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  • francoise075

La Sphère de Dieu

Dernière mise à jour : 31 juil.

ARCHIVES EDITO JUILLET 2024


MERCREDI 31 JUILLET 2024

« LA RICHESSE DE L’AMOUR » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus continue de parler en paraboles en disant : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »

 

Si Jésus parle en paraboles c’est pour faire comprendre à la manière humaine ce qu’est le règne de Dieu ! En effet, dans notre monde, un homme qui trouve un trésor va vendre tous ses biens dans le but d’acquérir un bien supérieur, c’est pourquoi il utilise cette image pour expliquer à ses disciples la grandeur du Royaume de Dieu afin qu’ils soient capables de comprendre quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur …  Ainsi, ils connaîtront ce qui dépasse toute connaissance : L’amour du Christ ! Alors, ils seront comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu. (St Paul)

 

L’Amour du Christ est ce trésor caché au fond de nos cœurs et que nous pouvons découvrir qu’après nous être débarrassés de tous ces désirs inutiles qui le cachent à nos yeux ! Ainsi, nous ne pourrons accéder à la Vie Éternelle que si nous nous dépossédons de nos biens matériels comme Jésus l’a dit lui-même au jeune homme riche : « « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » Cependant, À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens !

 

C’est malheureusement le cas de beaucoup de chrétiens qui, comme le jeune homme riche observent depuis toujours les commandements et font ce qui est bon aux yeux de Dieu, sans toutefois lui accorder la première place, réservée à leurs enfants ! Je suis moi-même très triste de voir parmi mes amis des personnes qui oublient Celui que Saint Grégoire de Nazianze appelle « L’Au-delà de tout » car Jésus a dit : « Celui qui aime son père et sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ! Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi » !

 

« Ô Toi l'au-delà de tout, comment t'appeler d'un autre nom ?

Tout ce qui se dit est sorti de toi. Seul, tu es inconnaissable ; tout ce qui se pense est sorti de toi … Tout ce qui existe te prie et vers toi tout être qui sait lire ton univers fait monter un hymne de silence … Tout ce qui demeure, demeure en toi seul. De tous les êtres tu es la fin, tu es unique. Aie pitié, ô Toi, l'au-delà de tout ; comment t'appeler d'un autre nom ? »

 

En effet, « Dieu, ce monde était encore absent, que déjà, depuis toujours, Toi, Parole en nos commencements, Tu portais le poids des choses. Toi qui penses, toi qui crées, L'univers en toi repose. » Comment oublier que sans Toi, nous ne pouvons rien faire ? Comment nous aimer les uns, les autres, si Toi qui es « Amour » ne demeure en nous ?

 

Mais comment l’Amour de Dieu peut-il agir en nous s’il est enfoui sous une montagne de futilités ! C’est pourquoi il est essentiel de nous débarrasser de tout ce qui l’encombre afin que resplendisse à travers nous, la richesse de l’Amour !

 

« C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’ils reconnaitront que vous êtes mes disciples » Jean 13-35.

 

LE SOURIRE !

Le sourire qui éclaire le visage des chrétiens à la sortie de la messe

Est le reflet du Christ ressuscité qu’ils viennent de recevoir !

 

PRIÈRE D’ABANDON

"De l'aube au crépuscule de ce jour qui commence, donne-moi, Jésus, la volonté,

De m'abandonner à la Tienne et ôte, de mon cœur, tout désir qui ne vient pas de Toi !"

 

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout,

Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !

 

Françoise


MARDI 30 JUILLET 2024

« CELUI QUI A DES OREILLES, QU’IL ENTENDE » !

Dans l’Évangile de samedi dernier, Jésus proposait cette parabole comparant le Royaume des Cieux à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs lui disent “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson !

 

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, ce sont les disciples qui demandent à Jésus « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde ! Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

 

Si Jésus s’exprimait en paraboles c’était pour présenter le Royaume des Cieux à partir d’images de la vie quotidienne qui ne pouvaient être comprises que par les oreilles d’un cœur attentif à la Parole ! C’est pourquoi il s’adressait à ses disciples qui étaient curieux de connaître ce qui était caché aux « Sages et aux savants » qui pensaient tout savoir !

 

SAVOIR ET CONNAISSANCE !

"Le "Savoir" ne laisse pas de place au doute mais la "Connaissance" est le fruit de la Foi !"« On ne sait que ce que l’on a appris, mais on connaît ce que l’on a reçu ! »

 

Ainsi, nous qui, le jour de notre baptême, sommes devenus enfants de Dieu, nous sommes le Bon grain semé dans le champ du monde, mais au milieu de la nuit, l’ennemi est venu semer l’ivraie qui pousse en chacun de nous ! Il y a des jardins où la terre fraîchement préparée permet au bon grain de lever rapidement, ne laissant que peu de place à l’ivraie que l’on peut arracher régulièrement ! Mais dans des terres en friche, l’ivraie prend le dessus jusqu’à étouffer le bon grain !

 

N’est-ce pas ce qui se passe actuellement dans notre monde où l’ennemi a l’habileté de se cacher en se grimant sous les traits de Jésus ? Ce qui a pour effet de diviser ceux qui reconnaissant la supercherie, attisés par la colère, réagissent violemment et ceux qui refusent de reconnaître l’action du diable qui, à leurs yeux, n’existe pas ! Ainsi, son objectif est atteint puisque d’une façon ou d’une autre, en provoquant la division, il multiplie ses racines !

 

Il me semble, quant à moi, qu’il ne nous appartient pas d’arracher cette ivraie au risque d’arracher le bon grain qui a pu résister, Dieu lui-même s’en chargera, comme il l’a fait en détruisant les villes de Sodome et Gomorrhe en raison de l’abomination de leurs actes, leur immoralité sexuelle, leurs relations contre nature, le péché en général et l’homosexualité en particulier , dont il ne faut pas faire une généralité !

 

C’est la raison pour laquelle, à ce mail que j’ai reçu :

« C’est urgent ! la cérémonie d’ouverture des JO a été l’occasion d’un blasphème ignoble. Notre Seigneur et Ses apôtres ont été représentés sous les traits de travestis adoptant des postures obscènes. S’il vous plaît, signez tout de suite votre blâme au président de la République et au ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques »

 

Je n’ai pu que répondre :

En ce qui me concerne, je ne signerai pas cette pétition contre ce qui n'est qu'une provocation du diable pour inciter les chrétiens à la haine ! Personnellement, je préfère adopter l'attitude de Jésus, qui, au moment de sa passion, s'est laissé insulter et humilier en n'ouvrant pas la bouche pour se défendre, comme un agneau que l'on conduit à l'abattoir ! Alors je marche avec Lui sur son Chemin de Croix, en disant comme Lui : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font !" En effet, le seul moyen de vaincre l'adversaire, c'est de ne pas céder à la peur et de répondre à la haine par l'Amour ! Car Jésus a dit : "Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, ainsi, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait ! ». (Celui qui a des oreilles, qu’il entende !)

 

Françoise

LUNDI 29 JUILLET 2024

« ACTION ET CONTEMPLATION SONT INDISSOCIABLES » !

Nous faisons mémoire aujourd’hui de Marthe, Marie et Lazare, famille de Béthanie, amie de Jésus, chez qui il aimait venir se reposer, comme nous le rappelle l’Évangile de saint Luc ! En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Si on regarde cet Évangile d’une manière simplement humaine, on pourrait penser que Jésus préfère l’attitude de Marie, assise à ses pieds pour écouter sa parole, reprochant à Marthe son agitation pour des choses sans importance ! Mais lorsque nous regardons à la manière de Dieu, il nous faut lire entre les lignes pour voir au-delà des apparences ! Alors, ce que nous prenions pour un reproche, nous apparaît comme une marque d’amitié envers celle qui s’est donnée de la peine pour lui préparer un repas et qui s’est laissé emporter par son souci de bien faire ! Car s’il ne minimise pas l’importance de nourrir notre corps, Jésus insiste également sur l’importance de nous asseoir en sa présence, afin de nourrir notre esprit de sa parole qui, en son absence, continue de demeurer en nous pour se faire nourriture !

 

Il me semble que ce qu’a voulu dire Jésus c’est que si l’activité de Marthe est importante, la ferveur de Marie l’est tout autant et qu’il est nécessaire que ces deux attitudes soient tour à tour, présentes chez chacun de nous, en associant l’action à la contemplation !

 

Ainsi, restant attachés à Jésus, comme une ceinture autour de nos reins, nous serons sa parure et sa louange en chantant :


Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !

 

ACTION ET CONTEMPLATION SONT INDISSOCIABLES !

"La contemplation c'est se tenir en présence de Dieu, dans le silence, et se laisser regarder par le Christ

Afin que, accomplies sous son regard, toutes nos actions futures deviennent "PRIÈRE"

Pour la Gloire de Dieu et le Salut du monde !

 

Ainsi, lorsque nous organisons un repas partagé pour célébrer un événement en l’honneur d’une personne, il est important d’en prévoir les différentes étapes et par qui elles doivent être exécutées, afin que le moment venu, nous revoyons nos priorités pour être disponibles afin d’accueillir notre hôte, d’une manière conviviale, en dehors de toute agitation ! Cela nécessite une belle et bonne coordination entre les membres des différentes équipes responsables pour

 

Oser Accueillir Sourire Inviter et Servir dans la paix du cœur !

 

ADORATION EUCHARISTIQUE !

Jésus, je contemple ton Corps dans cette Eucharistie

Et je me laisse regarder par Toi !

Mais pour me voir, où sont tes yeux ?

Je n’en n’ai pas besoin car je suis la Lumière !

Et tes lèvres pour me parler ?

Je n’en n’ai pas besoin car je suis la Parole !

Et pour manger, où donc est ta bouche ?

Je n’en n’ai pas besoin car je suis nourriture !

Et pour marcher, où sont tes pieds ?

Je n’en n’ai pas besoin car je suis le Chemin !

Et tes bras pour me porter ?

Je n’en n’ai pas besoin car tu es en Moi !

Alors Jésus quand je te regarde,

C’est moi que je vois à travers Toi, car Tu es le Chemin, la Vérité et la Vie !

Françoise

DIMANCHE 28 JUILLET 2024​

« LA VIE EN ABONDANCE » !

Dans la lecture du deuxième Livre des Rois que nous propose la liturgie d’aujourd’hui, il est écrit : En ces jours-là, un homme prenant sur la récolte nouvelle, apporta à Élisée, l’homme de Dieu, vingt pains d’orge et du grain frais dans un sac.  Élisée dit alors : « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent. » Son serviteur répondit : « Comment donner cela à cent personnes ? »  Élisée reprit : « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent, car ainsi parle le Seigneur :  ‘On mangera, et il en restera.’ »

 

 Ce texte préfigure le miracle de la multiplication des pains rappelé par Saint Jean dans l’Évangile d’aujourd’hui et qui nous dit que, Jésus après avoir nourri une grande foule à partir de cinq pains et deux poissons, quand ils eurent mangé à leur faim, ils rassemblèrent, et remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.


Moi-même, depuis que l’Amour de Jésus, m’a saisie, la première fois que je l’ai reçu dans mon cœur, je me nourris de sa Parole et je ne vois plus le monde d’une manière simplement humaine ! Alors je ne me fais pas de souci, en disant : “Que vais-je manger ?”  ou “Avec quoi m’habiller ?” Je cherche d’abord le Royaume de Dieu et je reçois la vie en abondance, car Jésus qui est dans mon coeur, sait ce dont j’ai besoin !

 

« JE SUIS VENU POUR QUE VOUS AYEZ LA VIE EN ABONDANCE »

Le premier miracle de Jésus a été réalisé à la demande de Marie, alors que son heure n’était pas encore venue ! C’était pendant les Noces de Cana, lorsque Marie, la mère de Jésus entendant dire qu’il n’y avait plus de vin, s’est adressée à son Fils qui lui a répondu : « Femme que me veux-tu ? » Mais celle-ci, ayant entière confiance en Lui, s’est contentée de dire aux serviteurs : « Faites tout ce qu’Il vous dira » ! Ce passage d’Evangile nous montre déjà la confiance qui existe entre Jésus et sa mère et que celui-ci ne peut rien lui refuser ! Le premier message que nous pouvons retenir de cet épisode c’est que pour obtenir quelque chose de Jésus, il nous faut toujours passer par Marie qui nous recommandera toujours de faire tout ce qu’Il nous dira !

