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La Sphère de Dieu

  • francoise075
  • 1 avr.
  • 87 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 10 heures

MARDI 29 AVRIL 2025

​​​« OUI JÉSUS, TON JOUG EST FACILE À PORTER ET TON FARDEAU LÉGER » !Dans la première lecture d’aujourd’hui, Jean nous dit : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.

Il me semble que ceux qui sont dans les ténèbres sont ceux qui prétendent tout savoir de Dieu et qui, enfermés dans leurs certitudes, n’osent ouvrir les volets de leur cœur de peur que la lumière ne laisse apparaître au grand jour leur vulnérabilité ! Alors que ceux qui cherchent Dieu ouvrent tout grands leurs volets afin de laisser entrer la lumière qui leur fera découvrir que Celui qu’ils cherchent est là, présent, tout au fond de leur cœur ! Car Lui, le Tout-Puissant, humblement il s’abaisse pour faire sa demeure en nous ! C’est pourquoi ne peuvent le voir que ceux qui regardent au-delà des apparences avec les yeux du cœur ainsi que le disait Antoine de Saint Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ! »

C‘est encore ce que nous redit Jésus, aujourd’hui dans l’Évangile de Matthieu : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Ces sages et ces savants dont Il parlait, ce sont ceux dont le cœur est aveuglé par l’orgueil et qui marchent dans les ténèbres, comme ces Pharisiens qui refusaient de le reconnaître ! Cependant, cette situation n’est pas irréversible comme nous l’a montré l’histoire de Nicodème qui, fatigué d’être dans l’obscurité a laissé entrer dans son cœur le rayon de lumière qui en éclairant Jésus, lui a fait connaître le Père, ainsi que Jésus lui-même : « Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Et ce Fils, c‘est Jésus qui vient à la rencontre de celui qui le cherche en disant : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.  Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Ainsi, lorsque nous venons à Lui, Il vient demeurer en nous et nous devenons semblables à Lui ! Alors, avec un cœur doux et humble comme le sien, nous devenons ses disciples en faisant pour les autres ce qu’Il a fait pour nous !

SAVOIR ET CONNAISSANCE !

"Le "Savoir" ne laisse pas de place au doute

Mais la "Connaissance" est le fruit de la Foi !"

« On ne sait que ce que l’on a appris, mais on connaît ce que l’on a reçu ! »

DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !"

Mon cœur est grand !

Mais Dieu est plus grand que notre cœur et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier :

 Père et Fils et Saint-Esprit, ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité

Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !

CELUI QUI AIME CONNAÎT DIEU CAR DIEU EST AMOUR !

"Puisque Dieu est Amour, celui qui aime est porteur de Dieu !

Allons porter le Christ à nos frères !"

UNE LAMPE ALLUMÉE !

J’ai trouvé sur ma route une lampe allumée,

Pour éclairer mes pas sur les pas de Jésus !

J’aimerais être l’huile pour recharger la lampe,

Qu’elle devienne Lumière sur les pas de mes frères !

LE VISAGE DU CHRIST !

Lorsqu’on a la Joie d’avoir fait une rencontre personnelle avec le Christ,

Nous ne devons pas le garder pour soi, il nous appartient de montrer son Visage

Pour donner aux autres l’envie de le connaître !

TÉMOIGNER DE L'ÉVANGILE !

"Ce n’est pas attirer l'attention sur soi,

Mais c’est donner aux autres l'envie de nous connaître,

En leur révélant par notre attitude, un visage du Christ,

Qui sans nous n’aurait pas existé !"

Françoise


LUNDI 28 AVRIL 2025​​​​​

« EN SORTANT DU TOMBEAU, JE SUIS RE-NÉE D’EN-HAUT » !

L’Évangile de Jean nous parle aujourd’hui de ce Pharisien Nicodème, notable parmi les juifs, qui vint trouver Jésus pendant la nuit pour lui dire « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » S’il est venu pendant la nuit, c’est pour ne pas être vu des autres Pharisiens qui, observant rigoureusement la Loi par la tradition orale, privilégiaient les signes ostentatoires qui leur donnaient l’apparence d’une sainteté extérieure ! Ce sont eux qui accusaient Jésus de blasphème en se faisant passer pour le Fils de Dieu ! En effet, ils étaient exaspérés de voir les foules attirées par les signes qu’il accomplissait dans une attitude humble et miséricordieuse en contradiction avec leur comportement hautain et accusateur ! Leurs cœurs endurcis par l’orgueil de leurs certitudes ne pouvaient s’ouvrir aux réalités d’en-haut qui seules sont accessibles aux cœurs doux et humbles !

 Il se trouve que le cœur de Nicodème n’était pas complètement hermétique à ces signes qui ne lui semblaient pas être accomplis sans l’aide de Dieu ! C‘est pourquoi il chercha à rencontrer celui qui devait avoir un lien privilégié avec Dieu pour en savoir davantage ! Et quand Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »


 Et ce vent est le vent de l’Esprit qui se pose sur celui qui, entendant sa voix, ouvre la fenêtre de son cœur pour faire entrer ce souffle de vie qui le fait renaître d’en-haut ! Ainsi, celui qui est né de l’Esprit ne regarde plus le monde à la manière humaine, limitée par les apparences, mais à la manière de Dieu qui regarde au-delà des apparences, pour voir les réalités d’en-haut !

Comme nous le voyons dans les Actes des Apôtres, lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit. Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance. Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. » Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.

Ainsi, il est essentiel pour ceux qui cherchent Dieu, à l’instar de Nicodème de

Persévérer, Résister, Insister, Espérer pour le Rencontrer

Car si Dieu ne nous imposera jamais son aide

Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !

C‘est ainsi que moi-même 

Immergée dans la mort par l’eau de mon baptême, 

En entrant dans la vie

Suis re-née de l’Esprit

Qui au-delà des apparences

Me fait voir le monde à la manière de Dieu

Je peux dire avec assurance

La Parole de Dieu !

RENAÎTRE D'EN-HAUT !

Suis-je re-née d’En-Haut ou sortie du tombeau ?

Si sortir du tombeau c’est renaître à la Vie

Et renaître d’En-Haut c’est naître de l’Esprit

En sortant du tombeau je suis re-née d’En-Haut !

Françoise


DIMANCHE 27 AVRIL 2025​​​​​

« MON SEIGNEUR ET MON DIEU » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, saint Jean nous rappelle que le soir venu, après la mort de Jésus, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.    Or, l’un des Douze, Thomas, n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Cette première apparition de Jésus à ses disciples, le soir même du jour où il est ressuscité, était le dimanche de Pâques, premier jour de la semaine et ils ont cru que c’était Lui quand il leur a montré ses mains et son côté, mais Thomas qui n’était pas avec eux, ne croyaient pas en leur parole quand ils ont annoncé : « Nous avons vu le Seigneur ! » Huit jours plus tard, c’est-à-dire le deuxième dimanche de Pâques dont nous faisons mémoire aujourd’hui, Jésus est de nouveau entré au milieu d’eux alors que les portes étaient verrouillées ! Comme la première fois, il leur dit : « La Paix soit avec vous ! » C’est la salutation qu’il leur avait enseignée, puis s’adressant à Thomas, il lui dit : « Avance ta main et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Mais Thomas n’a pas eu besoin de le toucher pour le croire, il lui a suffi d’entendre sa Parole pour le croire et il fut le premier à reconnaître en Lui son Seigneur et son Dieu !

C’est en souvenir de ce premier jour de la semaine où Jésus leur est apparu que les disciples ont pris ont pris l’habitude de se réunir chaque dimanche qu’ils ont appelé « Jour du Seigneur » pour faire mémoire de Lui, comme Il leur avait dit lorsqu’après avoir prononcé la bénédiction, il rompit le pain en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps livré pour vous, vous ferez cela en mémoire de moi ! »


C’est ainsi que depuis deux mille ans, ceux qui, par le baptême dans l’Esprit sont morts avec le Christ et ressuscités avec Lui continuent de se réunir chaque dimanche pour fêter sa Résurrection autour du prêtre qui, après nous avoir salué en disant : « La Paix soit avec vous ! » nous dit, au nom du Christ, en nous montrant le pain : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps, livré pour vous, vous ferez cela en mémoire de moi » Alors levant les yeux vers Lui, sa Parole me suffit pour reconnaître en Lui mon Seigneur et mon Dieu, qui bien que je n’en sois pas digne, veut entrer dans mon cœur pour guérir mes blessures et me transformer en Lui !

Alors je lui rends grâce car Il est tout en moi comme je suis tout en Lui et qu’Il est tout en tous comme tous sont en Lui, ce qui fait de nous un seul Corps, le Corps du Christ ressuscité, qui donne la Vie à ceux qui croient en Lui ! » Ainsi, ce n’est plus moi qui vis, je vis par Lui, avec Lui et en Lui car, comme Il nous l’a promis, Il est avec nous jusqu’à la fin du monde ! C’est la raison qui fait que 

"Je suis toujours joyeuse et je prie sans cesse ! En toute chose je rends grâce à Dieu !"

LE SOURIRE !

Le sourire qui éclaire le visage des chrétiens à la sortie de la messe 

Est le reflet du Christ ressuscité qu’ils viennent de recevoir !

VIVRE LA MESSE !

"Vivre la messe chaque dimanche est, pour moi, par le Mystère de l’Eucharistie, faire un saut dans le temps Et me retrouver au milieu des apôtres, pour vivre en direct avec eux, à travers les gestes du prêtre, La Vie de Jésus et son Enseignement, de son Baptême à sa mort, sa Résurrection, son Ascension dans le Ciel Et son envoi en Mission, dans la Paix, adressé à tous les baptisés dont je suis !

Françoise


SAMEDI 26 AVRIL 2025​​​​​

« IL M’EST IMPOSSIBLE DE ME TAIRE SUR CE QUE J’AI VU ET ENTENDU » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui c’est la version de Marc qui nous rappelle la première apparition de Jésus vivant, ressuscité, à Marie-Madeleine en précisant, celle de laquelle il avait expulsé sept démons ! C‘est donc à une femme pécheresse qu’il a confié la mission d’annoncer aux autres la nouvelle de sa Résurrection ! Comment pouvaient-ils croire si cela était vrai, que Jésus ait choisi de se montrer à elle plutôt qu’à ceux qu’il avait choisi comme Apôtres ? Et quand les deux disciples qui l’avaient rencontré sur la route d’Emmaüs leur ont raconté qu’ils l’avaient vu vivant, ils ne les ont pas cru non plus jusqu’à ce qu’ils le reconnaissent à la fraction du pain !

Ainsi, il nous est difficile de reconnaître Jésus sans l’avoir rencontré ! C‘est pourquoi les scribes, les pharisiens et les grands prêtres qui connaissaient Dieu par la tradition des Écritures qu’ils enseignaient en maîtres et se prenant pour Dieu, punissaient ceux qui ne respectaient pas la Loi ! En effet, ils enseignaient tout ce qu’ils avaient appris sans comprendre que cette Loi s’adressait d’abord à eux, afin qu’en la mettant en pratique, ils servent d’exemple ! C‘est la raison pour laquelle Dieu Lui-même s’est fait homme, pour montrer par l’exemple de son Fils, le Chemin, la Vérité et la Vie qu’il faut suivre pour devenir semblable à Lui !

Comment ces sages et ces savants pouvaient-ils imaginer que ce Dieu transcendant, qu’ils connaissaient, pourrait s’abaisser à notre condition d’homme ? Ce qui était hors de portée de toute raison humaine n’a pu être révélé que dans le cœur de ceux qui ont été témoins de ce que Jésus a fait de bien et de bon pour eux ! Comme Marie-Madeleine de laquelle il avait expulsé sept démons ou encore de Pierre, Jacques et Jean qui, sur sa Parole, avaient jeté leurs filets pour une pêche miraculeuse ! C’est ainsi qu’ils ont accepté de le suivre et de suivre son enseignement par l’exemple pendant ces trois années qui devaient les préparer à leur mission d’Apôtres sur lesquels le Christ ressuscité devait bâtir son Église !

Bien sûr, il a fallu du temps pour que ceux-ci comprennent ce que Jésus attendait d’eux ! C’est pourquoi après sa Résurrection, il leur a manifesté plusieurs fois sa présence afin d’ouvrir leur cœur à l’intelligence des Écritures afin qu’en suivant son exemple, ils les mettent en pratique ! Il les a prévenus de la difficulté de leur mission en disant : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ! Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. »

C‘est bien ce que nous enseigne aujourd’hui la lecture des Actes des Apôtres quand nous lisons : En ces jours-là, les chefs du peuple, les Anciens et les scribes constataient l’assurance de Pierre et de Jean et, se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus. ils se mirent à discuter entre eux. Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle. Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. » Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger. Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. » Ainsi, quand je vois que des hommes sans culture et de simples particuliers ont été capables de donner leur vie au nom du Christ pour annoncer sa mort et proclamer sa Résurrection, je crois que le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés et il m’est impossible de me taire sur ce que j’ai vu et entendu ! C’est pourquoi au nom de Jésus, sous l’action de l’Esprit Saint qui parle en moi, je suis heureuse de proclamer chaque jour la Bonne Nouvelle de l’Évangile : « Le christ est mort et ressuscité pour nos péchés, en nul autre que Lui il n’y a de salut !

