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La Sphère de Dieu

francoise075

Dernière mise à jour : 31 oct. 2024

ARCHIVES EDITO OCTOBRE 2024

 

 JEUDI 31 OCTOBRE 2024

« PRIEZ AUSSI POUR MOI » !

Saint Luc nous dit aujourd’hui dans son Évangile : En ce jour-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va-t’en d’ici : Hérode veut te tuer. » Ce jour-là est bien le même que celui où il se rendait à Jérusalem, accomplissant des miracles un jour de sabbat ! En réalité ce qui peut paraître un conseil de protection pour empêcher que Jésus soit mis à mort par Hérode, n’est qu’une mesure de rejet pour empêcher sa venue dans cette ville, comme ils ont rejeté les prophètes qu’ils ne reconnaissaient pas comme envoyés de Dieu ! En effet, l’attitude de Jésus semblait contraire aux règles qui, depuis des siècles avaient été ajoutées à la Loi, dénaturant le projet de Dieu ! C’est ce qui se passe encore actuellement lorsqu’on attache une plus grande importance à la forme qu’au fond ! Ou encore à l’extérieur qui se voit au détriment de l’intérieur qui ne se voit pas !


Cependant, malgré la menace de mort qui pèse sur lui, Jésus continue sa marche sur Jérusalem car il sait que comme ce fut le cas pour les prophètes, c’est là qu’il doit mourir ! Cette ville de Jérusalem est en effet, cette terre que Dieu a promise à Moïse, pour rassembler ses enfants dans son Temple sacré, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais ils ne l’ont pas voulu ! C’est pourquoi Jésus déclare : « Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes, ainsi vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »


Comme nous pouvons malheureusement le constater encore aujourd’hui, cette ville de Jérusalem est toujours un lieu de rejet du Christ, occasions de violence qui entraînent la mort de ceux qui croient en Lui ! C’est pourquoi, comme le dit saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens : Frères, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable. Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.  Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.


Et à ceci, il ajoute ces paroles que je fais miennes :   Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour partager avec vous ma Joie de l’Évangile ! Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois !


LE COMBAT SPIRITUEL

Ne vous demandez surtout pas, comme certaines personnes, où vas-tu chercher tout ça ! Tout ce que j’écris ne vient pas de ma chair ni de mon sang mais de l’Esprit Saint qui habite en moi ! Le Seigneur m’a choisie et moi j’ai dit oui quand il m’a demandé : « Laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères » ! Et toutes ces grâces que je reçois en abondance, ne croyez pas que ce soit une récompense, mais une force qui m’est donnée pour supporter les épreuves que j’ai acceptées d’avance ! Et ne croyez pas que ce soit facile car il m’arrive parfois de redouter une épreuve qui m’apparaît comme un combat spirituel insurmontable ! Alors comme Jésus au jardin des oliviers, je lui demande : « S’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi, mais non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux » ! Alors je m’abandonne entre ses mains et je ne crains plus rien !


UN PARFUM PRÉCIEUX !

Jésus m’a fait cadeau d’un parfum précieux

Dont quelques gouttes suffisent, pour parfumer ma vie quand celle-ci semble fade,

Et que mon cœur exhale l’odeur de sainteté !


PORTEUSE D’AMOUR !

Mon cœur est un réservoir d’Amour, directement relié

 À la source d’eau vive qui ne tarit jamais

C’est pourquoi je suis condamnée

À aimer pour l’Éternité !


Françoise

 MERCREDI 30 OCTOBRE 2024

« SOYONS SOUMIS LES UNS AUX AUTRES » !

Aujourd’hui dans sa lettre aux Éphésiens, saint Paul déclare : Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres. Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste ! Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur. Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.   Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.


Cette déclaration peut faire l’objet d’un malentendu à l’origine d’une divergence d’interprétation des paroles de saint Paul, souvent sujet à controverse, chacun adaptant ces propos selon sa propre vue de l’esprit ! C’est ce qui arrive lorsque l’on croit comprendre ce que l’autre veut dire avant qu’il ait terminé sa phrase ! Ainsi, certains qui entendent ce mot « soumis » comme le fait de se mettre sous l’autorité d’une personne qui leur serait supérieure, refusent tout acte d’obéissance à sa volonté ! Cependant ceux qui écoutent la parole avec l’Esprit de Sagesse et d’intelligence, entendront « Soyez soumis les uns aux autres » ce qui réfute toute notion de supériorité de celui qui ordonne selon les prérogatives attachées à la fonction qu’il occupe ! Ainsi, l’ordre donné aux enfants d’obéir à leurs parents, ne va pas sans celui, donné aux parents d’élever leurs enfants selon l’éducation inspirée par le Seigneur, sans les pousser à la colère !


Certains d’entre vous peuvent être choqués d’entendre : « Vous les esclaves, obéissez à vos maîtres, avec crainte et profond respect » mais il est commandé aux maîtres d’agir de même avec leurs esclaves en laissant de côté les menaces ! Ce qui signifie que les devoirs sont partagés comme nous le rappelle l’Évangile de Matthieu : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. » Sans oublier que tous, nous appartenons au Christ et que le Christ appartient à Dieu !



Dans l’Évangile d’aujourd’hui, saint Luc nous dit : En ce temps-là, tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.”   Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »


En effet si, nous targuant de notre supériorité, nous refusons de nous soumettre les uns aux autres, cela implique que nous refusons d’appartenir à Dieu, c’est pourquoi il nous fermera la porte en disant : « Je ne sais pas d’où vous êtes ! » Ainsi le seul moyen d’entrer par la porte étroite c’est de nous faire tout-petits, en acceptant d’être à la dernière place, car les derniers seront premiers et les premiers seront derniers !


LA SAGESSE DE DIEU EST FOLIE POUR LES HOMMES !

Ainsi, quand les gens de ce monde veulent agir par eux-mêmes, ils se veulent être les meilleurs !

Mais quand ils s’abandonnent à la Volonté de Dieu, ils se contentent de donner le meilleur d’eux-mêmes !


ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !

C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer,

Car si Dieu nous nous imposera jamais son aide Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !


À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire !

Françoise

 MARDI 29 OCTOBRE 2024

« VOIR AU-DELÀ DES APPARENCES, AVEC CONFIANCE ET ESPÉRANCE » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus compare le Royaume de Dieu à une graine de moutarde qu’un homme a prise et a jetée dans son jardin ou encore au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine ! Qu’y a-t-il de commun entre ces deux comparaisons ? La graine de moutarde est la plus petite des graines et lorsqu’elle est jetée dans la terre, elle se désagrège et meurt avant de ressusciter pour devenir un arbre asse grand pour que les oiseaux du ciel viennent y faire leur nid ! Quant au levain, une petite quantité enfouie dans trois mesures de farine, suffit à faire lever la pâte qui va donner le pain ! Dans les deux cas, il s’agit d’une petite quantité qui disparaît, comme inexistante au milieu d’une grande, avant de réapparaître plus grande et plus forte ! « Si le grain ne meurt au fond de la terre, Adieu la moisson pour les lendemains ! »

 

En effet, Jésus est venu nous montrer, comme il nous l’a prouvé lui-même en mourant sur la Croix, que seule cette Croix est la clé du Royaume de Dieu et qu’il n’y a pas de résurrection possible sans la mort ! C’est un fait que nous constatons chaque jour qui meurt quand vient le soir, en disparaissant dans la nuit avant de ressusciter le matin avec la lumière du soleil ! Tout comme les feuilles des arbres meurent quand vient l’automne, disparaissant dans la nuit de l’hiver avant de renaître au printemps sous forme de bourgeons, ébauches des organes qui deviendront feuilles, fleurs et fruits !

 

Contrairement à ceux qui dans ce monde n’ont d’autre horizon que la terre, et qui vivent dans la peur de quitter tout ce qui les rattache à cette vie, j’ose élever mon regard au-dessus de cette sphère, en regardant au-delà des apparences ! Car sur cette terre où nous croyons exister, nous ne sommes que des graines en germination qui attendent de s’ouvrir à la vie en passant par la mort ! Ainsi nous ne pouvons entrer dans le Vie Éternelle sans la souffrance, qui entraîne la désagrégation des corps, à partir de laquelle, l’infinie miséricorde de Dieu les fera ressusciter ! C’est cette Espérance de la Résurrection que Dieu promet à ceux qui lui sont fidèles et qui ravivent leur Foi en s’approchant de Lui avec une âme religieuse ! Car le Seigneur qui voit tout et entend tout, veille sur ceux qui l'adorent, sur ceux qui espèrent son amour, pour les préserver de la mort !

 

SI LE GRAIN NE MEURT !

• Saurions-nous le mal sans avoir le bien ?

Et sans la révolte aurions-nous envie

De monter les marches de l'espérance ?

Connaître le « Tout » c'est être le "rien"

Et sans le désert où serait la vie ?

Et sans la souffrance aurions-nous la joie ?

Sans la solitude où est la présence ?

Et sans la barrière, ouvre-t-on la voie ?

Sans être "petit" saurions-nous grandir ?

Pourrions-nous sourire, sans larmes amères ?

Vivre tout cela, c'est aussi mourir...

Mais c'est dans la nuit que vient la lumière.

Si le grain ne meurt au fond de la terre,

Adieu la moisson pour les lendemains...

Mais l'homme attaché au bois de la Croix

Après la douleur de ces longs chemins,

Attend la naissance au creux de sa Foi !

(Méditation sur la souffrance, écrite par maman, le 6 mars 1986) !

 

AU-DELÀ DES APPARENCES !

Pour voir au-delà des apparences,

il ne faut pas avoir peur de regarder la vérité en face !

Quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité

Et quand je regarde le péché, je vois la Miséricorde de Dieu !

Ainsi, quand je regarde la vie, au-delà des apparences !

Je peux voir « l’Aujourd’hui » avec confiance et Espérance » !

Françoise

LUNDI 28 OCTOBRE 2024

« MOI, FRANÇOISE, APÔTRE DU CHRIST PAR LA VOLONTÉ DE DIEU » !

Nous fêtons aujourd’hui saint Simon et saint Jude, deux des douze premiers apôtres choisis par Jésus pour une mission particulière ! Après avoir demandé à ses disciples : « Pour vous qui suis-je ? » à la réponse de Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Jésus a répondu : « Cette réponse ne vient pas de toi-même, mais de mon Père qui est dans les Cieux ! » Puis il a ajouté : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » Ainsi par ces mots, il établissait comme fondations, ces hommes que le Père lui avait désignés pour assurer, en raison de leur force et de leur fermeté, la stabilité de sa construction !

 

La veille de sa Passion au cours de son dernier repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, en ajoutant : Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Par ces mots, Jésus établissait chacun des Apôtres présents, dans la fonction de prêtre, chargé d’offrir en sa personne le sacrifice de son Corps par le sacrement de l’Eucharistie ! Cependant malgré leur force physique et leur fermeté, ces hommes n’ont pas eu l’audace et le courage dont seules ont fait preuve les femmes qui ont suivi Jésus jusqu’à la Croix, accompagnées de Jean le plus jeune des Apôtres ! Ainsi la force physique ne va pas nécessairement de pair avec l’audace et le courage qui dépendent davantage d’une force morale ! C’est la raison pour laquelle, si Jésus a choisi des hommes comme fondations de son Église pour en assurer la stabilité, en les ordonnant ministres des sacrements, c’est à une femme qu’il a choisi d’apparaître en premier après sa Résurrection ! C’est en effet, Marie-Madeleine qu’il a chargé d’aller annoncer aux autres que Jésus ressuscité, les précédait en Galilée ! Cette mission faisait d’elle la première des Apôtres, dont le rôle est de porter l’Évangile aux nations !

 

Car si le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, ce n’est pas pour que son corps soit emmuré dans une forteresse inaccessible, mais une maison de famille pour accueillir et rassembler tous ceux qui, par le baptême dans l’Esprit sont devenus frères et sœurs dans le Christ ! Si les murs et les fondations ont besoin d’être épais, solides et fermes, les ouvertures que sont les portes et fenêtres, au contraire, sont choisies pour leur finesse, leur transparence et leur beauté afin qu’à travers elles rayonnent la lumière intérieure de l’Amour du Christ qui les invite à entrer par les portes grandes ouvertes !


Ainsi, Elle est donc vraie, cette parole de saint Paul : On ne s'attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu. Notre Seigneur Jésus Christ, en effet, a appelé à ce très glorieux apostolat ses disciples avant tous les autres. Il résumait en quelques paroles la fonction des Apôtres en disant qu'il les a envoyés comme le Père l'avait envoyé lui-même et dans leurs fonctions d'intendants, de ne chercher aucunement à faire leur propre volonté, mais la volonté de celui qui les a envoyés, ainsi que nous le rappelle saint Paul : « Que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu. Or, tout ce que l’on demande aux intendants, c’est d’être trouvés dignes de confiance.

 

Personnellement j’ai bien conscience d’avoir été choisie pour partager ma Joie de l’Évangile ! Et comme saint Paul, je peux dire : « Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement, ou à celui d’une autorité humaine ; d’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur. Ainsi, j’apprends de lui à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, afin que je n’aille me gonfler d’orgueil en cherchant à me justifier contre des propos injustes ! Qui donc t’a mis à part ? As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te vanter comme si tu ne l’avais pas reçu ?


En effet, ce n’est pas moi qui aie choisi ma vocation, mais c’est Dieu lui-même qui m’a mise à part pour la mission qu’il attend de moi, comme il appelle chacun des baptisés à un apostolat à la mesure des dons qu’il a reçus ! Ainsi, nous qui nous reconnaissons comme Apôtres, nous pouvons dire : « Nous, nous sommes fous à cause du Christ, et vous, vous êtes raisonnables dans le Christ ; nous sommes faibles, et vous êtes forts ; vous êtes à l’honneur, et nous, dans le mépris. On nous insulte, nous bénissons. On nous persécute, nous le supportons. On nous calomnie, nous réconfortons. Jusqu’à présent, nous sommes pour ainsi dire l’ordure du monde, le rebut de l’humanité. » Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour reprendre ceux qui pensent parmi vous, que l’Apostolat a ses limites !

