top of page

La Sphère de Dieu

  • francoise075
  • 1 juil.
  • 26 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 18 heures

ARCHIVES EDITO JUILLET 2025


MARDI 8 JUILLET 2025

« COMME IL EST VIOLENT LE COMBAT SPIRITUEL » !

Hier, Jacob, sorti de son sommeil, après avoir déclaré « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. a dressé la pierre pour en faire une stèle, sur laquelle il prononça un vœu : « Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin où je marche, s’il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le Seigneur sera mon Dieu. Cette pierre dont j’ai fait une stèle sera la maison de Dieu. » Cette déclaration contraste beaucoup avec celle du notable de l’Évangile qui, se prosternant devant Jésus lui dit : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » ou encore celle de la femme souffrant d’hémorragies, qui se disait en elle-même « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Ces deux personnes n’ont en effet, aucun doute sur la véritable nature de Jésus, croyant en toute confiance que tout lui est possible si c’est la Volonté de Dieu ! Et c’est par la force de cette Foi inconditionnelle que nous sommes sauvés !

 

Il suffit en effet de croire en la toute-puissance de Dieu pour lui demander avec confiance ce dont nous avons besoin, en le laissant faire de nous ce qu’Il veut, car Il sait ce qui est bon pour nous ! Contrairement à ce vœu de Jacob qui conditionne sa Foi à ce qu’il demande à Dieu de faire pour lui ! C’est malheureusement une manière humaine de prier, très courante dans le monde d’aujourd’hui où j’entends des personnes s’adresser à Dieu en disant : « Seigneur, si tu veux que je croie en toi, donne-moi un signe » avant de chercher une réponse dans la Bible, en posant le doigt sur un mot d’une page ouverte au hasard, dans lequel elles pensent trouver la réponse qu’elles espèrent ! Cependant lorsque leurs vœux ne sont pas exaucés, leur espérance diminue et leur foi chancelle, au point de lutter dans un vrai combat spirituel pour éviter de tomber, sous l’emprise du démon, dans la tentation du découragement et du désespoir !

 

"Comme il est violent le combat spirituel quand on détourne son regard du bois de la Croix

Pour le tourner vers soi et qu’on a lutté toute la nuit dans la douleur et dans les larmes en se croyant abandonné !

Mais au matin, on s’aperçoit que Celui qu’on croyait perdu, à nos côtés s’était battu !

Alors on crie : « Pardon Seigneur » ! Et la Paix revient dans nos cœurs !"

 

Aujourd’hui, nous lisons : Cette nuit-là, Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L’homme demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. » Il reprit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. » Et là il le bénit. Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), car, disait-il, « j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. »

 

Nous lisons dans l’Évangile d’aujourd’hui : Voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »  Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages.  Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Ainsi, ce sourd-muet n’est pas venu seul vers Jésus ! Ce sont les autres qui ont intercédé pour que Jésus le délivre de l’emprise du démon, avant que lui-même se mette à parler, pour témoigner sa gratitude envers Jésus, en priant à son tour, le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ! Car lorsque nous avons été saisis par le Christ nous ne voyons plus les hommes d’une manière simplement humaine, mais à la manière de Dieu en priant les uns pour les autres !»

 

Et comme nous le rappelle notre Pape Léon : « L’Église et le monde n’ont pas besoin de personnes qui accomplissent leurs devoirs religieux en affichant leur foi comme un signe extérieur ; ils ont plutôt besoin d’ouvriers désireux de travailler dans le champ de la mission » Le Royaume de Dieu germe comme une graine dans la terre, et les femmes et les hommes d’aujourd’hui, même lorsqu’ils semblent submergés par tant d’autres choses, attendent une vérité plus grande, sont à la recherche d’un sens plus profond à leur vie, désirent la justice, portent en eux une aspiration à la vie éternelle » ! Cependant, les ouvriers sont peu nombreux. Il y a peut-être des « chrétiens occasionnels » qui laissent parfois place à quelques bons sentiments religieux ou participent à certains événements ; mais rare sont ceux qui sont prêts à travailler chaque jour dans le champ de Dieu ! Les véritables chrétiens sont ceux qui cultivent dans leur cœur, la semence de l’Évangile pour ensuite la porter dans la vie quotidienne, en famille, sur les lieux de travail et d’étude, dans les différents milieux sociaux et auprès de ceux qui en ont besoin » !