LA JOIE DE L’ÉVANGILE !

Peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements,et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile !Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset Changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus !

Françoise


VENDREDI 25 AVRIL 2025​​​​​

« AU NOM DE JÉSUS J’AIMERAIS FAIRE POUR VOUS CE QU’IL A FAIT POUR MOI » !Après que Jésus, en leur montrant ses mains et ses pieds, se soit fait reconnaître à ses Apôtres afin qu’ils croient qu’il est bien ressuscité d’entre les morts comme il l’avait dit, il disparut à leurs yeux ! Thomas n’était pas avec eux quand Jésus était venu et lorsque les disciples lui ont dit : « Nous avons vu le Seigneur ! » il déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, alors que les disciples étaient tous réunis, Jésus vient alors que les portes étaient verrouillées. Il leur dit : « La Paix soit avec vous ! » puis demandant à Thomas de mettre sa main dans son côté, celui-ci déclara : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Cependant si les Apôtres ont reconnu Jésus par ses gestes et par ses paroles, leur cœur n’était pas suffisamment ouvert à l’intelligence des Écritures pour reconnaître ce corps glorieux, transfiguré par l’éclat de sa nature divine ! Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jean nous dit qu’en ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade Où se trouvaient Pierre, avec Thomas, Nathanaël, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. En effet, après la mort de Jésus, les disciples désemparés avaient suivi Pierre quand celui-ci leur dit : « Je vais à la pêche » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Quand il leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! »

En effet, cette pêche miraculeuse n’était pas sans rappeler celle où pour la première fois, sur la Parole de Jésus, ils avaient jeté leurs filets et c‘est encore en écoutant sa Parole qu’ils ont reconnu le Christ, Fils du Dieu vivant ! Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était ainsi la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples et pourtant si leurs yeux n’arrivaient pas encore à le reconnaître, ils savaient dans leur cœur que c’était le Seigneur ! 


Et pendant quarante jours, Jésus continua de manifester sa présence, réalisant de nombreux miracles afin de servir d’exemple à ses Apôtres, qui peu à peu ont repris confiance jusqu’à ce qu’au moment de monter au Ciel, à la droite du Père, il leur promette d’être avec eux tous les jours jusqu’à la fin du monde en envoyant sur chacun d'eux son Esprit Saint !

C’est en effet, cet Esprit Saint reçu à la Pentecôte, qui ouvrit grand leur cœur à l’intelligence des Écritures et leur donna la force d’accomplir des guérisons comme celle de l’infirme en témoignant que c‘était au nom de Jésus, ressuscité d’entre les morts, qu’ils avaient obtenu cette guérison ! Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille. Ce qui avait l’heur d’exaspérer les prêtres qui survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens, excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts. Ceux-ci aveuglés par l’orgueil, ne pouvaient admettre que ceux qu’ils considéraient comme de simples pécheurs puissent ainsi agir au nom du Christ et faire autant d’adeptes en affirmant que celui qu’ils ont fait crucifié soit ressuscité ! C‘est pourquoi Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? » Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut !

Ainsi, comment pouvons-nous expliquer que Pierre qui avait renié Jésus par lâcheté, était maintenant prêt à mourir pour Lui, si l’Esprit du Christ ressuscité n’était pas sur lui ? Et c‘est par cet Esprit que j’ai moi-même reçu le jour de mon baptême que je peux affirmer par la Foi des Apôtres que le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, j’en suis témoin !

Françoise


JEUDI 24 AVRIL 2025​​​​​

« ESPRIT SAINT VIENS EMBRASER NOS CŒURS PAR LE CHANT DE L’AGNEAU » !Hier dans les Actes des Apôtres, nous avons vu Pierre et Jean guérir un infirme au nom du Christ ! Ceci survenait après qu’ils aient reçu l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte. En effet, comme nous le rappelle aujourd’hui l’Évangile de Luc : Lorsque les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain alors qu’ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »

Mais bien que le voyant en chair et en os, croyant voir un esprit, ils furent saisis de frayeur et de crainte, mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures., en rappelant : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, À vous d’en être les témoins. »

A partir de ce moment, il leur apparut régulièrement pendant quarante jours, avant son Ascension dans le Ciel, se faisant reconnaître par la répétition de certains miracles, afin de préparer leur cœur à recevoir l’Esprit Saint dix jours plus tard, à la Pentecôte ! Ce n’est en effet qu’à ce moment que Pierre, qui avait été le premier à reconnaître le Christ Fils du Dieu vivant, prit conscience de ce qu’attendait Jésus de lui en disant : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église ! »

C’est pourquoi, après avoir guéri l’infirme au nom du Christ, Pierre s’adressa à la foule des gens stupéfaits qui accouraient vers eux en disant : « Hommes d’Israël, pourquoi vous étonner ? Pourquoi fixer les yeux sur nous, comme si c’était en vertu de notre puissance personnelle ou de notre piété que nous lui avons donné de marcher ? Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ! oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous. Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie souffrirait. Ainsi que Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira. Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple. » 


Ce prophète c’est le Christ Jésus que les Juifs ont tué par ignorance et que Dieu a ressuscité d’entre les morts avant de monter aux cieux, assis à la droite du Père d’où il viendra juger les vivants et les morts !


Cependant, avant de monter au Ciel, il a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde en envoyant l’Esprit Consolateur sur tous ceux qui se convertissent et se tournent vers Dieu pour effacer leurs péchés ! C‘est cette graine de saint que nous recevons au baptême et qu’il nous faut cultiver par l’engrais de l’Eucharistie afin que communiant au Corps du Christ nous soyons membres de ce Corps ! Et ce Corps n’est autre que l’Église dont Jésus avait dit à Pierre : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » Et cette pierre angulaire est l’élément essentiel sans lequel notre Église ne pourrait survivre, c’est pourquoi lorsque celle-ci montre des signes de faiblesse, il est urgent que toutes les pierres vivantes que nous sommes rassemblent leurs prières pour demander à l’Esprit Saint de venir réparer son Église, en disant ces paroles du Livre de la Sagesse : « O Dieu, envoie cette Sagesse de ton saint ciel et du trône de ta majesté, afin qu’elle soit avec moi et travaille à mes côtés. » En chantant :

Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, viens en nous, viens chanter sur nos lèvres.

Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, Fais monter jusqu'au cieux nos prières.

Esprit d’allégresse, Joie de l’Église, Fais jaillir des cœurs le chant de l’Agneau.

Fais-nous reconnaître L’amour du Père, Et révèle-nous la face du Christ.


Françoise


MERCREDI 23 AVRIL 2025​​​​​

« J’AI RECONNU JÉSUS À LA FRACTION DU PAIN » !

Dans l’Évangile de saint Luc nous lisons que le même jour, (c’est-à-dire le jour de Pâques) deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? Étonnés qu’il soit le seul étranger résidant à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. Ils l’informèrent de ce qui était arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était prophète et que les grands prêtres et leurs chefs avaient livré, fait condamner à mort, et crucifié, en précisant que dès l’aurore, des femmes étaient allées au tombeau, mais elles n’avaient pas trouvé son corps.  Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, ils s’efforcèrent de le retenir. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

Ainsi, alors que Jésus faisait route avec eux, leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître, car leur cœur n’avait pas reçu l’Esprit d’intelligence des Écritures avant de reconnaître à la fraction du pain, Celui qui avait dit à son dernier repas : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps livré pour vous ! Vous ferez cela en mémoire de moi ! »

Dans le Livre des Actes des Apôtres, il est écrit : En ces jours-là, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de l’après-midi, quand un homme infirme de naissance, demandait l’aumône à ceux qui entraient. Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui, et il dit : « Regarde-nous ! » Pierre déclara : « De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. » Alors, le prenant par la main droite, il le releva. D’un bond, il fut debout et il marchait. Entrant avec eux dans le Temple, il marchait, bondissait, et louait Dieu !

Ceci se passe bien sûr après ce jour de la Pentecôte, où ils avaient reçu l’Esprit consolateur promis par Jésus avant de monter au Ciel en disant : « Je serai avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ! » C’est ainsi qu’il leur suffit d’agir au Nom du Christ pour que se réalisent les miracles, sous l’action de l’Esprit Saint ! C’est ce même Esprit qui, par le geste du prêtre qui nous baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, nous fait renaître à l’image de Dieu et fait de nous ses enfants, frères et sœurs de Jésus ! Cependant quand Jésus est au milieu de nous, nos yeux peuvent être empêchés de le voir avant de le reconnaître à la fraction du pain, quand au moment de l’Eucharistie, nous entendons le prêtre parler au nom du Christ en disant : «« Prenez et mangez, ceci est mon Corps livré pour vous ! Vous ferez cela en mémoire de moi ! »  Alors quand nous mangeons ce pain, nous sommes transformés en Lui, Il est tout en tous et nous sommes tous en Lui ! Ainsi, chacun de nous est un membre de ce Corps et nous pouvons à notre tour, comme Pierre et Jean agir au nom du Christ en donnant ce que nous avons ! Et ce que nous avons c’est ce Pain de Vie qui lorsque nous le partageons nous rend semblable à Lui et nous fait reconnaître en l’autre le visage du Christ !

Avant de reconnaître le visage du Christ, j’ai entendu sa voix quand il m’a appelé par mon nom ! Alors j’ai dit : « Me voici Jésus, j’irai où tu me conduiras ! » Alors, me rendant au supermarché, je vis, un inconnu assis près de la porte, sans distinguer s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, mais dont la solitude a attiré mon regard ! Je suis allée vers cette personne qui s’avérait être une femme pour lui dire bonjour ! Quand elle me vit approcher, elle me dit en me regardant dans les yeux : « Personne ne me voit, personne ne m’aime ! » Bouleversée, je lui réponds : « Mais si, moi je vous aime ! Quel est votre prénom pour que je prie pour vous ? » Elle me répond : « Je n’en n’ai pas, je ne m’en souviens pas ! Mais vous pouvez m’en donner un si vous le voulez ! » Alors je lui a répondu : « Je vous appelle Aimée, parce que moi, je vous aime ! » Et regardant ma croix, elle me dit : « Il vous fait du bien ? » Et je lui ai raconté que j’allais tous les jours, du côté de Marie, prier pour toutes les personnes qui sont dans mon cœur et que désormais, elle en faisait partie ! Elle m’a souri sans rien me demander d’autre ! …


Quand je suis sortie du magasin, j’ai posé à côté du baluchon qu’elle avait laissé en son absence, les petits pains au jambon et fromage, ainsi que le smoothie que j’avais achetés pour elle et quand elle revint, elle prit le pain, le rompit en cherchant où j’étais ! Et quand elle me vit, elle s’écria avec un beau sourire : « Oh ! Merci, parce que j’avais faim ! » Alors, dans son regard ému, j’ai reconnu Jésus ! Et depuis Jésus est « Aimée » dans mon cœur !

Françoise


MARDI DE PÂQUES

 22 AVRIL 2025

​​« QUAND IL M’A APPELÉE PAR MON NOM, J'AI RECONNU JÉSUS » !

Nous avons vu dans l’Évangile de Jean que Marie-Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs quand elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Il lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Puis l’appelant par son nom, il dit : « Marie ! qui cherches-tu ? » S’étant retournée, elle lui dit : « Maître ! » Jésus reprend « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Or nous savons que Pierre et Jean avaient déjà constaté que le tombeau était vide et voyant les linges pliés, Pierre ne savait quoi penser alors que Jean qui avait accompagné Jésus jusqu’à la Croix, s’est souvenu de cette transfiguration du Christ qui leur est apparu dans la gloire de Dieu en présence de Moïse et d’Élie qui étaient bien vivants, quand de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Reconnaissant alors que cette voix venue du ciel était bien celle qui lors du baptême de Jésus avait déclaré : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon Amour ! » Jean comprit ce qu’avait voulu dire Jésus en leur ordonnant de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts et il n’a pas eu besoin de le voir pour croire que ce moment était venu !