 

COMME L’OR AU CREUSET !

Je bénis les paroles blessantes, qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus,

Et ceux qui les prononcent. Car ces humiliations en affinant mon cœur, comme l’or au creuset

Changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus !

Françoise  

DIMANCHE 27 OCTOBRE 2024

« CONVERTISSONS-NOUS ET CROYONS À L’ÉVANGILE » !

Cette prophétie de Jérémie que nous lisons aujourd’hui est une promesse que Dieu fait à son peuple en disant : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! » En effet, cette déclaration est l’annonce de la restauration de Jérusalem que Dieu adresse à tous ceux qui mettent leur confiance en Lui, avec la promesse de sauver son peuple ! Ainsi, rassemblant des confins de la terre, parmi eux tous ensemble, l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée, c’est une grande assemblée qui revient !

 

Cependant cette promesse ne peut se réaliser dans l’immédiat sans que ce peuple qui l’a abandonné, revienne vers Lui, et le reconnaisse comme leur Père, en criant : « Seigneur, sauve ton peuple » ! Et cette restauration qui aura lieu à leur retour d’exil est la préfiguration du règne de Dieu, annoncé par le Christ, à tous ceux qui témoins de sa Résurrection ont reçu la mission de proclamer la Bonne Nouvelle que le Royaume de Dieu est proche !

 

En réalité toutes ces promesses annoncées par les Prophètes étaient destinées à faire revenir vers Dieu ceux qui s’étaient détournés de Lui pour suivre le prince de ce monde qui les entraînait dans la mort, afin que, reconnaissant leur péché, ils se tournent vers Lui en disant : « Dieu, viens à mon aide, Seigneur à notre secours ! »

 

ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !

C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer, car si Dieu nous nous imposera jamais son aide

Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !

 

C’est pourquoi, comme il est écrit dans la lettre aux Hébreux : Tout grand prêtre est pris parmi les hommes ; il est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. Cependant, il ne s’attribue pas cet honneur à lui-même, il est appelé par Dieu, et comme il est, lui aussi, rempli de faiblesse, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple.  Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré, Tu es prêtre de l’ordre de Melchisédech pour l’éternité !

 

En effet, Jésus est ce grand prêtre, qui bien que sans péché, s’est offert lui-même en sacrifice, emportant avec lui dans la mort, tous les péchés du monde pour que par Lui, le monde soit sauvé ! Et la venue de Jésus est le signe que le règne de Dieu est proche, comme nous le voyons dans l’Évangile de Marc : En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »  Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

 

Ceci confirme que cette prophétie de Jérémie annonçant que « Tous ensemble, parmi eux, l’aveugle et le boiteux, c’est une grande assemblée qui revient » est bien cette Bonne Nouvelle que je partage avec vous, en proclamant avec Joie : « Convertissons-nous et croyons à l’Évangile, car le Royaume de Dieu est proche !

   

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour

Car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles

 En passerelles pour accéder à son Royaume ! »

 

AU-DELÀ DES APPARENCES !

Pour voir au-delà des apparences

il ne faut pas avoir peur de regarder la vérité en face !

Ainsi, quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité

Et quand je regarde le péché, je vois la Miséricorde de Dieu !

 

Françoise

SAMEDI 26 OCTOBRE 2024

« CHAQUE PAS DE NOTRE VIE EST UN PAS DE CONVERSION » !

Hier, saint Paul disait : « À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ. » Il poursuit aujourd’hui en disant : Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.


Cette description est celle de la construction de l’Église, Corps du Christ qui est en est la Tête. Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour !


C’est pourquoi il est essentiel, pour que le corps poursuive sa croissance dans l’harmonie et la cohésion, que chacun des membres reconnaisse et agisse selon le don qu’il a reçu. De cette manière, les tâches du ministère seront accomplies afin que nous parvenions tous ensemble à l’état de l’Homme parfait ! Malheureusement, certains n’ont pas conscience de cette grâce qu’ils ont reçue et ne reconnaissent pas ou refusent d’accomplir la tâche qui leur appartient en préférant s’en attribuer une autre, qui leur paraît peut-être plus honorable, au risque de désarticuler le corps et le mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes qui emploient la ruse pour nous entraîner dans l’erreur !


N'est-ce pas ce qui fragilise notre Église actuellement, déstabilisée par ceux qui veulent changer certains préceptes pour les adapter à ce monde, pensant ainsi supprimer la violence qu’ils génèrent ! Ils n’ont pas conscience qu’en agissant ainsi, ils divisent au lieu de rassembler et que leur attitude est contraire à l’Évangile comme nous le rappelle aujourd’hui saint Luc !


Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.


Ceci nous invite à reconnaître que nous sommes tous pécheurs et que si nous refusons de nous convertir, nous serons tous entraînés dans la mort ! La conversion c’est de changer notre façon d’agir en tournant notre regard vers le Christ car, comme nous l’annonce le Prophète Ézéchiel : « Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive !


CONVERSION

« Chaque pas de notre vie, jusqu’à celui de notre mort, doit être un pas de conversion,

 Car il n’est point de conversion définitive, avant l’éternité ! »


LE COMBAT SPIRITUEL

"Comme il est violent le combat spirituelQuand on détourne son regard du bois de la CroixPour le tourner vers soiEt qu’on a lutté toute la nuitDans la douleur et dans les larmesEn se croyant abandonné !Mais au matin, on s’aperçoitQue Celui qu’on croyait perduA nos côtés s’était battuAlors on crie : « Pardon Seigneur » !Et la Paix revient dans nos cœurs !"


Françoise

 VENDREDI 25 OCTOBRE 2024

« AU-DELÀ DES APPARENCES » !

C’est de la prison où il est incarcéré que saint Paul adresse cette lettre aux Éphésiens : Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous !


Ainsi, retenu physiquement prisonnier, Paul ne renonce pas à son apostolat dont il tient l’autorité de Dieu lui-même, qui lui a fait connaître par révélation, le mystère du Christ ! Ce mystère c’est l’annonce de l’Évangile dont il est devenu ministre par le don de la grâce que Dieu lui a accordée pour annoncer aux nations, l’insondable richesse du Christ ! C’est pourquoi il tient à rappeler que tous, sont appelés à une seule Espérance, par la grâce donnée à chacun selon la mesure du don fait par le Christ et de même qu’il y a un seul Corps et un seul Esprit, Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême !


C’est pourquoi il est essentiel que chacun soit fidèle à la vocation qu’il a reçue selon la mesure du don fait par le Christ et en aucun cas agir à sa manière, car dans le corps, seule la tête a autorité pour commander aux membres qui doivent déléguer à leur tour ! Ainsi, quand la tête demande aux bras de porter quelque chose, ceux-ci font appel aux mains, qui eux-mêmes demandent l’aide des doigts ! Si chaque membre agit individuellement, le corps n’est plus qu’un pantin qui agit de façon désordonnée !


Ainsi dans l’Église qui est le Corps du Christ, et dont nous sommes les membres, nous devons respecter l’autorité de celui qui l’a reçue, selon la mesure du don fait par le Christ, en observant les préceptes de l’Église qui dans son catéchisme, enseigne ce mystère de la Foi : Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous !


Dans l’Évangile de saint Luc nous lisons aujourd’hui : En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?


Il me semble voir dans cette déclaration, le reproche que Jésus fait aux hommes, de ne s’intéresser qu’à ce qu’ils connaissent sans chercher à comprendre ce qui les dépasse ! Ils observent en effet ce qui peut leur être utile dans l’immédiat en arrêtant leur regard sur ce que voient leurs yeux dans ce monde, sans la curiosité de regarder au-delà pour voir les signes qui annoncent le Royaume de Dieu annoncé dans l’Évangile, mais qu’on ne peut voir qu’avec les yeux du Christ qui habite en nous ! Car les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes et la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes !


À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »


AU-DELÀ DES APPARENCES !

« Quand je regarde la vie, au-delà des apparences !

Je peux voir « l’Aujourd’hui » avec Confiance et Espérance » !


Françoise

JEUDI 24 OCTOBRE 2024

« RESTEZ ENRACINÉS DANS L’AMOUR DU CHRIST » !

C’est avec les mots de cette lettre de saint Paul adressée aux Éphésiens que j’ai envie de partager avec vous, aujourd’hui, ma Joie de l’Évangile : Frères et sœurs, je tombe à genoux devant le Père, de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom. Lui qui est si riche en gloire, qu’il vous donne la puissance de son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur. Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur… Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance : l’amour du Christ. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu.


C’est cette prière que je vais présenter aujourd’hui à Jésus pendant mon temps d’adoration à l’Oratoire où je serai, en communion avec vous, entre midi et 14 heures, afin qu’en ce temps de vacances qui vous a délié pour quelque temps des obligations morales de vos engagements, vous restiez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour ! Alors, comme je le suis, vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu !


LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout,

Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !


Les paroles de Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui peuvent être difficiles à comprendre pour certaines personnes qui pensent que Jésus est venu apporter la Paix sur la terre ! Dernièrement, à l’Oasis, j’ai écouté une personne qui me faisait part de ses doutes quant à la véracité de l’Évangile ! En m’avouant : je ne crois pas à ces paroles de Jésus : « Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée » Car nous sommes très nombreux à prier pour la Paix dans le monde et nous ne sommes pas entendus !


Ce à quoi j’ai répondu ces paroles de Jésus ; « Je ne suis pas venu mettre la Paix sur la terre, mais plutôt la division » car lorsque nous prions ce n’est pas pour que Dieu fasse notre volonté mais pour que sa Volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! Et sa Volonté c’est que nous fassions nous-même cette Paix, en nous enracinant dans l’amour, afin d’être capables d’en mesurer la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur pour connaître ce qui dépasse toute connaissance : l’Amour du Christ qui habite dans les cœurs de ceux qui ont la Foi ! En effet, Dieu nous a voulu libres de croire ou de ne pas croire en Lui, c’est pourquoi au sein d’une même famille, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas seront divisés !


Alors quand nous prions si nous ne savons pas ce qu’il faut demander pour prier comme il faut, il suffit de redire les paroles que Jésus lui-même nous a enseignées : « Notre Père, qui es aux Cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ! » Ainsi, nous pouvons être sûrs que le moment venu, nous serons comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu par l’Amour du Christ qui habite en nos cœurs et que notre prière sera exaucée ! Alors nous pourrons faire nôtres les paroles de ce psaume :


J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple et ses fidèles ; * qu'ils ne reviennent jamais à leur folie ! Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre. Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin.


POUR QUE LA PAIX FLEURISSE !

« Notre Père, qui es aux Cieux, que ton règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel, délivre-nous du mal et par le souffle de ton Esprit-Saint, fais rejaillir l’Eau Vive pour que dans notre Église refleurisse la Paix » !


EXALTATION !

L’enthousiasme avec lequel nous partageons notre Joie de l’Évangile est le révélateur de la présence de Jésus

 En nous et que nous demeurons en Lui, comme Il est dans le Père et le Père est en Lui !


Françoise

 MERCREDI 23 OCTOBRE 2024

« MALHEUR À MOI SI JE N’ANNONÇAIS PAS L’ÉVANGILE » !

Dans sa lettre aux Éphésiens, saint Paul déclare aujourd’hui : Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous : par révélation, il m’a fait connaître ce mystère qui n’avait pas été porté à la connaissance des hommes des générations passées, comme il a été révélé maintenant à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit. Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile ! En me lisant, vous pouvez vous rendre compte de l’intelligence que j’ai du mystère du Christ.  À moi qui suis vraiment le plus petit de tous les fidèles, la grâce a été donnée d’annoncer aux nations l’insondable richesse du Christ !

 

Cette déclaration de Paul peut sembler présomptueuse aux yeux de ceux qui sont aveuglés par la jalousie ! Comment lui qui, il y a quelques temps encore, persécutait les croyants, peut-il prétendre avoir été choisi pour annoncer le mystère du Christ ? C’est oublier que nous appartenons à Dieu, Lui qui est l’Au-delà de Tout, sans qui rien ne serait ! En effet, depuis toujours, Dieu choisit, dès leur naissance, ceux qu’il destine à une mission particulière ! Ainsi comme il a choisi Abraham pour faire de ses enfants, son peuple élu, il a choisi Moïse pour faire sortir ce peuple de l’esclavage où les avait entraînés la jalousie des frères de Joseph pour ce don de divination qu’il avait reçu !


Cependant il ne faut pas croire que ce choix soit un cadeau ou une récompense, car « Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » ! C’est en effet lorsque nous avons surmonté l’épreuve de la Foi, que nous recevons les dons de l’Esprit qui donne à chacun de nous la claire vision de ce que nous devons faire et la force d’en respecter les exigences !

 

SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"

 

Nous ne sommes en effet que des instruments que Dieu a façonnés à son image pour qu’à travers le nôtre transparaisse son visage afin de porter à la connaissance des hommes, ce mystère du Christ qui est révélé aux saints Apôtres et aux Prophètes dans l’Esprit ! Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile.

 

Et comme nous le révèle l’Évangile de saint Luc, en nous rappelant de nous tenir prêts car c’est à l’heure où nous n’y penserons pas que le Fils de l’homme viendra : Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » C’est pourquoi, il nous faut faire fructifier nos talents afin de redonner plus que nous n’avons reçu !

PAR DON DE L'AMOUR !