Françoise


LUNDI 7 JUILLET 2025

« C’EST TOUT ENTIER QU’IL FAUT S’ÉTENDRE SUR LA CROIX » !

Dans le Livre de la Genèse, il est aujourd’hui fait mention de l’échelle de Jacob !  En ces jours-là, Jacob partit de Bershéba et se dirigea vers Harane. Il atteignit le lieu où il allait passer la nuit car le soleil s’était couché. Il y prit une pierre pour la mettre sous sa tête, et dormit en ce lieu.


Comme j’ai reçu du Seigneur ce don d’intelligence dotée d’un esprit curieux, j’ai cherché à comprendre pourquoi Jacob avait mis sous sa tête, une pierre pour dormir, au lieu de reposer directement sur le sol dont le contact aurait été plus doux ? Et j’en suis arrivée à cette conclusion que s’il m’arrivait de me trouver dans la même situation, j’essaierais de trouver un moyen de surélever ma tête afin que mon esprit soit plus haut que le reste du corps ! C’est sans doute ce qui caractérise ma recherche de spiritualité à la recherche de Celui qui est l’Au-delà de tout !


Il me semble qu’il est possible que ce soit ce même esprit qui ait poussé Jacob à prendre de la hauteur, pour que, par ce songe, lui soit révélée en ce lieu, la présence de Dieu !  Voici qu’une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le ciel, et des anges de Dieu montaient et descendaient. Le Seigneur se tenait près de lui. Il dit : « Je suis le Seigneur, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donne, à toi et à tes descendants. Voici que je suis avec toi ; je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai sur cette terre ; car je ne t’abandonnerai pas avant d’avoir accompli ce que je t’ai dit. » Jacob sortit de son sommeil et déclara : « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. »   Il fut saisi de crainte et il dit : « Que ce lieu est redoutable ! C’est vraiment la maison de Dieu, la porte du ciel ! » Il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, la dressa pour en faire une stèle, et sur le sommet il versa de l’huile. Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de Dieu)


On peut ainsi considérer cette pierre sur laquelle est bâtie le premier autel situé entre ciel et terre, comme la porte d’entrée de la Maison de Dieu, préfigurant cette pierre sur laquelle est bâtie l’Église ! C’est en effet sur cette table qu’est offert le sacrifice sans lequel il nous est impossible de gravir les échelons de la Croix qui conduit à la porte du Ciel !


LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour

Car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles

En passerelles pour accéder à son Royaume ! »


Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Car, ainsi que l’a écrit Paul dans sa lettre à Timothée : « Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par l’Évangile. »


C’est cette Joie de l’Évangile que je souhaite partager avec vous, par le témoignage de cette prière de maman, écrite à mon intention :


« C'est tout entier qu'il faut s'étendre sur la croix ! il faut passer par cet abandon, sentir en mon cœur de "Maman" l'impuissance, la désolation, la peur, l'angoisse, comme tu as senti, toi, Seigneur, la douleur, l'arrachement, les clous enfoncés dans ta chair... »  Alors, Jésus, quand je t’ai suivi jusqu'au bout, ma croix s’est levée avec la tienne... et cette croix, dressée, est devenue source de "Lumière et de vie" Ainsi, après trente années de souffrances, a jailli avec toi, la résurrection de "mon enfant" et la mienne ! »


GRÂCE CONCOMITANTE !

Une grâce concomitante est une grâce divine que l’on reçoit à l’instant même où l’on pose un acte de Foi, 

Pour le rendre méritoire ! Ainsi, pour être heureux, il suffit de le vouloir et de chanter

« Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toute chose rendons grâce à Dieu !

Alors nous recevons la grâce concomitante de la joie indélébile de l’Évangile

Qui grandit quand on la partage !


Françoise

DIMANCHE 6 JUILLET 2025

« SI QUELQU’UN EST TOUT PETIT, QU’IL VIENNE À MOI » !

