La Sphère de Dieu

ARCHIVES EDITO FÉVRIER 2025

VENDREDI 28 FÉVRIER 2025

« UN AMI FIDÈLE N’A PAS DE PRIX, SA VALEUR EST INESTIMABLE » !Dans le Livre de Ben Sira, il est écrit : La parole agréable attire de nombreux amis, le langage aimable attire de nombreuses gentillesses. De bonnes relations, tu peux en avoir avec beaucoup de monde ; mais des conseillers ? n’en choisis qu’un seul entre mille ! Si tu veux acquérir un ami, acquiers-le en le mettant à l’épreuve ; n’aie pas trop vite confiance en lui.   Un ami fidèle, c’est un refuge assuré, celui qui le trouve a trouvé un trésor. Un ami fidèle n’a pas de prix, sa valeur est inestimable. Un ami fidèle est un élixir de vie que découvriront ceux qui craignent le Seigneur. Celui qui craint le Seigneur choisit bien ses amis, car son compagnon lui ressemblera !

On ne peut faire plus bel éloge de l’amitié que ces paroles de louange concernant ce lien qui unit deux cœurs que le Seigneur a donné l’un à l’autre ! Car il s’agit d’un lien d’amour pur, inconditionnel, qui n’attend rien d’autre en retour, que cette présence réelle en eux de l’Amour du Christ puisque Dieu est Amour ! Il ne s’agit pas d’un simple sentiment humain conditionné par la sensation d’une présence agréable dont on apprécie le langage ou les nombreuses gentillesses, mais d’un lien qui est, comme l’affirme saint François de Sales à sainte Jeanne de Chantal, « Un lien d’Amour pur, incomparablement fort, impliable et sans mesure ni réserve, mais un amour doux, facile, tout pur, tout tranquille, bref, si je ne me trompe, tout en Dieu qui fait que plus je me sens éloigné de vous de l’extérieur, plus je me sens proche de l’intérieur ! »

Ainsi, il me semble que la distance qui sépare deux cœurs que Dieu a donné l’un à l’autre, se mesure à la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur de l’Amour du Christ qui les unit pour ne faire qu’Un avec Lui, à l’instar des deux versants d’une montagne ! Ce qui fait de ce lien d’amitié qui relie Dieu à Dieu un lien d’amour divin, fécond de sainteté plus fort que celui qui unit l’homme et la femme pour une fécondité charnelle ! Et comme le dit Ben Sira : « Un ami fidèle n’a pas de prix, sa valeur est inestimable ! » C’est pourquoi cette amitié spirituelle est un trésor que le Seigneur réserve à ceux qui le craignent pour que l’un par l’autre, ils se sanctifient, à l’instar de ces grands saints que sont François et Jeanne, François et Claire, Jean de la Croix et Thérèse d’Avila, et bien d’autres comme Grégoire qui définissait son amitié avec son grand Basile, comme une seule âme, responsable de deux corps !

Cela signifie que le véritable ami n’est pas celui qui nous flatte et dont la parole nous est agréable, mais celui que Jésus a choisi de nous donner pour que, encordés l’un à l’autre, nous gravissions ensemble, loin des voies du monde, la montagne sainte remplie de la présence et de la gloire de Dieu ! Cela nécessite d’accepter les exigences de ce parcours qui peut nous conduire, selon les besoins, et les difficultés rencontrées, à alterner notre rôle de premier et second de cordée ! Car, comme le dit saint Paul « Nous les forts, nous devons porter la fragilité des faibles et ne pas faire ce qui nous plaît ! 

« Cependant je pense que pour porter la fragilité des faibles, mieux vaut éviter de les serrer très fort dans nos bras au risque de les étouffer, mais portons-les plutôt sur nos épaules afin que leur regard voie plus loin que le nôtre ! »

Dans l’Évangile Jésus rappelle à propos du mariage que Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare ! »

Il me semble voir dans ces paroles, l’image du premier et du second de cordée qui, s’ils se séparent risquent d’entraîner toute la cordée dans leur chute ! Que celui qui a des oreilles, entende !

Ainsi l’amour conjugal est un don de Dieu qui unit Le corps de l’homme et de la femme pour qu’ils ne fassent plus qu’une seule chair !