 

Lorsque les serviteurs ont exécuté avec confiance les ordres de Jésus, en remplissant d’eau les 6 cuves de 100 litres, ils ont pu servir en abondance du vin de qualité supérieure à la première cuvée ! Le deuxième message, c’est que, lorsque nous faisons confiance à Jésus en réalisant tout ce qu’Il nous demande de faire, nous obtenons beaucoup plus que ce que nous demandons !

 

Plus tard, lorsque Jésus demande à Pierre d’aller au large et de jeter ses filets, alors qu’il avait pêché toute la nuit sans rien prendre, celui-ci répond : « Sur ta Parole, je vais jeter mes filets » Là encore, c’est avec confiance que Pierre exécute les ordres de Jésus et le résultat est une pêche « miraculeuse » rapportant des poissons en abondance !

 

Puis ce fut le miracle de la multiplication des pains ! Alors que Jésus enseignait la foule qui le suivait depuis 3 jours, il fut pris de compassion et ordonna de leur donner à manger ! Les disciples ne voyaient pas comment ils allaient pouvoir nourrir toute cette foule, alors qu’ils étaient loin de tout ! C’est alors que Jésus leur demande d’apporter tout ce qu’ils possédaient et partageant les cinq pains et les deux poissons, Il remplit des corbeilles et leur demanda de les distribuer. Lorsque tout le monde fut rassasié, il en resta en abondance (12 corbeilles pleines) ! Et ce miracle eut lieu au moins à deux reprises ! Ainsi nous pouvons constater que lorsque nous demandons quelque chose à Jésus, il nous suffit d’avoir confiance en Lui et de faire ce qu’Il nous demande en apportant notre contribution, si petite soit-elle, pour qu’Il nous accorde ses bienfaits en abondance !

 

Chaque fois que nous demandons quelque chose à Jésus avec confiance, c’est-à-dire avec foi, nous sommes certains de l’obtenir si nous acceptons de donner ce que nous possédons et nous obtiendrons toujours beaucoup plus que ce que nous demandons ! J’en ai fait personnellement l’expérience depuis mon adolescence en constatant que mes prières étaient toujours exaucées, même au-delà de mes espérances ! Il faut simplement faire preuve de confiance, de patience et de persévérance, car cela peut demander un temps plus ou moins long et il ne faut surtout pas se décourager ! La première prière que nous pouvons faire c’est de demander, avec ferveur et confiance, les grâces de l’Esprit-Saint que nous recevrons en abondance et qui nous donneront la force de

Persévérer, Résister, Insister, Espérer et nous Recevrons,

Au-delà, même de nos espérances ! Amour, Paix et Joie en abondance !

Françoise

SAMEDI 27 JUILLET 2024

​« LE MONDE À LA MANIÈRE DIEU » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, la Parole du Seigneur fut adressée à Jérémie : Tiens-toi à la porte de la maison du Seigneur, et là, tu proclameras cette parole, tu diras : Écoutez la parole du Seigneur, vous tous de Juda, vous qui entrez par ces portes pour vous prosterner devant le Seigneur. Ainsi parle le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël : « Rendez meilleurs vos chemins et vos actes : je vous ferai demeurer dans ce lieu. Ne faites pas confiance à des paroles de mensonge, en disant : “Temple du Seigneur ! Temple du Seigneur ! C’est ici le temple du Seigneur !”


Mais voici, vous faites confiance à des paroles de mensonge qui ne servent à rien. Quoi ! Vous pouvez voler, tuer, commettre l’adultère, faire des faux serments, suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas ; et ensuite, dans cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué, vous pouvez vous présenter devant moi, en disant : “Nous sommes sauvés” ; et vous faites toutes ces abominations ! Est-elle à vos yeux une caverne de bandits, cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué ? Pour moi, c’est ainsi que je la vois »


Cette Parole de Dieu me semble être la réponse à la question que se posent les gens qui regardent ce monde à la manière humaine, en se demandant pourquoi tant de violence dans ce monde où ils invoquent Dieu ? En effet, ceux qui n’ont pas été saisis par l’Amour du Christ, font confiance à des paroles de mensonge qui ne servent à rien et ne respectent pas le Seigneur de l’univers qui leur parle ainsi : « « Rendez meilleurs vos chemins et vos actes : je vous ferai demeurer dans ce lieu. Ne faites pas confiance à des paroles de mensonge, en disant : “Temple du Seigneur ! »


Le Temple du Seigneur c’est le lieu sacré de notre cœur qui a été saisi par l’Amour du Christ pour en faire sa demeure ! Et dans ce tabernacle, où il n’y a pas de place pour la haine, ceux qui, se prosternant devant lui invoquent d’autres dieux qu’ils ne connaissent pas, en disant : « Nous sommes sauvés » font confiance à des paroles de mensonge qui ne servent à rien !


Cependant, Si vraiment vous rendez meilleurs vos chemins et vos actes, si vraiment vous maintenez le droit entre un homme et son prochain, si vous ne suivez pas, pour votre malheur, d’autres dieux, alors, je vous ferai demeurer dans ce lieu, dans le pays que j’ai donné à vos pères, depuis toujours et pour toujours – Parole du Seigneur !


Ainsi, saisie par l’Amour du Christ, je peux faire miennes ces paroles du psaume 83 pour louer le Seigneur en disant :


« De quel amour sont aimées tes demeures,

Seigneur, Dieu de l’univers !

Heureux les habitants de ta maison

Ils pourront te chanter encore !

Heureux les hommes dont tu es la force :

Des chemins s’ouvrent dans leur cœur !


À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Quand on sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire !


DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur

Et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier Père et Fils et Saint-Esprit,

 Ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !


Françoise


VENDREDI 26 JUILLET 2024

« QUI SÈME DANS LES LARMES, MOISSONNE DANS LA JOIE » !

Nous célébrons aujourd’hui la mémoire de Sainte Anne et de Saint Joachim, les grands parents de Jésus ! L’Évangile d’aujourd’hui nous enseigne « Celui qui entend la Parole et la comprend porte du fruit » et l’histoire d’Anne et de Joachim nous montre par leur exemple que ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux et qui la retiennent portent du fruit par leur persévérance. En effet, alors qu’Anne était stérile, elle ne s’est jamais découragée et le Seigneur a récompensé sa persévérance en lui donnant le plus beau des fruits, né sans tache, la petite Marie, destinée à être la Mère du Sauveur, en faisant de son corps, le premier tabernacle de Jésus !

 

Il ne s’agit pas seulement d’entendre la Parole mais il faut aussi la comprendre et la garder dans son cœur, pour qu’elle porte du fruit ! C’est ce que nous enseigne Jésus en expliquant à ses disciples la parabole du semeur ! Ainsi, « Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.  Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

 

En ce qui me concerne, la semence est tombée dans la bonne terre, préparée par le jardinier qui n’a pas cessé de prendre soin de sa plante, en l’arrosant régulièrement jusqu’à ce qu’elle arrive à maturité pour donner les fruits que je récolte pour en semer les graines à mon tour ! Il faut parfois beaucoup de temps et de persévérance pour développer une plante dont la vie est menacée par des parasites !


C’est la raison pour laquelle j’ai pris l’habitude de

Persévérer, Résister, Insister, Espérer pour Récolter des fruits en abondance !

 

Et je suis particulièrement touchée et heureuse lorsque je distribue ces fruits autour de moi, de recevoir en retour des messages pour me dire : « Merci pour tes textes magnifiques qui m’éclairent beaucoup. Ton inspiration est un témoignage. Je me nourris de tes écrits autour de la Parole du Christ ! » Ou encore : « Ma chère Françoise, tu es mon sauveur ! Lorsque je demande quelque chose à Marie et à Dieu, je leur dis toujours que je suis ton amie et que je veux aller avec toi au paradis ! »

 

Alors je peux témoigner que par ces paroles du Psaume 125

« Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie !

Il s'en va, il s'en va en pleurant, il jette la semence !

Il s'en vient, il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes ! »

 

PAROLE DE DIEU

« Pour vivre de la Parole de Dieu, Il ne suffit pas de l’écouter ou de la lire,

 Il faut la mettre en pratique afin qu’elle devienne nourriture » !

 

ACTION DE GRÂCE !

Je reçois tant de grâces que je ne peux m’empêcher d’exprimer ma gratitude

Qui devient « reconnaissance », quand elle me fait « renaitre avec »

 Celui qui m’a fait entrer dans l’intimité de « Celui qui demeure en lui, avec un cœur doux et humble »

Et qui m’invite à lui demander, chaque jour, de faire de mon cœur un cœur semblable au sien !

 Alors peu à peu cette « renaissance » se transforme en Amour inconditionnel

Qui nous transporte l’un et l’autre sur la route du Ciel !

 

Françoise


JEUDI 25 JUILLET 2024

« LE TRÉSOR QUE NOUS PORTONS, C’EST LA MORT DE JÉSUS » !

Dans sa lettre aux Corinthiens, saint Paul écrit : Frères, nous portons un trésor comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous. En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être angoissés ; terrassés, mais non pas anéantis. En effet, nous, les vivants, toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. L’Écriture dit : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ». Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous.


Ainsi ce trésor que nous portons comme dans des vases d’argile, c’est cette puissance extraordinaire de la mort de Jésus qui manifeste sa vie dans notre corps ! En effet, c’est par sa mort que nous sommes sauvés, c’est sa mort qui nous donne droit à la Vie pour l’éternité, si nous acceptons de la porter comme un trésor ! Comme nous l’a dit Jésus : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, mais faites-vous des trésors dans le ciel, car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » !


Ainsi, comme saint Paul qui a cru, moi aussi je crois, c’est pourquoi, comme lui je peux dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! » Car je vois bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de moi, et je n’ai pas peur de parler, car je le sais, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera, nous aussi avec lui ! Et je n’ai pas à m’enorgueillir de cette force qui est en moi car, quand je suis faible, c’est alors que je suis forte car la puissance de Dieu s’accomplit dans la faiblesse ! C’est pourquoi je mets ma fierté dans mes faiblesses !


SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"


C’est aussi le message de Jésus que nous rappelle l’Évangile d’aujourd’hui, quand la mère de Jacques et Jean lui demande : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » et qu’il répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Alors, Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » ! Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »


Comme nous le voyons, les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes et la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes ! C’est pourquoi, lorsque l’Amour du Christ nous saisit nous ne regardons plus le monde d’une manière simplement humaine, car la puissance de Dieu, qui éclaire notre cœur, tourne notre regard vers le Ciel ! Ainsi, élevés au-delà des apparences, nous pouvons regarder les réalités d’en-haut où, paradoxalement, celui qui veut devenir grand se fera serviteur !


Cette réalité d’en-haut est totalement contraire aux réalités de la terre ! En effet, comment l’homme qui se sent tout puissant et se prend pour un dieu, peut-il imaginer un dieu qui se laisse humilier et crucifier sans même ouvrir la bouche pour se défendre ? Seul celui qui se fait tout petit peut croire à ce qui lui a été révélé par l’Esprit Saint qui est en lui !


"SERVIR" !

« Que je sois » chien de berger », « petite éponge » ou « violon », je veux être au service de ceux qui m’utilisent !Et si parfois vous aviez besoin d’un paillasson, j’essaierais humblement de me tenir à vos pieds ! »


INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)

"Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées, il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes

 Qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu !"


Françoise

MERCREDI 24 JUILLET 2024

« LA SEMENCE EST LA PAROLE DE DIEU » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, Jérémie nous révèle sa vocation de Prophète : La parole du Seigneur me fut adressée : « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les nations. » Et je dis : « Ah ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je suis un enfant ! » Le Seigneur reprit : « Ne dis pas : “Je suis un enfant !” Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai ; tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras !


Ainsi, Dieu a un projet pour chacun de nous, bien avant notre naissance, et le moment venu, il nous appelle à la mission qu’il a choisie pour nous ! Cela demande d’avoir un cœur ouvert à l’Esprit Saint pour reconnaître sa voix et discerner ce que le Seigneur attend de nous ! « En effet, ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » ! Comme Jérémie, nous pouvons être tentés de croire que nous n’avons pas les compétences, mais si nous lui confions nos doutes, il nous dira : « Sois sans crainte, je mettrai dans ta bouche mes paroles, et tu leur diras tout ce que je te prescrirai. » Alors, si nous acceptons de le laisser faire de nous ce qu’il veut, nous pourrons répondre, en toute confiance : « Me voici, envoie-moi ! »


C’est ce que j’ai répondu moi-même ce matin du 9 juillet 2022, sans savoir exactement ce que le Seigneur attendait de moi, j’avais seulement conscience qu’il me fallait suivre Jésus sur son Chemin de Croix et qu’avec Lui à mes côtés je n’avais rien à craindre ! Ainsi, depuis, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi et avant d’affronter chaque épreuve quand je lui dis : « Jésus, viens à mon aide ! » Il m’envoie les grâces nécessaires pour la surmonter ! Ainsi comme le dit saint Jacques : « Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien. »


VRAIES RICHESSES !