Quant à Marie-Madeleine, il lui a suffit de s’entendre appelée par son nom pour reconnaître Jésus et croire que celui qu’elle avait vu mort sur la Croix était bien vivant ! Ainsi ce sont bien ceux qui l’ont accompagné jusqu’à la Croix qui, les premiers, ont cru à la Résurrection et c’est à Marie qu’il confia la mission d’annoncer à ses frères qu’elle avait vu le Seigneur et de leur dire tout ce qu’Il avait dit ! En effet, ceux qui avaient entendu les dernières paroles du Christ sur la Croix, les avaient gardées dans leur cœur comme un ultime message qui ne devait être rendu public que par l’Esprit Saint, qui, le jour de la Pentecôte, devait se poser sur chacun des Apôtres, en forme de langues de feu !

C’est ainsi qu’il est écrit dans les Actes des Apôtres : « Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux. 

À partir de ce moment, les Apôtres, remplis de l’Esprit Saint ne craignaient plus de témoigner de leur Foi en Jésus Fils de Dieu, au risque de leur vie ! C’est en effet, par amour pour nous, qu’ils ont accepté de mourir au Nom du Christ, invitant chacun de leurs frères à se convertir pour recevoir le baptême dans l’Esprit qui fait devenir enfant de Dieu et frère de Jésus ! Ainsi, depuis plus de deux mille ans, la famille des enfants de Dieu n’a cessé de grandir, malgré de nombreuses persécutions et je dirai peut-être même grâce à ses martyrs qui ont donné leur sang au Nom du Christ, le nombre de chrétiens ne cessent d’augmenter et de faire des disciples missionnaires à travers le monde ! 

Et en dépit de ceux qui tentent à nous faire croire le contraire, la Conférence des Évêques de France nous révèle que l’Esprit Saint a soufflé particulièrement fort cette année en France, puisque plus de 17.800 catéchumènes devaient recevoir le baptême lors de cette Vigile pascale 2025 ! Dans le détail, 10.384 adultes et plus de 7.400 adolescents âgés de 11 à 17 ans. Ce qui représente une hausse de 45% en un an pour les adultes et de 33% pour les adolescents et fait de ces nombreux baptisés de nouveaux disciples missionnaires, pour témoigner que Jésus est bien le Christ, Fils du Dieu vivant, mort et ressuscité pour les péchés du monde, en révélant par leur attitude, un visage du Christ, qui sans eux n’aurait pas existé !"

TÉMOIGNER DE L'ÉVANGILE !

"Ce n’est pas attirer l'attention sur soi,

Mais c’est donner aux autres l'envie de nous connaître, 

En leur révélant par notre attitude, un visage du Christ, qui sans nous n’aurait pas existé !"

Françoise

LUNDI DE PÂQUES

 21 AVRIL 2025​​​​​

« MISSION ACCOMPLIE, MERCI FRANÇOIS » !

Dans l’Évangile de Matthieu, il est écrit : En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

Dans l’Évangile de Jean nous lisons : Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Voyant le tombeau vide elle se retourna en pleurant et aperçut Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Il lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »  Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit : « c’est toi Maître ? » Jésus reprend : « Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Si ce que rapportent ces deux Évangiles est un peu différent, il n’en est pas moins vrai que c’est à des femmes que Jésus a choisi de se montrer en premier et c’est quand il l’a appelée par son nom que Marie l’a reconnu !  En effet, ceci s’est produit après le départ de Pierre et de Jean qui avait constaté le tombeau vide ! Et si Jésus a choisi douze hommes parmi ses disciples pour en faire ses Apôtres, afin de proclamer l’Évangile dans le monde entier, par la fonction sacerdotale du ministère de l’Eucharistie, c‘est à une femme qu’il a accordé le privilège de leur annoncer cette Bonne Nouvelle : « J’ai vu le Seigneur, il m’a demandé de vous dire qu’il vous précédait en Galilée, c’est là qu’il vous attend ! » Ainsi en lui confiant cette mission de prophète Jésus a fait de Marie-Madeleine, la première des Apôtres ! En effet, Jésus choisi lui-même ceux à qui il confie une mission et c’est à Pierre qu’il a confié celle de bâtir son Église, pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres ! Ainsi, par la Foi des Apôtres qu’il a choisis comme fondation, le Christ a fait de son Corps la pierre angulaire et des membres que nous sommes, les pierres vivantes de ce Temple saint, Mère du Christ et notre Mère au sein de laquelle nous devenons frères de Jésus ! 

Depuis plus de deux mille ans, cette Église n’a cessé de grandir malgré les nombreux cataclysmes qui sont venu l’ébranler mais dont, à l’instar de Notre Dame, les fondations solides ont permis de renaître de ses cendres ! Ceci est dû sans nul doute à la persévérance des successeurs de Pierre qui au long des siècles n’ont cessé de parcourir le monde pour annoncer l’Évangile au risque de leur vie ! Ainsi ce n’est plus une seule personne qui est chargée d’annoncer la nouvelle du Christ Ressuscité mais à tous les membres qui font partie de ce Corps ! C’est la raison pour laquelle, cette Bonne Nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre faisant accourir dans notre église, une foule immense exultant de joie pour rendre gloire à Dieu ! C’est ainsi que 

Dans notre basilique aux airs de cathédrale, Sous la voûte jaillit d'une immense choralePar la voix des adultes et celle des enfants Par la voix des moins jeunes et des adolescents,Au rythme de l'amour qui monte de leur cœur, Une ardente prière aux accents de ferveur !Tout autour de l'autel ils se sont rassemblés Aussi bien pour donner que pour être comblés,Et c'est le corps du Christ ainsi ressuscité Qui, se mêlant au sang présent dans le calicePour l'offrande bénie du divin sacrifice Devient source de vie pour la communauté !En s'asseyant ensemble à la table du Père, Ils ont reçu la vie, ils ont vécu l'amour,Ils se sont rassemblés vraiment comme des frères, Pas frères d'un moment, mais frères de toujours !Ils se regardent tous, et se serrent la main Avant de repartir sur le même cheminQui fait découvrir l'autre un peu comme soi-même, Et qui fait dire à tous :"Voyez-donc comme ils s'aiment" !

Ainsi, considérant sa mission accomplie,

Jésus a rappelé à Lui

François, Notre Saint Père

Ce successeur de Pierre

Pour que dès aujourd’hui

Il entre dans la Vie pour toujours avec Lui !

Car comme Jésus lui-même, il nous a aimés jusqu’au bout !

Françoise


DIMANCHE DE PÂQUES

 20 AVRIL 2025

​​​​​CHRIST EST RESSUSCITÉ !

Il est vraiment ressuscité, j’en suis témoin !Si je ne l’ai pas vu de mes yeux, j’ai senti sa présence dans le regard médusé de la cinquantaine d’enfants, assis sur les tapis devant l’autel et le silence qui émanait de cette foule nombreuse et cependant paisible qui, comme des gens en tenue de service, leurs lampes allumées, attendent dans l’obscurité, le retour du Maître qui doit venir apporter un feu sur la terre ! 

Quand soudain, ils ont senti leur cœur s’embraser, ils ont reconnu à cette chaleur intérieure, ce feu que le Christ était venu rallumer ! C’est ce feu qui symbolise l’Amour et la passion que Jésus souhaite nous voir partager en apportant lumière et chaleur à nos frères humains !

Ainsi, en allumant nos cierges à ce feu sacré, l’obscurité a fait place à la Lumière du Christ que nous avons portée à ceux qui nous entourent, avant que ne résonne le son des cloches au moment où, exultant de joie, nous avons unis nos voix à celle des anges, pour rendre gloire à Dieu au plus haut des Cieux !

C‘est alors que j’ai vu cette source d’eau vive jaillissant du cœur du Christ devenir un fleuve immense, et tous ceux lavés par cette eau, chantaient leur joie d’être sauvés ! Puis j’ai vu le Temple s’ouvrir et reconnu à la fraction du pain, le Corps du Christ qui, par le Mystère de l’Eucharistie, s’est fait tout petit dans une petite hostie pour s’offrir tout entier à chacun de nous, faisant de chacun de nous un temple de l’Esprit Saint !

Ainsi, si le Christ est ressuscité, nous sommes ressuscités avec Lui et comme le dit saint Paul, si nous sommes ressuscités avec le Christ, recherchons les réalités d’en-haut c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. 

Pensons donc aux réalités d’en haut, et non à celles de la terre.Car en regardant l’eau et le feu à la manière humaineOn peut voir que l’eau mouille et que le feu brûleMais en les regardant à la manière de DieuOn voit que l’eau lave et le feu purifieEt si l’eau qui donne vie peut faire mourir le feuLe feu qui est Lumière en s’unissant à l’eauFait renaître d’en-haut en redonnant la Vie !

 Ainsi Purifiés de nos vieux ferments, nous serons une pâte nouvelle, nous qui sommes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

CELUI QUI AIME CONNAÎT DIEU CAR DIEU EST AMOUR !

"Puisque Dieu est Amour, celui qui aime est porteur de Dieu !

Allons porter le Christ à nos frères !"

Françoise


SAMEDI SAINT 19 AVRIL 2025

​​​​​

Silence !

Ainsi c’est bien fini ! Tout est accompli ! Le miracle que nous attendions tous ne s’est pas produit ! Le Christ, Fils du Dieu vivant, qui avait ressuscité Lazare, n’a pas résisté à sa propre mort ! Comment peut-on continuer à croire en ce Verbe fait chair lorsque la chair est morte ? Pourtant, si la chair est morte, la Parole reste, car elle est vivante la Parole de Dieu ! Elle est vivante et elle donne vie à ceux qui l’écoutent et la gardent dans leur cœur !

Mais comment l’entendre au milieu des bruits de la foule en colère ? C’est pourquoi nous devons nous retirer dans le silence de nos cœurs pour écouter les dernières paroles que Jésus nous a adressées avant sa mort sur la Croix ! Ainsi, ce sont sept paroles qu’Il nous a laissées comme une sorte de testament afin qu’en continuant à vivre selon sa Parole nous ayons part à la Vie Éternelle !

1.    « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » 

Cette parole s’adresse à ces bourreaux, que nous pouvons être lorsque nous refusons d’écouter sa Parole et de la mettre en pratique ! C’est aussi l’exemple que nous devons suivre pour pardonner à ceux qui nous font du mal ! Cependant nous pouvons remarquer que ce n’est pas lui qui pardonne, Il demande à son Père de le faire et c’est ce que nous devons faire lorsque cela nous paraît impossible à réaliser nous-même !

2.    « En vérité, je te le dis : aujourd’hui avec moi tu seras dans le paradis »

Cette parole s’adresse à ce « Bon larron » qui reconnaît qu’il n’a que ce qu’il mérite alors que Jésus lui, n’a rien fait de mal ! Il reconnaît à son attitude, qu’il est bien le Fils de Dieu, c’est pourquoi il lui demande : « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume ! » Et cette réponse de Jésus me semble être le signe qu’il n’est jamais trop tard pour reconnaître son péché et que la miséricorde de Dieu est instantanée ! Ainsi, il me plaît de croire que ce malfaiteur repenti est le premier saint à être entré avec Jésus dans le Paradis !

3.    « Femme, voici ton fils. Fils, voici ta mère »

Cette parole adressée simultanément à Marie et à Jean pour les confier l’un à l’autre comme mère et fils, est le signe que Jésus considère Jean comme son frère ! Et ce disciple qu’il aimait représente tous ceux qui par le baptême vont devenir enfants de Dieu et frères de Jésus, avec Marie pour mère ! C’est donc à nous que s’adresse cette Parole que nous pouvons entendre, lorsque nous nous tenons debout au pied de la Croix du Christ !

4.    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Cette parole qui s’adresse directement à Dieu, montre que si Jésus est vrai Dieu, il est aussi vrai homme, c‘est pourquoi il ne peut sans l’aide de Dieu supporter une telle souffrance insupportable à l’homme ! Ainsi, se sentant abandonné, il l’appelle au secours en criant vers Lui ! Comment aurait-il pu endurer une souffrance à laquelle aucun homme n’aurait pu résister si Dieu ne l’avait pas entendu ? Cette prière adressée à Dieu est le signe, que sans Lui nous ne pouvons rien faire, mais qu’avec Lui, tout est possible !

5.    « Jésus dit, pour que toute l’Écriture s’accomplisse : J’ai soif »

Cette parole me rappelle la rencontre de Jésus avec la Samaritaine au puits de Jacob pour lui demander à boire ! Il me semble que cette soif de Jésus, ne soit pas due à la simple sécheresse de sa bouche, mais de son corps tout entier, asséché de l’eau vive qui jaillit de son cœur transpercé ! Et celui qui boira de cette eau n’aura plus jamais soif, car elle deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle !

6.    « Tout est accompli »

Cette Parole est le signe que tout s’est passé selon la Volonté de Dieu, car il fallait que l’Agneau de Dieu soit immolé pour que par sa mort il nous sauve du péché et nous fasse entrer dans la Vie !

7.    « Jésus poussa un grand cri : Père, entre tes mains je remets mon esprit »

Par cette dernière parole, Jésus reconnait avoir fait les œuvres de son Père et remet son Esprit entre ses mains, car il sait que désormais sa place est près de Lui !