Il me semble que le message qui résume les lectures de ce dimanche soit un message de consolation pour notre monde en détresse par la promesse d’une Paix qui se dirige vers lui comme un fleuve qu’on ne peut arrêter ! Dans la première lecture, le Prophète Isaïe compare Jérusalem à une mère qui console ses enfants ! Il me plaît à penser que cette mère n’est autre que l’Église au sein de laquelle ceux qui sont tout petits pourrons trouver la Paix au milieu de ce torrent qui déborde et qu’on ne peut arrêter de se répandre sur les terres arides où, après son passage, l’herbe reverdit, faisant apparaître une création nouvelle ! Ainsi toute la terre éclatera de joie comme une mère qui, après des heures de souffrances se réjouit de voir le visage de son enfant nouveau-né !

 

Il faut en effet passer par bien des souffrances pour connaître la Paix qui apporte la consolation ! Comment aurions-nous besoin de consolation si nous ne connaissons pas la souffrance ? C’est pourquoi, lors du jugement, seuls les tout petits et les plus faibles, qui viendront se reposer sur les genoux de leur Mère, trouveront leur récompense dans la Vie Éternelle quand ceux qui l’ont déjà reçu sur terre connaîtrons les tourments éternels de l’enfer !

 

Nous vivons dans un monde qui semble corrompu où ceux qui nous dirigent rejettent la souffrance et la fragilité en supprimant toute notion d’effort visant à résister à la douleur physique ou morale par des moyens artificiels ou des actes délibérés destinés à provoquer la mort, considérant celle-ci comme un droit qui leur appartient !

 

Cependant comme nous le rappelle saint Paul dans sa lettre aux Galates : « Frères, pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle. Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus. »  


En effet, nous savons que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs et personnellement, comme Paul, je peux dire : « Que la croix de notre Seigneur Jésus-Christ reste ma seule fierté, car je crois qu’Il est mort pour moi ! C’est pourquoi je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus, en acceptant qu’Il fasse de moi ce qu’Il veut, afin que moi aussi je sois crucifiée pour le monde !

COMME L’OR AU CREUSET !

Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus

 Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations

qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset

 Changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble

comme celui de Jésus !

 

Et comme nous le rappelle Jésus dans l’Évangile de Luc : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

 

 Ainsi comme Il avait choisi ses douze Apôtres, Jésus a choisi lui-même les 72 disciples qu’il envoyait deux par deux en mission après leur avoir donné ses instructions ! Ce n’est pas à nous de choisir la mission, en agissant à la manière des hommes, nous sommes tentés d’entrer dans la tentation de sélectionner ce qui nous semble le plus facile à mettre en œuvre selon nos compétences, sans tenir compte de la Volonté de Dieu ! La seule façon d’échapper à la tentation est de prier Dieu afin qu’Il nous aide à crucifier nos envies personnelles en s’abandonnant à sa Volonté par l’obéissance ! Car ce n’est pas en raison de nos mérites que Dieu nous choisit pour la mission mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

L’HUMILITÉ !

Pour entrer dans le Royaume de Dieu, l’humilité est le maillon indispensable

pour confirmer et valider nos vertus théologales que sont la Foi, l’Espérance et la Charité !

Il nous convient de cultiver cet abaissement tout au long de notre vie par l’arrosage régulier de la prière,

la nourriture de la Parole et l’engrais de l’Eucharistie !

 

Françoise



SAMEDI 5 JUILLET 2025

AUJOURD’HUI, NE FERMONS PAS NOTRE CŒUR, MAIS ÉCOUTONS LA VOIX DU SEIGNEUR.

Aujourd’hui dans le Livre de la Genèse, il est rappelé la stratégie de Rébecca pour que Jacob reçoive, à la place son frère Esaü, la bénédiction de son père Isaac, réservée à son fils aîné en raison du privilège que lui confère son droit d’aînesse ! En effet, Rébecca avait eu la révélation alors qu’elle était enceinte de jumeaux que cette bénédiction devait revenir au plus petit auquel le plus grand serait asservi ! C’est pourquoi au moment où Isaac, devenu vieux, demanda à Esaü de partir chasser du gibier et de lui préparer un bon plat afin qu’il le bénisse avant de mourir, Rébecca prit l’initiative de faire passer Jacob pour son fils aîné ! Ce qui a provoqué la colère d’Esaü, reprochant à son frère de lui avoir volé son droit d’aînesse et sa bénédiction ! En réalité, il avait oublié qu’il lui avait lui-même vendu son droit d’aînesse pour satisfaire une envie subite d’un plat de lentilles !