Lorsque le Seigneur nous envoie des épreuves, si nous lui faisons confiance,

 Il nous donne les moyens de les traverser et nous fait découvrir des richesses inespérées !


Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Matthieu nous dit que ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer, des grains sont tombés au bord du chemin, d’autres sont tombés sur le sol pierreux et d’autres sont tombés dans les ronces qui les ont étouffés. Seuls ceux qui sont tombés dans la bonne terre, ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » Ainsi, la semence est la parole de Dieu, le semeur est le Christ ; celui qui le trouve demeure pour toujours.


Et cette parole de Dieu est la semence que nous avons reçue alors que nous étions encore dans le sein de notre mère ! Seuls les grains qui sont tombés dans la terre, cultivée par le jardinier de Dieu, donneront du fruit, car c’est la qualité de notre terre qui fait pousser la graine jusqu’à maturité !


TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui afin que, transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien,

Par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir, en nous rendant plus fort !


S'IL ME MANQUE L'AMOUR !

"Ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au Christ et que,

À la demande de Marie, je fais « Tout ce qu’Il me dit » par Lui, avec Lui et en Lui !

 Sans Lui je ne suis rien, puisque Dieu est Amour et comme le dit Saint Paul :

 « S’il me manque l’Amour je ne suis rien » !"


Françoise


MARDI 23 JUILLET 2024

« JÉSUS, VIENS DEMEURER EN MOI » !

Dans sa lettre aux Galates, saint Paul déclare : Frères, par la Loi, je suis mort à la Loi afin de vivre pour Dieu ; avec le Christ, je suis crucifié. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. Et comme il nous le rappelait hier : « Quand l’Amour du Christ nous saisit, désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine ! Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.


Comme nous le savons, la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes ! Quand nous regardons le monde d’une manière simplement humaine, nous nous demandons : « Pourquoi ? » Mais quand l’Amour du Christ nous saisit, nous disons : « Parce que ! » En effet, lorsque le Christ vit en nous, nous mourons à la Loi afin de vivre pour Dieu qui est au cœur de notre vie !


Dans l’Évangile de saint Jean, il est écrit : En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. »


C’est la raison pour laquelle, chaque jour, devant le Saint Sacrement, je fais cette prière :


« Jésus, viens demeurer en moi, de ton Esprit envahis-moi, garnis ma vie du plein de Toi,

Que je ne vive que par Toi, Avec Toi et en Toi ! Amen ! »


ALORS CE N’EST PLUS MOI QUI VIS, C’EST LUI QUI VIT EN MOI !

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"


C’est ainsi qu’Il fait de moi une créature nouvelle qui ne voit plus le monde d’une manière simplement humaine, ce qui explique pourquoi je me sens tellement en décalage avec les personnes qui n’ont pas conscience qu’en aimant leur famille plus que Dieu, elles ne sont pas dignes de Lui ! Car, comme l’a dit Jésus : « Celui qui aime son père, sa mère, son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ! » Soulignant ainsi la nécessité de mettre Dieu avant les relations familiales, car sans Lui, nous ne pouvons rien faire ! En effet, Jésus est la vigne et nous les sarments, celui qui ne demeure pas en Lui, ne portera pas de fruit et sera enlevé ! Mais si nous demeurons en Lui et que ses Paroles demeurent en nous, tout ce que nous voulons se réalisera pour nous !


C’est ce dont je témoigne chaque jour, par ce don de l’écriture

Que j’ai reçu, pour rappeler à ma manière,

Que sans le Vigneron, point de vigne et encore moins les sarments !

C’est pourquoi, comme tout chrétien, je suis appelée à


Suivre le Christ Ressuscité qui nous Invite à la Béatitude Eternelle !


Françoise


LUNDI 22 JUILLET 2024

« J’AI TROUVÉ CELUI QUE MON ÂME DÉSIRE » !

Dans le Cantique des Cantiques : Paroles de la bien-aimée. Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, je chercherai celui que mon âme désire ; je l’ai cherché, je ne l’ai pas trouvé. « Celui que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? » j’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas !

 

Comme cette bien-aimée du Cantique des Cantiques, j’ai moi aussi, cherché longtemps Celui que mon âme désire en criant :

 

OŬ ES-TU, JÉSUS ?

Si notre cœur se remplit d’amertume

C’est alors que Jésus disparaît dans la brume

Combien de temps encore devrons nous le chercher

Pour au bout de trois jours enfin le retrouver

Là où Il est sans cesse

Au cœur de nos détresses

Là où Il nous accorde

Son infinie Miséricorde

Et où règne toujours

Son cœur brûlant d’Amour !

 

C’est alors qu’il m’a fait cadeau de son violon pour faire danser les lettres et faire chanter les mots qui me conduisent à Lui ! Dans sa grande Miséricorde, il s’est abaissé jusqu’à moi dans son Saint Sacrement, et dans l’Eucharistie j’ai reconnu le cœur brûlant d’Amour de Celui que mon âme désire depuis toujours ! Cet Amour c’est le Christ, il m’a saisi et je ne le lâcherai pas ! Car, comme le dit saint Paul : Quand l’Amour du Christ nous saisit, désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine ! Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.

 

C’est ainsi que transformant la chrysalide en papillon, il a fait de moi une créature nouvelle qui, portée par l’Amour du Christ, vole dans un monde nouveau et ne regarde plus personne d’une manière simplement humaine ! En effet, l’Amour de Dieu qui est infini, n’a pas de limites alors que l’amour humain est limité par des considérations humaines qui empêchent de s’élever jusqu’au Ciel, une âme qui ne choisit pas le Christ comme premier de cordée !

 

Dans l’Évangile de saint Jean : Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se retourna et aperçut Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit : « Maître » ! Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

 

Ainsi, Marie, en regardant d’une manière simplement humaine, celui qu’elle prenait pour le jardinier, n’avait pas reconnu Celui qu’elle était venue chercher ! C’est seulement quand il l’a appelée par son nom, que Marie s’est sentie saisie par l’Amour du Christ, qui a fait d’elle une créature nouvelle ! En effet, en lui disant : « Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Il a fait d’elle la première des Apôtres qui a annoncé aux autres : «« J’ai vu le Seigneur ! »


AMOUR DIVIN !

"Ô mon Jésus, comme j’aimerais pouvoir t’aimer autant que tu nous aimes !Mais cela est impossible car ton Amour est divin, et le mien est humain !Alors par ton Amour, donne-moi d’aimer mon prochain comme moi-même » !

 

CELUI QUI AIME CONNAÎT DIEU CAR DIEU EST AMOUR ! (1 Jn, 4)

"Puisque Dieu est Amour, celui qui aime est porteur de Dieu !

Allons porter le Christ à nos frères !"

 

Françoise


DIMANCHE 21 JUILLET 2024

« REPOSEZ-VOUS UN PEU » !

Dans le Livre de Jérémie, il est écrit : Quel malheur pour vous, pasteurs ! Vous laissez périr et vous dispersez les brebis de mon pâturage. Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, et vous ne vous êtes pas occupés d’elles. Eh bien moi ! Je vais m’occuper de vous, à cause de la malice de vos actes, je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis, elles seront fécondes et se multiplieront. Je susciterai pour elles des pasteurs qui les conduiront et aucune ne sera perdue !

 

Ainsi par la bouche de Jérémie, le Seigneur prononce un jugement sévère contre les chefs à qui il avait confié la charge de son peuple et qui n’ont pas et qui n’ont pas su le protéger, préférant valoriser leur intérêt personnel à celui du Bien commun ! Puis, quand il annonce qu’il suscitera lui-même les pasteurs qui sauront conduire ses brebis et qu’aucune ne sera perdue, il fait allusion au Christ qui naîtra dans la lignée du roi David !

 

C’est ce que confirme saint Paul, dans sa lettre aux Éphésiens, quand il déclare : Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ. C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.

 

Dans l’Évangile de Marc, il est écrit : En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.  Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. En débarquant, Jésus vit une grande foule.  Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

 

Ainsi, Jésus est lui-même le Bon Berger envoyé par son Père pour conduire son troupeau, sous la houlette des Apôtres qu’il a choisis comme pasteurs pour prendre soin des brebis ! Et quand ceux-ci sont rentrés de leur première mission, il les invita à venir à l’écart, dans un endroit désert pour se reposer, comme il avait l’habitude de le faire après une journée de travail, en se retirant pour prier ! Il est en effet, nécessaire et indispensable, pour prendre soin des autres, d’être soi-même en bonne santé, si nous ne voulons pas risquer de perdre pied ! C’est malheureusement trop souvent le cas, dans notre monde trépidant, où les pasteurs peu nombreux que sont nos prêtres, accablés par une charge trop lourde, ne prennent pas le temps de repos essentiel à l’accomplissement de leur mission !

 

Ainsi, comme l’a dit saint Paul, nous qui sommes devenus proches par le sang du Christ et qui, les uns et les autres, réconciliés avec Dieu, par le moyen de la Croix sommes devenus un seul Corps, il nous appartient de prendre soin les uns des autres en priant pour nos prêtres afin qu’ils se souviennent que Jésus voyant son peuple comme des brebis sans berger, fut saisi de compassion et se mit à les enseigner en disant : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, prenez sur vous mon joug et vous trouverez le repos pour votre âme, car je suis doux et humble de cœur. »


En effet, si le prêtre est le pasteur qui conduit le troupeau, il est essentiel que nous, les brebis, restions rassemblées autour de lui pour que par lui, les uns et les autres, nous ayons dans un seul Esprit, accès auprès du Père ; en disant :

 

Père de toute miséricorde,

Veille sur notre communauté paroissiale,

Qu’elle demeure dans l’unité, la vérité et la charité.

Seigneur Jésus, Bon Pasteur,

Veille sur nos prêtres,

Qu’ils vivent toujours leur sacerdoce dans la Joie

De t’appartenir et de te donner. Amen !

 

ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !

C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer,

Car si Dieu nous nous imposera jamais son aide

Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !

 

Françoise


SAMEDI 20 JUILLET 2024

« MALHEUR À VOUS, CEUX QUI RIEZ MAINTENANT » !

Lecture du livre du prophète Michée : Malheur à ceux qui préparent leur mauvais coup et, du fond de leur lit, élaborent le mal. Au point du jour, ils l’exécutent car c’est en leur pouvoir. S’ils convoitent des champs, ils s’en emparent ; des maisons, ils les prennent ; ils saisissent le maître et sa maison, l’homme et son héritage. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : Moi, je prépare contre cette engeance un malheur où ils enfonceront jusqu’au cou ; vous ne marcherez plus la tête haute, car ce sera un temps de malheur.

 

Notre Dieu est un Dieu Bon et dans sa grande Bonté, Il nous a créés par Amour pour que nous soyons aimés et que nous aimions en retour ! Mais c’est aussi un Dieu juste, qui, dans sa grande justice, nous a laissés libres d’accepter ou rejeter son Amour et les exigences de ses commandements en nous avertissant des conséquences ! C’est ainsi que pour avoir part à son Royaume, il a établi des règles énoncées dans le décalogue dont le dernier commandement est : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

 

En faisant le choix d’être reconnus comme enfants de Dieu, nous acceptons d’observer les exigences qui ferons de nous ses héritiers et s’il nous arrive d’entrer dans la tentation du péché, il nous suffit de crier vers Lui : « Dieu, viens à mon aide, Seigneur viens à mon secours » pour qu’en nous tendant les bras, il nous enveloppe de son Amour ! Mais si nous avons, consciemment choisi de renoncer à l’héritage du Royaume Éternel, en rejetant ses commandements, ne soyons pas étonnés de subir sa colère !

 

C’est aussi ce que nous rappelle Jésus, dans l’Évangile de Saint Luc sur les Béatitudes, par ces quatre paroles de malédictions : « Malheur à vous les riches, malheur à vous qui êtes repus, malheur à vous qui maintenant riez, malheur à vous qui êtes maintenant applaudis » qui s’opposent aux béatitudes annoncées aux pauvres, aux affamés, aux malheureux et aux persécutés !

 

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Matthieu nous rappelle : En ce temps-là, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Car ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance.