Françoise


VENDREDI SAINT 18 AVRIL 2025​​​​​

« LE SEIGNEUR NOUS A CHOISIS POUR L’ACCOMPAGNER DANS LA MORT,

CAR SI NOUS MOURONS AVEC LUI, AVEC LUI NOUS VIVRONS » !

Ô Jésus, hier soir, après avoir partagé au cours de ton dernier repas, le pain que tu nous as donné en disant : « Prenez et mangez ceci est mon corps » je suis rentrée chez moi mais tu n’y étais pas ! Je t’ai cherché partout et du fond de mon cœur j’ai entendu ta voix qui disait : « Je suis là, viens prier avec moi, mon âme est triste à en mourir ! » Alors je suis allée au mont des Oliviers pour partager ta peine en veillant avec Toi ! Mais tu n’étais plus seul, d’autres t’avaient rejoint et dans le silence de la nuit, je voyais leur prière s’élever de leurs mains, comme l’encens pour l’offrande du soir ! Alors j’ai compris que cette année sainte serait une année de bienfaits accordés par le Seigneur à tous les pèlerins d’Espérance qui, sans aucun doute vont t’accompagner jusqu’au bout sur ton Chemin de Croix où certains, comme je le suis moi-même sont prêts à mourir avec toi, car ils savent que si nous mourons avec Toi, avec Toi nous vivrons !

Tu nous as dit Jésus : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis ! » Ainsi, rassemblés en multitude pour partager, au cours de cette Eucharistie, ton Corps livré et ton sang versé pour nous, nous pouvons dire : « Quand nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous célébrons le mystère de la foi. Nous rappelons ta mort, Seigneur ressuscité, et nous attendons que tu viennes. » 

C’est pourquoi, comme nous le dit saint Paul : N’attristons pas le Saint Esprit de Dieu, qui nous a marqués de son sceau en vue du jour de notre délivrance. Comme notre vocation nous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit dans le Christ. Ayons beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportons-nous les uns les autres avec amour ; Soyons entre nous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnons-nous les uns aux autres, comme Dieu nous a pardonné ayons soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.

Ainsi nourris de ton Corps et de ton Sang, nous sommes transformés en Toi Et tous ceux qui nous voient à la sortie de la messe disent en nous voyant : « Voyez donc comme ils s’aiment ! » Car le sourire qui éclaire le visage des chrétiens à la sortie de la messe Est le reflet du Christ ressuscité qu’ils viennent de recevoir !

Françoise


JEUDI SAINT 17 AVRIL 2025​​​​​

« J’AIMERAIS FAIRE POUR VOUS CE QUE JÉSUS A FAIT POUR MOI » !

Aujourd’hui jeudi saint, nous faisons mémoire de la Cène du Seigneur, ce dernier repas avant la fête de la Pâque, où sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. En effet, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Quand il arriva à Pierre celui-ci lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Si donc moi, que vous appelez Seigneur et Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

En disant vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres, cela voulait dire vous devez vous faire serviteurs les uns des autres en faisant pour eux ce que vous aimeriez qu’ils fassent pour vous ! Ce geste de lavement des pieds était à cette époque une tâche réservée aux esclaves pour accueillir les visiteurs qui entraient dans cette maison, afin d’ôter de leurs pieds la poussière du chemin ! C’était en quelque sorte une façon de leur souhaiter la bienvenue dans cette maison afin qu’ils s’y sentent comme chez eux !

Ainsi Jésus, Fils de Dieu qui avait pris notre condition d’homme pour nous montrer comment agir en enfants de Dieu, s’est abaissé à la condition de serviteur pour montrer que le Maître est celui qui donne l’exemple en se faisant lui-même Serviteur des serviteurs ! Cependant comment comprendre ce qui paraît contraire à la manière humaine, si l’Esprit du Seigneur n’est pas sur nous ? C’est pourquoi Jésus avait dit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Et Pierre qui se disait prêt à donner sa vie pour Jésus, n’avait effectivement pas compris, puisqu’il n’a, pas plus que les autres, eu le courage de le suivre jusqu’à la Croix avant que l’Esprit du Seigneur, le jour de la Pentecôte, ne se pose sur chacun d’eux en forme de langues de feu !

En effet, tous ceux qu’il appelait ses amis, avaient abandonné Jésus, seul Jean, le disciple que Jésus aimait, l’avait accompagné jusqu’à la Croix. Ce qui fit dire à Jésus en montrant Marie à Jean : « Fils, voici ta mère », et à Marie, « Femme, voici ton fils » Il signifiait par là que Jean représentait tous ceux qui, après avoir reçu l’Esprit Saint se reconnaîtraient enfants de Dieu et frères de Jésus ! Et si les Apôtres qui avaient refusé d’accompagner Jésus jusqu’à la Croix, après avoir reçu l’Esprit, sont tous passés par cette Croix, en mourant persécutés pour son nom, seul Jean qui l’avait suivi jusqu’au bout, est mort de vieillesse après avoir révélé dans l’Apocalypse le projet de Dieu depuis la création du monde jusqu’à la fin des temps pour témoigner de la Bonne Nouvelle que le Royaume de Dieu est proche !

Et si nous voulons y prendre part, nous devons suivre l’exemple de Jésus en nous faisant serviteurs les uns des autres ! Ce qui implique que ceux qui nous dirigent ou qui exercent des responsabilités doivent être au service de ceux qu’ils chargent d’accomplir une tâche en leur montrant l’exemple à suivre pour qu’à leur tour ils attribuent une fonction venant renforcer l’action principale selon les compétences de chacun ! C’est ce qu’on appelle la subsidiarité qui malheureusement à tendance à disparaître pour laisser place à une autorité supérieure qui impose ses ordres, laissant chacun prendre ses responsabilités en agissant à sa guise, ce qui implique un manque de cohésion et qui, au lieu de rassembler, entraîne la division entre les membres !


Ainsi, notre génération à tendance de plus en plus à l’individualisme en privilégiant nos intérêts personnels à ceux du bien commun, laissant disparaître la notion de partage ! Au lieu de se faire serviteurs les uns des autres, nous disons simplement : « Servez-vous » ou encore » Bienvenue chez vous » ce qui est davantage une incitation à agir comme nous avons l’habitude de le faire, sans tenir compte que nous sommes aussi chez les autres ! C‘est la raison pour laquelle je préfère la formule : « Bienvenue chez nous » afin d’accueillir autour d’une table pour partager ensemble une tasse de 


Charité Amour Foi Espérance

Plutôt que de laisser chacun se servir une dose individuelle

Laissant à d’autres le soin de desservir !

Françoise


MERCREDI 16 AVRIL 2025​​​​​

« OUI J’AI BESOIN D’UN CŒUR QUI AIME TOUT EN MOI ET MÊME MA FAIBLESSE,

NON JE N’AI PU TROUVÉ NULLE AUTRE CRÉATURE QUI M’AIMÂT À CE POINT » !Hier dans l’Évangile de Jean, au cours du repas qu’il prenait avec ses disciples, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. » indiquant : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Après qu’il eut donné la bouchée à Judas, Jésus lui dit « Ce que tu fais, fais-le vite. » Puis, il ajouta :  Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, mais là où je vais, vous ne pouvez pas aller. Quand Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »

Ainsi, dans son Évangile, Jean nous révèle les deux trahisons annoncées par Jésus ! Celle de Judas qui va le trahir pour de l’argent et celle de Pierre qui après avoir déclaré : « Je donnerai ma vie pour toi » le reniera par lâcheté ! Dans l’Évangile d’aujourd’hui, c’est Matthieu qui nous rappelle que pendant ce repas, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né ! Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

C’est donc ce qui s’est passé au cours de ce même repas que nous rapportent Jean et Matthieu dans leurs Évangiles, cependant si Jean fait allusion au reniement de Pierre, Matthieu ne parle que de la trahison de Judas, chacun décrivant les faits à la manière dont il les a vécus et c’est cette différence qui rend ce témoignage véridique, car si la forme est différente, le fond reste le même et cela prouve qu’ils n’ont pas inventé cette histoire ! Dans son Évangile, Jean précise que quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. On peut penser qu’à ce moment, le démon de la cupidité qui s’empara de lui, le poussa à trahir son ami pour trente pièces d’argent ! Quant à Pierre, bien que Matthieu n’en parle pas, nous savons qu’il a en effet renié Jésus par trois fois avant que le coq ne chante ! Lui, qui se sentait si brave, prêt à donner sa vie pour Jésus, n’a pas résisté à la tentation de la peur ! Il est vrai que tant que Jésus était à ses côtés, il se sentait fort, car il lui semblait qu’il n’avait rien à craindre ! Cependant quand il vit tout ce que subissait Jésus sans chercher à se défendre, il se sentit abandonné et perdit confiance en Celui dont il avait déclaré : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

Ceci nous montre que si nous nous éloignons de Jésus, nous laissons la porte ouverte à l’adversaire qui nous entraîne dans la peur et le découragement ! Pierre n’avait pas conscience que c’est lui qui avait abandonné son ami jusqu’à ce qu’il entende le coq chanter au moment où Jésus posa son regard sur lui ! Alors se souvenant de ses paroles, reconnaissant son péché, il pleura amèrement, en disant : Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Rends-moi la joie d'être sauvé et Il comprit à cet instant que malgré sa faiblesse, Jésus ne cessait pas de l’aimer, car il ne repousse pas un cœur brisé et broyé ! 

Quant à Judas, pris de remords après avoir trahi Jésus, a rendu les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens, déclarant qu'il avait péché en trahissant du sang innocent. Mais Judas, contrairement à Pierre, s’il a reconnu son péché, s’est éloigné et pendu, refusant de croire en l’infinie miséricorde de Dieu qui ne refuse pas un cœur brisé et broyé ! Si à la manière humaine, nous pensons que le péché de Judas est plus grave que celui de Pierre, il me semble qu’à la manière de Dieu, ce n’est pas sur la gravité de nos péchés que nous serons jugés mais sur la confiance dans la miséricorde de Dieu qui nous aime d’un amour infini comme le dit la petite Thérèse ave ces paroles que je fais miennes, car je sais comme elle que : 

Moi si j’avais commis tous les crimes possibles, Je garderais toujours la même confiance, Car je sais bien que cette multitude d’offenses, N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent ! Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse Qui reste mon appui et sans aucun retour Qui aime tout en moi et même ma faiblesse Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. Non, je n’ai pu trouver nulle autre créature Qui m’aimât à ce point et sans jamais mourir Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir. Et dans ton cœur sacré, ô Jésus, je me cache Non je ne tremble pas car ma vertu c’est Toi. (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

Françoise


MARDI 15 AVRIL 2025​​​​​

« SIMPLEMENT ÊTRE LÀ, HABITER LE SILENCE LÀ OÙ IL Y A BESOIN » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, saint Jean déclare : « Au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »  Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Puis, il ajouta : Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller ” Pierre dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?Je donnerai ma vie pour toi ! » Mais Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »

En effet, ce n’était pas la première fois que Jésus faisait allusion à sa mort prochaine, mais au cours de ce repas qu’il savait être le dernier, il annonça que c’était l’un d’eux qui allait le trahir ! Cependant ils ne comprenaient pas son langage ! Comment pouvaient-ils imaginer que celui qu’ils accompagnaient dans sa vie depuis 3 ans et qu’ils avaient vu accomplir des miracles de guérisons et de résurrections allaient se laisser trahir sans réagir ? Lors d’une précédente conversation annonçant qu’il devait mourir, Pierre avait répondu : « Cela ne t’arrivera pas ! » et Jésus répondit « Arrière Satan ! » car il fallait que ça se passe comme ça pour accomplir la volonté de son Père qui est dans les cieux ! En effet, s’il était venu dans le monde c’était pour donner sa vie en sacrifice, comme l’Agneau immolé pour sauver les péchés du monde ainsi que l’avait annoncé Jean Baptiste ! Mais comment pouvaient-ils comprendre ce qui n’était à leurs yeux qu’un mystère avant d’avoir reçu l’Esprit Saint qui devait faire d’eux des témoins de la mort et de la Résurrection du Christ ? C’est pourquoi Pierre insista en disant : « Je donnerai ma vie pour toi ! » mais Jésus répondit qu’il l’aura renié trois fois avant que le coq ne chante !

Cependant, Pierre ne pouvait se résoudre à laisser son ami entraîné dans la mort sans rien faire ! C‘est la raison pour laquelle, il trancha l’oreille du serviteur venu l’arrêter ! Mais là encore, Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » Ainsi chaque fois que Pierre voulait venir en aide à Jésus, il se faisait rabrouer par Lui car il croyait bien faire en agissant de sa propre initiative sans savoir ce que Jésus attendait de lui ! En effet, Pierre n’avait pas compris que ce n’était par faiblesse que Jésus se faisait arrêter mais par humilité et que ce qu’il attendait de lui n’était ni de l’empêcher ni de prendre sa place, mais simplement d’être là quand il avait besoin de sa simple présence alors qu’il n’avait pas été capable de veiller une heure avec lui !