On ne peut garder pour soi tout l'Amour que l'on reçoitPuisque l'Amour est un Don c'est Par Don que nous aimons !

Mais, nous, les forts, lorsque nous devons porter la fragilité de nos frères

Mieux vaut éviter de les serrer très fort dans nos bras au risque de les étouffer

Et portons-les plutôt sur nos épaules afin qu’élevé au-dessus de nos têtes

Leur regard voit plus loin que le nôtre !

 

PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !

 

Françoise

MARDI 22 OCTOBRE 2024

« SIMPLEMENT ÊTRE LÀ, HABITER LE SILENCE » !

Aujourd’hui dans l’Évangile de saint Luc, il est écrit : En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »


Mais qu’adviendra-t-il si le retour du maître a lieu pendant les vacances ! Il n’y aura personne pour l’accueillir car tous les serviteurs auront quitté leur tenue de service ! Les jeunes parents seront partis avec leurs enfants, ce qui est tout à fait normal et les grands-parents seront cloitrés dans leur maison avec leurs petits-enfants ! Bienheureux sont-ils ! Mais où sont ceux qui, libres de leur temps, abandonnent leur tenue de service, profitant de cette liberté pour voyager ou faire ce qui leur plaît, sans se soucier du retour de leur maître ?


C’est malheureusement le cas de beaucoup de justes qui, engagés dans la responsabilité d’un service, pensent avoir le droit de s’octroyer quelques jours de vacances ! Et ils n’ont pas tort, car Jésus lui-même conseille ce temps de repos ! Cependant ne devraient-ils pas s’assurer de leur remplacement pour accueillir le maître quand, à son retour des noces, il frappera à la porte ! En effet, il ne suffit pas pour être heureux d’observer les commandements, d’aller à la messe tous les dimanches et de passer du temps en pèlerinage pour notre salut personnel, car ce bonheur ne sera qu’éphémère si nous négligeons d’être là où il y a besoin ! La véritable joie indélébile, est la Joie de l’Évangile qui nous est donnée lorsque faisant passer le bonheur des autres avant le nôtre, nous donnons notre vie pour ceux qu’on aime !


Ce qui signifie : ÊTRE LÀ ! Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence ! Un cœur qui écoute et voit bien au-delà de ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence ! Simplement être là, habiter le silence, là où il y a besoin ! Tout comme une Oasis, où viennent se ressourcer les pèlerins qui cherchent à travers le désert, une source d’eau vive, pour redonner vigueur aux membres apaisés avant de les porter à nouveau sur la route, entraînés par celui qui n’est plus l’étranger ni quelqu’un de passage, mais simplement un frère !  Ainsi devenus membres de la famille de Dieu, concitoyens des saints, heureux seront-ils, ces serviteurs que le maître à son arrivée trouvera en train de veiller ! Ainsi, intégrés dans la construction qui a pour fondation les Apôtres et les Prophètes, nous sommes, nous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir le Temple Saint, demeure du Seigneur !


DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur

Et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier : Père et Fils et Saint-Esprit,

Ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !


S'IL ME MANQUE L'AMOUR !

"Ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au Christ

Et que, à la demande de Marie, je fais « Tout ce qu’Il me dit » par Lui, avec Lui et en Lui !

Sans Lui je ne suis rien, puisque Dieu est Amour et comme le dit Saint Paul :

« S’il me manque l’Amour je ne suis rien » !"


PRIÈRE D’ABANDON

"De l'aube au crépuscule de ce jour qui commence, donne-moi, Jésus,

 La volonté de m'abandonner à la Tienne et ôte, de mon cœur, tout désir qui ne vient pas de Toi !"


UNE LAMPE ALLUMÉE !

J’ai trouvé sur ma route une lampe allumée, pour éclairer mes pas sur les pas de Jésus !

J’aimerais être l’huile pour recharger la lampe, qu’elle devienne Lumière sur les pas de mes frères !


Françoise  

LUNDI 21 OCTOBRE 2024

« JÉSUS, VIENS DEMEURER EN MOI » !

Comme nous le dit saint Paul, dans sa lettre d’aujourd’hui : Frères, vous étiez des morts, par suite des fautes et des péchés qui marquaient autrefois votre conduite, soumise au prince du mal dont le souffle est maintenant à l’œuvre en ceux qui désobéissent à Dieu. Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les convoitises de notre chair, nous qui étions, de par nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres.  Mais Dieu est riche en miséricorde ; il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus.   C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions.

 

Ainsi, c’est par sa Parole que Dieu nous a donné la vie avec le Christ !

 

Elle est vivante la Parole de Dieu, elle est unique et vraie ! C’est la seule nourriture capable de nous donner la

Vie dans l’Espérance de la Résurrection et la Bénédiction Eternelle !


C’est pourquoi, il nous faut chaque jour manger ce Pain de Vie, comme l’a enseigné Jésus à ses Apôtres, la veille de sa mort en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps, livré pour vous ! » Ainsi quand nous mangeons de ce Pain, nous devenons ce Corps du Christ que nous recevons ! Et ce Corps du Christ, c’est l’Église dont il est la tête et nous sommes les membres, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes pour que nous les pratiquions selon sa Volonté !

 

Et la Volonté de Dieu c’est que nous nous détachions de tout ce que nous possédons car, ainsi que nous dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et, comme à son habitude, pour se faire comprendre de tous, Jésus utilise l’image d’un homme riche dont le domaine avait bien rapporté ! Il se dit alors : « Je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”  Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

 

Malheureusement, quand je regarde autour de moi, je constate que beaucoup de gens de ce monde accordent une importance plus grande aux nourritures terrestres, que sont le bien-être et le confort matériel, qu’aux nourritures spirituelles que sont la Parole de Dieu et les Sacrements !

 

C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que, ceux qui sont soumis aux forces mauvaises du prince du mal dont le souffle est maintenant à l’œuvre dans ce monde, désobéissent à Dieu et sont entraînés dans la mort ! N’oublions pas que seul le Corps du Christ que nous recevons en nourriture peut nous donner la Vie ! Et je peux témoigner que plus je me détache des réalités de ce monde plus je me sens proche de Dieu ! Alors je m’adresse à Lui en disant :

 

« Jésus, viens demeurer en moi

De ton Esprit envahis-moi

Garnis ma vie du plein de Toi

Que je ne vive que par Toi

Avec Toi et en Toi !

Alors, le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"

 

Ainsi, comme saint Paul, je peux dire :

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! »

 

Françoise

 DIMANCHE 20 OCTOBRE 2024

« COMME LA PETITE ÉPONGE SUR LE BORD DE L’ÉVIER » !

La liturgie de ce dimanche nous propose en première lecture le Livre du Prophète Isaïe : Broyé par la souffrance, le Serviteur a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes.

 

Ce serviteur souffrant annoncé par Isaïe n’est autre que le Christ qui doit venir pour justifier le monde en prenant sur Lui nos péchés et en remettant sa vie en sacrifice de réparation ! Et comme nous l’enseigne la Lettre aux Hébreux, c’est bien Lui, Jésus, reconnu comme Fils de Dieu et en qui nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ! Tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché !

 

Ce qui signifie que, le Fils de Dieu lui-même s’est abaissé à notre condition d’homme afin que soumis à nos fragilités il soit capable de compatir à nos faiblesses, tout en résistant à la tentation de l’orgueil, inhérente à notre condition d’homme !

En effet, dans notre monde, ceux qui commandent en maître ont tendance à abuser de leur pouvoir en rabaissant ceux qui sont à leur service, quand d’autres essaient de se rapprocher d’eux, se targuant de leur amitié pour profiter de leurs largesses !

 

Ainsi, dans l’Évangile de saint Marc, à Jacques et Jean qui lui demandaient : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ?  La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

 

Et comme nous l’a enseigné Jésus : « Nul ne peut aller vers le Père sans passer par moi ! » Ce qui signifie qu’il nous faut agir à son exemple, car s’il est venu donner sa vie en rançon pour la multitude, il nous laisse libre de le suivre en acceptant de porter notre croix, avec l’aide de l’Esprit Saint, en signe de gratitude pour le salut du monde, ou de renoncer à cette coupe par peur de perdre les plaisirs de cette vie éphémère ! N’oublions pas que Jésus a dit : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra mais celui qui perd sa vie à cause de moi, la sauvera ! Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ! »

 

Cependant, il est très difficile, voire impossible pour notre condition humaine, d’accepter de renoncer à cette vie sans demander l’aide de l’Esprit de Sagesse qui nous permet d’affronter les épreuves avec force et courage ! En ce qui me concerne j’ai accepté de le suivre et de porter ma croix en lui adressant, chaque jour cette prière : « Jésus, viens demeurer en moi ! De ton Esprit envahis-moi ! Garnis ma vie du plein de Toi ! Que je ne vive que par Toi ! Avec Toi ! Et en Toi ! »

 

DIEU CONNAIT NOS BESOINS !

Quand nous prions, si nous demandons à Dieu, avec confiance, ce dont nous avons besoin,

Nous pouvons être sûrs que nos prières seront toujours exaucées !

Car si Dieu ne nous impose jamais son aide

Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !

 

IL N’EST PAS D’AMOUR VÉRITABLE SANS LA SOUFFRANCE !

Aimer c’est accepter de souffrir, car Aimer c’est mourir à soi pour renaître en l’autre !

 

"SERVIR" !

« Que je sois » chien de berger », « petite éponge » ou « violon », je veux être au service de ceux qui m’utilisent !Si vous aviez parfois besoin d’un paillasson, j’essaierais humblement de me tenir à vos pieds ! »

 

Françoise

SAMEDI 19 OCTOBRE 2024

« DEMANDE À L’ESPRIT SAINT » !

Frères, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles, je ne cesse pas de rendre grâce, quand je fais mémoire de vous dans mes prières : que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître. Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel, la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles !


Cette lettre de saint Paul, adressée aux Éphésiens est un véritable témoignage de gratitude pour leur Foi et leur Amour au service de l’Église, que je ne peux m’empêcher de comparer avec ces quelques mots de ma lettre adressée aux membres du Conseil Pastoral de notre paroisse à l’occasion de cette rentrée, au moment d’accueillir notre nouveau curé, le Père Johan : « C’est votre rôle, à chacun de vous de l’assister dans cette mission destinée à renforcer les liens et créer des fraternités pour répondre aux lois synodales choisies par notre paroisse, lors du dernier synode diocésain ! Et notre mission à nous qui n’avons pas de responsabilités particulières, c’est de vous soutenir par la prière et être là où il y a besoin ! Alors, que chacun de vous soit assuré de ma prière et de mon amitié afin que chacun sache reconnaître sans présomption, et assumer en toute humilité, sa mission pour continuer à bâtir une paroisse ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage ! C’est mon vœu le plus cher ! »


Et je termine par ces mots que disait Jacky aux paroissiens qui demandaient de ses nouvelles :

« Je vous aime tous, et je prie pour tous, tout le temps ! »


Car j’ai bien conscience que cette mission ne peut s’accomplir sans l’Esprit de Sagesse qui ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, afin que vous sachiez quelle puissance incomparable il déploie pour nous, les croyants : c’est l’énergie, la force, la vigueur qu’il a mise en œuvre dans le Christ : il a fait de lui la tête de l’Église qui est son corps, et l’Église, c’est l’accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.


Cela rejoint ce qui est écrit dans l’Évangile de saint Luc : En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis :

Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »


DEMANDE À L’ESPRIT SAINT !

Mon prêtre bien-aimé m’a dit un jour : « C’est un beau cadeau que te fait le Seigneur de reconnaître ton péché ! » Il est en effet, très difficile sans l’aide de l’Esprit Saint de prendre conscience que ce qui est un péché pour nous, ne l’est peut-être pas pour un autre ! Il nous faut pour cela savoir ce que le Seigneur attend de nous ! En ce qui me concerne, si j’ai bien conscience d’avoir été choisie pour partager ma Joie de l’Évangile à ceux, vers qui Il m’envoie « Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas », il m’est impossible de ne pas chercher à me justifier, face à ceux qui ne comprennent pas ! C’est ce péché d’orgueil le plus difficile à combattre, sans l’aide de Dieu ! C’est pourquoi, il m’a dit : « Demande à l’Esprit Saint » ! Alors je ne m’inquiète plus de la façon dont je dois me défendre et je bénis les paroles blessantes, qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus, et ceux qui les prononcent. Car ces humiliations en affinant mon cœur, comme l’or au creuset, changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus ! »


MISÉRICORDE !

Le Seigneur m’a dotée de dispositions particulières afin que, par son Esprit,

Je rende témoignage de son infinie Miséricorde !


Ô SEIGNEUR NOTRE DIEU QU’IL EST GRAND TON NOM !

Qui sommes-nous pour que tu penses à nous ? Que tu prennes soin de nous ?

Tu nous veux un peu moindre que Toi

Nous couronnant de gloire et d’honneur

Tu fais chacun de nous, prêtre, prophète et roi

Devenant collaborateurs pour exalter ta création !

Françoise

VENDREDI 18 OCTOBRE 2024

« ALLONS PORTER LE CHRIST À NOS FRÈRES » !