 

Cette Parole d’Isaïe était la prophétie qui annonçait la venue du « Serviteur souffrant » promis par le Seigneur pour sauver son peuple du péché : « Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. »

 

Cependant le moment n’étant pas encore venu pour lui, il se retira en demandant à tous ceux qui le suivaient de ne pas parler de lui en attendant que s’accomplisse la Volonté de son Père, pour réconcilier le monde avec Lui !

  

LE PIÈGE DE L’ORGUEIL !

Lorsqu’une personne nous paraît sans défaut, n’oublions pas qu’il n’est de juste sur terre

au point de faire le bien sans avoir jamais péché et que personne n’est parfait !

Car cela peut être une ruse de l’adversaire pour que, par notre complicité,

cette personne surestimée tombe dans ses filets,

 prise au piège de l’orgueil !

Mon prêtre bien-aimé m’a dit un jour : « C’est un beau cadeau que te fait le Seigneur de reconnaître ton péché ! » Il est en effet, très difficile sans l’aide du Seigneur de prendre conscience que ce qui est un péché pour nous, ne l’est peut-être pas pour un autre ! Il nous faut pour cela savoir ce que le Seigneur attend de nous et si nous avons été choisis comme prophète pour proclamer sa Parole, qu’ils entendent ou qu’ils n’entendent pas, il nous faut, face à l’antagonisme de certains interlocuteurs, accepter, à l’exemple de Jésus, de ne pas ouvrir la bouche ! En ce qui me concerne, c’est ce péché d’orgueil le plus difficile à combattre, car sans l’aide de Dieu il m’est impossible de ne pas chercher à me justifier ! C’est pourquoi, sous l’action de l’Esprit Saint, je reconnais que, peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements, et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile, en n’ouvrant pas la bouche !

  

Françoise

 


VENDREDI 19 JUILLET 2024

 « J’AI ENTENDU TA PRIÈRE, J’AI VU TES LARMES » !

Dans le Livre d’Isaïe, alors que le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle, le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire :  « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. » Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes. La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe : « Va dire à Ézékias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie. »

 

Ceci nous montre que, quelles que soient nos peurs et nos angoisses, lorsque dans notre détresse nous implorons le Seigneur, il nous dit : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes » et s’il ne cède pas à ce dont nous avons envie, il nous accorde toujours ce dont nous avons besoin ! J’en ai fait moi-même l’expérience, le jour où, redoutant la mort imminente de mon mari, n’étant pas préparée à cette éventualité, et que je confiais ma détresse à la personne en qui j’avais le plus confiance, elle me répondit : « Tu dois apprendre à gérer tes peurs et tes angoisses toute seule, tu as les ressources en toi ! » J’avoue que sur le coup, cette réponse a transformé ma souffrance en colère, avant d’entendre Jésus me dire : « Pourquoi es-tu si craintive, n’as-tu pas encore la Foi ? » Alors la colère fit place à la douceur et il se fit un grand calme dans mon cœur ! J’ai compris que Jésus s’était servi de l’agressivité de mon ami pour me faire réagir en m’adressant à lui directement !

 

DIEU CONNAIT NOS BESOINS !

Quand nous prions, si nous demandons à Dieu, avec confiance, ce dont nous avons besoin,

Nous pouvons être sûrs que nos prières seront toujours exaucées !

Quand le Seigneur nous demande quelque chose qui nous paraît impossible,

Il ne peut rien nous refuser si on lui demande son aide pour accomplir sa Volonté !

 

« QUE VEUX-TU QUE JE FASSE POUR TOI » ?

« Comme j’aimerais que Jésus fasse pour chacun de vous, ce que vous aimeriez qu’il fasse,

Si vous le lui demandez, afin que, comme il l’a fait pour moi, votre cœur soit rempli de Paix et de Joie » !

 

Dans l’Évangile de Matthieu, nous lisons : En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent :   « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

En effet, le sabbat correspond à ce jour de repos que s’est attribué Dieu lui-même après avoir créé le ciel et la terre et tout ce qu’elle contient, pour contempler ce qu’il avait fait et vit que cela était bon ! C’est en mémoire de ce septième jour que Dieu a institué le sabbat afin que l’homme, cessant toute activité, consacre cette journée à Dieu pour le contempler et lui rendre grâce ! C’est pourquoi les prêtres, dans le Temple manquent au repos du sabbat sans commettre de faute, car leur « travail » consiste précisément à rendre gloire à Dieu ! Ainsi, lorsque nous sommes en présence du Seigneur, le jour qui lui est consacré, si notre travail consiste à faire le bien, nous ne commettons pas de faute ! Car ce que Dieu veut, c’est la miséricorde, non le sacrifice !

 

LE PÉCHÉ !

Le péché c’est détourner son regard du bois de la Croix pour le tourner vers soi et oublier les autres !

 

MISÉRICORDE !

Le Seigneur m’a dotée de dispositions particulières afin que, par son Esprit,

 Je rende témoignage de son infinie Miséricorde !

 

Françoise

JEUDI 18 JUILLET 2024

« JE SUIS DOUX ET HUMBLE DE CŒUR » !

Dans le Livre du Prophète Isaïe, il est écrit : Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. Oui, sur le chemin de tes jugements, Seigneur, nous t’espérons. Dire ton nom, faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme. Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. Seigneur, dans la détresse on a recours à toi. Nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie. Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.


Ces paroles d’Isaïe me semblent être une prière de supplication dans laquelle il exprime les difficultés rencontrées par les habitants du monde pour marcher sur le chemin du Seigneur, si nous ne marchons pas dans ses pas ! Mais également une louange à la gloire de Celui que nous cherchons dans la détresse et qui nous assure la Paix lorsque nous prenons conscience que la rosée du Seigneur est rosée de lumière qui redonne la vie ! En effet, sans lui, nul habitant du monde ne vient à la vie, mais nous espérons avec confiance que, par Lui, les morts revivront, leurs cadavres se lèveront et ceux qui demeurent dans la poussière, se réveilleront en criant de joie ! C’est l’Espérance de la Résurrection pour ceux dont l’âme fait mémoire de lui en prononçant son nom et dont l’esprit le guette dès l’aurore !


Et l’Évangile de Matthieu, aujourd’hui si court et si puissant se résume en une phrase : En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, prenez sur vous mon joug et vous trouverez le repos pour votre âme, car je suis doux et humble de cœur. »


Cette exhortation de Jésus à s’atteler à son joug, confirme la difficulté, voire l’impossibilité d’avancer seul sur le chemin du Seigneur, car sans lui nous ne pouvons rien faire, mais avec lui, tout devient possible ! Pour prendre son joug, il suffit simplement de se laisser conduire par lui qui nous aplanit le chemin pour que nous marchions à sa suite ! C’est encore une expérience dont je peux témoigner ! En effet, un jour que mon âme, fatiguée sous le poids du fardeau guettait le Seigneur en prononçant son Nom, il m’envoya l’instrument qui allait faire de moi une créature nouvelle, en m’invitant à dire chaque jour : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ! » Cette oraison jaculatoire que depuis je ne cesse de répéter à longueur de journée, a transformé la chrysalide que j’étais en papillon ! Ainsi, libérée de mon cocon, je peux voler librement pour répandre la Parole et la rendre féconde !


Cependant ; à l’instar des brebis envoyées au milieu des loups, ma liberté est menacée par les chasseurs de papillons qui pour agrandir leur collection, privilégient la recherche des messagers à celle de leur message ! C’est pourquoi je dois rester prudente en restant à l’écoute de l’Esprit qui, au fond de moi, me guide sur le chemin d’Éternité, où seuls me suivent ceux qui cherchent la Vérité !


SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

"Ainsi, lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"


ACTION DE GRÂCE !

Je reçois tant de grâces que je ne peux m’empêcher d’exprimer ma gratitude qui devient « reconnaissance »,

Quand elle me fait « renaitre avec » celui qui m’a fait entrer dans l’intimité de

« Celui qui demeure en lui, avec un cœur doux et humble » et qui m’invite à lui demander,

Chaque jour, de faire de mon cœur un cœur semblable au sien !

Alors peu à peu cette « renaissance » se transforme en Amour inconditionnel

Qui nous transporte l’un et l’autre sur la route du Ciel !


« AMOUR INCONDITIONNEL » !

« Aimer d’un Amour inconditionnel n’est pas le fait d’une velléité passagère,

Mais d’un choix délibéré, qui nous engage d’une manière irréversible

 À aimer « Tout en Dieu » sans rien attendre en retour !


Françoise     


MERCREDI 17 JUILLET 2024

« UN VIOLON SANS SON MUSICIEN RESTE MUET » !

Dans le livre du prophète Isaïe, Ainsi parle le Seigneur : Malheureux ! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense : ce qu’il veut, c’est détruire, exterminer quantité de nations. Car le roi d’Assour a dit : « C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi, et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit ! C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier, le brasier d’un incendie.


Ainsi, le Seigneur a choisi Assour comme instrument de sa colère, à l’instar d’un père qui brandit le bâton pour corriger ses enfants ! Mais son intention n’est pas de les exterminer, comme le fait Assour, qui, rempli de présomption et imbu de lui-même, se glorifie de sa sagesse et de son intelligence, comme si tout ne dépendait que de lui ! Il me semble que ce soit malheureusement encore le cas aujourd’hui avec ces « Messieurs qu’on nomme grands » et qui s’attribuent tout pouvoir, en oubliant ce que Jésus avait répondu à Pilate : « Tu n’aurais aucun pouvoir s’il ne t’était venu d’en-haut ! »


SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

"Ainsi, lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"


L’HUMILITÉ EST LA PREUVE MÊME DE L’EXISTENCE DE DIEU !En effet, seul un être supérieur peut s’abaisser jusqu’à terre (humus) pour y semer Le Verbe

Et le faire grandir pour l’élever jusqu’à Lui !

Mais il est très difficile à l’Homme (issu de l’humus) de reconnaître qu’il n’est rien sans son Jardinier !Ainsi, l’Homme sans Dieu n’est rien de plus qu’un ver de terre !"


En effet, tout homme né de la terre, naît pécheur et voué à la mort s’il ne renaît pas d’en-haut, plongé dans l’eau du baptême purifiée par le sang du Christ, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit qui, le faisant devenir enfant de Dieu, lui donne part à l’héritage de la Vie Éternelle !


RENAÎTRE D'EN-HAUT !

Suis-je re-née d’En-Haut ou sortie du tombeau ?Si sortir du tombeau c’est renaître à la VieEt renaître d’En-Haut c’est naître de l’EspritEn sortant du tombeau Je suis re-née d’En-Haut !


Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » C’est ainsi que Dieu n’a pas choisi pour Apôtres des Sages et des savants, mais des gens simples, sans prétention qui ont accepté de tout abandonner pour le suivre !


« FORCE MÉRITOIRE » !

Car ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,

Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !

Et si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent

 Sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus

Que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes !


Françoise


MARDI 16 JUILLET 2024

« SEULE, LA FOI EN LA PAROLE,

FAIT LES MIRACLES, SOURCE DE FOI » !

Dans le Livre d’Isaïe, Achaz, le roi de Juda, menacé par le roi d’Aram et le roi d’Israël était effrayé à l’idée de perdre son Royaume ! Et lorsqu’ils montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer, le cœur du roi et le cœur de son peuple furent secoués comme les arbres de la forêt sont secoués par le vent. Le Seigneur dit alors à Isaïe : « Avec ton fils Shear-Yashoub (c’est-à-dire : “Un-reste-reviendra”), va trouver Achaz, Tu lui diras : “Garde ton calme, ne crains pas, ne va pas perdre cœur à cause de la colère brûlante du roi d’Aram et du roi d’Israël, Oui, Aram a décidé ta perte, en accord avec Éphraïm et son roi. Ainsi parle le Seigneur Dieu : Cela ne durera pas, ne sera pas ! Dans soixante-cinq ans, Éphraïm, écrasé, cessera d’être un peuple. Mais vous, si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir.” »


Cette parole du Seigneur nous montre que rien n’est impossible à Dieu et si nous lui faisons confiance, c’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer, mais si nous n’y croyons pas, qu’avons-nous à espérer car l’Espérance naît dans l’attente et seule, la Foi peut nous sauver !


J’en ai fait moi-même l’expérience tout au long de ma vie, quand me trouvant dans des situations où l’échec semblait inévitable, je priais le Seigneur de venir à mon secours en acceptant avec confiance de m’abandonner à sa Volonté en disant : « Donne-moi, Jésus, la volonté, de m'abandonner à la Tienne et ôte, de mon cœur, tout désir qui ne vient pas de Toi. Cependant, s’abandonner à la Volonté de Dieu, ce n’est pas le laisser agir à notre place mais c’est écouter sa Parole pour faire ce qu’Il nous dira, en attendant avec confiance et espérance, le moment venu !