Il arrive en effet que nous prenions des décisions sur un coup de tête, provoquées par une envie soudaine dont on ne mesure pas les conséquences ! C’est également ce qui s’est passé pour Rébecca qui croyait bien faire en réalisant ce qu’elle pensait être la Volonté de Dieu ! Ainsi, voyant Isaac prêt à donner sa bénédiction à son fils aîné, elle pensa qu’il était grand temps d’intervenir, avant qu’il ne soit trop tard ! A l’instar de Sara qui poussa Abraham dans les bras de sa servante, afin qu’elle lui donne le fils promit par Dieu, pensant qu’à son âge il était impossible que ce soit avec elle !  


Cette manière humaine de prendre des initiatives pour agir à la place de Dieu est le signe de notre manque de Foi qui nous laisse entrer dans la tentation de l’impatience, nous faisant oublier que rien n’est impossible à Dieu ! Il nous faut en effet,

 Persévérer, Résister, Insister, Espérer, pour Répondre à son appel, lorsqu’à l’heure favorable, le moment sera venu d’entendre sa voix prononcer notre nom ! Car ce n’est pas nous qui l’avons choisi, c’est lui qui nous a choisis et établis pour que nous allions et vivions de sa vie ! Il nous arrive bien souvent de croire faire la Volonté de Dieu en multipliant les engagements pour répondre à la demande des nombreuses propositions de services qui cherchent un responsable ! Nous croyons bien faire en prenant des initiatives à la manière humaine, persuadés qu’il nous suffit d’agir selon notre bonne volonté ! C’est oublier de s’abandonner à la Volonté de Dieu pour le laisser faire de nous ce qu’Il veut et non ce que nous espérons ! C’est pourquoi nous devons faire appel à l’Esprit Saint pour entendre sa voix nous dire ce qu’Il attend de nous, le moment venu !


Et cette voix, c’est la voix du Pasteur qui connaît ses brebis ! Comme nous le dit Jésus : Je suis le bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. »


Et je peux témoigner personnellement que j’ai entendu la voix du Seigneur lorsque j’ai écouté la voix du pasteur qui a ouvert mon cœur en me demandant de dire chaque jour : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ! » Et, peu à peu, après avoir essuyé le refus de mes nombreuses propositions pour faire ce que je pensais être la volonté de Dieu, j’ai entendu la voix de mon pasteur me dire : « Toi, tu es là où il y a besoin ! Nous allons trouver ce que le Seigneur attend de toi ! »


Alors par sa voix qui a ouvert mon cœur, j’ai entendu la voix du Seigneur m’appeler par mon nom en disant : « Françoise, laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères ! » Et depuis je ne fais plus ce que je veux, mais je suis toujours là où il y a besoin ! Ainsi, ce n’est plus moi qui vis, mais Lui qui vit en moi !


INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)

"Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées, il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes

Qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu !"


Françoise

VENDREDI 4 JUILLET 2025

« C’EST LA BELLE HISTOIRE D’UN AMOUR ÉTERNEL » !