Dans sa deuxième lettre à Timothée, saint Paul lui fait part de sa solitude ! Il se retrouve abandonné de ses amis et notamment de Démas qui est parti pour Thessalonique par amour de ce monde ! Ce qui veut dire qu’il n’a pas eu le courage de tout abandonner pour le suivre ! Il a préféré les plaisirs de ce monde tel qu’il est et non tel qu’il devrait être si l’œuvre de Dieu était respectée ! C’est malheureusement le cas de beaucoup de chrétiens encore aujourd’hui pour qui leur engagement dans l’Église n’est pas une priorité ! Ceci est, me semble-t-il, dû à un manque de discernement et une mauvaise gestion du temps ! En effet, comme nous dit Qohèleth : « Il y a un temps pour tout » et c’est Dieu qui est le maître du temps ! C’est pourquoi lorsque nous nous abandonnons entièrement à sa Volonté, Il nous donne la force et le courage d’accomplir notre devoir ! Cependant les gens de ce monde ont déréglé le temps en multipliant et en privilégiant les temps de loisirs au détriment de leurs devoirs d’état ! C’est ainsi que certaines personnes qui s’engagent librement sur leur temps personnel à une activité au sein d’une association ou d’une paroisse, considèrent que cette action basée sur le volontariat leur permet de disposer de leur temps à leur guise, ce qui a pour conséquence de désorganiser un planning avec des absences irremplacées !


Ceci est le fait de personnes de bonne volonté qui ont choisi de faire l’œuvre de Dieu à leur manière au lieu de choisir Dieu lui-même en le laissant faire de nous ce qu’Il veut et non ce que nous espérons ! Cependant si Paul reproche à certains de l’avoir abandonné, il reconnaît aussi ceux qui lui sont restés fidèles, comme Timothée qu’il appelle son enfant bien-aimé et à qui il adresse cette lettre, lui demandant d’amener Marc avec lui, très utile pour son ministère et en l’informant que seul Luc est resté avec lui !


C’est justement ce Luc qui a écrit l’Évangile qui nous dit aujourd’hui :  En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.


Il est bien précisé qu’il les envoie en avant de lui ! C’est en effet pour préparer à sa venue, les habitants des villes où il allait se rendre ! Un peu comme Jean le baptiste préparait la venue du Seigneur en prêchant à travers le désert ! C’était le rôle des prophètes d’annoncer la venue du Messie et c’est le rôle des Apôtres d’annoncer qu’il vient à leur rencontre afin qu’ils soient prêts à l’accueillir ! C’est aussi notre mission à nous qui sommes baptisés dans le Christ, d’annoncer que le règne de Dieu est proche, en partageant notre Joie de l’Évangile ! Et cette mission n’est pas aléatoire, c’est un commandement qui nous est adressé en disant : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ! »


En effet, il ne s’agit pas d’une activité bénévole pour occuper notre temps libre, mais d’une action prioritaire, qui présente un certain danger et que nous ne pouvons effectuer sans être assidus à la prière pour recevoir l’Esprit de Sagesse et de discernement !


LE "PAS" de la MISSION !

« Pour entrer dans la MissionIl n’y a qu’un "PAS" à franchirCelui qu’un baptisé reçoitLe faisant prêtre prophète et RoiPour accomplir sa vocationPrier, Annoncer et Servir ! »


CELUI QUI AIME CONNAÎT DIEU CAR DIEU EST AMOUR !

"Puisque Dieu est Amour, celui qui aime est porteur de Dieu ! Allons porter le Christ à nos frères !"

L’enthousiasme avec lequel nous partageons notre Joie de l’Évangile est le révélateur de la présence de Jésus en nous et que nous demeurons en Lui, comme Il est dans le Père et le Père est en Lui !


Françoise

JEUDI 17 OCTOBRE 2024​

« ME VOICI, ENVOIE-MOI, FAIS DE MOI CE QU’IL TE PLAIRA » !

Chers amis avec qui je partage chaque jour ma Joie de l’Évangile, j’ai l’honneur d’avoir été choisie par saint Paul, lui-même pour vous réitérer de sa part, cette lettre adressée aux Éphésiens comme un message toujours d’actualité qui concerne encore aujourd’hui ceux qui sont sanctifiés et qui croient au Christ Jésus. « À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ. Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté, à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé. En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes. C’est la richesse de la grâce que Dieu a fait déborder jusqu’à nous en toute sagesse et intelligence. Il nous dévoile ainsi le mystère de sa volonté, selon que sa bonté l’avait prévu dans le Christ : pour mener les temps à leur plénitude, récapituler toutes choses dans le Christ, celles du ciel et celles de la terre. »


Ce message nous rappelle en effet que ce n’est pas nous qui avons choisi Dieu, mais c’est Lui qui nous a choisis et nous a établis ! Pour le bien de tous et pour sa gloire, le Seigneur, a voulu que chaque membre de son peuple le serve selon sa grâce et les appels de l'Esprit ! C’est pourquoi, il est essentiel de faire grandir, en chacun de nous, l’Esprit que nous avons reçu au baptême par la pratique de la prière et de l’Eucharistie afin qu’il accorde à chacun de trouver sa fonction dans l'Église, en vue de constituer avec ses frères le corps de Jésus Christ ! Ainsi ce n’est pas à nous de choisir notre mission selon notre volonté qui est souvent conditionnée à ce que nous pensons être celle de Dieu, mais les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes et nous pouvons nous laisser abusés par l’adversaire en pensant avoir toutes les qualités pour faire ce que nous avons envie de faire !


Cependant « Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire ! Et lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées, il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu ! »


Car la Volonté de Dieu c’est que nous nous abandonnions à la sienne en le laissant faire de nous ce qu’Il veut et non ce que nous espérons ! Ainsi le laissant faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère, je m’abandonne à Lui et fais cette prière !"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux, je te souris, Jésus et je me donne à Toi. Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi, selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi ! Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux, je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"


Alors, comme saint Paul, je peux dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! »


Et comme nous le rappelle Jésus : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, personne ne va vers le Père sans passer par moi » ! C’est pourquoi dans l’Évangile de Luc, il s’adresse aux Pharisiens et aux scribes sur un ton de reproche en disant : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.  Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.


 En effet, ce n’est pas parmi les scribes et les Pharisiens que Jésus a choisi ses Apôtres, mais parmi ceux qui n’avaient pas la connaissance et qui ont accepté de le suivre pour témoigner de sa mort sur la Croix et de sa Résurrection en disant comme saint Ignace dont nous faisons mémoire aujourd’hui : « II est plus beau de mourir pour le Christ Jésus que de régner jusqu'aux extrémités de l'univers. C'est lui que je cherche, qui est mort pour nous ; c'est lui que je désire, lui qui a ressuscité pour nous. Acceptez que j'imite la passion de mon Dieu. Si quelqu'un le possède en lui, qu'il se laisse fléchir par mon appel ; il connaît l'angoisse qui m'étreint ; qu'il ait pitié de moi. »


 C’est ainsi qu’à son appel : « Qui enverrai-je ? » laissant Jésus faire de moi ce qu’Il veut, j’ai répondu :

« Me voici, envoie-moi pour marcher avec Toi sur ton Chemin de Croix ! »

Et je bénis les paroles blessantes, qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus,        Et ceux qui les prononcent. Car ces humiliations en affinant mon cœur, comme l’or au creusetChangent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus !

Françoise

 MERCREDI 16 OCTOBRE 2024​

​« MARCHONS SOUS LA CONDUITE DE L’ESPRIT » !

Frères, si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi. On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit.


C’est encore à nous aujourd’hui que s’adresse cette lettre de saint Paul aux Galates ! En effet, contrairement à ce que pensent un certain nombre de personnes, la Parole de Dieu est intemporelle et on ne peut en modifier l’interprétation selon les générations ! Ainsi, lorsque Dieu a choisi Moïse pour faire sortir les hébreux de l’esclavage, il lui a dicté une Loi afin de les guider, dans l’apprentissage de cette liberté retrouvée pour vivre ensemble en harmonie, dans l’attente de la Parole incarnée par le Verbe qui a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ! Ainsi en s’abaissant à notre condition d’homme, Il nous a libérés de l’esclavage du péché, nous entraînant avec lui dans sa mort sur la Croix afin que par sa Résurrection, nous soyons ressuscités avec Lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie !


Cependant ce que nous serons ne s’est pas encore manifesté, c’est pourquoi, afin d’être guidé sur le Chemin de cette Liberté retrouvée, marchons sous la conduite de l’Esprit reçu à notre baptême et qui par la pratique de la prière et des sacrements, fait mûrir en nous ses fruits : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi !


Ainsi qu’il est écrit dans l’Évangile : « Qui marche à ta suite, Seigneur, aura la lumière de la vie (cf. Jn 8, 12) et comme nous le dit saint Luc dans l’Évangile d’aujourd’hui : En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » Ceci est un reproche à ceux qui privilégient les apparences aux dépens de ce qui ne se voit pas, car, en respectant à la lettre ce que dit la loi, ils refusent de se laisser conduire par l’Esprit ! Ils accordent plus d’importance à enseigner ce que dit la loi qu’à écouter et accomplir ce que dit l’Esprit ! C’est en quelque sorte privilégier la forme au fond !


Certaines personnes, attachées à leur souvenirs d’enfance, ont la nostalgie des messes d’autrefois ! Ce sont des personnes qui pour la plupart, élevées dans la tradition préconciliaire, ont vu la réforme du Concile Vatican II comme étant contraire à l’Évangile ! Alors qu’en réalité cette réforme n’était qu’un retour à l’essentiel de la Foi qui se trouvait dilué dans des pratiques traditionnelles qui s’étaient ajoutées au fil des âges par la volonté des hommes ! Ne seraient-ils pas comme ces pharisiens qui restant attachés à leurs traditions, passaient à côté du jugement et de l’amour de Dieu. ?


Personnellement, j’accorde beaucoup plus d’importance au fond qu’à la forme et lorsque nous communions, peu importe que ce soit à la bouche ou dans la main, que nous recevions l’hostie, à genoux ou debout, de la main du prêtre ou d’un laïc, d’un homme ou d’une femme, l’important est de reconnaître dans l’Eucharistie, le Corps du Christ ressuscité, qui se donne Lui-même comme il s’est donné sur la Croix et que nous devenons nous-mêmes, lorsque nous le recevons ! C’est pourquoi je profite de ce moment privilégié pour me laisser imprégner de la présence réelle de Jésus, en associant avec Lui toutes les personnes présentes dans mon cœur et qui avec Lui ne font qu’un seul Corps, l’Église, que constitue la Communion des Saints !

LE SOURIRE !

On reconnaît les chrétiens à leur sourire et à la tendresse qu’ils ont les uns pour les autres !

Car le sourire qui éclaire le visage des chrétiens à la sortie de la messe

Est le reflet du Christ ressuscité qu’ils viennent de recevoir !


Françoise

MARDI 15 OCTOBRE 2024​

« JE VEUX VOIR DIEU » !

Nous faisons aujourd’hui mémoire de sainte Thérèse d’Avila, dite Thérèse de Jésus, vierge et docteur de l’Église ! Ce sont ses écrits qui lui ont valu ce titre, en particulier « Le Château intérieur de l’âme » véritable chemin de sainteté qui a beaucoup inspiré sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et que j’ai choisi de suivre également ! Car, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, « Ce n’est pas de l’orgueil de vouloir être saint puisque nous sommes tous appelés à le devenir ! Mais c’est de l’orgueil de considérer que nous le sommes déjà ! Alors, ne rêvons pas de devenir saint ! Soyons-le ! et le meilleur moyen d'être saint est d'aider un autre à le devenir ! Car ce ne sont pas les grands exploits qui font les grands saints, mais les petits gestes insignifiants de chaque jour, accomplis avec amour qui conduisent à la sainteté des gens ordinaires ! » En effet, La sainteté n’est pas la perfection, mais le chemin qui nous y conduit en marchant dans les pas de Jésus afin, qu’en l’imitant, nous servions de modèle à ceux qu’il met sur notre chemin !


C’est en effet, comme le dit saint Paul, notre responsabilité, à nous les forts, de porter la fragilité des faibles et de ne pas faire ce qui nous plaît ! Cependant, nous, les forts, lorsque nous portons nos frères, mieux vaut éviter de les serrer très fort dans nos bras au risque de les étouffer, mais abaissons-nous à leur niveau pour les hisser sur nos épaules afin qu’élevés au-dessus de nos têtes, leur regard voit plus loin que le nôtre !

 

C’est en effet par la douceur de cette humilité que, nos cœurs devenus semblables à celui de Jésus, seront sanctifiés, cheminant ensemble jusqu’à la septième demeure du Château où ils verront Dieu ! Toutefois il leur faudra auparavant, affronter le combat spirituel contre l’adversaire qui, à la cinquième demeure tentera, d’une manière virulente, sa dernière chance de les entraîner dans sa chute ! Il leur faudra pour cela s’armer du bouclier qui leur permettra de

Persévérer, Résister, Insister, Espérer pour Remporter

La victoire qui leur ouvrira la porte de la 6ème demeure !

Alors, Jésus dira à notre âme, Je ferai de toi mon épouse pour toujours,

Je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse !

 

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, au Pharisien qui s’étonne de voir qu’il n’avait pas fait ses ablutions avant le repas, Jésus lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. » Ceci nous enseigne que ce ne sont pas les gestes extérieurs qui peuvent purifier l’intérieur ! Je crois comprendre que la forme ne peut en aucun cas modifier le fond ! Ce qui m’a inspiré cette parabole !