Dans l’Évangile de Matthieu, nous lisons : En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre.  Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »


En effet, comme nous l’avons vu hier, la ville de Sodome a été détruite en raison de sa désobéissance et de ses actions mauvaises, cependant, elles avaient l’excuse de n’avoir pas connu Jésus, contrairement aux villes comme Capharnaüm qui ont été témoins de ses miracles ! Ces miracles réalisés par la Foi de ceux qui croyaient en Lui, témoignaient de la toute puissance de Dieu, pour qui tout est possible, lorsque ceux qui écoutent sa Parole, acceptent de se convertir en purifiant leur cœur ! C’est pourquoi le jugement de Dieu sera plus sévère avec ceux qui, après l’avoir connu n’ont pas gardé sa Parole et l’ont renié par leur infidélité !


Je pense au signe de Jonas à qui il n’a fallu qu’une seule journée pour convertir la ville de Ninive en lui annonçant, au Nom du Seigneur, qu’elle serait détruite si elle ne se détournait pas de sa conduite mauvaise ! Et c’est par leur Foi en la Parole de Dieu que la ville a été sauvée !


Ainsi, par notre baptême, nous qui avons reçu l’Esprit Saint, sommes témoins que le Royaume de Dieu est proche, il nous appartient, à l’instar de Jonas, d’annoncer la nouvelle à ceux qui ne le connaissent pas encore !


CONVERSION

« Chaque pas de notre vie, jusqu’à celui de notre mort, doit être un pas de conversion,

 Car il n’est point de conversion définitive, avant l’éternité !

Et Malheur à nous, si nous n’annoncions pas l’Évangile,

Car si, par notre faute, certains n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle,

Nous nous verrions nous aussi, privés de cet héritage qu’est la Vie Éternelle ! »


Françoise


LUNDI 15 JUILLET 2024

« QUI PERD SA VIE À CAUSE DE MOI, UN JOUR LA TROUVERA » !

Dans la première lecture, c’est Isaïe qui s’adresse au peuple de Gomorrhe en disant : Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome ! Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe !  Que m’importe le nombre de vos sacrifices ? – dit le Seigneur.   Quand vous venez vous présenter devant ma face, qui vous demande de fouler mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes ; j’ai horreur de votre encens.  Vos nouvelles lunes et vos solennités, moi, je les déteste ! Quand vous étendez les mains, je détourne les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve.

 

Ces paroles que le Seigneur adresse au peuple de Gomorrhe, dont la conduite insensée, ressemble étrangement à celle de Sodome, sont un appel à la conversion en se purifiant et en cessant de faire le mal, s’il ne veut pas subir la destruction ! Quand Dieu dit : « Que m’importe le nombre de vos sacrifices ? » ça ne veut pas dire qu’il soit insensible à ces sacrifices, mais qu’ils ne suffisent pas à masquer leurs actions mauvaises ! Peu importe leur nombre et la solennité de leurs assemblées si celles-ci ne sont pas le reflet de la pureté du cœur ! Comme nous le rappellent ces paroles du psaume 50 : « Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. »

 

Il me semble que cet avertissement du Seigneur au peuple de Gomorrhe s’adresse encore aujourd’hui à notre pays, la France, qui autrefois considérée comme la fille aînée de l’Église, refuse de se reconnaître comme telle ! Ceci illustre bien l’Évangile de Matthieu dans lequel Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. » Et ce glaive dont parle Jésus, c’est sa Parole de vérité et de Paix qui sépare de lui, ceux qui refusent de l’écouter !

 

En effet, la France en refusant de reconnaître sa filiation avec l’Église, s’est émancipée de la Parole de Dieu qui seule peut conduire au Royaume Éternel ! Ainsi affranchi de l’autorité Paternelle, notre pays est voué à la destruction s’il ne se détourne pas de sa conduite mauvaise en cessant de faire le mal ! C’est pourquoi si nous voulons que nos prières soient exaucées, nous devons purifier notre cœur pour que nos offrandes soient agréables à Dieu ! Et le sacrifice qui plaît à Dieu c’est l’offrande de nous-même, en donnant notre vie les uns pour les autres, à l’instar de Jésus qui a dit : « Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis ! celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera.

 

PAR LUI, AVEC LUI ET EN LUI !

L’Homme vient de Dieu pour retourner à Dieu !

 Chacun de nous a un destin bien tracé mais nous sommes libres de le suivre ou d’emprunter un autre chemin !

Si nous choisissons de voler de nos propres ailes, nous prenons le risque de nous perdre et d’arriver au bord du précipice ! Mais si nous choisissons le chemin balisé alors nous sommes certains d’arriver à destination !

 

AIMER LES AUTRES !

"C'est parce que j'ai choisi de donner ma préférence à Jésus

Et de porter ma croix que je suis capable d'aimer les autres !"Lorsque nous recevonsDonnons-ToutNe gardons rien pour nousQue la Joie du « Par Don » !"

 

PRIÈRE POUR LA PAIX DANS LE MONDE !

"Lorsque nous prions pour la Paix dans le monde, il suffit de dire : « Que ton règne vienne » !

 Car seul le règne de Dieu peut apporter la Paix sur la terre !"

 

Françoise


DIMANCHE 14 JUILLET 2024

« CE QUE J’AI SEMÉ, EN D’AUTRES GERMERA » !

Les lectures de ces derniers jours décrivent comment le Seigneur appelle ceux qu’il a choisis pour la mission à laquelle ils sont prédestinés avant leur naissance ! Dimanche dernier, Ézéchiel nous révélait comment l’esprit du Seigneur vint en lui et le fit tenir debout en disant : « Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. C’est à eux que je t’envoie.  Tu leur diras :  ‘Ainsi parle le Seigneur Dieu...’  Alors, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, ils sauront qu’il y a un prophète au milieu d’eux. »

 

Hier c’était le tour d’Isaïe de révéler la vision qu’il avait eu du Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ! En le voyant il se dit : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » Mais il entendit la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et il a répondu : « Me voici : envoie-moi ! »

 

Aujourd’hui, il s’agit du Prophète Amos, que le prêtre de Béthel, cherche à chasser en disant : « Toi, le voyant, va-t’en d’ici, fuis au pays de Juda ; c’est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète.  Mais ici, à Béthel, arrête de prophétiser ; car c’est un sanctuaire royal, un temple du royaume. » Amos répondit à Amazias : « Je n’étais pas prophète ni fils de prophète ; j’étais bouvier, et je soignais les sycomores. Mais le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau, et c’est lui qui m’a dit :  ‘Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël.’ »

 

Comme nous le voyons, ces trois vocations de prophète nous montrent comment Dieu choisit qui il veut, quand il veut pour accomplir la mission à laquelle il nous a prédestinés quel que soit notre statut social ! Ézéchiel était fils de prêtre, Amos n’était qu’un simple bouvier comme David, le simple berger devenu roi d’Israël ! Chacun de nous peut être appelé à tout moment de sa vie ! Il suffit pour cela d’écouter la voix du Seigneur qui ne peut être entendue que dans le silence d’un cœur, débarrassé des nuisances sonores, qui se laisse habiter par l’Esprit ! C’est pourquoi, beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ! Il nous faut en effet, accepter d’une manière inconditionnelle la mission à laquelle il nous envoie : « Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas ! » Car, ce que nous avons semé, en d’autres germera !

 

Dans l’Évangile de saint Marc, après avoir choisi parmi ses disciples, les douze Apôtres, il commença à les envoyer en mission deux par deux, en disant : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.  Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds :  ce sera pour eux un témoignage. »

 

En effet, comme le dit saint Paul aux Éphésiens et qui s’adresse encore à nous aujourd’hui : Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes.  En lui, vous aussi, après avoir écouté la parole de vérité, l’Évangile de votre salut, et après y avoir cru, vous avez reçu la marque de l’Esprit Saint. Et l’Esprit promis par Dieu est une première avance sur notre héritage, en vue de la rédemption que nous obtiendrons, à la louange de sa gloire.

 

Cet appel peut nous être adressé au moment où nous nous y attendons le moins ! C’est ce qui m’est arrivé en lisant ce passage d’Isaïe dans lequel le Seigneur lui demandait : « Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ? » en réalisant que c’était à moi que Jésus s’adressait, alors, à l’instar d’Isaïe, j’ai répondu : « Jésus, j’ai confiance en toi, me voici, envoie-moi, pour marcher avec toi sur ton chemin de Croix ! » Et si je ne savais pas encore quel serait l’objet de ma mission, je savais qu’elle serait difficile et qu’il me faudrait faire face à des railleries entraînant des blessures d’amour propre et des humiliations ! Cependant, j’étais prête à tout abandonner pour suivre celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, car ce que j’ai semé, en d’autres germera !

LA JOIE DE L’ÉVANGILE !

Peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes,

qui invitent aux renoncements, et sont cause d’humiliations,

Si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile !

 

Françoise


SAMEDI 13 JUILLET 2024

« ME VOICI, ENVOIE-MOI » !

Lecture du livre du prophète Isaïe : L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » L’un des séraphins tenant un charbon brûlant l’approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. » J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! »


C’est aujourd’hui le deuxième anniversaire, à quelques jours près de cet appel d’Isaïe, entendu à mon réveil ce samedi matin, 9 juillet 2022 qui semblait m’être adressé par cette voix au plus profond de mon cœur et à laquelle, en regardant Jésus, j’ai répondu spontanément : « Jésus, j’ai confiance en toi, me voici, envoie-moi, pour marcher avec toi sur ton chemin de croix ! » Le soir-même à la fin du concert des petits chanteurs à la croix de bois, une main invisible me poussait hors de l’église par une chute qui, me projeta comme un plongeon au-delà des cinq marches de l’église pour atterrir à plat ventre sur le parvis, me laissant assommée pendant près de 50 minutes, devant de nombreux témoins abasourdis !


J’ai réalisé, quelques jours plus tard, que ma prière avait été exaucée, lorsque me sentant seule et abandonnée, les deux amis près desquels j’attendais une consolation, sont passés près de moi, sans même m’adresser un regard ! Alors devant la croix de Jésus, mon âme triste à en mourir s’est adressée à lui en demandant : « Pourquoi Jésus ? Pourquoi cette souffrance de l’abandon est-elle plus forte que la douleur physique de la chute ? » Et il m’a répondu : « Mais, n’est-ce pas toi qui m’as demandé de marcher avec moi sur mon chemin de croix ? Moi, je ne t’ai pas abandonnée ! » Ainsi, j’ai réalisé qu’il m’avait estimée digne de ressentir ce qu’il avait lui-même ressenti au jardin des oliviers, abandonné de ses amis et que ce n’était que la première étape de mon chemin de croix ! Alors je lui ai dit : « Jésus, fais-de moi ce que tu veux et non ce que j’espère ! » Et depuis, je vis « Tout en Dieu » !


« TOUT EN DIEU » !

 Je ne suis rien d’autre qu’un pantin

Entre les mains de Dieu,

Le laissant faire de moi tout ce qu’il veut

Pour être là, où il y a besoin !

Et lorsque je faiblis

Seule, sa grâce me suffit !

Alors je fais le vœu

De vivre « Tout en Dieu » !

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"


Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »


PAROLE D’ÉVANGILE !

« C’est pourquoi j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle ! »


Françoise


VENDREDI 12 JUILLET 2024

« L’ESPRIT DU SEIGNEUR EST SUR MOI » !

Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus, après avoir choisi douze de ses disciples pour en faire ses Apôtres, les envoya en mission en disant : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.


Par ces mots, Jésus tient à montrer que ce nom d’Apôtre n’est pas un simple titre honorifique mais un véritable engagement au service de la Parole, sans occulter le caractère difficile de cette mission qu’ils devront accomplir au risque de leur vie ! Mais après leur avoir exposé tous les obstacles auxquels ils devront faire face, il leur dit : « ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. »


« FORCE MÉRITOIRE » !

« En effet, ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,

 Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

Et quand le Seigneur nous demande quelque chose qui nous paraît impossible, il ne peut rien nous refuser

 Si on lui demande son aide pour accomplir sa Volonté ! »


Aujourd’hui encore, Jésus choisit certains d’entre nous pour franchir le "PAS" de la mission qui lui est propre 

 Prêtre pour Prier, Prophète pour Annoncer, Roi pour Servir !