N'est-ce pas souvent notre manière d’agir lorsque choisis comme Apôtres, dans notre enthousiasme nous voulons faire pour lui, ce que nous avons envie de faire sans savoir ce qu’il attend de nous ? Je me suis moi-même sentie rabrouée à plusieurs reprises lorsque je prenais des initiatives qui ne semblaient pas être ce que Jésus attendait de moi ! Et peu à peu en lui demandant de rendre mon cœur doux et humble comme le sien, j’ai compris qu’il me fallait juste être là, habiter le silence là où il y a besoin ! ! Il me suffit, comme l’ânon, d’attendre qu’un serviteur vienne me détacher en disant : « Le Seigneur a besoin de toi ! » Depuis, je ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’Il me dit et j’aime ce que je fais, car j’ai bien conscience que c’est tout ce qu’Il attend de moi ! 

Et aujourd’hui, au cours de la Messe Chrismale, je rendrais grâce à Dieu pour le 69ème anniversaire de ce 15 avril 1956, où pour la première fois, je suis allée à Jésus qui, tout petit, caché dans une hostie, est venu demeurer en moi pour me transformer en Lui ! C’est le vrai Miracle Eucharistique qui se renouvelle chaque fois que je communie au Corps du Christ et qui fait de mon cœur un cœur semblable au sien !

DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Mon cœur est grand ! Mais Dieu est plus grand que notre cœur et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier : Père et Fils et Saint-Esprit, ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !

Françoise


LUNDI 14 AVRIL 2025​​​​​

« JÉSUS M’A FAIT CADEAU D’UN PARFUM PRÉCIEUX » !

Nous entrons aujourd’hui dans le premier jour de la semaine sainte où comme il est écrit dans l’Évangile de Jean, Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. En effet, alors qu’il se rendait à Jérusalem pour ce qu’il savait être sa dernière Pâque avec ses disciples, Jésus s’arrêta à Béthanie où Marthe et Marie donnaient un repas en son honneur, c’était une manière de le remercier pour avoir ressuscité leur frère Lazare et Marie n’avait pas trouvé mieux pour lui montrer sa gratitude que de dépenser toutes ses économies dans un parfum de luxe qu’elle répandit sur les pieds de Jésus avant de les essuyer avec ses cheveux ! Ce qui ne plut pas à Judas Iscariote, l’un de ses disciples, qui dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »

En réalité celui qui allait livrer Jésus pour moins que cela accordait plus de valeur à l’argent qu’à la vie, contrairement à Marie pour qui la vie de son frère n’avait pas de prix ! Il me semble que pour elle, plus qu’un témoignage de gratitude ce geste était pour elle un véritable acte d’amour envers Celui qu’elle pressentait capable de donner sa vie par amour pour ses amis ! En effet, elle avait compris qu’en se rendant à Jérusalem, Jésus prenait le risque d’être arrêté et tué par ceux qui ne reconnaissaient pas en lui, l’Agneau de Dieu venu pour sauver les péchés du monde. C‘est pourquoi Jésus, touché par son geste, dit à Judas : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » !

 

Cette réponse m’apparaît comme un moyen de discerner les priorités à accorder, selon le maître que nous servons ! En effet, nul ne peut servir deux maîtres, il nous faut choisir entre Dieu et l’argent ou encore entre la Vie et la mort ! Et nous voyons ici que le choix de Judas n’est pas le choix de Dieu qui est Amour et Vérité mais le choix du démon de la haine qui conduit à la mort ! Cependant pour effectuer le bon choix il est nécessaire de regarder avec les yeux du cœur afin de voir, à la lumière de l’Esprit Saint, au-delà de ce que voient nos yeux et qui n’est qu’apparence ! 

Cela suppose, comme il est écrit dans la lettre aux Hébreux, d’avancer vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure, afin d’être attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir. Ainsi, nous qui avons été baptisés dans l’Esprit, Souvenons-nous de ces premiers jours où nous venions de recevoir la lumière du Christ : nous avons accepté avec joie qu’on nous arrache nos biens, car nous étions sûrs de posséder un bien encore meilleur, et permanent. Ne perdons pas notre assurance ; grâce à elle, nous serons largement récompensés. C’est pourquoi ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que nous voyons s’approcher le Jour du Seigneur. Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles. Or nous ne sommes pas, nous, de ceux qui abandonnent et vont à leur perte, mais de ceux qui ont la foi et sauvegardent leur âme.

NUL NE PEUT SERVIR DEUX MAÎTRES !

« Certains ont choisi de faire confiance à l’argent !

Moi, je choisis l’Amour ! L’argent est réservé à une catégorie de personnes

qui doivent se battre pour l’avoir et qui vivent dans l’angoisse de le perdre !

L’Amour est donné gratuitement, il est accessible à tous et ceux qui le reçoivent

vivent dans la Joie de le redonner » car « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ! »

et « l’Amour ne passera jamais ! »

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout, Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !

UN PARFUM PRÉCIEUX !

Jésus m’a fait cadeau d’un parfum précieux 

Dont quelques gouttes suffisent pour parfumer ma vie, quand celle-ci semble fade,

 Et que mon cœur exhale l’odeur de sainteté !

Françoise


DIMANCHE 13 AVRIL 2025

« LE SEIGNEUR MON DIEU M’A DONNÉ LE LANGAGE DES DISCIPLES » !

Nous faisons aujourd’hui mémoire de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem ! Ce moment où à l’occasion de la fête de Pâque tous les Juifs étaient réunis pour célébrer leur sortie d’Égypte, grâce au sang de l’agneau qui les avait épargnés, était le moment venu pour Jésus d’accomplir la prophétie de Jean Baptiste, qui voyant Jésus venir vers lui, avait déclaré : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » Le lendemain encore, posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »


Ainsi, Lorsqu’il approcha de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel, personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Parce que le Seigneur en a besoin.’


Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, à mesure qu’Il avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. »


En effet, ceux qui avaient vu les miracles reconnaissaient en Lui le Roi annoncé par les prophètes pour sauver Israël, c’est pourquoi ils l’acclamaient comme le Roi qui venait au nom du Seigneur, les délivrer de l’oppression romaine ! Cependant, les pharisiens ne voyaient en lui qu’un imposteur ! Il est vrai que si la foule était émerveillée par les miracles qu’il avait accomplis, les Pharisiens eux, ne se laissaient pas bernés par cet homme, dans lequel ils ne voyaient qu’un mystificateur se faisant passer pour le Fils de Dieu ! Comment imaginer qu’un homme tel que lui, se disant doux et humble de cœur et n’ayant qu’un ânon pour monture, était en mesure de sauver Israël de la manière qu’ils espéraient ! C‘est pourquoi ils décidèrent de le tuer !


Il me semble que beaucoup de personnes, même encore aujourd’hui confondent douceur et humilité avec faiblesse et fragilité, alors qu’il s’agit en réalité de fermeté et de force ! En effet, il faut une force de caractère pour accepter de se laisser humilier et persécuté comme l’a fait Jésus, car s’il était, comme certains le pensaient, possédé par un démon, il n’aurait pas pris le risque de se montrer en public, sachant qu’on allait l’arrêter pour le tuer ! C’est donc bien volontairement qu’il s’est livré à ses bourreaux pour faire la Volonté de son Père en donnant sa vie pour les péchés du monde, ce que nul autre que Dieu lui-même ne pouvait faire à sa place !


L’HUMILITÉ EST LA PREUVE MÊME DE L’EXISTENCE DE DIEU !

En effet, seul un être supérieur peut s’abaisser jusqu’à terre (humus)

Pour y semer Le Verbe et le faire grandir pour l’élever jusqu’à Lui ! Mais il est très difficile à l’Homme (issu de l’humus) de reconnaître qu’il n’est rien sans son Jardinier ! Ainsi, l’Homme sans Dieu n’est rien de plus qu’un ver de terre !"


Et comme nous le dit saint Paul dans sa lettre aux Philippiens : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.


Aussi, j’aimerais vous inviter, comme je le fais chaque jour, depuis 6 ans maintenant, sur le conseil éclairé de mon prêtre bien-aimé, à dire cette prière : « Jésus doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ! » afin qu’il fasse pour vous ce qu’Il a fait pour moi ! Ainsi mon cœur, presque semblable au sien, attend patiemment, comme l’ânon, qu’il vienne le détacher en disant : « J’ai besoin de toi ! »


Comme le dit le Prophète Isaïe : « Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.


Et depuis que je le laisse faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère,

Je ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’il me dit et j’aime ce que je fais !

Je ne mange plus ce que j’aime, je mange ce que j’aie et j’aime ce que je mange !

Françoise



SAMEDI 12 AVRIL 2025​​​​​

« DIEU VEILLE SUR SON PEUPLE COMME LE BERGER SUR SON TROUPEAU » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, le Prophète Ézéchiel annonce la Volonté de Dieu de prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés, de les rassembler de partout et les ramener sur leur terre pour en faire une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël, en déclarant : Je conclurai avec eux une alliance de paix, une alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »

En effet, tous ces enfants d’Israël, descendants d’Abraham avec qui Dieu avait établi une alliance pour en faire son peuple élu, avaient trahi sa confiance en ne respectant pas ses commandements ! Et cette désobéissance au lieu de les rassembler dans ces montagnes d’Israël dont il avait fait son sanctuaire, les avait dispersés sur toute la surface de la terre, loin de sa demeure sacrée ! Cependant, Dieu dans sa grande Bonté, comme un berger qui connaît ses brebis part à la recherche des brebis égarées pour ramener et rassembler dans sa bergerie toutes celles qui n’avaient pas de berger ! 

Il lui fallait pour cela conclure une alliance nouvelle pour remplacer l’ancienne en faisant appel à un berger qui, au milieu de ses brebis, prenant l’aspect d’un agneau conduit à l’abattoir, serait prêt à verser son sang pour les sauver de la mort ! Qui d’autre que Dieu lui-même pouvait accomplir ce mystère, en incarnant son propre Fils comme le Verbe fait chair, afin de rassembler dans l’unité ses enfants dispersés »

Ainsi, tout ce qu’avaient annoncé les Prophètes s’est réalisé avec la venue de Jésus, Fils de Dieu, né de la Vierge Marie pour guérir et sauver les hommes ! Cependant comme il est écrit dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Quand Lazare fut sorti du tombeau, si beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui, les grands prêtres et les pharisiens disaient : « Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » C’est la raison pour laquelle, Caïphe, l’un d’entre eux prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

 

Mais ce qu’il disait là, ne venait pas de lui-même et sans le savoir il confirmait la Prophétie d’Isaïe déclarant : « Serviteur, sans apparence ni beauté qui attire les regards, et dont l’aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

Ainsi c‘est bien lui, Jésus, ce serviteur qui a souffert sous Ponce Pilate, est descendu aux enfers, et le troisième jour Dieu l’a ressuscité des morts afin que le sacrifice de son sang versé pour nous, soit le signe de l’alliance nouvelle et éternelle qui réconciliera le monde avec Dieu ! Alors toutes nations sauront qu’il est le Seigneur et qu’il sanctifie son peuple quand son sanctuaire sera au milieu de nous pour toujours !

TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui,

il est indirectement permis par Lui afin que,

transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter,

et d’en faire sortir le bien,par la vertu de l’humilité

qui nous fait grandir, en nous rendant plus fort !

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour

car lorsque nous les acceptons,Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles

en passerelles pour accéder à son Royaume ! »

Françoise

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VENDREDI 11 AVRIL 2025​​​​​

« JÉSUS EST EN MOI ET JE SUIS EN LUI, COMME IL EST DANS LE PÈRE ET LE PÈRE EST EN LUI » !

Dans la première lecture d’aujourd‘hui, le Prophète Jérémie affirme : Moi, Jérémie, j’entends les calomnies de la foule :« Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable !

Ce passage ressemble beaucoup à celui que nous rappelle l’Évangile de Jean quand, en ce temps-là, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus leur répliqua « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.

En effet, il ne suffit pas de savoir par cœur les Écritures, si on n’en comprend pas le sens ! Ainsi ceux qui se prétendaient docteurs de la Loi ne reconnaissaient pas, même si elles étaient bonnes, que les œuvres que Jésus accomplissaient étaient celles de son Père, comme ce qu’avaient annoncé les Prophètes que leurs pères avaient déjà cherché à tuer ! Il n’est en effet, pas toujours facile pour des personnes qui se considèrent supérieures aux autres de subir une sorte de « rappel à la loi » par un inconnu, venu de nulle part et surtout qui se prétend Fils de Dieu ! Il n’en n’est pas de même pour ceux qui n’ayant pas étudié la loi, reconnaissent d’après ses œuvres, un homme bon et juste, digne d’être appelé Fils de Dieu ! Car ce que Dieu a caché aux Sages et aux savants, il l’a révélé aux plus petits !