 

Dieu a un projet pour chacun de ses enfants en fonction de ses besoins et de ses capacités , à l’instar d’un architecte qui conçoit les plans d’une maison adaptée aux exigences de ses clients, selon leur nécessités et leurs capacités financières ! Lorsque la proposition du projet est validée par le client qui le trouve conforme à ses souhaits, l’architecte le confie à un maître d’œuvre chargé de l’exécution en faisant appel aux différents corps de métiers ! Après vérification du plan, le maçon pense qu’il serait plus judicieux de changer la disposition de la cuisine, pensant selon lui, agir dans l’intérêt de son client et lorsqu’un de ses ouvriers lui fait remarquer qu’il serait préférable de s’en tenir au plan, il répond : « Ce n’est pas grave, l’important c’est qu’il y ait une cuisine ! » Lorsque le cuisiniste à son tour, décide de changer le modèle choisi en pensant que ce n’est plus à la mode, il pense que ce n’est pas grave puisque ce qu’il propose est plus beau et plus pratique ! Cependant, le chantier terminé, lorsque le moment est venu pour le maître d’ouvrage de réceptionner les travaux, en présence du client, celui-ci, constatant la non-conformité des travaux, qui selon la volonté du maçon, sont contraires aux plans de l’architecte élaborés pour les besoins, les capacités et la façon de vivre de son client, il refusera d’en signer le procès-verbal de réception définitive, ce qui aura pour conséquence grave, le non-paiement des travaux effectués, sous réserve de les rendre conformes au plan original, ainsi que le préjudice matériel et moral causé au client qui ne pourra entrer dans sa maison à la date préalablement prévue !  Il en est de même pour les enfants de Dieu qui accomplissent les œuvres de Dieu selon leur propre volonté au lieu d’agir selon sa Volonté, adapté aux besoins et aux capacités de chacun ! Ce qui a pour conséquence de dénaturer le projet de Dieu et d’entraîner le monde dans le chaos ! Alors ne confondons pas la forme qui est la manière d’accomplir les choses, avec ce qui est le fondement même du projet ! Car s’il n’est pas grave d’agir de telle manière ou d’une autre, celle-ci ne doit en aucun cas modifier la raison initiale du projet au risque d’entraîner des conséquences graves ! 

Il n’est en effet, aucun escalier extérieur au cœur, pour permettre d’accéder à la demeure intérieure du Château !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Françoise

LUNDI 14 OCTOBRE 2024​

« JE NE SUIS QU’UN PANTIN ENTRE LES MAINS DE DIEU » !

Aujourd’hui, saint Paul nous dit : Frères, il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre. Le fils de la servante a été engendré selon la chair ; celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu.


 En effet, lorsque Dieu annonça à Abraham qu’il aurait un fils et qu’il deviendrait le père d’une nombreuse descendance, sa femme Sara, très âgée se mit à rire en n’imaginant pas qu’il soit possible qu’elle puisse être enceinte à son âge avancé et elle crut bon d’encourager Abraham à aller vers sa jeune servante afin qu’elle devienne la mère de son fils ! C’était une façon de voir les choses à la manière humaine, sans penser que rien n’est impossible à Dieu ! Abraham obéit donc à sa femme et sa servante Agar, mit au monde son fils Ismaël ! Cependant ce n’était pas la Volonté de Dieu qui avait un autre projet pour Abraham ! Mais il fallut attendre quelques années pour que celui-ci se réalise le moment venu, car le temps de Dieu n’est pas celui des hommes ! Ainsi, ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante. Tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère. Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante, nous sommes ceux de la femme libre. C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.


Cet esclavage c’est le péché qui nous fait obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu ! En effet, Sara a cru réaliser la volonté de Dieu en agissant à la manière humaine et Abraham lui a obéi en allant vers sa servante, c’est pourquoi ce fils a été engendré selon la chair ! Mais nous qui avons été engendrés selon la promesse de Dieu, nous avons pour mère la Jérusalem d’en haut qui fait de nous des hommes libres ! Cependant la vraie liberté des enfants de Dieu c’est de s’abandonner à sa Volonté et non pas faire ce qui nous plaît ! C’est malheureusement le cas de beaucoup d’entre nous qui croient bien faire en pensant que leur volonté se confond avec celle de Dieu ! A l’instar de Pierre qui, à Jésus lui annonçant sa mort répondit : « Dieu t’en garde, Seigneur, cela ne t’arrivera pas ! » Mais lui, se retournant, dit à Pierre : «Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »  


En effet, comment un homme peut-il imaginer laisser son Dieu mourir, sans rien faire ? C’est une réaction tout à fait humaine de vouloir l’empêcher ! Mais n’est-ce pas un péché d’orgueil que de se croire capable de protéger celui qui est l’Au-delà de Tout et sans qui rien ne serait ? Ainsi, comment pouvons-nous prétendre connaître la Volonté de Dieu, si ce n’est en écoutant sa Parole ? C’est pourquoi, il est essentiel avant d’agir de s’asseoir aux pieds de Jésus pour connaître ce que le Seigneur attend de nous afin d’agir selon sa Volonté ! Et cela n’est possible que par la pratique des sacrements qui nous sanctifient, par l’Esprit de Sagesse que nous recevons et nous rend capables de discerner la Volonté de Dieu !

À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire 

Et qu’avec Lui, tout est possible !


LA SAGESSE DE DIEU EST FOLIE POUR LES HOMMES !

Ainsi, quand les gens de ce monde veulent agir par eux-mêmes, ils se veulent être les meilleurs !

Mais quand ils s’abandonnent à la Volonté de Dieu, ils se contentent de donner le meilleur d’eux-mêmes !

C’est pourquoi je laisse Jésus faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère !

Alors, comme un pantin entre ses mains, je fais le vœu de vivre « Tout en Dieu » !

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !" 


  Françoise 

DIMANCHE 13 OCTOBRE 2024​​

« J’AI PRIÉ ET L’ESPRIT DE SAGESSE EST VENU SUR MOI » !

Dans cette première lecture du Livre de la Sagesse, je pourrais reprendre à mon compte ces paroles : J’ai prié, et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. À côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ; je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable, et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle et, par ses mains, une richesse incalculable.

 

Je réalise en effet que c’est cet Esprit de Sagesse et de discernement qui me rend si différente des gens de ce monde dans lequel je ne trouve pas ma place ! J’ai depuis toujours eu une vision différente de la vie ! Car la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes ! Ainsi contrairement à la plupart des gens de mon entourage qui accordent une priorité à l’argent ou aux biens matériels, je préfère de beaucoup être là où il y a besoin, une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence, pour apporter la Joie et semer l’Espérance, simplement être là, habiter le silence, là où il y a besoin, sans me soucier du lendemain !

 

En effet, depuis que je l’ai reçue pour la première fois, dans l’Évangile de Matthieu, j’ai gardé dans mon cœur, cette Parole de Dieu « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie, ne vaut elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »

 

Et, ainsi que l’a déclaré Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » Je peux témoigner que plus je me détache des biens matériels et de tout ce qui me relie à ce monde, plus je reçois de grâces du Ciel ! Car, lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ, on ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine, en se demandant : « Pourquoi ? » Mais à la manière de Dieu, en disant : « Parce que ! » Quand on sait que sans Lui nous ne pouvons rien faire, mais qu'avec Lui, tout est possible !

 

NUL NE PEUT SERVIR DEUX MAÎTRES !

« Certains ont choisi de faire confiance à l’argent !

Moi, je choisis l’Amour !

L’argent est réservé à une catégorie de personnes qui doivent se battre pour l’avoir et qui vivent dans l’angoisse de le perdre ! L’Amour est donné gratuitement, il est accessible à tous et ceux qui le reçoivent vivent dans la Joie de le redonner » car « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ! » et « l’Amour ne passera jamais ! »

 

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout, sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !

 

S'IL ME MANQUE L'AMOUR !

"Ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au Christ et que, à la demande de Marie, je fais « Tout ce qu’Il me dit » par Lui, avec Lui et en Lui ! Sans Lui je ne suis rien, puisque Dieu est Amour et comme le dit Saint Paul : « S’il me manque l’Amour je ne suis rien » !"

 

Françoise

 SAMEDI 12 OCTOBRE 2024​

« SOIS FORT, TIENS BON ET PRENDS COURAGE » !

Aujourd’hui, dans la liturgie des heures, c’est la lettre de saint Paul à Timothée qui nous est proposée au milieu de la nuit ! Dans cette lettre, il exhorte son ami homme de Dieu à rechercher la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. À mener le bon combat, celui de la foi en déclarant : « Empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins. Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

 

Il m’est apparu en lisant cette lettre adressée à un homme de Dieu qu’elle était destinée à tous les chrétiens qui par leur baptême ont reçu la mission de témoigner de leur Foi par l’exemple d’une vie irréprochable et sans tache ! J’ai compris qu’il s’adressait à moi en disant : « Françoise, garde le dépôt de la foi. Tourne le dos aux bavardages impies et aux objections de la pseudo-connaissance : en s’y engageant, certains se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec vous. »

 

Cette mission est celle à laquelle Jésus a envoyé ses disciples en disant : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ! Mais ne craignez rien car je suis avec vous ! » Ceci implique en effet, l’audace d’observer les exigences d’une vie dangereuse, comme le font chaque jour des milliers de chrétiens persécutés dans certains pays du monde, qui donnent leur vie pour le Nom de Jésus !

 

Dans notre pays où les brebis sont à l’abri dans leur bergerie, beaucoup n’osent pas sortir préférant la sécurité de leur « entre-soi » dans lequel je ne me suis jamais vraiment sentie à ma place ! Je me tiens souvent à l’écart des autres, ne comprenant pas toujours leur langage ! En effet, depuis toujours j’ai l’impression de ne pas appartenir à ce monde dont je ne comprends pas les réalités, étant plus attirée par celles d’en-haut que je découvre au-delà des apparences ! C’est ainsi qu’il m’a semblé entendre une voix qui disait : « Qui enverrai-je ? » Alors, reconnaissant Jésus, quand j’ai répondu : « Me voici, envoie-moi ! » Il m’a dit : « Ne crains rien, je serai toujours avec toi ! » Alors, sans faire de bruit, je suis sortie de la bergerie pour me diriger vers le territoire des loups ! En arrivant sur le seuil, l’ambiance n’était pas très différente de celle de la bergerie, seulement peut-être un peu plus animée et bruyante en raison de leur force qu’ils ne contrôlaient pas toujours ! Je restais à observer ce peuple que les brebis décrivaient comme un monde cruel cherchant à les dévorer ! Mais trop occupés à festoyer, personne ne s’était aperçu de ma présence, jusqu’à ce qu’un jeune louveteau qui, comme moi ne semblait pas très à l’aise dans ce milieu, s’avança doucement de mon côté, curieux de découvrir ce qui malgré nos différences, semblait nous être commun ! Alors, m’approchant de lui, j’ai demandé son nom et nous sommes devenus amis ! Nous avions pris l’habitude de nous voir toujours du même côté et parfois il arrivait qu’un ou deux loups, las de cette vie tumultueuse, venaient de notre côté, formant peu à peu une petite fraternité !

 

Alors reconnaissant la prophétie d’Isaïe : « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâture, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra ; sur le trou de la vipère, l’enfant étendra la main. Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer. » J’ai réalisé comme dit saint Paul dans sa lettre aux Galates :  que tous, dans le Christ Jésus, nous sommes fils de Dieu par la foi. En effet, nous tous que le baptême a unis au Christ, nous avons revêtu le Christ ; il n’y a plus ni loup ni brebis, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, nous ne faisons plus qu’un dans le Christ Jésus. Et si nous appartenons au Christ, nous sommes de la descendance d’Abraham : nous sommes héritiers selon la promesse !

 

Ainsi, toi qui lis ce message

Sois fort, tiens bon et prends courage

Sois sans crainte, ni frayeur

Et n’aie pas peur d’ouvrir ton cœur

Car le Seigneur ton Dieu est avec toi

Partout où tu iras !

 

Françoise

VENDREDI 11 OCTOBRE 2024​

« C’EST PAR MA FOI QUE J’AI REÇU L’ESPRIT » !

Dans sa lettre aux Galates, saint Paul fait l’apologie de la Foi, en prenant l’exemple sur la Foi inébranlable d’Abraham ! En effet, alors que très avancé en âge, il n’avait pas d’enfant, il a cru en la Parole de Dieu qui lui promettait une grande descendance et cette confiance en Dieu lui valut la bénédiction d’un fils ! Et cette Foi ne faiblit pas, lorsque Dieu lui demanda de lui sacrifier ce fils unique, il a fait passer la Volonté de Dieu avant sa propre volonté, pensant que Dieu a le pouvoir de reprendre ce qu’il a donné ! C’est cette Foi éprouvée qui, en épargnant la vie de son fils, lui a accordé d’être juste, faisant de lui le Père de tous ceux qui se réclament de lui ! Comme la Foi de Marie qui, sans savoir comment cela se ferait, en acceptant qu’il en soit fait selon sa Parole, est devenue la Mère de Dieu, faisant de tous ceux qui se réclament de Lui, ses enfants !

 

C’est donc bien par la Foi et non par la Loi que nous devenons justes devant Dieu, car il est écrit : ceux qui se réclament de la Foi ce sont eux les fils d’Abraham ! En lui seront bénies toutes les nations ! Ainsi, ceux qui se réclament de la Foi sont bénis avec Abraham le croyant, quant à ceux qui se réclament de la pratique de la Loi, ils sont tous sous la menace d’une malédiction, car il est écrit : Maudit soit celui qui ne s’attache pas à mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi. Il est d’ailleurs clair que par la loi personne ne devient juste devant Dieu ! Car la loi ne procède pas de la Foi mais elle dit : « Celui qui met en pratique les commandements vivra à cause d’eux. Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus et que nous recevions par la Foi, l’Esprit qui a été promis !

 

Dans l’Évangile de saint Luc, alors que Jésus venait d’expulser un démon, certains disaient : c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons ! Jésus connaissant leurs pensées leur dit : « Si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Par contre si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous ! Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse ! » Cependant lorsque le mal est chassé de notre cœur, veillons à accueillir par la Foi, l’Esprit qui a été promis pour que, rempli de sa puissance, notre cœur soit à l’abri du mal et nous rende capable d’accomplir la Volonté de Dieu !