Cette mission nous l’avons tous reçue quand l’Esprit Saint est descendu sur nous le jour de notre baptême, mais il se peut que cette parole, tombée sur un sol pierreux n’ait pas pris racine ou qu’elle ait été étouffée par les ronces ! C’est pourquoi, il appartient à ceux qui l’ont reçue et fait germer dans leur cœur de défricher les cœurs envahis par les ronces au risque de se faire écorcher ! Car, comme l’a dit saint Paul : « Nous les forts, nous devons porter la fragilité des faibles et ne pas faire ce qui nous plaît ! »


Et cette force qui nous est donnée c’est l’Esprit Saint qui parle en nous, car sans lui nous ne pouvons rien faire !


"Ainsi, lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons

Et quels que soient nos talents, nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu

Et qu'un violon sans son musicien reste muet !"


PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


C’est pourquoi j’Ose Accueillir Sourire Inviter et Servir au risque d’être « flagellée » par les propos humiliants de ceux qui refusent d’entendre la Parole, car je ne m’inquiète pas de savoir ce que je dis, ni comment je le dis : ce que j’ai à dire m’est donné à cette heure-là. Car ce n’est pas moi qui parle, c’est l’Esprit de mon Père qui parle en moi. »

Françoise


JEUDI 11 JUILLET 2024

« CELUI QUI AIME EST PORTEUR DE DIEU » !

Il est écrit dans cette première lecture du Livre des Proverbes : Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes, l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison. Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison, si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu. Alors tu comprendras la justice, le jugement, la droiture, seuls sentiers qui mènent au bonheur.


C’est bien cette raison du cœur, inspirée par l’Esprit de Sagesse qui nous fait accueillir la Parole et la garder comme un trésor « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mat 6,21) Ainsi, tournant notre regard vers les réalités d’en-haut nous découvrons la connaissance de Dieu dont la justice, le jugement et la droiture sont les seuls sentiers qui mènent au bonheur !


Force est de constater que la Parole de Dieu est unique et intemporelle ! En effet, quelle que soit la voix qui la porte, elle est inaltérable et elle seule peut apaiser notre soif d’un Amour Éternel ! Comme nous le rappelle Jésus : « Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. » (Jn 14) Ce dont je suis moi-même témoin !


DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier :

 Père et Fils et Saint-Esprit, ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité

Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !


Et l’Évangile de Matthieu nous rappelle aujourd’hui : En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : « Celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »


PORTEUSE D’AMOUR !

"C'est parce que j'ai choisi de donner ma préférence à Jésus et de porter ma croix

Que je suis capable d'aimer les autres !"Mon cœur est un réservoir d’Amour, directement relié

À la source d’eau vive qui ne tarit jamais

C’est pourquoi je suis condamnée

À aimer pour l’Éternité !

Lorsque nous recevonsDonnons-ToutNe gardons rien pour nousQue la Joie du « Par Don » !

Car c’est le seul sentier qui mène au bonheur !


S'IL ME MANQUE L'AMOUR !

"Ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au Christ

Et que, à la demande de Marie, je fais « Tout ce qu’Il me dit » par Lui, avec Lui et en Lui !

Sans Lui je ne suis rien, puisque Dieu est Amour et comme le dit Saint Paul :

« S’il me manque l’Amour je ne suis rien » !"


C’est cette joie indélébile de l’Évangile, reçue gratuitement, que je souhaite partager

Avec tous ceux qui acceptent de tout quitter, pour me suivre sur les pas de Jésus,

Le Chemin, la Vérité et la Vie, seul sentier qui mène au bonheur !


Françoise


MERCREDI 10 JUILLET 2024

« J’AI CHERCHÉ LE SEIGNEUR ET IL M’A RÉPONDU » !

Dans le Livre du Prophète Osée, nous lisons : Israël était une vigne luxuriante, qui portait beaucoup de fruit. Mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multipliait les autels ; plus sa terre devenait belle, plus il embellissait les stèles des faux dieux.   Son cœur est partagé ; maintenant il va expier : le Seigneur renversera ses autels ; les stèles, il les détruira. Les lieux sacrés seront détruits, ils sont le crime, le péché d’Israël ; épines et ronces recouvriront leurs autels. Alors on dira : « Faites des semailles de justice, récoltez une moisson de fidélité, défrichez vos terres en friche. Il est temps de chercher le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une pluie de justice. »


Il me semble que cette lecture pourrait être l’histoire de notre monde d’aujourd’hui ! La plupart d’entre vous, tout comme moi, qui sommes nés après la fin de la guerre, nous n’avons pas connu les vicissitudes d’un conflit armé qui a mis à feu et à sang notre pays tout entier ! La paix rétablie dans notre pays ravagé, fut l’occasion d’un élan de solidarité pour le reconstruire et le faire renaître de ses cendres ! C’est bien l’amour de notre pays pour lequel certains n’avaient pas hésité à donner leur vie, qui a fait de lui « une vigne luxuriante, qui portait beaucoup de fruits ! » En effet, au cours des années notre France grandissait et prospérait devenant chaque jour de plus en plus belle, jusqu’à provoquer des sentiments de jalousie et d’orgueil qui l’ont entraînée au sommet d’une spirale dont elle ne peut que redescendre !


Conscient de sa grandeur, notre pays multipliait les dieux artificiels qu’il se créait pour l’embellir, comme témoignage de sa prospérité, oubliant ainsi qu’il n’aurait aucun pouvoir s’il ne lui était venu d’en-haut ! C’est ainsi que pour le punir de son infidélité, le Seigneur détruit ses faux dieux et renverse leurs autels, les recouvrant de ronces et d’épines qui rendent ses sentiers impraticables ! Alors, il est temps de dire au peuple : « Faites des semailles de justice, récoltez une moisson de fidélité, défrichez vos terres en friche. Il est temps de chercher le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une pluie de justice ! »


C’est pourquoi dans ce monde où je ne trouvais pas ma place, j’ai cherché le Seigneur et il m’a répondu : Françoise, Convertis-toi et crois à l’Évangile, avant de m’envoyer en mission en disant : « Va vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur ta route, proclame que le royaume des Cieux est tout proche. »


PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


C’est la raison pour laquelle, ma place est au milieu du désert, comme une « OASIS » pour

Oser, Accueillir, Sourire, Inviter et Servir

Toutes les personnes vers laquelle, le Seigneur envoie ceux qui le cherchent !


GRÂCE CONCOMITANTE !

Une grâce concomitante est une grâce divine que l’on reçoit à l’instant même où l’on pose un acte de Foi, 

Pour le rendre méritoire ! Ainsi, pour être heureux, il suffit de le vouloir et de chanter

« Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toute chose rendons grâce à Dieu !

Alors nous recevons la grâce concomitante de la joie indélébile de l’Évangile

 Qui grandit quand on la partage !


Françoise


MARDI 9 JUILLET 2024

« QUI SÈME LE VENT, RÉCOLTE LA TEMPÊTE » !

Aujourd’hui encore le Prophète Osée poursuit sa déclaration en disant : Ainsi parle le Seigneur : Les fils d’Israël ont établi des rois sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord ; avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles. Ils seront anéantis.  Ce veau est l’œuvre d’Israël, un artisan l’a fabriqué, ce n’est pas un dieu ; ce veau de Samarie sera mis en pièces. Ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête. L’épi ne donnera pas de grain ; Éphraïm a multiplié les autels pour expier le péché ; et ces autels ne lui servent qu’à pécher. Qu’ils retournent donc en Égypte !

 

Comme nous l’avons vu hier, Israël, comparée à l’épouse infidèle s’est détournée de son créateur pour se créer d’autres dieux, pensant ainsi les conformer à ses envies, à l’instar de ce veau d’or ! Ils n’ont pas compris que ce qui était fabriqué de mains humaines ne pouvait remplacer Celui qui est, qui était et qui vient ! Ce Dieu unique, l’Au-delà de tout, sans qui rien ne serait ! En agissant ainsi, ils pensent faire de ces dieux, des esclaves à leur service pour obtenir d’eux ce qu’ils veulent, sans réaliser que ce ne sont que de faux dieux qui ont des bouches mais ne parlent pas, des yeux mais ne voient pas, des oreilles, mais n’entendent pas ! Ce ne sont que de pâles imitations, inanimées et qui dénuées de vie ne peuvent transmettre que la mort ! En effet, qui sème le vent, récolte la tempête ! Ainsi, ils se retrouvent prisonniers de leurs idoles et ce qu’ils attendaient d’elles se retourne contre eux !

 

Mais dans sa colère empreinte de miséricorde, Dieu a envoyé son peuple au désert pour le mettre à l’épreuve afin que, à l’instar d’une épouse infidèle qui, après s’être tournée vers d’autres hommes, se retrouve seule et abandonnée, prend conscience de ce qu’elle a perdu en quittant son époux, il revienne vers lui ! Cependant, le démon tapi dans l’ombre, reste à l’affût de sa proie et si nous n’y prenons pas garde, il cherche à nous éloigner de Dieu en se faisant passer pour lui !

 

C’est pourquoi, Dieu a envoyé son Fils pour nous sauver du péché en expulsant les démons, comme nous le voyons dans l’Évangile de Matthieu : En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » En effet, eux-mêmes aveuglés par le démon n’avaient pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu, envoyé par son Père pour sauver le monde par le don de sa vie sur la Croix, entraînant ainsi dans sa mort tous les péchés du monde afin de nous relever avec lui, dans la gloire de sa Résurrection !

 

Nous le savons, Dieu a vaincu la mort par sa victoire sur le diable ! Cependant, ce que nous serons n’a pas encore été manifesté et comme il est écrit dans l’Apocalypse : « La bête blessée se mit en colère et partit faire la guerre au reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus. » C’est pourquoi ceux qui ne connaissent pas Dieu, désemparés et abattus comme des brebis sans berger, cherchent à se réfugier auprès d’un dieu qu’ils ont créé eux-mêmes à leur image !

 

Il me semble que c’est ce qui se passe dans notre monde avec la création de l’intelligence artificielle vers laquelle se tournent, avec confiance, ceux qui croient en sa toute-puissance ! Ils n’ont pas conscience que cette création humaine, dépourvue d’esprit et de vie, est inexistante puisque, incapable de penser par elle-même, elle n’est pas, n’était pas et ne sera pas !

 

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE !

L’intelligence artificielle n’est qu’un leurre puisque résultant, comme son nom l’indique,

 D’une pensée conventionnelle, substituée à l’intelligence humaine, devient incontrôlable

Et ne peut qu’anéantir tout esprit de sagesse et de discernement !

 

C’est la raison pour laquelle, devant ces brebis sans bergers, Jésus, prit de compassion, demande, à nous qui sommes ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Françoise

LUNDI 8 JUILLET 2024

« IL EST URGENT D’ESPÉRER, QUAND TOUT SEMBLE PERDU » !

Aujourd’hui dans le Livre du Prophète Osée : Ainsi parle le Seigneur : Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse »


L’épouse infidèle dont parle le Seigneur n’est autre qu’Israël, son peuple choisi avec lequel il avait établi une alliance, et qui lui a été infidèle en se tournant vers d’autres dieux ! Cependant dans sa grande miséricorde, il a eu pitié de son peuple qui, abandonné de ses idoles se sentait perdu ! C’est pourquoi il l’a entraînée au désert, c’est-à-dire, loin de tout, pour lui parler cœur à cœur afin qu’elle redécouvre en lui, tout ce qui l’avait séduite dans sa jeunesse et lui renouveler sa promesse de faire d’elle, pour toujours, son épouse dans la justice et le droit, la fidélité et la tendresse !


Aujourd’hui, cette épouse, c’est l’Église, dont les pierres vivantes que nous sommes sont parfois infidèles, tentées par des expériences nouvelles qui leur semblent plus séduisantes mais se révèlent décevantes ! Cependant Dieu ne se décourage jamais, il ne cesse de nous entraîner au désert, pour nous parler cœur à cœur, nous rappelant son alliance qui fait de nous, pour toujours, son épouse dans la justice et le droit, la fidélité et la tendresse !