Il est vrai que d’après les Écritures, les Juifs attendaient le Messie annoncé, comme ce Roi, issu de David, viendrait de Bethléem pour les sauver de l’oppression romaine ! Ils ne pouvaient imaginer qu’il s’agissait de cet homme, fils d’un charpentier de Nazareth dont les œuvres ne pouvaient être que celles du démon ! C‘est la raison pour laquelle, le prenant pour un blasphémateur, ils envisageaient de le tuer ! Leur colère leur a fait oublier ces commandements de Dieu : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même et tu ne tueras pas ! » Ils n’avaient pas compris que Jésus était lui-même ce Verbe fait chair, cette Parole incarnée, venue les sauver de l’esclavage du péché pour les conduire sur le Chemin qui mène à la Vérité et la Vie !

Bien sûr, il est plus facile pour nous de reconnaître le Fils de Dieu par le Sacrement de l’Eucharistie qui fait mémoire de la passion, de la mort et de la Résurrection du Christ qui a donné sa vie pour nous sauver du péché et qui, lorsque nous le recevons, par la vertu de l’Esprit nous communique sa grâce invisible pour nous transformer en Lui et faire de nous des enfants de Dieu ! Cependant il ne faudrait pas croire que parce que nous sommes ses enfants, nous pouvons demander à Dieu tout ce que nous voulons ! Pour que nos prières soient exaucées, il nous faut nous abandonner à sa Volonté car Lui seul sait ce dont nous avons besoin !

Ainsi, je peux témoigner qu’un jour où dans une moment de détresse, je m’adressais à mon prêtre bien-aimé, celui-ci me répondit : « Tu dois apprendre à gérer tes peurs et tes angoisses toute seule, tu as les ressources en toi ! » Dans un premier temps, cette réponse, que j’ai reçue comme un refus de m’apporter l’aide que j’attendais de lui, a provoqué un sentiment de colère avant de réaliser qu’il s’agissait davantage d’un conseil éclairé pour que je puise au plus profond de mon cœur cette aide que j’attendais de l’extérieur ! C’est alors que, dans mon angoisse j’appelais le Seigneur et qu’il a entendu ma voix ! J’ai alors compris qu’Il était en moi et que j’étais en Lui, comme Il est dans le Père et que le Père est en Lui ! Alors j’ai dit : « Je t’aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !


Depuis, je le laisse faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère et je n’ai plus peur !

Ainsi, je ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’Il me dit et j’aime ce que je fais ! 

DIEU PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR !

"Car si mon cœur est grand Dieu est plus grand que notre cœur

Et Il se fait "tout petit" pour l'habiter tout entier : Père et Fils et Saint-Esprit,

Ce qui fait de mon cœur un temple de la Trinité 

Ouvrant grandes ses portes à l'Amour de mes frères !

Françoise


JEUDI 10 AVRIL 2025​​​​​

« CE CHEMIN D’ABRAHAM QUI EST ROUTE DE DIEU » !

Dans le Lire de la Genèse, il est écrit : En ces jours-là, Abraham tomba face contre terre et Dieu lui parla ainsi : « Moi, voici l’alliance que je fais avec toi : tu deviendras le père d’une multitude de nations. Je te ferai porter des fruits à l’infini, de toi je ferai des nations, et des rois sortiront de toi.

Il me semble que si Dieu a choisi Abraham pour faire alliance avec lui c’est en raison de son humilité ! Ainsi, en tombant face contre terre, Abraham se prosternait pour adorer Celui qu’il reconnaissait comme l’Au-delà de tout et sans qui rien ne serait ! Et Dieu avait déjà testé son obéissance lorsqu’il lui avait demandé, alors qu’il était déjà âgé, de quitter son pays pour aller dans celui qu’il lui montrerait ! Combien d’autres qu’Abraham aurait accepté de tout quitter pour partir dans l’inconnu, sans aucune autre certitude que celle d’agir dans la vérité ?


 C‘est cette conviction en la puissance de Dieu de réaliser l’impossible qu’il n’a pas hésité à croire en sa Parole de faire de lui, qui n’avait pas d’enfants, le père d’une multitude de nations ! Et quand, après lui avoir donné ce fils tant espéré, Dieu le lui a redemandé, sa souffrance n’a pas ébranlé sa Foi, et c’est par fidélité à ce Dieu qui lui avait tant donné, qu’il a obéi avec confiance dans l’Espérance que Dieu ne renierait pas son alliance ! C’est cette Foi inébranlable malgré les épreuves qui a fait d’Abraham le père de tous les croyants dont nous sommes.

 Et moi je suis fière d’être fille d’Abraham qui m’a transmis sa Foi inébranlable, malgré les épreuves de ma vie, en Celui qui est l’Au-delà de tout et sans qui je ne suis rien ! C’est pourquoi je garde sa Parole et malgré ma souffrance, je 

Persévère Résiste Insiste et Espère

Pour faire tout ce qu’il me dit et mon Espérance n’est jamais déçue !

Car je sais, comme le disait Jésus aux Juifs dans l’Évangile de Jean  « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »

Ainsi, en suivant le chemin d’Abraham qui est route de DieuPar la croix du Bien-Aimé, Fleuve de paix où s´abreuve toute vie,Sur le monde que tu fis, pour qu'il soit beau,Par la croix de l'Homme-Dieu, arbre béniOù s´abritent les oiseaux !Sur l'Église de ce temps, que l'Esprit vient purifier.J’ai vu paraître ton Jour, et le temps de ta grâce,Alors mon cœur exulte car je saisQue l’homme sera sauvé !

CROIRE !

"CROIRE est l'expression même de notre Liberté et de notre Espérance !"

CROIRE EN DIEU !

CROIRE EN L'AMOUR !

CROIRE EN L'AMOUR DE DIEU POUR CHACUN D'ENTRE NOUS !"


SANS LUI NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

Quand le Seigneur nous demande quelque chose qui nous paraît impossible, Il ne peut rien nous refuser si on lui demande son aide pour accomplir sa Volonté !

ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !

C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer, car si Dieu ne nous imposera jamais son aide Il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent 

Françoise


MERCREDI 9 AVRIL 2025​​​​​

« TA PAROLE SEIGNEUR EST VÉRITÉ ET TA LOI DÉLIVRANCE » !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »  Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

En effet, Jésus est venu nous délivrer du péché comme Moïse était venu libérer les hébreux de l’esclavage ! Cependant, comme ces derniers, longtemps privés de liberté, récriminaient contre Celui qui les avait fait sortir de cette situation de dépendance dans laquelle la nourriture était abondante, refusant de reconnaître en Lui le Père venu les chercher pour les ramener à la maison, les Juifs récriminaient contre Jésus, refusant de reconnaître en Lui, l’envoyé du Père venu les libérer de l’esclavage du péché qui rend sourd à la Parole de Dieu !

C’est cette surdité qui nous empêche de discerner entre le bien et le mal, confondant l’emprise du diable qui tente à nous donner l’envie de posséder, avec l’abandon à la Volonté de Dieu qui répond à tout ce dont nous avons besoin ! C’est en quelque sorte un combat spirituel entre l’orgueil qui malgré sa victoire, n’est jamais satisfait des plaisirs éphémères et l’humilité qui, par la


 Persévérance, la Résistance, l’Insistance et l’Espérance Reçoit une Eternelle béatitude !

En effet, comme l’a dit Jésus : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres ! Mais qu’est-ce que représente effectivement cette notion de liberté ? Pour un certain nombre d’individus, à mon sens, le plus grand nombre, la notion de liberté est de pouvoir faire ou penser ce que l’on veut, sans aucune contrainte, en toute indépendance ! En ce qui me concerne, je pense qu’il ne peut y avoir de Liberté sans Volonté. Il revient à chacun de fixer ses propres limites s’il ne veut pas se les laisser imposer par les autres ! Cela suppose un effort de discernement pour reconnaître ce à quoi nous devons renoncer entre ce dont on a besoin, et ce dont on a envie, et pouvoir choisir librement ce que l’on veut réellement, sans être sous l’emprise de nos pulsions ou de nos envies personnelles, en demeurant fidèle à la Parole de Dieu qui rend libre !

J’entends souvent autour de moi, des gens dire, lorsqu’ils subissent une situation qu’ils n’ont pas choisie, « De toute façon on n’a pas le choix ! » Je pense quant à moi, qu’on a toujours le choix entre accepter une situation ou la subir ! En effet, si une situation ne correspond pas à ce que l’on veut, il suffit de s’abandonner à la Volonté de Dieu en disant, comme je l’ai fait la veille de la mort de Jacky « Seigneur que ta Volonté soit la mienne, si ce n’est pas le cas, donne-moi la force de l’accepter ! » Et ma prière comme toutes celles que j’adresse à Jésus par Marie, a été exaucée !

N’est-ce pas ce que veut nous dire le Prophète Daniel dans la première lecture d’aujourd’hui avec l’histoire de ces trois jeunes gens qui, refusant d’obéir à l’ordre du roi ont préféré livrer leur corps aux flammes plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu ! Ainsi, en choisissant la mort pour rester fidèle à la Parole de Dieu, ils ont trouvé la vérité qui les a rendus libres et Dieu a envoyé son ange pour délivrer ses serviteurs !

 C’est pourquoi en m’abandonnant à la Volonté de Dieu, j’entends Jésus me dire : « Viens à moi, toi qui peines sous le poids du fardeau, et moi, je te procurerai le repos. Prends sur toi mon joug, deviens ma disciple, car je suis doux et humble de cœur, et tu trouveras le repos pour ton âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » Je fais cette prière !


"Jésus, viens demeurer en moi

De ton Esprit envahis-moi

Garnis ma vie du plein de Toi

Que je ne vive que par ToiAvec Toi et en Toi !


Alors, je fais tout ce qu’Il me dit et mon cœur est rempli de Joie !

Françoise


MARDI 8 AVRIL 2025​​​​​

« QUAND JE REGARDE LA CROIX, JE VOIS LE CHRIST RESSUSCITÉ » !

Nous retrouvons aujourd’hui cette lecture du Livre des Nombres où il est écrit qu’après leur sortie d’Égypte, au moment où les Hébreux contournaient le pays d’Edom en passant par la mer des roseaux, le peuple perdit courage et récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.

Nous avions déjà vu ce passage il y a quelque temps et nous savons que cette épreuve invita le peuple à revenir vers Moïse en disant : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Il me semble que cette attitude soit toujours celle du monde d’aujourd’hui où les gens pour qui tout va bien, pensent que c’est dû à leurs mérites, un peu comme le Pharisien qui rendait grâce à Dieu de ne pas être comme les autres, se vantant d’observer tous les commandements, comme une sorte de chantage affectif qui lui permettait d’obtenir tout ce qu’il voulait sans même qu’ils le demandent ! Mais lorsqu’ils s’aperçoivent que tout ne se passe pas comme ils le souhaitent, ils se découragent et se mettent à récriminer contre Dieu qui ne les écoute pas ! C’est oublier que ce n’est pas à Dieu de faire notre volonté mais à nous de nous abandonner à la sienne ! Il sait ce dont nous avons besoin et nous devons lui faire confiance !

C’est pourquoi, il nous envoie des épreuves pour que nous revenions vers Lui en nous souvenant que sans Lui, nous ne pouvons rien faire ! Et si Dieu ne nous imposera jamais son aide, il ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent ! Alors quand Moïse intercéda pour son peuple, le Seigneur lui dit : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! Ainsi, quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie !

Ce serpent de bronze était la préfiguration de la Croix sur laquelle devait être élevé le Fils de l’homme comme nous le rappelle Jésus dans l’Évangile de Jean « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Les péchés sont comparables aux morsures de serpent qui entraînent dans la mort ! Et comme il suffisait que ceux qui avaient été mordus, regardent vers le serpent de bronze pour rester en vie, il suffit à ceux qui ont péché de se tourner vers la Croix pour ne pas mourir !

C‘est pourquoi il ne faut pas avoir peur de regarder la Croix car ce sont nos péchés que Jésus a emportés dans la mort avant de ressusciter pour qu’en passant avec Lui par la Croix, nous ressuscitions avec Lui ! Ainsi quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité qui me tend les bras pour m’inviter à le suivre sur son chemin en l’aidant à porter sa Croix ! Alors, je suis heureuse de voir qu’il m’a estimée digne de me tenir devant Lui pour le servir et je fais tout ce qu’Il me dit !

AU-DELÀ DES APPARENCES !