 

LE COMBAT SPIRITUEL

Ne vous demandez surtout pas, comme certaines personnes, où vas-tu chercher tout ça ! Tout ce que j’écris ne vient pas de ma chair ni de mon sang mais de l’Esprit Saint qui habite en moi ! Le Seigneur m’a choisie et moi j’ai dit oui quand il m’a demandé : « Laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères » ! Et toutes ces grâces que je reçois en abondance, ne croyez pas que ce soit une récompense, mais une force qui m’est donnée pour supporter les épreuves que j’ai acceptées d’avance ! Et ne croyez pas que ce soit facile car il m’arrive parfois de redouter une épreuve qui m’apparaît comme un combat spirituel insurmontable ! Alors comme Jésus au jardin des oliviers, je lui demande : « S’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi, mais non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux » ! Alors je m’abandonne entre ses mains et je ne crains plus rien !

 

"Comme il est violent le combat spirituel quand on détourne son regard du bois de la CroixPour le tourner vers soi Et qu’on a lutté toute la nuit dans la douleur et dans les larmesEn se croyant abandonné ! Mais au matin, on s’aperçoit que Celui qu’on croyait perduA nos côtés s’était battu ! Alors on crie : « Pardon Seigneur » !

Et la Paix revient dans nos cœurs !"

 

Françoise

JEUDI 10 OCTOBRE 2024

« LE MESSAGE DE LA FOI » !

Dans sa lettre aux Galates, saint Paul déclare : Galates stupides, qui donc vous a ensorcelés ? À vos yeux, pourtant, Jésus Christ a été présenté crucifié. Je n’ai qu’une question à vous poser : l’Esprit Saint, l’avez-vous reçu pour avoir pratiqué la Loi, ou pour avoir écouté le message de la foi ? Celui qui vous fait don de l’Esprit et qui réalise des miracles parmi vous, le fait-il parce que vous pratiquez la Loi, ou parce que vous écoutez le message de la foi ?

 

Ce discours de Paul semble être un véritable réquisitoire contre l’attitude des Galates qui, bien qu’ayant reçu l’Esprit Saint pour avoir écouté le message de la Foi, reviennent à la pratique de la Loi ! Dernièrement, à la question posée par les pharisiens : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répond « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. » « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

 

Ainsi cette Loi de Moïse a été permise par Dieu pour édulcorer ses exigences afin qu’elles soient accessibles aux cœurs endurcis des hommes ! Cependant, dans sa miséricorde, il a promis, le moment venu, d’envoyer sur eux son Esprit Saint qui, changeant la matière inerte d’un cœur de pierre en une chair vivante, le transformera en un cœur doux et humble comme le sien ! C’est ce qu’est venu annoncer Jésus après que mort et ressuscité pour nos péchés, il soit monté au Ciel ! Ainsi, c’est bien par cette Foi dans le message du Christ que nous avons reçu l’Esprit Saint lors de notre baptême et non pas par la pratique de la Loi ! Et seul, l’Esprit Saint peut nous aider à respecter les exigences du commencement !

 

C’est pourquoi, un chrétien digne de ce nom, se doit de faire grandir en lui cet Esprit Saint par la pratique de la prière et des sacrements afin de discerner, au-delà de la Loi, quelle est la Volonté de Dieu ! En effet, à l’instar de Paul, je constate que beaucoup de chrétiens accorde une plus grande importance à la tradition des gestes qu’à l’écoute de la Parole de Dieu ! Certains préfèrent écouter des messages sur YouTube plutôt que de lire, chaque jour, l’Évangile quand d’autres, quand d’autres, pour échapper à la monotonie de leur quotidien, aspirent à vivre dans un état d’exaltation perpétuelle en consacrant la majeure partie de leur temps à des pèlerinages ou des rassemblements de foules !

 

C’est oublier que seul l’Esprit Saint peut nous donner cette force de

Persévérer, Résister, Insister, Espérer pour Recevoir

L’exaltation perpétuelle que nous procure la Joie de l’Évangile, lorsqu’on met en pratique la Parole de Dieu :

« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ! »

Et il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis !

 

Ainsi, certaines personnes, attachées à leur souvenirs d’enfance, accordent plus d’importance à la forme qu’au fond ! Ne seraient-ils pas comme ces pharisiens qui, attachés à leurs traditions, refusaient de reconnaître en Jésus le Fils de Dieu ? Personnellement, j’accorde plus d’importance au fond qu’à la forme et lorsque nous communions, peu importe que ce soit à la bouche ou dans la main, que nous recevions l’hostie de la main du prêtre ou d’un laïc, d’un homme ou d’une femme, l’important est de reconnaître dans l’Eucharistie, le Corps du Christ ressuscité, qui se donne Lui-même comme il s’est donné sur la Croix et que nous devenons nous-mêmes, lorsque nous le recevons ! C’est pourquoi je profite de ce moment privilégié pour me laisser imprégner de la présence réelle de Jésus, en associant avec Lui toutes les personnes présentes dans mon cœur et qui avec Lui ne font qu’un ! C’est ce que j’appelle la Communion des Saints !

 

Ô SEIGNEUR NOTRE DIEU QU’IL EST GRAND TON NOM !

Qui sommes-nous pour que tu penses à nous ?

Que tu prennes soin de nous ?

Tu nous veux un peu moindre que Toi

Nous couronnant de gloire et d’honneur

Tu fais chacun de nous, prêtre, prophète et roi

Devenant collaborateurs

Pour exalter ta création !

Françoise

 MERCREDI 9 OCTOBRE 2024

« APPRENDS-NOUS À PRIER » !

Dans l’Évangile de saint Luc, alors que Jésus était en prière, lorsqu’un des disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : “Notre Père, qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » Ainsi, en disant « Notre Père » Il mettait ses disciples au même rang que Lui, les considérant comme des frères, enfants d’un même Père. C’est l’Esprit Saint que nous avons reçu au baptême qui fait de nous des enfants de Dieu, frères et sœurs de Jésus, lorsque nous nous reconnaissons membres du Corps du Christ qu’est l’Église ! Et cette prière n’est en aucun cas une prière personnelle qui ne peut être dite au singulier, même récitée individuellement, elle engage tous les enfants de Dieu à prier les uns pour les autres en communion avec le Christ lui-même.

 

Dans cette première partie, nous reconnaissons Dieu comme notre Père à tous, et nous acclamons son Nom, trois fois saint, pour le sanctifier au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! Et nous espérons, qu’en observant ses commandements, sa Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel pour que son Règne vienne.

 

Après cette louange comme marque de reconnaissance à Dieu Notre Père, nous lui adressons cette demande que tout enfant est en mesure d’attendre de son père : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour » Ce pain est la nourriture dont nous avons besoin chaque jour pour grandir ! Et ce Pain de Vie dont nous avons besoin pour grandir en enfants de Dieu, c’est le Corps du Christ lui-même que nous recevons dans son Eucharistie et qui nous rend semblables à Lui ! Cependant, il nous faut pour cela, reconnaître, à l’instar d’un enfant, notre petitesse et notre faiblesse en implorant son pardon dans la mesure où nous pardonnons nous-mêmes à nos frères et sœurs qui nous ont offensés ! Car peut-on demander à quelqu’un, un crédit que nous lui avons-nous-même refusé ? Et, nous le supplions, s’il nous arrivait d’être tentés par le découragement, de ne pas nous laisser entrer en tentation et de nous délivrer du mal par sa Miséricorde !

 

Cette prière est la condition essentielle qu’il nous faut réciter chaque jour en communion avec nos frères et sœurs, conformément à l’enseignement de Jésus et à l’esprit de l’Évangile, pour mériter le nom de chrétien ! C’est la prière universelle par excellence, puisqu’elle peut être dite dans toutes les langues à travers le monde ! Il m’est arrivé personnellement d’être très émue en entendant le « Notre Père » récité d’une même voix par une grande assemblée !

 

PRIER

C’est Persévérer avec patience, pour Résister à la tentation et Insister dans l’Espérance de Recevoir !

Car l’Espérance ne déçoit pas !

Et si Dieu n’impose jamais son aide, il ne la refuse jamais à celui qui la lui demande !

 

C’est la raison pour laquelle cette prière ne peut s’adresser qu’à Dieu, qui seul peut exaucer nos prières ! En effet, lorsque nous nous adressons à Marie, ce n’est pas pour qu’elle exauce nos prières, car Marie n’est pas Dieu et ce n’est pas en son pouvoir !  Elle n’est qu’une simple femme que le Seigneur a choisie de préserver du péché originel, pour qu’elle devienne la Mère de son Fils, afin que par son « OUI » le péché d’Ève soit réparé et qu’il fasse de nous ses enfants ! Marie, elle-même s’est reconnue servante du Seigneur et l’humilité de son obéissance à sa sainte Volonté l’a élevée à la nature divine, faisant d’elle la Reine des Cieux ! Ainsi comme l’a dit Jésus, si nul ne peut aller au Père sans passer par lui, nul ne peut aller à Jésus sans passer par Marie ! C’est pourquoi lorsque j’adresse mes prières à Marie c’est pour qu’elle les complète, qu’elle les purifie et qu’elle les présente à son Fils qui lui-même jugera si elles sont bonnes et dignes d’être présentées à son Père qui seul a le pouvoir de les exaucer le moment venu ! C’est ce qu’on appelle une prière d’intercession comme celle que nous adressons aux saints afin qu’ils interviennent pour nous auprès de Dieu !

 

Il me semble important, d’apprendre à prier afin de comprendre le sens de notre prière ! J’ai constaté autour de moi, que certaines personnes en récitant le « Je vous salue Marie » disent « Le Seigneur soit avec vous » ce qui, à mon sens, est une grave erreur, car nous le savons, ces paroles sont celles de la salutation d’Elisabeth à sa cousine Marie, qui, reconnaissant que l’enfant qu’elle portait en son sein était le Fils de Dieu lui déclara :

« Je te salue, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec Toi !

Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus ton enfant est béni ! »

 

Françoise

MARDI 8 OCTOBRE 2024

« ACTION ET CONTEMPLATION SONT INDISSOCIABLES » !

Aujourd’hui dans l’Évangile de saint Luc nous retrouvons l’histoire de Marthe et de Marie sa sœur ! Lorsque Jésus entra dans un village il fut reçu par Marthe ! Alors que Marie s’était assise aux pieds du Seigneur, Marthe, accaparée par les multiples occupations du service, intervint en disant : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »


Cette réponse de peut sembler surprenante pour les gens de ce monde qui pourraient penser que Jésus encourage la paresse et qu’il n’a pas conscience du travail que représente la préparation d’un repas ! Il me semble, quant à moi, que c’est une question d’équilibre entre les différentes priorités à accorder, selon l’occasion, pour agir à la manière de Marthe ou de Marie ! En ce qui me concerne, je pense être à la fois Marthe et Marie en fonction des circonstances ! En effet, lorsque nous attendons des invités pour un repas festif, il est important de tout organiser à l’avance afin que le moment venu, nous soyons disponibles pour accueillir les invités et nous asseoir à table afin de partager avec eux l’atmosphère joyeuse d’un repas pris en commun ! C’est autre chose lorsqu’il s’agit d’accueillir à l’improviste, des amis de passage, car la priorité c’est d’être à leur écoute et si la visite doit se prolonger, elle peut se transformer sous la forme d’un buffet partagé ou d’un apéro dînatoire qui ne nécessite aucune préparation particulière ! Ainsi pour un repas festif dont l’objectif est de partager un moment convivial, il est nécessaire de s’activer à l’avance pour se consacrer aux invités ! Et dans le cas d’une visite inattendue, la priorité c’est de les accueillir pour être à leur écoute ! Le repas n’est qu’un moyen de prolonger un moment agréable, en dehors de toutes préoccupations matérielles !


J’ai bien conscience depuis toujours de ne pas être de ce monde où mes centres d’intérêt et ma façon de vivre sont si différents de ceux de mon entourage ! En effet, s’il est difficile pour la plupart des gens d’être à la fois du matin et soir, en ce qui me concerne je suis les deux à la fois ! Et lorsque la majorité des personnes pensent d’une manière linéaire, je pense d’une manière globale, c’est-à-dire sous la forme de l’image instantanée d’une idée ou d’un concept qu’il m’est difficile à expliquer autrement qu’en paraboles ! C’est sans doute ce caractère ambivalent de ma personnalité qui fait que je peux trouver un équilibre en étant à la fois l’une ou l’autre ! Je peux en effet, être très active pour organiser et préparer à l’avance des événements, en m’agitant dans tous les sens, à l’instar de Marthe et je peux, le moment venu, à l’instar de Marie, m’asseoir en silence, aux pieds de Jésus, pour le contempler et me laisser regarder par Lui !


Jésus, je contemple ton Corps dans cette Eucharistie et je me laisse regarder par Toi !

Mais pour me voir, où sont tes yeux ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis la Lumière !

Et tes lèvres pour me parler ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis la Parole !

Et pour manger, où donc est ta bouche ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis nourriture !

Et pour marcher, où sont tes pieds ? Je n’en n’ai pas besoin car je suis le Chemin !

Et tes bras pour me porter ? Je n’en n’ai pas besoin car tu es en Moi !

Alors Jésus quand je te regarde,

C’est moi que je vois à travers Toi, car Tu es le Chemin, la Vérité et la Vie !