Dans le Livre de la Genèse il est écrit que Sara vécut cent vingt-sept ans. Après avoir enseveli sa femme Sara dans la caverne du champ de Macpéla, Abraham alors vieux, avancé en âge, dit au plus ancien serviteur de sa maison, l’intendant de tous ses biens : « Je te fais prêter serment par le Seigneur, Dieu du ciel et Dieu de la terre : tu ne prendras pas pour mon fils une épouse parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, chercher une épouse pour mon fils Isaac. » Le serviteur lui demanda : « Et si cette femme ne consent pas à me suivre pour venir ici ? Devrai-je alors ramener ton fils dans le pays d’où tu es sorti ? » Abraham lui répondit : « Garde- toi d’y ramener mon fils ! Le Seigneur, le Dieu du ciel, lui qui m’a pris de la maison de mon père et du pays de ma parenté, m’a déclaré avec serment : “À ta descendance je donnerai le pays que voici.” C’est lui qui enverra son ange devant toi, et tu prendras là-bas une épouse pour mon fils. Si cette femme ne consent pas à te suivre, tu seras dégagé du serment que je t’impose. Mais, en tout cas, tu n’y ramèneras pas mon fils. » Quand Rébecca, leva les yeux elle vit Isaac et sautant à bas de son chameau elle dit au serviteur : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ? » Le serviteur répondit : « C’est mon maître. » Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima.

 

Cette belle histoire est à la fois le témoignage de la Foi d’Abraham qui a cru en la Promesse que Dieu lui avait faite de donner à sa descendance le pays où il l’avait conduit, c’est pourquoi il n’a pas cherché lui-même une femme pour son fils, il a continué de lui faire confiance, persuadé que c’est Dieu lui-même qui la mettrait sur son chemin ! Et sa confiance fut récompensée puisque Rébecca en voyant Isaac reconnut celui qu’elle attendait ! Il l’épousa, elle devint sa femme et il l’aima ! Mais c’est aussi le signe que nous sommes prédestinés à la sainteté si nous laissons Dieu faire de nous ce qu’il veut ! Il a en effet un projet pour chacun de nous, dès le sein de notre mère ! Cependant, il nous laisse libre d’accepter ou de refuser tout en sachant qu’elle sera notre réponse, car Il est l’Au-delà de tout, Il voit tout et il entend tout ! C’est Lui qui nous a faits et nous sommes à Lui !

 

C’est pourquoi si nous croyons en Lui nous sommes certains qu’il exaucera nos prières au-delà de nos espérances, comme je peux moi-même en témoigner par cette histoire d’amour qui est aussi la mienne ! Le jour où j’ai levé les yeux vers ce jeune homme que je voyais pour la première fois, nos yeux se sont croisés et nous nous sommes aimés au premier regard ! Non pas le premier regard d’une rencontre arrangée dans le cadre artificiel d’une émission de télévision mais dans la rencontre providentiel de la Volonté de Dieu qui a béni notre union pour que nous devenions mari et femme pendant plus de cinquante ans en nous donnant la plus belle des familles ! Cette famille composée de quatre enfants, douze petits-enfants et bientôt cinq arrière-petits-enfants ! Quelle belle descendance pour un homme qui était lui-même sans famille et ne savait d’où il venait !

 

Ainsi lorsque nous laissons le Seigneur agir en nous avec confiance, nous reconnaissons ce qu’Il attend de nous, quand, le moment venu, il pose son regard sur nous ! C’est ce que nous dit Matthieu dans l’Évangile où il nous parle de sa rencontre avec Jésus quand, passant devant lui, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » Il a suffi que Jésus pose son regard sur lui pour reconnaître ce qu’il attendait de lui et aussitôt il le suivit ! Il l’invita à sa table avec d’autres collecteurs d’impôts et des pécheurs qui vinrent prendre place à table avec lui et ses disciples ! Ce qui n’était pas du goût des pharisiens qui lui reprochaient de manger avec des pécheurs. Mais Jésus déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

En effet, Matthieu n’avait pas le profil de celui que les hommes auraient choisi comme disciple ! Lorsque les hommes recrutent une personne, ils étudient son parcours pour voir s’il a les compétences requises pour le travail qu’ils attendent de lui, mais les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes !

 

 Si Dieu nous a prédestinés à la sainteté, ce n’est pas en raison d’une action méritante qui justifierait ce choix mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire ! Il suffit, simplement de laisser sa main nous conduire pour faire de nous des saints ! Car ce ne sont pas les grands exploits qui font les grands saints mais les petits gestes insignifiants de chaque jour, accomplis avec Amour, qui font la sainteté des gens ordinaires !

 

Françoise


JEUDI 3 JUILLET 2025

« NOUS PARTAGEONS UN MÊME PAIN DANS UNE MÊME FOI ET NOUS FORMONS UN MÊME CORPS : L’ÉGLISE DE JÉSUS » !