L’amitié spirituelle est un don de Dieu qui unit deux cœurs 

Pour que ces coeurs unis au sien ne fassent plus qu’un seul coeur !

Françoise

JEUDI 27 FÉVRIER 2025

« JE VIS SOUS LE REGARD DE DIEU

COMME UN ENFANT SOUS CELUI DE SON PÈRE » !

C‘est encore Ben Sira qui nous dit aujourd’hui : Ne t’appuie pas sur tes richesses, ne dis pas : « Elles me suffisent. » Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les désirs de ton cœur.   Ne sois pas assuré du pardon au point d’entasser, péché sur péché. Ne dis pas : « Sa miséricorde est grande, il pardonnera bien tous mes péchés. Ne tarde pas à te retourner vers le Seigneur, ne remets pas ta décision de jour en jour ; car brusquement éclatera la colère du Seigneur, et à l’heure du châtiment, tu seras anéanti. »

En effet, lorsqu’on détourne les yeux du bois de la Croix pour les tourner vers soi, on regarde le monde à la manière humaine qui nous entraîne à suivre les désirs de notre cœur en nous éloignant de Dieu ! Et si nous nous appuyons sur nos richesses, nous pouvons être tentés de penser que nous n’avons pas besoin de Lui et que, quoi qu’il arrive, il sera toujours là pour nous relever ! C’est une grande erreur de voir Dieu comme un père qui aurait la faiblesse de céder à tous les caprices de ses enfants ! Car dans sa grande miséricorde, s’il y a en lui pitié, il y a aussi colère contre ceux qui refusent ses exigences et qui exigent de lui le pardon ! Oui, Dieu comme un Père qui aime ses enfants leur donne des règles de vie pour les aider à grandir en Sagesse ! Cependant il les laisse libres d’accepter ou de refuser les exigences nécessaires pour obtenir leur part d’héritage !

Ainsi, si nous nous reconnaissons enfants de Dieu et que nous souhaitons notre part d’héritage dans le Royaume des Cieux, nous devons accepter ses exigences en regardant le monde à sa manière ! Cependant nous savons que tout homme, même le meilleur est pécheur, car il n’est de juste sur terre à faire le bien sans avoir jamais péché ! C’est pourquoi si la miséricorde de Dieu est infinie et qu’il peut tout pardonner, il est nécessaire pour obtenir son pardon, de se reconnaître pécheur et d’accepter la main qu’il nous tend pour nous relever, autant de fois qu’il sera nécessaire !

LA MAIN DE DIEU !

« Comme un enfant lâchant la main de son père, s’expose à tous les dangers,

Chaque fois que nous lâchons la Main de Dieu, nous nous exposons au péché ! »

LE PÉCHÉ !

Le péché c’est détourner son regard du bois de la Croix

Pour le tourner vers soi et oublier les autres !

Dans l’Évangile de saint Marc, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.

CONVERSION«

Chaque pas de notre vie, jusqu’à celui de notre mort, doit être un pas de conversion, 

Car il n’est point de conversion définitive, avant l’éternité ! »

SAINTETÉ

Ce ne sont pas les grands exploits qui font les grands saints,

mais les petits gestes insignifiants de chaque jour, accomplis avec amour

Qui conduisent à la sainteté des gens ordinaires !

Ainsi, parmi les chrétiens, beaucoup croient que la sainteté n’est pas pour eux et qu’elle est réservée à ceux qui sont capables de grandes choses ! Ils n’ont pas compris que rien n’est plus simple pour obtenir la Vie Éternelle que de donner un verre d’eau à celui qui a soif ou un morceau de pain à celui qui a faim ! Il suffit simplement de les voir, mais c’est impossible si on regarde le monde d’une manière simplement humaine ! C’est pourquoi, il ne faut pas tarder à nous tourner vers le Seigneur, car si nous détournons notre regard, nous risquons d’être une occasion de chute pour nos frères et mieux vaudrait qu’on nous jette à la mer !

LA HONTE !

Avoir honte de nos péchés, c’est commettre le péché d’orgueil de ne pas nous reconnaître pécheur et de ne pas croire en l’infinie Miséricorde de Dieu,

car Il ne refuse pas un cœur brisé et broyé !

LE REGARD DE DIEU !