Pour voir au-delà des apparencesil ne faut pas avoir peur de regarder la vérité en face !Ainsi, quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité

Et quand je regarde le péché, je vois la Miséricorde de Dieu !

En regardant vers les réalités d’en-haut,

Je peux voir au-delà des apparences qui s’arrêtent aux limites de ce monde !

Françoise


LUNDI 7 AVRIL 2025​​​​​

« J’AI TROUVÉ SUR MA ROUTE UNE LAMPE ALLUMÉE, CE QUI A FAIT DE MOI UN TÉMOIN DE LUMIÈRE » !

Dans le Livre du Prophète Daniel, nous lisons aujourd’hui : Alors que le peuple venait de la condamner à mort, Suzanne cria d’une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme !  Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »

Cette audace dont Daniel a fait preuve pour faire éclater la vérité lui valut d’être reconnu comme un des leurs par le collège des anciens qui l’invitèrent à siéger au milieu d’eux, en disant : « Donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien. » Il demanda alors de séparer les accusateurs afin de confronter leurs témoignages dont l’incohérence confirma le simulacre de justice, en condamnant, sans interrogatoire, sans recherche de la vérité ! En effet, comme le dit le psaume 84 : Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. Il me semble que la vérité ne peut germer de la terre sans la Sagesse de Dieu qui seule permet de discerner entre le bien et le mal ! Il est pour cela nécessaire de faire appel aux trois tamis de Socrate afin de savoir si un témoignage est vrai, bon et utile pour que la vérité rencontre l’Amour, qui du Ciel fera s’embrasser la justice et la paix ! Ainsi, il me semble que faim et soif de justice ne peuvent être apaisés sans l’amour qui cherchera la vérité au-delà des apparences !

C’est pourquoi, comme il est écrit dans la Loi, un témoignage ne peut être vrai que s’il y a deux témoins ! C’est ce que rappelle Jésus dans l’Évangile de Jean : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne et s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul :

j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »  En effet, les Pharisiens, contrairement à nous, l’Esprit Saint n’avait pas encore déposé sur eux ses dons de Sagesse et d’Intelligence qui leur aurait permis de reconnaître le Père dans le Fils et le Fils dans le Père ! Mais nous, qui par le Fils, connaissons le Père, nous pouvons témoigner que Jésus a dit : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Car le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, nous en sommes témoins !

UNE LAMPE ALLUMÉE !

« J’ai trouvé sur ma route une lampe allumée pour éclairer mes pas,

Ce qui a fait de moi, un témoin de Lumière pour éclairer vos pas ! »

MISÉRICORDE !

Le Seigneur m’a dotée de dispositions particulières afin que, par son Esprit,

 Je rende témoignage de son infinie Miséricorde !

EXALTATION !

L’enthousiasme avec lequel nous partageons notre Joie de l’Évangile est le révélateur de la présence de Jésus en nous et que nous demeurons en Lui,

Comme Il est dans le Père et le Père est en Lui !

Ainsi, ce n’est plus moi qui vis, c’est Toi Jésus qui vit en moi !"

Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,

Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux, Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"

Françoise


DIMANCHE 6 AVRIL 2025​​​​​

« DANS MON CŒUR DÉSALTÉRÉ À LA SOURCE D’EAU VIVE, JE VOIS GERMER UNE CHOSE NOUVELLE » !

Aujourd’hui dans le Livre d’Isaïe, le Seigneur dit : « Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides, pour désaltérer mon peuple, celui que j’ai choisi. »

Il me semble comprendre que cette déclaration du Seigneur est une façon de dire qu’Il va apaiser la soif des cœurs secs et stériles de son peuple afin qu’en eux germe une nouvelle manière de comprendre les choses, comme semble le confirmer saint Paul dans sa lettre aux Philippiens en disant : Frères, tous les avantages que j’avais autrefois, je les considère comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ et, en lui, d’être reconnu juste, non pas de la justice venant de la loi de Moïse mais de celle qui vient de la foi au Christ, la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.


En effet, lui dont le cœur a été désaltéré par la Foi au Christ a abandonné tous les avantages de son ancienne vie qu’il considérait comme une perte, pour obtenir ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts, en communiant aux souffrances de sa Passion, pour devenir semblable à lui dans sa mort ! Et ainsi qu’il l’a déclaré : Certes, je n’ai pas encore obtenu cela, je n’ai pas encore atteint la perfection, mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus. Frères, quant à moi, une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.

Il m’est arrivé, comme ce fut peut-être le cas pour certains d’entre vous, d’avoir été saisie par le Christ, d’une manière assez particulière, dans un moment où je ne m’y attendais pas et depuis, comme saint Paul, tout ce que je considérais comme des avantages m’apparaît comme une perte ! C’est pourquoi j’ai choisi la vie avec Jésus en me détachant peu à peu de ce qui me rattache à ce monde ! Ainsi en ne songeant plus aux choses d’autrefois, je vois germer en moi cette chose nouvelle : la Sagesse de Dieu qui me fait voir le monde au-delà des apparences !

Cette Sagesse nous est révélée dans cet épisode de l’Évangile de Jean où alors que Jésus enseignait dans le Temple les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils pensaient ainsi piéger Jésus, car ils ne voyaient que deux réponses possibles ! Si Jésus refusait que la femme soit lapidée, il ne respectait pas la justice ordonnée par la Loi et en demandant la lapidation, il contredisait lui-même ses paroles quand il enseignait la douceur en rendant le bien pour le mal !

 En effet, restant figés sur les choses d’autrefois, ils ne voyaient pas dans les terres arides de leur cœur, ce chemin nouveau qui mène à la source d’eau vive ! Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait !à l’interroger, il se redressa et leur fit cette réponse pleine de Sagesse : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Comment leurs cœurs endurcis auraient-ils pu imaginer une telle réponse dont la Sagesse les prenait à leur propre piège ! Car, s’il acceptait la justice de la lapidation, pour que celle-ci soit juste, elle devait être appliquée par celui qui n’avait jamais péché, obligeant chacun à se remettre en question ! C’était une façon nouvelle de comprendre la Loi, en reconnaissant que Dieu seul était celui qui n’avait jamais péché et qu’il n’appartenait qu’à lui seul de punir ou de remettre les péchés !

Et comme rien n’est plus dicible que le silence, si Jésus écrivait sur le sable c’était pour que le silence, en habitant leurs cœurs, leur fasse entendre, le bruit de l’eau qui coule de la source qui désaltère, en apaisant la soif ! Ainsi, eux, après avoir entendu cela, comme une lampe qui éclaire leurs pas, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés ! Quand Jésus se redressa il demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


 Alors, son cœur ainsi désaltéré par sa Foi au Christ, elle vit germer en elle, cette chose nouvelle jaillie du cœur du Christ, la grâce du pardon qui efface la mémoire du passé ! Ainsi, saisis par le Christ Jésus, à l’instar de saint Paul, oubliant ce qui est en arrière, et lancés vers l’avant, courons vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut, en devenant semblables au Christ par sa mort !                                                       


 Françoise


SAMEDI 5 AVRIL 2025​​​​​

« RIEN N’EST PLUS DICIBLE QUE LE SILENCE » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, le Prophète Jérémie déclare : « Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais, tu m’as fait voir leurs manœuvres. Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. Ils disaient : “Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom.” Lorsque j’entends ces paroles, de Jérémie, qui n’avaient pas réalisé que tous les reproches qu’il adressait aux habitants de sa ville condamnant leurs manœuvres hypocrites, les culpabilisaient au point de vouloir le tuer, je ne peux m’empêcher de penser à la prophétie d’Isaïe, disant à propos du serviteur souffrant : Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche.

Ainsi lorsqu’on lit l’Évangile d’aujourd’hui, on peut être étonné que les chefs du peuple et les pharisiens qui connaissaient parfaitement les Écritures, n’aient pas reconnu en Jésus, le Christ annoncé par les Prophètes ! Enfermés dans leurs certitudes, ils ne pouvaient imaginer que ce Galiléen était le Messie annoncé, issu de la descendance de David de Bethléem et leurs cœurs endurcis ne cherchaient pas à comprendre, contrairement à Nicodème qui était précédemment était allé trouver Jésus pour en savoir davantage et qui leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Mais Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Il est malheureusement souvent très fréquent de voir encore aujourd’hui des personnes qui cherchent dans la bible une réponse qui correspond à celle qu’ils attendent ! Il leur suffit de poser le doigt, au hasard sur une parole qu’ils interprètent comme étant la confirmation de ce qu’ils espèrent et agissent persuadés que c’est la volonté de Dieu ! Lorsque l’on retire un mot ou une phrase hors de son contexte, on peut lui faire dire ce que l’on a envie d’entendre et qui est exactement le contraire ! C’est pourquoi il est difficile de comprendre ce que veut dire une personne, si on ne la laisse pas s’exprimer jusqu’au bout, pensant avoir compris ce qu’elle a dit !


C‘est une souffrance dont je peux témoigner personnellement lorsque, pensant savoir ce que je vais dire, certains me coupent la parole, pensant déjà connaître ce que je vais dire, sans comprendre que c’est le contraire de ce qu’ils pensent, étant persuadés qu’ils sont dans la vérité ! Ce refus d’écouter ce que j’aie à leur dire, est pour moi une grande frustration qui m’a souvent amenée à me justifier par des propos agressifs, avant de comprendre qu’il s’agissait de provocations entraînant des blessures d’amour-propre que seule pouvait apaiser la justice de la charité !


J’ai alors réalisé qu’il ne servait à rien d’ouvrir la bouche, pour dire des paroles que les autres ne pouvaient comprendre que par le silence de mon cœur ! Alors j’ai compris qu’il suffisait de me taire et de montrer l’exemple, comme Jésus qui n’a pas cherché à se justifier mais qui a accompli en silence la Parole de Dieu, en donnant sa vie pour le salut du monde !


COMME L’OR AU CREUSET !

Rien n’est plus dicible que le silence pour exprimer ce qu’on ressent 

Lorsque dans notre monde, les gestes et les mots nous semblent indécents !

Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus 

Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus ! C‘est pourquoi j’incline mon cœur vers les exigences de la Sagesse

Dans lesquelles je trouve plus de Joie que dans toutes les richesses !

Ainsi mon cœur ouvert aux réalités d’en-haut 

En regardant le monde à la manière de Dieu, 

Voit bien au-delà de ce que voient les yeux

Et qui n’est qu’apparence !

Car en regardant l’eau et le feu à la manière humaine

On peut voir que l’eau mouille et que le feu brûle

Mais en regardant à la manière de Dieu

On voit que l’eau lave et le feu purifie

Et si l’eau qui donne vie peut faire mourir le feu

Le feu qui est Lumière en s’unissant à l’eau

Fait renaître d’en-haut en redonnant la Vie !

Françoise

VENDREDI 4 AVRIL 2025​​​​​

« NON PAS CE QUE JE VEUX, MAIS CE QUE TOI TU VEUX » !

L’Évangile d’aujourd’hui nous montre que les Juifs étaient hostiles à Jésus et qu’ils cherchaient à le faire mourir, ainsi qu’il est écrit dans le Livre de la Sagesse : Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur. Il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse ; car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange. Il proclame heureux le sort final des justes et se vante d’avoir Dieu pour père.

En effet, ces Juifs qui prétendaient observer la Loi à laquelle, ils avaient ajouté leurs propres traditions, pensant ainsi faire plaisir à Dieu, mais qui leur avaient fait oublier l’essentiel, à savoir « aimer son prochain comme soi-même » voyaient d’un mauvais œil, cet homme qui, semblant venir de nulle part, guérissait les malades et ressuscitait les morts au nom de Celui dont il prétendait être le Fils, alors qu’il ne respectait pas leurs traditions ! Ainsi, sa seule présence leur pesait car son attitude exemplaire qui attirait les foules et particulièrement les pécheurs, les mettait en contradiction avec ce qu’ils avaient appris dans les Écritures ! Ils l’accusaient de blasphème ou d’hérésie quand ils l’entendaient dire : « Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir ! Il a été dit aux anciens : « rendez œil pour œil, dent pour dent, moi je vous dis : si quelqu’un vous frappe la joue droite, tendez l’autre joue ! Aimez vos ennemis et faites du bien à ceux qui vous haïssent ! » Comment ces docteurs de la Loi pouvaient-ils accepter une telle remise en cause de celle-ci, sans se sentir humiliés au point de vouloir se venger en voulant mettre à mort celui qu’il considérait comme imposteur ?