Il est en effet essentiel de trouver un temps pour tout, mais j’ai bien conscience que ce n’est pas facile pour tout le monde ! Je réalise que le temps des vacances, est pour un grand nombre de retraités, synonyme de maisons pleines d’enfants et petits-enfants auxquels ils se sentent obligés de consacrer tout leur temps ! Et il est facile de se laisser déborder lorsqu’on oublie d’accorder la priorité au Seigneur pour faire les choses qui se présentent à nous selon sa Volonté ! Je trouve cela très beau de voir de grandes familles réunies et je pourrais les envier, alors que je n’ai vu chacun mes enfants une demi-journée cet été ! Cependant, si nos réunions de famille sont rares, elles sont particulièrement fortes et chaleureuses, remplies de rires et de chansons et la qualité n’est-elle pas préférable à la quantité ? En ce qui me concerne, même s’il peut m’arriver de me sentir très seule, les dimanches et jours fériés, je me console très vite en allant du côté de Marie et je rends grâce à Dieu pour ces moments merveilleux que je garde dans mon cœur ! Et transformant ma solitude en disponibilité, Jésus me fait cette grande Joie de me mettre toujours là où il a besoin de moi !


Je ne suis rien d’autre qu’un pantin entre les mains de Dieu,

Le laissant faire de moi tout ce qu’il veut pour être là, où il y a besoin !

Et lorsque je faiblis, seule, sa grâce me suffit ! Alors je fais le vœu de vivre « Tout en Dieu » !

Françoise

 LUNDI 7 OCTOBRE 2024

« ELLE EST VIVANTE LA PAROLE DE DIEU » !

Dans sa lettre aux Galates, saint Paul écrit : « Frères, je m’étonne que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, et que vous passiez à un Évangile différent. Ce n'en est pas un autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent changer l’Évangile du Christ. Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ. »


Il me semble que je pourrais faire miennes ces paroles, tant je vois autour de moi des personnes qui préfèrent écouter la parole de ceux qui annoncent un évangile différent que la Parole de Dieu révélée par Jésus ! Il est en effet, le Verbe fait chair, Fils de Dieu, envoyé par son Père dans le monde pour que par sa mort et sa Résurrection, le monde soit sauvé !  C’est cette Parole même, incarnée par Jésus qui est le Chemin, la Vérité et la Vie ! Il n’en n’est pas d’autre ! Elle est l’Alpha et l’Omega, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant qui est le commencement et la fin et sans qui rien ne serait ! Cette Parole nous a été révélée par ceux que Dieu a choisis et établis, parmi les disciples témoins de la vie, de la mort et de la Résurrection de son Fils, pour en faire ses Apôtres, chargés d’annoncer ce qu’ils ont vu et entendu en proclamant cette Bonne Nouvelle de l’Évangile : « Le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, nous en sommes témoins ! Convertissez-vous, car le Royaume de Dieu est proche ! »


Quant à Paul, il déclare : « L’Évangile que j’ai proclamé, ce n’est pas d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ » En effet, Paul ne faisait pas partie de ceux qui ont connu et suivi Jésus ! Il n’a pas été un témoin direct de sa Résurrection, c’est pourquoi il combattait et persécutait ceux qui déclaraient ouvertement leur appartenance au Christ ! Ce n’est que plusieurs années après, alors sur la route de Damas où il se rendait que Paul a fait sa rencontre avec le Christ, d’une manière foudroyante ! C’est pourquoi il affirme que ce n’est pas par un homme que l’Évangile lui a été révélé, mais par Jésus-Christ directement sous l’inspiration de l’Esprit Saint !


Plus de deux mille ans après, le Seigneur continue de venir à la rencontre de ceux qu’il choisit d’établir comme Apôtres pour annoncer son Évangile, en les touchant de sa Parole ! Car elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. C’est ainsi que comme Paul, je peux dire : « Cette Joie de l’Évangile que je partage avec vous, ce n’est pas d’un homme que je l’ai reçue ou apprise, mais par inspiration de l’Esprit-Saint qui me révèle, chaque jour, à travers la lecture de la Parole, le Vrai Chemin à suivre pour entrer dans la Vie Éternelle !

PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


Et la Bonne Nouvelle d’aujourd’hui c’est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. Fais ainsi et tu vivras. »


« LUMIÈRE DE LA GRÂCE »

Une grâce concomitante est une grâce divine que l’on reçoit à l’instant même où l’on pose un acte de Foi, pour le rendre méritoire ! Ainsi, pour être heureux, il suffit de le vouloir et de chanter « Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toute chose rendons grâce à Dieu ! Alors nous recevons la grâce concomitante de la joie indélébile de l’Évangile qui grandit quand on la partage ! Et j’ai bien conscience que ces grâces que reçois presque chaque jour, ne sont pas des récompenses mais la Lumière de l’Esprit Saint, préfigurée par la colonne de nuée et de feu qui, dans leur traversée du désert, protégea les enfants d’Israël, pour me conduire sur le chemin de la Cité Céleste !


Françoise

DIMANCHE 6 OCTOBRE 2024

« L’AMOUR QUI UNIT DEUX CŒURS NE PASSERA JAMAIS » ! 

Dans le Livre de la Genèse, il est écrit : Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

 

Ainsi, l’homme n’est vraiment accompli que lorsque, uni à sa femme, leur chair ne fait plus qu’une seule chair pour féconder l’humanité ! L’homme ne peut exister sans la femme et la femme sans l’homme n’est rien !

 

C’est ce que nous rappelle Jésus, dans l’Évangile de saint Marc, quand, aux pharisiens qui lui posent la question : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus répond : au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

 

Dans la lettre aux Hébreux, nous lisons : Frères, Jésus a fait l’expérience de la mort, par la grâce de Dieu, au profit de tous ! Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine ! Ainsi, l’homme et la femme unis par le mariage, se sanctifient l’un et l’autre !

 

Nous sommes aujourd’hui le 6 octobre 2024 et je me souviens de ce 6 octobre 2020, où au retour de ma marche quotidienne, j’écrivais : « Quand je suis dans mon petit chemin, j’ai l’impression d’être aux portes du paradis mais je sais que le chemin est encore long car on ne peut aller au Père sans passer par la Croix ! J’ai bien conscience que cette grâce que j’ai reçue le 12 août, n’est pas une récompense mais une force qui m’est donnée pour affronter une épreuve plus grande ! J’ai peur ! L’épreuve que je redoute le plus de devoir affronter c’est le départ de Jacky ! »

 

 Cependant si je savais que cette éventualité était inévitable, je considérais que nous avions encore de nombreuses années devant nous, ainsi que l’avait espéré Jacky lors de nos 50 ans de mariage en déclarant : « Si Dieu nous prête vie, avec toi Françoise, ta bonne humeur, ta détermination, ton courage et tout l’amour que je te porte, alors continuons la route ensemble ! »

 

Comment aurais-je pu imaginer ce 6 octobre que notre route allait s’arrêter deux mois plus tard, le 4 décembre 2020 ! Hospitalisé le 9 novembre pour une leucémie aigüe, j’allais le voir tous les jours, accompagnée de paroissiens qui se relayaient pour me conduire et qui nous assuraient de leur prière, sans jamais que l’idée de sa mort n’effleure mon esprit jusqu’à ce jour fatal ! Cependant, lui le savait et il était prêt ! C’est pourquoi la veille de son départ, prétextant de nombreux examens, il me demanda de ne pas venir le voir, et quand je lui ai dit : « Alors, je vais aller à l’église » il répondit : « Oui, c’est ça, va du côté de Marie ! » Je ne me doutais pas que ces paroles seraient les dernières que j’entendais de sa bouche, mais spontanément, je me suis rendue à l’église où j’ai longuement prié Marie pour lui confier toutes les intentions du monde, sans jamais demander sa guérison, puis, sans réfléchir, je me suis tournée vers le tabernacle en demandant au Seigneur : « Que ta Volonté soit la mienne et si ce n’est pas le cas, donne-moi la force de l’accepter ! » Et le lendemain, Jacky rendait son dernier soupir, entouré de ses enfants !

 

Cependant si nos corps sont désunis, je sens toujours sa présence dans mon cœur qui continue à me sanctifier en rendant fécondes les belles rencontres que le Seigneur met sur mon chemin quand je vais du côté de Marie !

 

Car l’Amour qui unit deux cœurs que le Seigneur a donnés l’un à l’autre, ne passera jamais !

 

Françoise

SAMEDI 5 OCTOBRE 2024

« HEUREUX LES YEUX QUI VOIENT CE QUE J’AI VU » !

Dans le Livre de Job, nous avons vu qu’au milieu de toutes ses épreuves et ses souffrances, il ne s’est jamais détourné de Dieu et s’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il pensait que Dieu devait avoir ses raisons et s’adressait au Seigneur en lui demandant « Pourquoi ! » Mais au lieu de lui répondre directement le Seigneur lui demanda à son tour : « As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l’aurore, pour qu’elle saisisse la terre aux quatre coins et en secoue les méchants ?   Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer ? Les portes de la mort se sont-elles montrées à toi, les as-tu vues, les portes de l’ombre de mort ? As-tu réfléchi à l’immensité de la terre ? Raconte, si tu sais tout cela ! Job s’adressa au Seigneur et dit : « Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? C’est pourquoi je me rétracte et me repens sur la poussière et sur la cendre. » Et, reconnaissant sa petitesse devant ce Dieu tout puissant, qui avait fait pour lui tant de merveilles, Job accepta avec confiance sa situation en déclarant avec humilité : « Je sais que tu peux tout et que nul projet pour toi n’est impossible ! Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ! Quel est celui qui déforme tes plans sans rien y connaître ? »


Devant cet acte de Foi, le Seigneur bénit la nouvelle situation de Job plus encore que l’ancienne. Ainsi, Job posséda quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut encore sept fils et trois filles.

Leur père leur donna une part d’héritage avec leurs frères. Après cela, Job vécut encore cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils : quatre générations. Et Job mourut âgé, rassasié de jours, en disant : « De fait, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles hors de ma portée, dont je ne savais rien. C’est par ouï-dire que je te connaissais, mais maintenant mes yeux t’ont vu ! »


Cette histoire de Job c’est aussi celle de ceux qui se voient un jour dépossédés de tout ce qu’ils avaient reçu, sans comprendre pourquoi ! Mais si nous nous adressons directement à Dieu au lieu d’écouter ce que nous entendons dire autour de nous, nous pourrons comme Job, comprendre les merveilles, hors de notre portée, dont nous ne savons rien en disant : « C’est par ouï-dire que je te connaissais, mais maintenant mes yeux t’ont vu ! »


C’est en effet, ce que mes yeux ont vu ce lundi 2 septembre dernier lorsque, le matin en me levant, je réalisais que ce jour était celui de la rentrée pour un grand nombre d’enfants et d’adultes qui reprenaient le chemin de l’école ou du travail. Et soudain, une pensée me traversa l’esprit, comme une sorte de fantasme, imaginant une situation tout à fait improbable, dont le caractère absurde me fit sourire et, reconnaissant la stupidité de cette divagation de l’esprit, je m’adressais à Jésus en disant avec cette forme d’eutrapélie qui nous est commune : « Rassure-toi Jésus, ce n’est pas une prière, car je ne me permettrais pas de te demander une chose aussi insensée, rien que pour me faire plaisir, même si je sais que pour toi, rien n’est impossible ! » Après cette petite conversation, cette idée saugrenue m’est complètement sortie de la tête, et ma journée s’est déroulée comme d’habitude, en prenant les choses qui se présentaient à moi selon sa Volonté, jusqu’en fin d’après-midi où je vis comme une sorte d’apparition, mon rêve devenir réalité et fascinée par ce regard, je rendais grâce à Dieu en disant à Jésus : « j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles hors de ma portée, dont je ne savais rien. Je sais que pour toi rien n’est impossible mais c’est par ouï-dire que je te connaissais, mais maintenant mes yeux t’ont vu ! »


Alors, comme Jésus dans l’Évangile de saint Luc, mon cœur exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et je dis : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Car mes yeux ont vu ce que ton Fils a bien voulu me révéler ! Et « Heureux les yeux qui voient ce que nous voyons ! Car, ainsi que Jésus nous le déclare : « beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »


À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire !


Françoise

VENDREDI 4 OCTOBRE 2024

« QUE JE NE CHERCHE PAS TANT À ÊTRE AIMÉE QU’À AIMER » !

De l’Évangile de saint Luc : En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.  Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »

 

Cette déclaration de Jésus s’adresse en particulier aux habitants de Capharnaüm où il résidait avec ses disciples dans la maison de Pierre !  Tyr et Sidon, sont deux villes qui ont été détruites bien avant la naissance de Jésus, en raison de leur mauvais comportement et de leur méchanceté ! Et s’ils avaient rejeté Dieu en commettant des abominations, ils avaient l’excuse de ne pas avoir été témoins de sa présence contrairement à Capharnaüm où avait eu lieu de nombreux miracles ! C’est pourquoi Jésus affirme que si ces miracles avaient eu lieu dans ces villes, les habitants témoins de ces actions divines, se seraient convertis !

 

Il me semble que les agissements du passé continuent de se reproduire en dépit des conséquences douloureuses qu’ils ont engendrées ! L’homme a tendance a oublier qu’il n’est qu’une simple créature de Dieu à qui il doit tout et se préoccupe davantage des plaisirs éphémères de ce monde ! Et quand ils sont témoins de miracles, il ne s’agit pour eux que d’actions spectaculaires réalisées par une sorte de magicien pour attirer les foules !

 

Ainsi, plus de vingt siècles après, alors que les Apôtres continuent d’annoncer la Joie de l’Évangile par la voix de l’Église, qui constitue le Corps du Christ, en proclamant : « Il est grand le mystère de la Foi ! Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ! » Et que le mystère de l’Eucharistie témoigne de sa présence réelle dans l’hostie que nous recevons pour ne faire qu’un avec Lui, je constate que notre pays, la France qui, dans un temps fut appelée « La fille aînée de l’Église » ne reconnaît plus Marie, sa mère et rejette son Fils Jésus en refusant d’écouter sa Parole ! Il ne faut donc pas s’étonner de voir peu à peu notre pays se détruire !