Je vis sous le regard de Dieu comme un enfant sous celui de son père, Et s’Il voit que je tombe, Il amortit ma chute par un coussin d’Amour !

Françoise

MERCREDI 26 FÉVRIER 2025

« JE TROUVE DANS LA VOIE DE TES EXIGENCESPLUS DE JOIE QUE DANS TOUTES LES RICHESSES » !

Cette lecture du Livre de Ben Sira que nous avons commencé hier, nous présente la sagesse comme une création, une révélation et une récompense du Seigneur, qui se manifeste dans la crainte et l'amour de Dieu. Ainsi qu’il est écrit : La sagesse conduit ses fils à la grandeur, elle prend soin de ceux qui la cherchent. L’aimer, c’est aimer la vie ; ceux qui la cherchent dès l’aurore seront comblés de bonheur ; celui qui la possède obtiendra la gloire en héritage ; là où il entre, le Seigneur donne sa bénédiction.  Pour commencer, elle le conduira par des chemins sinueux, elle fera venir sur lui la peur et l’appréhension, elle le tourmentera par la sévérité de son éducation, jusqu’à ce qu’elle puisse lui faire confiance ; elle l’éprouvera par ses exigences. Puis elle reviendra tout droit vers lui, elle le comblera de bonheur en lui dévoilant ses secrets.

En effet, la sagesse commence avec la crainte du Seigneur : elle est formée en chaque fidèle dès le sein maternel. Cependant il faudra faire preuve d’un labeur, avec toutes ses exigences, pour débarrasser notre cœur des friches qui l’étouffent en l’empêchant de se développer ! Mais cette nécessité de la Sagesse divine va malheureusement à l’encontre de la sagesse humaine qui réfute toute notion d’effort et de souffrance en privilégiant le confort et le plaisir d’une satisfaction immédiate !

Cette manière immanente de pensée est inhérente à la nature humaine dont le regard se tourne vers les réalités visibles de ce monde ! Seul le regard transcendant de la Sagesse divine tourné vers les réalités d’en haut peut voir au-delà des apparences, le véritable sens de notre existence ! Et je voudrais rassurer les personnes qui parmi vous, se disent : « Mais où va-t-elle chercher tout ça ? » car je n’ai rien reçu de plus que cette Sagesse formée en chacun de nous dès le sein maternel ! J’ai seulement accepté de défricher mon cœur en demandant, chaque jour, à Jésus doux et humble de cœur, de rendre mon cœur semblable au sien afin d’observer ses exigences ainsi que nous l’enseigne le psaume 118 :

 « Heureux ceux qui gardent ses exigences, et le cherchent de tout cœur ! Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses. Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent. Je me tiens collé à tes exigences ; Seigneur, garde-moi d'être humilié. Incline mon cœur vers tes exigences, non pas vers le profit. J'examine la voie que j'ai prise : mes pas me ramènent à tes exigences. Des impies escomptent ma perte : moi, je réfléchis à tes exigences. Je surpasse en sagesse tous mes maîtres, car je médite tes exigences. Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. Tu mets au rebut tous les impies de la terre ; c'est pourquoi j'aime tes exigences. Je suis ton serviteur, éclaire-moi : je connaîtrai tes exigences. Quelle merveille, tes exigences, aussi mon âme les garde ! Tu promulgues tes exigences avec justice, avec entière fidélité. Justice éternelle, tes exigences ; éclaire-moi, et je vivrai. Je t'appelle, Seigneur, sauve-moi ; j'observerai tes exigences. Depuis longtemps je le sais : tu as fondé pour toujours tes exigences. Ils sont nombreux mes persécuteurs, mes oppresseurs ; je ne dévie pas de tes exigences. Tes exigences, mon âme les observe : oui, vraiment, je les aime. Grande est la paix de qui aime ta loi ; jamais il ne trébuche. J’observe tes exigences et tes préceptes : toutes mes voies sont devant toi. Que je vive et que mon âme te loue ! Tes décisions me soient en aide ! »

Ainsi ce sont ces exigences qui me conseillent et dans lesquelles je trouve plus de joie que dans toutes les richesses, lorsqu’elles font grandir la Sagesse dans mon cœur doux et humble comme celui de Jésus ! C’est pourquoi j’invite chacun de vous à faire grandir la Sagesse qui a germé dans vos cœurs en demandant chaque jour à Jésus de rendre votre cœur doux et humble comme le sien afin qu’il soit incliné vers ses exigences et non vers le profit ! Alors, heureux serez-vous, comme je le suis, si vous gardez ses exigences !

