L’ORGUEIL !

Lorsqu’une personne nous paraît sans défaut, n’oublions pas qu’il n’est de juste sur terre

Au point de faire le bien sans avoir jamais péché et que personne n’est parfait !

Car cela peut être une ruse de l’adversaire pour que,

Par notre complicité, cette personne surestimée tombe dans ses filets,

 Prise au piège de l’orgueil !

 

L’ESPRIT SAINT !

L’Esprit Saint est l’énergie féconde du baiser d’’Amour qui unit le Père au Fils et fait de nous ses enfants,

 Frères de Jésus, héritiers des titres de Prêtre, Prophète et Roi !

 

LE REGARD DE JÉSUS !

« Jésus, j’aimerais que ton regard transparaisse à travers le mien afin de donner aux autres l’envie de te connaître » !

 

Françoise

4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page