 

C’est la raison pour laquelle, nous qui avons reçu l’Esprit Saint et qui ne faisons qu’un avec Lui, nous avons le devoir de proclamer l’Évangile au risque même de notre vie, comme le font des milliers de chrétiens qui chaque jour dans le monde, meurent persécutés pour refuser de renier leur Foi au Christ ressuscité ! Car c’est le sang des martyrs qui fait grandir l’Église ! Et la meilleure façon de nous associer à ces saints, c’est de donner notre vie à Jésus en acceptant de le suivre ! Ainsi, rappelons-nous l’Évangile du jeune homme riche, venu lui demander : « Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Je connais les commandements que j’ai observés depuis ma jeunesse ! » Jésus a répondu : « Alors, va, vends tout ce que tu possèdes et donne l’argent aux pauvres, puis, viens et suis-moi ! » Mais le jeune homme est reparti tout triste parce qu’il avait de grands biens ! En effet, si observer les commandements est un bon début, cela ne suffit pas pour avoir la vie éternelle car Jésus a dit : « Nul ne peut aller vers le Père, sans passer par moi ! » C’est-à-dire sans prendre sa croix !  Ainsi, lorsque nous sommes saisis par l’Amour du Christ nous sommes ressuscités avec le Christ et nous recherchons les réalités d’en-haut et non celles de la terre ! C’est pourquoi, nous devons faire mourir en nous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie, en renonçant à tout ce que nous possédons pour suivre le Christ ! C’est ce qu’a compris saint François dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire ! C’est en écoutant la Parole de Dieu que ce grand saint a entendu cette voix lui dire : "Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ?" Puis "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux. Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant : "Que le Seigneur vous donne sa paix." Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux. Au milieu de très grandes souffrances, il reçoit les stigmates du Christ en croix et connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes.

 

 Après une jeunesse légère, François choisit de vivre selon l'Évangile, en servant le Christ, découvert principalement dans les pauvres et les abandonnés, et en se faisant pauvre lui-même. Il attira à lui et rassembla des compagnons, les Frères Mineurs, évoquant ainsi un art de vivre et une manière d’être chrétien avec un cœur doux et humble semblable à Jésus !

 

Françoise

 JEUDI 3 OCTOBRE 2024

JE VOUS AI CHOISIS, JE VOUS AI ÉTABLIS » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous lisons : En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.  Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups."


Ainsi, après avoir choisi douze de ses disciples pour en faire ses Apôtres, Jésus en choisit encore 72 qu’il envoya deux par deux en mission pour annoncer : « Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Et comme il nous l’a dit lui-même : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. »  En effet, Jésus a voulu avoir besoin de nous pour annoncer l’Évangile ! Dieu qui a créé le monde, n’avait besoin de personne pour convertir son peuple ! Il pouvait exiger que nous soyons ses esclaves, sans qu’il ait besoin d’envoyer son Fils, pour que par sa mort sur la croix, il fasse de nous ses témoins ! Mais il nous a voulu libres de croire ou de ne pas croire en Lui ! C’est pourquoi, encore aujourd’hui, il choisit certains d’entre nous pour une mission particulière que nous pouvons décider d’accepter ou de refuser !


« FORCE MÉRITOIRE » !

« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités,

Afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !


C’est ainsi qu’il a choisi Pierre et les Apôtres comme fondation pour bâtir son Église dont il est la tête ! Mais, comme dit saint Paul : « Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres. Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu. S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ? Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. » Il est donc important de discerner à, la lumière de l’Esprit Saint, ce à quoi nous sommes appelés ! Malheureusement, il me semble que certains chrétiens, pleins de bonne volonté s’investissent dans des services dont ils prennent la responsabilité, en agissant à leur manière, convaincus qu’ils agissent pour Dieu ! Cependant, la bonne volonté ne suffit pas si elle ne vient pas de Dieu ! Et sa Volonté c’est que chaque membre de son Église ait une fonction particulière et que tous dépendent les uns des autres ! « Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. »


Cependant, lors de son envoi en mission, Jésus a bien précisé : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ! » Ce qui signifie que nous ne devons pas agir de manière légère et qu’il nous faut faire preuve de prudence face au danger que représente le diable, notre adversaire qui, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. » C’est pourquoi je suis un peu triste de constater la désinvolture de certaines personnes qui, devant le manque de rigueur de l’autorité disent : « Ce n’est pas grave ! » Car c’est justement ce manque de perspicacité qui ouvre la porte à l’adversaire !


En effet, la mission n’est pas une activité qu’on exerce en dilettante, mais en respectant ses exigences tel que nous l’enseigne le psaume 118 ! « Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses. Je trouve mon plaisir en tes exigences, ce sont elles qui me conseillent. J'ai choisi la voie de la fidélité, je m'ajuste à tes décisions. Je me tiens collé à tes exigences ; Seigneur, garde-moi d'être humilié. Incline mon cœur vers tes exigences, non pas vers le profit. J'examine la voie que j'ai prise : mes pas me ramènent à tes exigences. Je surpasse en sagesse tous mes maîtres, car je médite tes exigences. Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. Tu mets au rebut tous les impies de la terre ; c'est pourquoi j'aime tes exigences. Je suis ton serviteur, éclaire-moi : je connaîtrai tes exigences. Quelle merveille, tes exigences, aussi mon âme les garde ! Je t'appelle, Seigneur, sauve-moi ; j'observerai tes exigences. Depuis longtemps je le sais : tu as fondé pour toujours tes exigences. Ils sont nombreux mes persécuteurs, mes oppresseurs ; je ne dévie pas de tes exigences. Tes exigences, mon âme les observe : oui, vraiment, je les aime. J'observe tes exigences et tes préceptes : toutes mes voies sont devant toi. Je m'égare, brebis perdue : * viens chercher ton serviteur. Je n'oublie pas tes volontés. »


Françoise

MERCREDI 2 OCTOBRE 2024

« TEL UN PAPILLON SORTI DE SA CHRYSALIDE » !

Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »  Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.  Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. »


Cette question des disciples, à savoir qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux montre à quel point la nature humaine est à l’inverse de la nature divine comme le négatif d’une photo dont les couleurs sont inversées par rapport à la photo développée ! En effet, ce Dieu qui est l’Au-delà de Tout, sans qui rien ne serait, Lui qui nous a créés, prenant notre condition d’homme, s’est abaissé jusqu’à nous pour nous élever jusqu’à Lui !


Qui que nous soyons et quelle que soit notre condition, nous avons tous germé dans le ventre de notre mère avant d’éclore sur la terre ! Mais qui d’entre nous a le souvenir de cette vie « in utero » dans laquelle nos sens, tout neufs n’avaient pas encore de points de comparaison pour exercer leur fonction ? En effet, bien que déjà vivant, baigné dans l’obscurité du liquide amniotique qui nous protégeait et nous nourrissait, tel la chrysalide qui enveloppe le papillon, notre vie dépendait entièrement de lui, sans que nous ayons à fournir le moindre effort ! Jusqu’au moment venu où une main invisible nous poussait hors de notre cocon pour entrer violemment dans la lumière du jour !


Comment un être aussi fragile, à l’abri de son nid, pouvait-il imaginer ce qu’était cette vie dans laquelle il entrait ! Aveuglé par cette lumière vive à laquelle ses yeux, habitués à l’obscurité, avait peine à s’ouvrir, terrifié par le bruit assourdissant auquel ses oreilles n’étaient pas éduquées, ce mélange d’odeurs si différentes de celle qu’il connaissait, le goût de ce nouveau breuvage dont il devait fournir un effort pour s’alimenter et le toucher si froid et rugueux de ce qui allait devenir son nouveau nid, ainsi plongé dans un monde nouveau, il ne put retenir un cri strident, sorti de sa poitrine, comme un premier acte d’indépendance ! C’en était fait, il venait de faire son entrée officielle dans ce nouveau monde dans lequel il allait grandir !


C’est en effet, dans la nature humaine de vouloir être et avoir toujours plus ! Être le plus grand, le plus fort, le plus puissant, le plus riche, comme si le sens de la vie en ce monde dépendait de la grandeur ! C’est, il y a 17 ans, à la naissance de mon petit-fils que j’ai imaginé ce que pouvait penser un enfant qui sortait du ventre de sa mère, en écrivant « Mémoire d’un petit d’homme » et je ne peux m’empêcher d’imaginer que cette terre est pour nous l’utérus dans l’obscurité duquel nous germons avant de naître à nouveau dans la Vie Éternelle où tout est inversé par rapport à notre monde ! Comment imaginer ce que sera cette Vie avant que nos yeux s’ouvrent sur la Lumière de Dieu ! Alors nous le verrons face à face, nous l’entendrons nous dire : « Tu es mon enfant bien-aimé » nous sentirons son odeur de sainteté et, enveloppé dans son nid d’Amour, nous goûterons comme est bon le Seigneur !


Mais il nous sera possible de naître à nouveau dans le Royaume des Cieux que si nous redevenons semblables à un enfant car seul celui qui est petit comme un enfant est le plus grand dans le Royaume des Cieux, tel un papillon sorti de sa chrysalide ! Et la seule chose dans laquelle il nous faut grandir, c’est l’Amour ! Car comme le dit saint Paul : « L’amour ne passera jamais ! Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant. Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité. »


LORSQUE L’ON DONNE, ON REÇOIT !

« Lorsque l’on aide une personne à traverser la rue, on la traverse avec elle,

De même que lorsqu’on aide son enfant à grandir, on grandit avec lui » !


LES PETITS GESTES !

« Ce sont les petits gestes « insignifiants » de chaque jour, accomplis avec Amour

Qui conduisent à la sainteté des « Gens ordinaires » !"


Françoise

MARDI 1er OCTOBRE 2024

« DÉTERMINÉE À SUIVRE JÉSUS AVEC DOUCEUR ET HUMILITÉ » !

Dans l’Évangile de saint Luc : Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya des messagers pour préparer sa venue dans un village de Samaritains où on refusa de le recevoir.   Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus les réprimanda et ils partirent vers un autre village !

 

Ceci nous enseigne d’une part, la détermination de Jésus qui se rendait à Jérusalem en sachant très bien ce qui l’attendait là-bas : il serait arrêté et mis à mort ! Mais c’était la mission à laquelle son Père l’avait envoyé afin que par lui le monde soit sauvé ! Ainsi tout le salut du monde reposait sur ses épaules chargées de tous les péchés ! Et malgré la souffrance qu’il s’apprête à endurer, il n’éprouve aucune rancœur, agissant toujours avec la douceur et l’humilité que lui confère l’Esprit de Sagesse et de force qui l’unit à Dieu son Père et bien qu’ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. (St Paul aux philippiens)

 

C’est donc par obéissance à son Père qu’il s’est abaissé à la condition d’homme afin de nous montrer le Chemin à suivre pour connaître la Vérité et entrer dans la Vie à la manière de Dieu, par l’Amour que nous avons les uns pour les autres ! Cette manière d’agir est contraire à celle des hommes pour qui aiment montrer leur supériorité par la domination et la vengeance ! Ainsi, Jacques et Jean croyaient bien faire en demandant à Jésus d’ordonner un feu qui tombe du ciel pour détruire ces gens qui refusaient de le recevoir ! Ils n’avaient pas compris que, c’est justement pour éviter cela qu’il devait mourir et ressusciter afin que la Paix règne sur la terre ! Et malgré les difficultés que nous pouvons rencontrer pour accomplir notre mission, il nous faut les contourner en prenant un autre chemin !

 

Il nous arrive bien souvent de nous tromper sur la Volonté de Dieu en pensant à la manière humaine ! Ainsi, comme ce fut le cas de Pierre qui, apprenant que Jésus devait mourir, avait déclaré : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » lorsque nous voulons parler de Jésus à des gens réfractaires, nous pouvons user de la force pour les convaincre en pensant sincèrement que c’est la Volonté de Dieu ! Nous n’avons pas conscience que c’est une ruse du diable qui, en nous laissant croire que nous agissons pour Dieu, nous entraîne dans la tentation de l’orgueil, cherchant à nous faire oublier que le meilleur moyen de faire connaître Jésus c’est d’agir à sa manière avec un cœur doux et humble ! C’est la raison pour laquelle, même si, comme Job, nous ne comprenons pas toujours pourquoi Dieu donne la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts, il nous faut chaque jour, unir notre prière pour demander à Notre Père de ne pas nous laisser entrer en tentation et de nous envoyer son Esprit Saint qui fera de notre cœur un cœur doux et humble comme celui de son Fils ! Ainsi, saisis par l’Amour du Christ, nous ne verrons plus le monde d’une manière simplement humaine, en nous demandant : « Pourquoi ? » Mais à la manière de Dieu, en disant : « Parce que ! » Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire ! Alors, nous pourrons nous abandonner à sa Volonté en acceptant de le laisser faire de nous tout ce qu’il veut et non ce que nous espérons !

 

LE PIÈGE DE L’ORGUEIL !

Lorsqu’une personne nous paraît sans défaut, n’oublions pas qu’il n’est de juste sur terre

Au point de faire le bien sans avoir jamais péché et que personne n’est parfait !

Car cela peut être une ruse de l’adversaire pour que,

Par notre complicité, cette personne surestimée tombe dans ses filets,

 Prise au piège de l’orgueil !

 

L’ESPRIT SAINT !

L’Esprit Saint est l’énergie féconde du baiser d’’Amour qui unit le Père au Fils et fait de nous ses enfants,

 Frères de Jésus, héritiers des titres de Prêtre, Prophète et Roi !

 

LE REGARD DE JÉSUS !

« Jésus, j’aimerais que ton regard transparaisse à travers le mien afin de donner aux autres l’envie de te connaître » !

 

Françoise

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Par Françoise Rocton

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