TENTATION-ÉPREUVE !

Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui afin que, transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien,Par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir, en nous rendant plus fort !

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour car lorsque nous les acceptons,Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles en passerelles pour accéder à son Royaume ! »

Françoise

MARDI 25 FÉVRIER 2025

« JE N’IRAI PAS AU CIEL SANS VOUS » !Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation.  Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur, la joie éternelle et la miséricorde : ce qu’il donne en retour est un don éternel, pour la joie. Car le Seigneur est tendre et miséricordieux, il pardonne les péchés, et il sauve au moment de la détresse.

Ces paroles de Ben Sira le Sage, c’est à vous qui voulez, vous mettre au service du Seigneur que je les adresse aujourd’hui, pour vous préparer à subir l’épreuve de ce chemin que nous nous apprêtons, dans quelques semaines, à parcourir en portant notre croix ! C’est le Chemin indispensable pour suivre Jésus qui est la Vérité et la Vie ! Et j’aimerais vous emmener avec moi sur ce parcours initiatique pour la Vie Éternelle, afin de répondre au message que j’ai reçu de Jésus : « Que de fois aussi, J’aurai faim des âmes, de leur fidélité, de leur générosité. Sauront-elles apaiser cette faim ardente par cette petite victoire sur elles-mêmes ou cette légère mortification ? Sauront-elles soulager ma tristesse par leur tendresse et leur compassion ? Sauront-elles, quand viendra quelque moment plus douloureux à leur nature, lorsqu’elles auront à supporter une souffrance quelconque, un oubli, un mépris, une contrariété, une peine d’âme ou de famille, me dire du fond de l’âme : « Ceci sera pour adoucir ta tristesse, pour t’accompagner dans ta solitude ! » … Ah ! Si elles savaient ainsi s’unir à moi, avec quelle paix elles traverseraient la difficulté, comme leur âme en sortirait fortifiée, et combien mon Cœur en serait consolé et soulagé ! » C’est pourquoi j’ai répondu : « Me voici Jésus, envoie-moi pour marcher avec Toi sur ton Chemin de Croix ! » 

Et si vous rejoignez mon équipe avec les outils à votre disposition, soyez assurés que je n’irai pas au Ciel sans vous !

PARCOURS INITIATIQUE POUR LA VIE ÉTERNELLE

Outils

Destination : VIE ÉTERNELLE

Feuille de route : EVANGILE

Boussole : CROIX    

Immunité : BAPTÊME

Clés : CONFIRMATION (Sagesse-Intelligence-Science-Conseil-Force-Piété-Crainte de Dieu)

Joker : SACREMENT DU PARDON

Barres énergétiques : EUCHARISTIE

Options : SACREMENT DU MARIAGE – ORDINATION – VIE RELIGIEUSE - CÉLIBAT

Bonus : PRIÈRE

La règle consiste, pour chaque individu, à :

1. Former une équipe en invitant toute personne rencontrée sur le parcours avec une préférence pour celles qui semblent le plus en difficulté. Des personnes qui bénéficient de l’immunité, dès la naissance, pourront constituer des équipes spécifiques afin de guider celles qui ne l’ont pas encore reçue et qui souhaiteraient l’obtenir. 

2. Former un seul corps (l’Eglise) pour surmonter les différentes épreuves en utilisant les différents outils mis à disposition.

 3. Eviter le plus possible de rester seul pour ne pas être tenté de se laisser entraîner par des concurrents malhonnêtes dont le seul but est d’anéantir l’adversaire.

4. Si pour certains, le parcours semble trop difficile, ils ont toujours la liberté de renoncer, au risque de ne jamais atteindre la destination finale, ou au contraire d’utiliser le bonus qui renforcera les outils mis à leur disposition et augmentera toutes leurs chances d’atteindre leur objectif dans les meilleures conditions.

Les principaux atouts indispensables pour réussir ce parcours sont de disposer de ces 3 vertus que sont : La Foi, l’Espérance et l’Amour, sachant que celles-ci peuvent s’acquérir et grandir tout au long du parcours, à condition de ne pas chercher à être le meilleur mais à donner le meilleur de soi-même !