Nous fêtons aujourd’hui saint Thomas l’Apôtre qui n’était pas avec les autres disciples quand Jésus était venu. Et quand ils lui dirent : « Nous avons vu le Seigneur ! »  il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Mais Huit jours plus tard, alors que les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et que Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »


Il me semble voir dans cette déclaration de Thomas un véritable acte de Foi, car contrairement aux autres qui avaient reconnu en Jésus leur maître et ami ressuscité, Thomas, à travers ses blessures, a vu au-delà des apparences le corps immatérialisé de Celui qu’il reconnaît comme son Seigneur et son Dieu ! Il me plaît de voir dans cet acte de Foi le premier Miracle Eucharistique qui fait reconnaître, à celui qui croit en Lui, le Corps du Christ ressuscité, présent dans ce corps dématérialisé qu’est l’Hostie que nous recevons en communion ! C’est pourquoi je profite de ce moment précieux où Jésus est présent dans mon cœur pour être en cœur à cœur avec mon Seigneur et mon Dieu qui est tout en tous pour que tous en Lui nous ne fassions plus qu’UN seul Corps !


Ainsi, comme nous le dit saint Paul dans la première lecture : Frères, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c'est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments d'une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l'Esprit Saint.


Et cette construction n’est autre que l’Église du Christ dont nous sommes les pierres vivantes !


VOILA POURQUOI J’AIME L’ÉGLISE !

J’aime l’Église parce qu’elle est l’œuvre bien-aimée du Christ Lui-même,

Faisant de son Corps la Pierre angulaire, et des membres que nous sommes,

 Les pierres vivantes pour devenir le Temple Saint, demeure éternelle du Père !


J’aime l’Église parce qu’elle est notre Mère,

Au sein de laquelle nous devenons frères de Jésus, qui nous emmène vers le Père !


J’aime l’Église parce qu’elle est malade

Et que nous devons redoubler d’Amour pour elle

Seul remède capable d’éradiquer le mal et de purifier ses blessures !


J’aime l’Église parce que sans elle

Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête

Et nous sommes condamnés à errer pour l’éternité !


Alors, frères et sœurs chrétiens !

Aimons notre Église et unissons notre prière pour qu’au Nom de Jésus

La puissance de l’Amour de Dieu

Vienne guérir et sauver l’Église du Christ pour l’Éternité !


DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier :

Père et Fils et Saint-Esprit, ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité

Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !

Françoise



MERCREDI 2 JUILLET 2025

« LE SEIGNEUR M’A SAUVÉE CAR IL M’AIME » !

Nous avons vu dans le Livre de la Genèse, qu’Abraham avait 75 ans lorsque le Seigneur lui avait demandé de quitter son pays en promettant de faire de lui qui n’avait pas d’enfant, une grande nation ! Et Abraham a cru en la Parole du Seigneur ! Cependant le jour où assis près de la tente, le Seigneur apparut à Abraham et qu’il vit près de lui trois hommes à qui il donna l’hospitalité, quand le voyageur lui dit :« Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Sa femme, Sara se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! » Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?” Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?

 

Ainsi, Sara pensa que si Abraham pouvait encore donner la vie ce ne pourrait être qu’avec une femme plus jeune ! C’est pourquoi elle le poussa dans les bras de sa servante Agar qui lui donna un fils à qui il donna le nom d’Ismaël ! Cependant, ce n’était pas là le projet de Dieu et nous voyons aujourd’hui qu’Abraham avait cent ans quand naquit son fils Isaac. L’enfant grandit, et il fut sevré. Or, Sara regardait s’amuser Ismaël, ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne. Elle dit à Abraham : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac. » Cette parole attrista beaucoup Abraham, à cause de son fils Ismaël, mais Dieu lui dit : « Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ; écoute tout ce que Sara te dira, car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom ; mais je ferai aussi une nation du fils de la servante, car lui aussi est de ta descendance. »

Ceci nous montre que lorsque le Seigneur nous appelle par notre nom, il nous faut

Persévérer Résister Insister Espérer pour Reconnaître

le moment venu d’accomplir ce qu’Il attend de nous ! Car le temps de Dieu n’est pas celui des hommes et notre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie ! Résistons-lui avec la force de notre Foi, en prenant le temps de discerner si la voix que nous entendons est celle de Dieu ou du démon qui cherche à nous détourner de la vérité en nous faisant croire que c’est à nous de choisir ce que nous voulons faire pour Dieu selon ce que nous aimons faire ! Cependant, ce n’est pas en raison de nos mérites que Dieu nous choisit pour la mission mais à cause de nos fragilités afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire !

 

C’est pourquoi lorsque nous entendons le Seigneur nous appeler, gardons-nous bien d’agir dans la précipitation en prenant des initiatives qui ne correspondent pas au projet de Dieu pour nous ! Il nous faut patienter jusqu’au retour du messager envoyé par le Seigneur pour nous donner, au moment venu, la marche à suivre ! Il est en effet difficile pour notre nature humaine de reconnaître que le Seigneur attend de nous quelque chose qui nous semble impossible, c’est pourquoi il nous faut faire appel à l’Esprit Saint qui seul peut nous donner la sagesse de croire qu’il n’est aucune merveille que le Seigneur ne puisse accomplir !


C’est ce dont je témoigne aujourd’hui en déclarant : « Je reconnais devant toi le prodige, l'être étonnant que je suis : *étonnantes sont tes œuvres toute mon âme le sait. Mes os n'étaient pas cachés pour toi quand j'étais façonnée dans le secret, modelée aux entrailles de la terre ! » Car, à l’instar de saint Pierre et saint Paul, tout ce que je dis ne vient pas de moi, mais de l’Esprit Saint qui parle à travers moi ! Et c’est en Aimant d’une Manière Inconditionnelle celui que Dieu m’a envoyé pour chasser mes démons, que j’ai accepté de renoncer à ce que je pensais être la Volonté de Dieu pour reconnaître ce qu’Il attendait de moi en vérité, le laissant faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère !


Il me semble en effet, que beaucoup d’entre nous et plus particulièrement ceux qui se rapprochent de Dieu se trouvent à la merci du démon qui rugit à la recherche de sa proie, en tentant de se faire passer pour Dieu ! C‘est ainsi que Jésus lui-même fut tenté au désert et qu’Il a chassé le démon en criant « Arrière Satan » par l’arme de la prière ! Et dans l’Évangile d’aujourd’hui c’est Jésus lui-même qui délivre les possédés de l’emprise des démons en les envoyant dans un troupeau de porc qui se précipita dans la mer ! C’est pourquoi, il nous faut être vigilant pour résister au démon par la force de notre Foi en priant chaque jour Notre Père de ne pas nous laisser entrer en tentation et de nous délivrer du mal ! Car quand un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.

 

PARDON ET VENGEANCE !

"Si le "Pardon" est un Don de Dieu, la "Vengeance" est la récompense du diable !"

 

Françoise


MARDI 1 JUILLET 2025

« SOIS SANS CRAINTE, JE SUIS AVEC TOI TOUS LES JOURS JUSQU’À LA FIN DU MONDE » !

Dans le Livre de la Genèse, après qu’Abraham eut obtenu de Dieu la promesse de ne pas faire périr le juste avec le coupable, nous lisons aujourd’hui :  En ces jours-là, les gens de Sodome avaient voulu s’en prendre aux deux voyageurs passant la nuit chez Loth. À l’aurore, les deux anges pressèrent Loth, en disant : « Debout ! Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, et va-t’en, de peur que tu ne périsses à cause des crimes de cette ville. » Comme il s’attardait, ces hommes le saisirent par la main, ainsi que sa femme et ses deux filles, parce que le Seigneur voulait l’épargner. Une fois sortis, ils dirent : « Sauve-toi si tu tiens à la vie ! Ne regarde pas en arrière, si tu ne veux pas périr ! » Loth leur dit : Votre serviteur a trouvé grâce à vos yeux, et vous m’avez fait une grande faveur en me laissant la vie. Voici une ville assez proche pour y fuir– elle est si petite ! – Permettez que je me sauve là-bas afin de rester en vie ! » Ils lui répondirent : « Pour te faire plaisir cette fois encore, je ne détruirai pas la ville dont tu parles. Vite, sauve-toi là- bas »