Nous retrouvons à nouveau aujourd’hui dans l’Évangile de Matthieu, l’histoire de Jaïre, venu demander à Jésus de sauver sa fille en lui imposant les mains et de la femme souffrant d’hémorragies qui cherchait à toucher son vêtement pour être sauvée. Il n’est pas rare de retrouver dans les divers évangiles, une même histoire racontée différemment par leurs auteurs. Ceci nous permet de mettre l’accent sur un autre aspect du témoignage et d’y découvrir un autre message ! Ce que j’ai retenu de la première lecture, c’est la Foi de Jaïre qui, sachant que sa fille était sur le point de mourir, croyait que Jésus, en lui imposant les mains, pouvait la sauver ! Il me semble que le terme « sauver » et non pas guérir, montre, comme nous le voyons dans l’Évangile d’aujourd’hui, que ce qui importait à Jaïre était que sa fille retrouve la vie, que seul Jésus pouvait lui donner ! En ce qui concerne la femme souffrant d’hémorragies, elle croyait, elle aussi qu’il suffisait qu’elle touche le vêtement de Jésus pour être « sauvée » c’est-à-dire retrouver la vie pour la donner à son tour ! Ces deux témoignages montrent à quel point leur Foi était grande dans celui qui, à leurs yeux, était lui-même, la Vie !


Je découvre dans cette lecture d’aujourd’hui, un autre aspect du message ! En effet, lorsque Jaïre s’était mis en route pour aller à la rencontre de Jésus, sa fille n’était pas morte, mais au moment où il s’approche de lui, on lui annonce que sa fille est morte et pourtant, il ne s’est pas découragé, persuadé que, même morte, Jésus pouvait la sauver ! Or, à ce moment, la femme, repoussée par la foule, cherchait désespérément à toucher le vêtement de Jésus pour être sauvée ! Ceci montre à quel point l’un et l’autre ont fait preuve de Persévérance en Résistant au découragement et en Insistant sur l’Espérance de la Rédemption avant de voir leur prière Exaucée ! Et je trouve particulièrement remarquable, la patience dont a fait preuve Jaïre, en acceptant de laisser d’abord Jésus s’approcher de la femme pour la sauver !


Et je peux témoigner, à titre personnel, que mes prières sont toujours exaucées, au-delà même de mes espérances, lorsque je prie avec confiance, patience et persévérance ! Car c’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer !


OŬ ES-TU, JÉSUS ?

Si notre cœur se remplit d’amertume

C’est alors que Jésus disparaît dans la brume

Combien de temps encore devrons nous le chercher

Pour au bout de trois jours enfin le retrouver

Là où Il est sans cesse

Au cœur de nos détresses

Là où Il nous accorde

Son infinie Miséricorde

Et où règne toujours

Son cœur brûlant d’Amour !

Françoise


DIMANCHE 7 JUILLET 2024

« MA GRÂCE TE SUFFIT » !

Dans la première lecture de ce dimanche, c’est le Prophète Ézéchiel qui nous dit : En ces jours-là, l’esprit vint en moi et me fit tenir debout.  J’écoutai celui qui me parlait.  Il me dit : « Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. C’est à eux que je t’envoie.  Tu leur diras :  ‘Ainsi parle le Seigneur Dieu...’  Alors, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas – c’est une engeance de rebelles ! –  ils sauront qu’il y a un prophète au milieu d’eux. »

 

Contrairement à Amos, qui n’était qu’un simple bouvier, Ézéchiel avait une formation de prêtre. Mais ce jour-là c’est une mission de prophète que le Seigneur lui confie en l’envoyant vers les fils d’Israël qui se sont révoltés contre lui ! Il s’agit d’une mission de confiance, très délicate à laquelle il doit faire face en s’adressant à ce peuple, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas ! Ainsi, Ézéchiel sait déjà que sa mission semble vouée à l’échec si ses paroles ne sont pas écoutées ! Cependant, il obéi car il sait que le résultat ne dépend pas de lui, c’est au nom du Seigneur qu’il parle et comme disait sainte Bernadette, « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire » !

 

C’est le rôle du prophète, ainsi que l’a défini le Pape François : "Le prophète est un signe vivant indiquant Dieu aux autres, un reflet de la lumière du Christ sur le chemin de ses frères. Celui qui aide les autres à lire le présent sous l’action de l’Esprit Saint, à comprendre les projets de Dieu et à y correspondre" !

 

Et c’est Dieu lui-même qui nous appelle par notre nom pour nous confier, par l’Esprit qui vient en nous, la mission qu’il attend de chacun de nous !

 

"Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle" !

 

 « Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,

Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

Et lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents,

Nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"

 

En effet, il est parfois tentant de nous sentir meilleur lorsque des personnes nous attribuent des mérites excessifs qui nous portent au nues ! C’est ainsi, que je peux dire comme saint Paul :« les révélations que j’ai reçues sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.  Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. »

 

Cependant, si des personnes qui nous écoutent sont frappées d’étonnement, et disent : « D’où cela lui vient-il ?  Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, ceux qui nous connaissent depuis toujours, notamment les membres de notre famille, se moquent de nous et refusent de nous écouter ! Car comme le dit Jésus : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.  Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis forte.

 

ACCEPTER ET OFFRIR CE QUI NOUS FAIT SOUFFRIR !

"Jésus, aide-moi à accepter de ne pas être comprise et à offrir les souffrances de ma susceptibilité écorchée

Pour la Gloire de Dieu et le Salut des âmes !"

 

Françoise


SAMEDI 6 JUILLET 2024

« JE SUIS LE PAIN VIVANT QUI APAISE LA FAIM » !

Dans la lecture d’hier, le Prophète Amos annonçait le châtiment que Dieu réservait à son peuple pour ne pas avoir écouté sa Parole et respecter ses commandements ! C’est pourquoi il les avait avertis de la sentence en disant : Voici venir des jours – oracle du Seigneur Dieu –, où j’enverrai la famine sur la terre ; ce ne sera pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles du Seigneur. Cependant ce jugement n’est pas destiné à anéantir son peuple, mais de le punir en lui rappelant la promesse qu’un roi, le Messie issu de leur descendance, viendrait les sauver en restaurant un Royaume spirituel qui n’aurait pas de fin !


C’est ce que nous dit aujourd’hui le Prophète Amos : Ainsi parle le Seigneur : Ce jour-là, je relèverai la hutte de David, qui s’écroule ; je réparerai ses brèches, je relèverai ses ruines, je la rebâtirai telle qu’aux jours d’autrefois, afin que ses habitants prennent possession du reste d’Édom et de toutes les nations sur lesquelles mon nom fut jadis invoqué. Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront ; ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai sur leur sol, et jamais plus ils ne seront arrachés du sol que je leur ai donné. Le Seigneur ton Dieu a parlé.


Ainsi, lorsque du ciel se penchera la justice, la vérité germera de la terre et quand Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ! (Ps 84)


Dans l’Évangile de Matthieu, nous lisons aujourd’hui : En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront.


Lorsqu’on grignote entre les repas, nous n’avons plus faim pour la vraie nourriture ! C’est pourquoi Dieu, en envoyant la famine sur la terre, a invité son peuple à jeûner pour susciter en eux, la faim et la soif de ses paroles ! Cependant, ils n’ont pas reconnu en Jésus, Verbe fait chair, la Parole incarnée qui devient nourriture pour la Vie Éternelle !


Les disciples de Jésus qui écoutaient ses paroles et les gardaient dans leur cœur, n’avaient plus besoin de jeûner puisqu’ils vivaient de cette Parole qui les nourrissait ! Nous aussi qui, plongés dans l’eau du Baptême, avons reçu l’Esprit Saint, nous avons besoin de cette nourriture pour faire grandir en nous ses dons ! C’est pourquoi il est utile de communier souvent, en pratiquant le jeûne eucharistique qui purifie notre cœur en ayant faim de Dieu, car Dieu répand des grâces abondantes en ceux qui communient dignement ! Chaque fois que nous communions au Corps du Christ, nous recevons le Pain de Vie et nous sommes transformés en Lui ! Ainsi, dans le sacrifice de la messe, nous pouvons, comme Jésus l’a fait pour nous, nous offrir à lui comme une hostie pure et simple en nous abandonnant à Lui, sans réserve ! Car comme l’a dit Jésus : « Si quelqu’un ne renonce pas à tout, il ne peut être mon disciple, si donc vous voulez être mon disciple, offrez-vous à moi avec toutes vos affections ! » En effet, il ne suffit pas d’aller à l’église et d’avoir un comportement correct, Dieu veut que notre Foi se manifeste dans notre relation avec les autres et dans toutes les circonstances de notre vie !


PAROLE DE DIEU

« Pour vivre de la Parole de Dieu, Il ne suffit pas de l’écouter ou de la lire,

Il faut la mettre en pratique afin qu’elle devienne nourriture » !


MYSTÈRE DE L’EUCHARISTIE !

Lorsque nous communions au Corps du Christ, nous recevons le Mystère de l’Église,

Corps Ecclésial dont nous sommes les membres ! Ainsi Il est tout en tous et nous sommes tous en Lui !

C’est le Mystère de l’Eucharistie !


LE SOURIRE !

Le sourire qui éclaire le visage des chrétiens à la sortie de la messe

Est le reflet du Christ ressuscité qu’ils viennent de recevoir !


Françoise


VENDREDI 5 JUILLET 2024

« SUIS-MOI » !

Nous avons vu hier, dans le Livre du Prophète Amos, qu’il n’était ni prophète ni fils de prophète ; il était bouvier, et il soignait les sycomores. Mais le Seigneur l’a saisi quand il était derrière le troupeau, et c’est lui qui lui a dit : “Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël.” Il nous dit aujourd’hui : Écoutez ceci, vous qui écrasez le malheureux pour anéantir les humbles du pays, car vous dites : « Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé, Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix et fausser les balances. Nous pourrons acheter le faible pour un peu d’argent, le malheureux pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu’aux déchets du froment ! » Voici venir des jours – oracle du Seigneur Dieu où j’enverrai la famine sur la terre ; ce ne sera pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles du Seigneur. »


Ainsi, pas plus que les Apôtres n’avaient été choisis parmi les scribes et les pharisiens, spécialistes de la Loi, Amos qui n’était qu’un simple bouvier a été choisi directement par le Seigneur, comme prophète pour avertir son peuple du châtiment qui les attendait s’ils ne changeaient pas de conduite ! En effet, ceux-ci, bien que conscients qu’ils étaient le peuple élu de Dieu, par l’Alliance faite avec Abraham, avaient oublié les exigences imposées pour entrer dans le Royaume des Cieux ! S’ils continuaient à pratiquer les fêtes religieuses et à respecter le sabbat, par habitude et par tradition, ce n’était plus leur priorité qu’ils accordaient davantage aux richesses de ce monde, en écrasant le malheureux ! Nul ne peut choisir deux maîtres, en choisissant l’argent, ils avaient oublié Dieu !


Quand je vois notre monde d’aujourd’hui, où j’ai beaucoup de mal à trouver ma place, il me semble que Dieu n’a pas la sienne non plus, remplacé par l’argent qui domine le monde jusqu’à écraser le malheureux, en faisant profit de tout ! Cependant, nous qui par le baptême, avons reçu l’Esprit Saint qui nous fait prophète, il nous appartient de rappeler ce que nous a révélé Jésus dans l’Évangile des Béatitudes : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés… Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde… Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu… Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.


Dans l’Évangile d’aujourd’hui, c’est Matthieu lui-même qui nous révèle que Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Cet homme n’était autre que lui-même, qui gagnait sa vie avec l’argent du contribuable ! Cependant, contrairement au jeune homme riche qui avait refusé de suivre Jésus parce qu’il avait de grands biens, l’argent de Matthieu ne suffisait pas à calmer sa faim et sa soif d’entendre la parole du Seigneur qui parvint enfin à ses oreilles quand il entendit : « Suis-moi » !


Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Ce que veut dire Jésus, c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui vivent dans le péché ! Il ne nous appartient pas de juger mais de pardonner ! Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.


PAROLE D’ÉVANGILE !

Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !


Françoise

JEUDI 4 JUILLET 2024

« VA EN PAIX, LE PARDON EST DONNÉ » !

Dans les Évangiles précédents, nous avons été témoins de nombreuses guérisons effectuées par Jésus ! Tout d’abord ce fut le lépreux qui s’adressa à Jésus en disant : « Si tu le veux, tu peux me purifier » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. » Puis, un centurion s’approcha de lui pour le supplier : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.


Dernièrement, nous avons eu l’exemple, d’une femme souffrant d’hémorragies qui, au moment où Jésus, entouré de la foule se rendait chez Jaïre, le chef de la synagogue venu le chercher en disant : Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra, cherchait seulement à toucher son vêtement, se disant en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.


Puis, arrivé chez Jaïre, il dit : La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Plus tard, deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Jésus leur dit : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »


Comme nous le voyons, toutes ces guérisons ont été réalisées pour répondre favorablement à la demande de personnes qui, ayant reconnu en Jésus, le Messie attendu, croyaient avec Foi que leur guérison dépendait de sa seule Volonté !