Cependant les meilleures places de la Vie Eternelle seront réservées à celles et ceux qui auront revêtu le grand manteau de l’Humilité !

Françoise

LUNDI 24 FÉVRIER 2025

« LA SOURCE DE LA SAGESSE EST LA PAROLE DE DIEU » !

Dans le Livre de Ben Sira le Sage, il est écrit : Toute sagesse vient du Seigneur, et demeure auprès de lui pour toujours. Avant toute chose fut créée la sagesse ; et depuis toujours, la profondeur de l’intelligence. La source de la sagesse, c’est la parole de Dieu au plus haut des cieux. C’est le Seigneur, lui qui a créé la sagesse ; il l’a vue et mesurée, il l’a répandue sur toutes ses œuvres, parmi tous les vivants, dans la diversité de ses dons, et ceux qui aiment Dieu en ont été comblés.

La Sagesse est un des sept dons de l’Esprit Saint avec l’Intelligence, le Conseil, la Force, la Connaissance, la Piété et la Crainte de Dieu que l’on reçoit au baptême à la mesure de nos capacités et il n’est pas nécessaire que cette mesure soit plus grande pour être comblé ! En effet, à quoi servirait-il d’utiliser la même mesure pour remplir un dé à coudre qu’un verre d’eau ? Et la source de la Sagesse est la Parole de Dieu qui nous rend semblable à Lui, lorsque nous la puisons à la source pour la porter à ceux qui ont soif, car la Parole de Dieu est une source intarissable à laquelle chacun de nous peut venir tirer ce dont il a besoin, quand il en a besoin ! 

Et cette Sagesse qui nous fait voir le monde à la manière de Dieu est folie pour les hommes qui gardent la Parole sans la mettre en pratique, comme une source abandonnée qui finit par tarir ! Car elle est vivante la Parole de Dieu, c’est elle qui donne vie et sans elle, comme avait répondu Pierre à Jésus « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Malheureusement il ne suffit pas d’avoir la Foi pour être sauvé, il faut aussi accomplir les œuvres en obéissant à Dieu plutôt qu’aux hommes et cela ne peut se faire sans la Sagesse divine qui est contraire à celle des hommes ! En effet, comment un homme dépourvu de Sagesse peut-il accepter de tendre la joue à celui qui vient de le frapper, d’aimer ceux qui le haïssent ou encore de faire du bien à ceux qui le maudissent ?

COMME L’OR AU CREUSET !

Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations qui affinent mon cœur,

Comme l’or au creuset Changent mon cœur de pierre

En un cœur doux et humble comme celui de Jésus !

C’est pourquoi je me sens depuis toujours en décalage avec ce monde où j’ai l’impression de ne pas avoir ma place, car mes pensées sont plus proches de celles de Dieu que de celles des hommes et il m’a fallu du temps pour comprendre que celle-ci était simplement d’être là, dans ce jardin de Paix, pour rafraîchir la lèvre, à la source d’eau vive, de tous ceux qui ont soif et redonner vigueur aux membres apaisés qui porteront leurs pas à nouveau sur la route ! Ainsi, lorsqu’ils auront trouvé, dans ce désert sans fin, cette eau vivifiante aux gouttes d’Espérance, ils n’auront plus de larmes et ils pourront enfin, au sein de la tendresse, oublier la souffrance !

Alors, ils comprendront que tout est possible pour celui qui croit et au lieu de dire comme ce père dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » ils diront comme le lépreux : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir ! » Car rien n’est impossible à Dieu !

LA SAGESSE DE DIEU EST FOLIE POUR LES HOMMES !

Ainsi, quand les gens de ce monde veulent agir par eux-mêmes, ils se veulent être les meilleurs !Mais quand ils s’abandonnent à la Volonté de Dieu, ils se contentent de donner le meilleur d’eux-mêmes !C’est la Sagesse divine qui engendre dans le cœur des chrétiensLes trois vertus théologales que sont la Foi, l'Espérance et la Charité.Je peux témoigner et certifier que lorsque je Persévère, Résiste, Insiste et Espère,Je Réussis tout ce que j’entreprends avec Foi et Espérance !