 

Ainsi lorsque Dieu a détruit les villes de cette région, il s’est souvenu de sa promesse faite à Abraham de ne pas faire périr le juste avec le coupable ! Car à l’exception de Loth et sa famille, tous les habitants de Sodome étaient pervertis, c’est pourquoi les envoyés de Dieu l’ont emmené hors de la ville avant qu’elle ne soit détruite ! En effet, Dieu qui sait tout et qui voit tout, n’ignorait rien des pratiques perverses des habitants de Sodome qui ne respectaient pas sa Loi ! Mais si le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour, il ne peut laisser le péché impuni ! C’est pourquoi dans sa grande Miséricorde, Il donne une chance aux pécheurs de se tourner vers Lui, avant que sa patience ne soit à bout !

 

Aujourd’hui, en voyant l’état dans lequel se trouve notre pays, gouverné par une majorité de responsables politiques incompétents et dépourvus de sagesse, je ne peux m’empêcher de le comparer à la ville de Sodome ! En effet, ces personnes, imbues de leur autorité qui leur vient des hommes, se prennent pour des dieux en imposant leurs propres lois, contraires à la Loi divine ! Ainsi quand Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme puis Il les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. » Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Cependant l’homme refuse de se reconnaître à l’image de Dieu en étant homme et femme, il veut pouvoir choisir lui-même d’être ce qu’il veut, quand il veut ! C’est pourquoi il a établi un programme national D’Éducation à la Vie Affective et Relationnelle, et à la Sexualité, accepté par le Conseil d’État qui le juge conforme à la volonté du Parlement, Attestant ainsi que l’éducation des enfants est désormais une affaire d’État que les parents ne peuvent en aucun cas revendiquer ! De plus, l’homme se prenant pour Dieu, se donne le droit de régner sur la mort et la vie en conseillant d’interrompre le cours d’une grossesse afin de réduire le nombre des enfants indésirables qui remplissent la terre, mais également en aidant à mourir les personnes dont la vie devient une charge pour la société ! Et pour ne pas risquer de voir ce droit remis en cause, il remplace peu à peu l’intelligence humaine par l’intelligence artificielle qui nous fait agir d’une manière conventionnelle, faisant de chacun de nous un fac-similé conforme à l’original ! L’homme n'a pas conscience qu’en agissant ainsi il entraîne lui-même le monde à la destruction !

 

Cependant, nous qui avons appris comment il faut nous conduire pour plaire à Dieu, en veillant à rester maître de son corps dans un esprit de sainteté et de respect, sans nous laisser entraîner par la convoitise comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu, ne soyons pas abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance !  En effet, notre pays est semblable à une barque qui navigue, sur l’océan du monde, traversant les tempêtes et les ouragans ! Cependant, même s’il a l’air de dormir, Jésus est au milieu de nous ! C’est pourquoi, nous qui croyons en Lui, nous devons Persévérer Résister Insister Espérer le Réveiller, car nous savons qu’il lui suffit d’étendre la main devant la mer et les vents pour que ceux-ci lui obéissent et qu’il se fasse un grand calme ! Comme nous l’avons vu en cette nuit pascale où plus de 10700 enfants de Dieu ont été sauvés de la mort dans notre pays, ainsi que dernièrement sept jeunes de notre paroisse, accompagnés de 24 autres, issus du patronage qui ont reçu, pour la première fois dans leur cœur, le Corps vivant du Christ ressuscité ! Ainsi, soyons sans crainte, nous qui avons la Foi, car nous savons que le Seigneur ne fera pas périr le juste avec le coupable !

 

Mais l’Homme se prenant pour Dieu,

qui se donne aujourd’hui le pouvoir de régner sur la mort et la vie

Risque fort, devant un tel blasphème, de subir l’anathème !

 

Françoise

 
 
 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating

Téléphone

06 82 93 80 51

Oasis-sourcedevie

Par Françoise Rocton

bottom of page