Aujourd’hui dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit :   En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Ainsi, nous constatons que la situation est un peu différente ! En effet, la demande ne vient pas directement de l’homme paralysé, mais de ceux qui l’ont amené à Jésus afin qu’il le guérisse. Et Jésus, voyant leur Foi comprend que la maladie de cet homme n’est pas seulement physique mais aussi spirituelle. C’est pourquoi il commence par rétablir sa santé spirituelle en disant : « Tes péchés sont pardonnés », ce qui fait penser aux spécialistes de la Loi que cet homme blasphème ! Ils ne reconnaissent pas en lui le Fils de Dieu qu’il prétend être ! Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison.  Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.


Ainsi, la maladie spirituelle qu’est le péché, peut, en paralysant notre esprit, avoir des conséquences sur notre état physique. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de rétablir la santé spirituelle en demandant à Jésus qui seul peut le faire, de nous purifier en pardonnant nos péchés ! Alors seulement, nous pourrons lui demander de guérir notre corps ! Il nous suffit de dire, avec la Foi du lépreux : « Jésus, si tu le veux, tu peux me purifier ! »


PITIÉ OU COMPASSION ?

"La « PITIÉ » est un sentiment de tristesse que l’on éprouve face à une situation de souffrance, par laquelle on ne se sent pas directement concerné, et qui génère un sentiment d’impuissance pour y apporter un réconfort !""La « COMPASSION » est un sentiment d’AMOUR que l’on éprouve face à une situation de souffrance, que l’on a envie de partager avec la personne concernée, dans l’Espérance d’y trouver ensemble une consolation !"


AIMER COMME JÉSUS NOUS A AIMÉS !

« C’est prendre sur soi le péché de celui qu’on aime, pour l’aider à porter sa croix, en souffrant avec lui

Et avancer ensemble avec Jésus, sur le chemin du pardon qui conduit à la perfection ! »


Françoise


MERCREDI 3 JUILLET 2024

« PIERRES VIVANTES DE L’ÉGLISE,

NOUS SOMMES LE CORPS DU CHRIST » !

Cette lettre que saint Paul adresse aux Éphésiens pourrait s’adresser aujourd’hui à tous ces gens qui arrivent sur notre paroisse, en disant : « Frères, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction de notre belle paroisse, ouverte, chaleureuse et fraternelle, dont la pierre angulaire, est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments d'une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l'Esprit Saint qui vit de l’Amour de Dieu et le partage ! Et dans ce coin de Paix, qui donne un avant-goût de Paradis, il n’y a plus ni riche ni pauvre, ni malade ni bien portant, ni faible ni fort, ni grand ni petit, chacun vient partager la peine de celui qui pleure et la joie de celui qui rit !


Ainsi, changeant leur deuil en allégresse, jeunes et vieux se réjouissent ensemble en proclamant dans le monde entier :  Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays ! Dieu a visité son peuple ! Son amour envers nous, s'est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !


Dans l’Évangile saint Jean nous rappelle que l'un des Douze, Thomas, n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, Jésus vint de nouveau dans la maison où Thomas était présent avec les disciples. Après avoir dit : « « La paix soit avec vous ! »  il s’adressa à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »


Alors que cette attitude de Thomas est souvent tournée en dérision, lorsqu’on accuse quelqu’un d’être comme Thomas qui ne croit que ce qu’il voit ! Je vois au contraire, cette déclaration : « Si je ne mets pas la main dans son côté, non je ne croirai pas » comme un signe de sagesse et d’intelligence qui lui permet d’être le premier à reconnaître, au-delà des apparences, celui qui, plus que l’homme qu’il a connu est vraiment son Seigneur et son Dieu !


Il me semble voir dans cette Parole de Jésus : « Parce que tu m’as vu tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » la confirmation de la profession de Foi de Thomas qui témoigne que le Christ est bien celui qui est mort et ressuscité pour nos péchés et qu’il nous suffit de croire sur parole !


Heureux, sommes-nous, nous qui croyons, à chaque Eucharistie, que le pain rompu et béni par les gestes du prêtre est vraiment le Corps vivant du Christ ressuscité ! Ainsi, nous inclinant devant Lui, nous pouvons redire les paroles de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Puis, reconnaissant notre indignité à le recevoir, nous croyons qu’il suffit d’une parole pour que nous soyons guéris, avant de communier au Corps du Christ, pierre angulaire de l’Église, construction qui s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, nous sommes, nous aussi, les pierres vivantes d'une même construction, pour devenir l’Église, demeure de Dieu par l'Esprit Saint !


DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier :

 Père et Fils et Saint-Esprit, ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité

 Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !


LE SOURIRE !

On reconnaît les chrétiens à leur sourire et à la tendresse qu’ils ont les uns pour les autres !

Car le sourire qui éclaire le visage des chrétiens à la sortie de la messe

Est le reflet du Christ ressuscité qu’ils viennent de recevoir !


Françoise


MARDI 2 JUILLET 2024

« IL SE FIT UN GRAND CALME » !

Dans le Livre d’Amos, il est écrit : Écoutez cette parole que le Seigneur prononce contre vous, fils d’Israël, contre tout le peuple qu’il a fait monter du pays d’Égypte : « Je vous ai distingués, vous seuls, parmi tous les peuples de la terre ; aussi je vous demanderai compte de tous vos crimes. » Est-ce que le lion rugit dans la forêt sans avoir de proie ? Un malheur arrive-t-il dans une ville sans qu’il soit l’œuvre du Seigneur ? Quand le lion a rugi, qui peut échapper à la peur ? Quand le Seigneur Dieu a parlé, qui refuserait d’être prophète ? « J’ai tout détruit chez vous, comme Dieu a détruit Sodome et Gomorrhe ; vous étiez comme un tison sauvé de l’incendie. Et vous n’êtes pas revenus à moi ! C’est pourquoi, voici comment je vais te traiter, Israël ! Et puisque c’est ainsi que je vais te traiter, prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu. »


Cette Parole nous montre comment un événement est responsable d’une conséquence ou la relation de cause à effet ! Ainsi, si le rugissement du lion est le signe qu’il a une proie, comment échapper à la peur quand le lion a rugi ? Et quand le malheur arrive, nous savons qu’il est l’œuvre du Seigneur !


TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui

Afin que, transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter,

 Et d’en faire sortir le bien, par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir,

En nous rendant plus fort !


Ainsi, c’est la désobéissance de l’Homme qui a entraîné l’humanité dans la mort ! Mais Dieu dans sa miséricorde nous donne les moyens de nous relever en respectant ses conditions de rachat ! Cela ne peut se faire sans souffrance, car pour éliminer le mal, il faut le détruire à la racine, comme on abat un arbre qui donne de mauvais fruits !


Dans l’Évangile, il est de nouveau question de la tempête apaisée : Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »  Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »


Je viens seulement de découvrir un autre aspect de cet Évangile qui m’accompagne depuis mon enfance ! En effet, le message que j’ai retenu depuis toujours c’est : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Et, dans la confiance que j’avais en Jésus, je ne me suis jamais posé la question de savoir qui il était pour que les vents et la mer lui obéissent ! C’est cet étonnement des gens qui m’étonne aujourd’hui, car pour moi, j’ai toujours trouvé normal que Jésus ait ce pouvoir sur les éléments puisqu’ils sont l’œuvre de Dieu !


Cette tempête a été provoquée pour témoigner de la puissance de Dieu et que sans lui nous ne pouvons rien faire ! Ainsi comme nous le voyons dans l’Évangile de l’aveugle-né : En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.


Ceci nous montre que nous ne sommes pas responsables de nos blessures mais du mal que nous pouvons en faire ! Et quelles que soient les conséquences, n’oublions pas que Jésus est toujours dans la barque avec nous pour calmer la tempête !


Françoise


LUNDI 1er JUILLET 2024

« ENVOIE-MOI POUR MARCHER AVEC TOI SUR TON CHEMIN DE CROIX » !

Aujourd’hui dans l’Évangile de Matthieu : En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »  Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »

 

Il s’agit ici de deux déclarations de Jésus, faites, en réponse à celles de deux hommes ! Dans la première, c’est le scribe qui dit à Jésus : « Maître, je te suivrai partout où tu iras » Et la réponse de Jésus peut nous surprendre ! En effet, on pourrait s’attendre à ce qu’il accepte avec joie cet engagement à le suivre ! Au lieu de cela, il semblerait qu’il cherche plutôt à le décourager ! En réalité, je pense qu’il cherche davantage à s’assurer que la demande du scribe n’est pas motivée par un sentiment de sécurité, en suivant un homme puissant qui, devant lui, aplanira son chemin en bravant toutes les épreuves à sa place !

 

La déclaration de Jésus montre que la décision de le suivre doit être réfléchie avec le discernement qui permet de mesurer et d’accepter, en toute connaissance, les risques d’un chemin douloureux, pavé de souffrances qui mènent jusqu’à la Croix, avec pour seule consolation, l’Espérance de la Résurrection ! C’est ce dont, j’ai moi-même pris conscience ce matin de juillet 2022, lorsqu’à mon réveil j’ai fait cette demande à Jésus en disant : « Jésus, j’ai confiance en toi, me voici, envoie-moi, pour marcher avec toi sur ton chemin de croix ! » Le soir-même, ma prière fut exaucée quand je me suis sentie projetée du haut des marches de l’église pour retomber au-delà des cinq marches, à plat ventre sur le parvis, dans un bruit fracassant qui a fait penser aux nombreux témoins, que ma tête avait éclaté ! Cependant il n’en fut rien ! Ce n’était que la première étape de ce chemin de croix dont j’avais accepté d’avance, sans les connaître, mais avec confiance, les souffrances qu’il me faudrait endurer avec l’aide de Jésus lui-même !

 

Trois jours plus tard, alors que je ressentais le besoin de confier mon angoisse à mes amis, ceux-ci sont passés sans même me voir et me sentant abandonnée, devant la croix de Jésus, je criais ma douleur en disant : « Pourquoi ? » Alors, j’ai entendu sa réponse : « Mais n’est-ce pas toi qui m’as demandé de marcher avec moi sur mon chemin de croix ? » Et j’ai compris qu’il m’avait jugée digne de ressentir ce qu’il avait lui-même ressenti au jardin des oliviers, lorsque, comptant sur l’aide de ses amis pour calmer son angoisse, il les avait trouvés endormis ! J’ai compris alors que mon chemin de croix ne faisait que commencer et qu’il me faudrait affronter les étapes qui mènent jusqu’à la Croix ! Un an plus tard, je pris conscience de l’épreuve qui m’attendait et malgré mon âme triste à en mourir, après avoir compris ce qu’il attendait de moi, j’ai dit à Jésus, comme lui-même avait dit à son Père : « Fais de moi ce que tu veux et non ce que j’espère » Et là encore avec son aide, j’ai trouvé la force de supporter l’insupportable car rien n’est impossible à Dieu ! C’est pourquoi, malgré ma faiblesse, je peux redire en toute connaissance de cause : « Jésus, je te suivrai partout où tu iras » car ce n’est plus moi qui vis, c’est lui qui vit en moi ! » Et comme du cœur transpercé de Jésus, jaillit l’eau et le sang, dans mon cœur transpercé, la joie se mêle à la douleur !

 

La deuxième déclaration de Jésus, s’adresse à l’homme qui à son ordre de le suivre, répond : « Seigneur, permets-moi d’abord d’aller enterrer mon père » Quand Jésus dit : « Laisse les morts enterrer les morts » Il veut dire que pour le suivre, il faut se détacher des réalités de la terre pour regarder celles d’en-haut ! Ainsi qu’il est rappelé dans l’Évangile de Luc : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive » ou encore : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

 

Il me semble comprendre que si Dieu en respectant notre liberté, n’exige rien de nous, si nous acceptons de le suivre, il est nécessaire que nous acceptions les exigences de ses commandements ! Et le psaume 118 qui comprend 176 versets, en consacre plus d’une vingtaine à l’apologie de ces exigences ! Ainsi, je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses. Heureux ceux qui gardent ses exigences, ils le cherchent de tout cœur ! Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent. Je suis ton serviteur, éclaire-moi : je connaîtrai tes exigences. Quelle merveille, tes exigences, aussi mon âme les garde ! Justice éternelle, tes exigences ; éclaire-moi, et je vivrai. Je t'appelle, Seigneur, sauve-moi ; j'observerai tes exigences.

 

Tes exigences, mon âme les observe : oui, vraiment, je les aime.

Françoise

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