C’est pourquoi ils justifiaient leur projet de complot en disant : Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. » Hélas, ils n’avaient pas compris que ce qu’ils pensaient être leur décision n’était que la raison pour laquelle Dieu avait envoyé son Fils afin que le moment venu, il se laisse lui-même arrêté pour donner sa vie en rançon pour les péchés du monde ! Il fallait effectivement que Jésus meure sur la Croix pour que le monde soit sauvé ! C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas en vouloir à ces Juifs d’avoir condamné Jésus, car avant sa Résurrection, même ses amis avaient douté de lui en l’abandonnant ! Ce n’est qu’après avoir reçu l’Esprit Saint qu’ils ont eu la force de témoigner au péril de leur vie, que Jésus était bien le Fils de Dieu, mort et ressuscité pour nos péchés, comme il appartient de le faire à tous ceux qui, par leur baptême ont reçu l’Esprit Saint !

Alors, n’ayons pas peur de suivre le Christ en menant comme Lui une vie exemplaire, même si cela peut nous attirer l’hostilité et la critique de ceux qui pensent qu’on en fait trop, en croyant que Dieu n’est pas si exigeant ! S’il est vrai que Dieu n’exige rien de ceux qui refusent son aide, il est prêt à secourir ceux qui tombent en observant ses exigences, car Il est bon et miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour !

Ainsi, ne craignons pas de nous abandonner à sa Volonté, en acceptant de faire les choses qui se présentent à nous même si elles sont contraires à ce que nous voulons, à l’instar de Jésus qui a dit au moment où son âme était triste à en mourir : « Père ! S’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi ! Mais, non pas ce que je veux, moi, mais ce que toi tu veux ! »

PRIÈRE D’ABANDON"

De l'aube au crépuscule de ce jour qui commence, donne-moi, Jésus, la volonté, De m'abandonner à la Tienne et ôte, de mon cœur, tout désir qui ne vient pas de Toi !"

ENTRE CŒUR ET RAISON !

"On ne peut comprendre le projet de Dieu qu’avec le "Cœur"

Car Dieu est « AMOUR et l’AMOUR » est TOUT, sauf « raisonnable » !

LA SAINTETÉ !

« La sainteté n’est pas la perfection

Mais le chemin qui nous y conduit en marchant dans les pas de Jésus ! »

Françoise

JEUDI 3 AVRIL 2025

​« ILS ONT DES YEUX ET NE VOIENT PAS, DES OREILLES ET N’ENTENDENT PAS » !Dans la première lecture du Livre de l’Exode, après que Moïse soit resté pendant quarante jours et quarante nuits sur la montagne où Dieu le préparait à la mission qu’il lui avait confié de conduire son peuple vers la terre promise, le Seigneur parla à Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre ! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »  Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide. Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. » 

En effet, ne voyant pas revenir Moïse, le peuple commençait à douter de lui et n’avait plus confiance en ce Dieu qu’il ne voyait pas ! Il était comme un petit enfant qui, se met les mains devant les yeux pour se cacher de son père, pensant que celui-ci ne le voit plus ! C’est oublier qu’un père ne quitte jamais son enfant des yeux et ce n’est pas parce qu’il ne le voit pas, qu’il n’est pas vu de lui ! Ainsi, en l’absence de Moïse, le peuple se sentait perdu dans ce désert où il l’avait conduit après sa sortie d’Égypte en leur promettant une terre où coulerait le lait et le miel et, oubliant l’état de servitude qu’ils venaient de quitter, et la pénibilité de leur travail, ils regrettaient cette nourriture qu’ils recevaient chaque jour sans penser qu’elle n’était qu’un moyen de les soumettre à leurs bourreaux ! C’est pourquoi l’idée leur est venue de se fabriquer un dieu à l’image de ceux qu’adoraient les Égyptiens ! Ainsi, en se prosternant devant ce veau d’or fabriqué de leurs mains, qui avait des yeux mais ne voyait pas, des oreilles mais n’entendait pas, une bouche mais ne parlait pas, ils pourraient obtenir de lui tout ce qu’ils voulaient, à l’instar des Égyptiens qui semblaient ne manquer de rien !

Cependant, ce Dieu de Moïse qu’on ne voit pas, est le Dieu au-delà de tout, qui voit tout, qui entend tout et dont la Parole suffit pour que ce qu’il dit, soit et sans qui nous ne pouvons rien faire ! C‘est le refus de son peuple à le reconnaître comme celui qui les a libérés de l’esclavage en attribuant cette grâce à de faux dieux fabriqués de leurs mains, qui a attisé la colère de Dieu, en disant à Moïse : « Je vais les exterminer ! » Mais Moïse réussit à apaiser le visage du Seigneur son Dieu en plaidant la cause de son peuple, par ces paroles : « Reviens de l’ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même : “Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel ; je donnerai, comme je l’ai dit, tout ce pays à vos descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” »

Par cette prière en faveur de son peuple, pour obtenir sa rédemption, Moïse renonçait à ce qu’il fasse de lui une grande nation, en souvenir de la promesse faite à Abraham, de faire de ses descendants, les héritiers de cette terre promise ! Cette oblation de lui-même en renonçant à ce que Dieu fasse de lui une grande nation pour sauver son peuple, préfigure celle du Christ qui a donné sa vie pour sauver le péché du monde en mourant sur la Croix ! C’est pourquoi devant ce sacrifice, prit de compassion, le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.

Oui, nous le savons, le Seigneur est bon, lent à la colère et plein d’Amour c’est pourquoi il a envoyé son Fils pour que par ses œuvres il rende témoignage à celui qui l’a envoyé, comme il est écrit dans l’Évangile de Jean : Lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »


 Ainsi, Dieu a fait de Jésus le nouveau Moïse pour délivrer son peuple de l’esclavage du péché, mais aujourd’hui encore ceux qui ne croient pas les écrits de Moïse, comment pourraient-ils croire aux paroles de Jésus ? C’est pourquoi, Jésus choisit parmi nous des disciples missionnaires, en les façonnant à son image pour que, par le don de leur vie, ils rendent témoignage à celui qui les a envoyés !


« FORCE MÉRITOIRE » !

« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,

mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !

Françoise


MERCREDI 2 AVRIL 2025​​​​

« ME VOICI SEIGNEUR, JE VIENS FAIRE TA VOLONTÉ » !

Dans le Livre d’Isaïe, il est écrit : Ainsi parle le Seigneur : Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Je t’ai façonné, établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays, restituer les héritages dévastés et dire aux prisonniers : « Sortez » ! aux captifs des ténèbres : « Montrez-vous » !

Cette Parole du Seigneur est une parole de bénédiction pour annoncer à son peuple qu’il a entendu sa prière et le préparer à recevoir Celui qu’il a façonné et établi pour relever le pays ! Car le Seigneur qui est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’Amour n’a jamais oublié son enfant qui s’est éloigné de lui, ainsi qu’il le déclare : Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. » Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. 

Cependant, si Dieu est un Père Bon qui veut le bonheur de ses enfants, cela ne veut pas dire qu’il soit faible en les laissant faire ce qu’ils veulent, car la Bonté est indissociable de la Justice ! En effet, un père ne peut laisser la désobéissance impunie, car ce serait injuste pour ceux qui respectent sa Volonté ! Ainsi celui qui refuse de se soumettre à son père, se détourne de lui pour aller dans une autre direction, mais son père a toujours son regard tourné vers lui en attendant son retour, prêt à l’accueillir avec joie en lui donnant ce dont il a besoin !


Et la justice ne consiste pas à donner à tous la même chose, mais à chacun selon ce dont il a besoin ! Cela demande de la part des enfants d’avoir un cœur doux et humble pour reconnaître et accomplir ce que le Père attend d’eux, à l’instar de Jésus que Dieu a façonné pour qu’il soit l’alliance du peuple et relever le pays en faisant la volonté de Celui qui l’a envoyé !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, il est fait référence à celui d’hier où Jésus a guéri un paralysé un jour de sabbat. C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

Il est surprenant de voir que ces Juifs qui connaissaient les Écritures depuis toujours et les enseignaient, n’aient pas reconnu Jésus, comme Celui dont les Prophètes avaient annoncé la venue afin qu’à l’heure favorable, il soit l’alliance nouvelle pour relever le pays et consoler son peuple ! En effet, trop habitués à observer les traditions de leurs pères sans se poser de questions, ils avaient oublié l’essentiel des commandements qui était d’aimer son prochain comme soi-même et de ne pas tuer, ce qui était un péché plus grand que celui de blasphème dont ils accusaient Jésus ! Trop imbus de leur savoir, ils avaient perdu ce sens du discernement pour reconnaître que le jour du sabbat était un jour de repos il n’était pas interdit de faire le bien ! Ce qui justifie cette parole de Jésus : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux plus petits ! » Car ceux qui avaient été guéris dans leur corps, reconnaissaient dans leur cœur que Jésus était le Fils de Dieu et devenaient disciples pour proclamer à tous la Bonne Nouvelle !

Aujourd’hui encore, parmi les chrétiens qui le sont depuis toujours, beaucoup restent attachés à des traditions sans se poser de question et accordent plus d’importance aux gestes qui se voient qu’à l’Amour qui les motive ! Certaines personnes m’ont avoué ne pas oser regarder la Croix, car cela leur fait peur ! C’est que leur regard s’arrête à ce qu’ils voient en rejetant la faute sur ceux qui l’ont crucifié, sans comprendre que c’est par obéissance à son Père que Jésus a donné sa vie pour nous sauver du péché ! Alors, quand je regarde la Croix, je vois le Christ ressuscité qui me tend les bras et mon cœur plein de reconnaissance lui répond : « Me voici, Seigneur, je viens faire ta Volonté ! »

AIMER LES AUTRES !

"C'est parce que j'ai choisi de donner ma préférence à Jésus et de porter ma croix 

Que je suis capable d'aimer les autres !"

Françoise


MARDI 1er AVRIL 2025​​​​

« L’EAU VIVE JAILLIE DE L’AMOUR DU CHRIST NOUS SAUVERA DE LA MORT » !Le Prophète Ézéchiel nous dit aujourd’hui : J’ai vu l’eau qui jaillissait du Temple : tous ceux qu’elle touchait furent sauvés ! Sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient. L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord puis s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main et me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux chevilles, jusqu’aux genoux et jusqu’aux reins, mais c’était un torrent infranchissable que je ne pouvais traverser ! Alors il me ramena au bord du torrent. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. Car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent et toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

Cette vision d’Ézéchiel d’une eau qui jaillit du sanctuaire et qui assainit tout ce qu’elle pénètre est la préfiguration de l’eau vive qui jaillit du cœur du Christ après sa mort sur la Croix !  La puissance de cette eau guérit et redonne vie à tous ceux dont la vie spirituelle semble morte et qui viennent s’y laver !

C‘est ce que confirme cet Évangile de Jean où il est écrit : À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Où près de la porte des Brebis, il existe une piscine. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait !

Ainsi, c’est bien l’eau vive jaillie du cœur de Jésus qui a guéri l’homme au moment où il a agi en toute confiance selon sa Parole ! Car seule la Foi en Celui qui redonne vie peut sauver ! C‘est encore l’exemple de Pierre qui demande à Jésus : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Quand Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

En effet, celui qui entre dans l’eau avec la peur de se noyer, risque fort de couler à pic alors que celui qui entre avec l’espoir d’être lavé sera sauvé ! Il suffit de croire aux vertus de l’eau pour en recevoir les bienfaits ! Ainsi, lorsque nous sommes nés dans la chair, il nous suffit de plonger dans l’eau du baptême pour renaître de l’Esprit !

Je me souviens d’une réflexion entendue à propos d’homélies qui ne servaient à rien si c‘était pour entendre cette évidence que l’eau mouille et que le feu brûle ! Je suis restée abasourdie par une telle définition aussi simpliste de l’eau et du feu ! Il me semble en effet qu’il y a beaucoup de choses à en dire ! Ainsi, en ce qui me concerne, je pense que l’eau mouille quand elle tombe du ciel en surface, mais qu’elle lave lorsque l’on s’y plonge ! Quant au feu qui brûle si l’on se laisse mordre par lui mais qui purifie si l’on s’y plonge ! En effet, l’eau et le feu disposent chacun de pouvoir destructeur ou vivifiant selon qu’ils agissent l’un contre l’autre ou en synergie ! Ainsi, l’eau qui peut éteindre le feu et le feu assécher l’eau, lorsque l’eau qui est source de vie, s’unit à la chaleur du feu qui est Amour, leur union sera féconde et redonnera vie à ce qui était mort !

C’est pourquoi lorsque nous voyons l’espoir s’éteindre en nous, il nous faut regarder vers le Christ qui nous dit comme à Pierre : « Viens, c‘est moi, n’aie pas peur ! » Alors ne craignons pas de marcher sur l’eau qui, jaillissant de l’Amour du Christ nous sauvera de la mort et, redonnant vie aux membres apaisés leur fera de nouveau porter les fruits qui deviendront la nourriture et le remède pour, à notre tour, guérir nos frères malades !

Françoise

 
 
 

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Par Françoise Rocton

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