Françoise

DIMANCHE 23 FÉVRIER 2025​

« J’ADRESSE À CHACUN DE VOUS, CE MESSAGE QUI M’A RÉVEILLÉE UN MATIN DE MAI :« MERCI À TOI, POUR TA FOI, TON ESPÉRANCE ET TA CHARITÉ » ! Aujourd’hui, dans sa lettre aux Corinthiens, saint Paul nous rappelle ce que dit l’Écriture : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie. Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel.   Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel.

Ainsi, tel un ballon qui ne peut voler sans air, l’homme pétri de la terre, s’il n’est animé du souffle de l’Esprit, ne voit pas plus loin que l’horizon qui limite son regard aux réalités d’en-bas ! Et cet Esprit Saint, dont nous recevons le germe au baptême ne cesse de grandir avec les sacrements, est le souffle qui nous élève aux réalités d’en-haut, pour voir au-delà des apparences, à l’image de Celui qui vient du Ciel ! Et Celui qui vient du Ciel, c’est Jésus qui nous enseigne encore aujourd’hui dans l’Évangile ce qu’il a déclaré à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.  Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Pardonnez, et vous serez pardonnés. En un mot :

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! » Ce qui veut dire : renoncez à tout ce qui vous attache aux réalités de la terre pour vous élever jusqu’au Ciel !

Cependant, comment un homme peut-il entendre cette Parole de Sagesse divine, qui est folie pour les hommes dont le cœur est fermé à l’Amour ? Car, comme le dit saint Paul : j’aurais beau avoir toute la Foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. En effet, notre connaissance actuelle est partielle et quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la Foi, l’Espérance et la Charité ; mais la plus grande des trois, c’est la Charité.

C’est aussi ce qu’a écrit l’Apôtre Jacques dans une lettre :  Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? N’est-ce pas par ses œuvres qu’Abraham notre père est devenu juste, lorsqu’il a présenté son fils Isaac sur l’autel du sacrifice ? Vous voyez bien que la foi agissait avec ses œuvres et, par les œuvres, la foi devint parfaite. Car l’homme devient juste par les œuvres, et non seulement par la foi. Ainsi, comme le corps privé de souffle est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.

C’est pourquoi il nous faut chaque jour demander à Jésus doux et humble de cœur, de faire de nos cœurs un cœur semblable au sien, afin qu’on ne dise pas de nous : « Ils ont des yeux mais ne voient pas, des oreilles, mais n’entendent pas ! » Car seuls les oreilles et les cœurs doux et humbles peuvent s’ouvrir à l’Amour !

ENTRE CŒUR ET RAISON !

"On ne peut comprendre le projet de Dieu qu’avec le "Cœur"

Car Dieu est « AMOUR et l’AMOUR » est TOUT, sauf « raisonnable » !

PAIN DE VIE !"

La Parole, la Prière et le Partage sont les ingrédients du "Pain de Vie" qui me nourrit chaque jour Et qui remplit d'Amour la corbeille de mon cœur !"

S'IL ME MANQUE L'AMOUR !

Ce n’est pas par mes œuvres que je suis chrétienne, mais parce que j’ai choisi d’appartenir au Christ et que, à la demande de Marie, je fais « Tout ce qu’Il me dit » par Lui, avec Lui et en Lui ! Sans Lui je ne suis rien, puisque Dieu est Amour et comme le dit Saint Paul : « S’il me manque l’Amour je ne suis rien » !"

Françoise

SAMEDI 22 FÉVRIER 2025​

« JE SUIS LE CHIEN DE BERGER QUI VEILLE SUR LE TROUPEAU » !

Nous fêtons aujourd’hui la Chaire de saint Pierre, ou plus précisément le jour où Jésus lui déclara : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux ! Ce jour était celui où Jésus demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme, Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »

En effet comment Pierre, simple pêcheur sans instruction aurait-il pu répondre aussi spontanément à une question dont aucun homme, même parmi les docteurs de la loi n’aurait pu répondre ? C’est bien ce qui a fait comprendre à Jésus que c’était lui que son Père avait choisi pour bâtir son Église, le moment venu ! Car il fallait d’abord que Pierre soit formé à sa nouvelle mission, non pas en regardant dans les livres mais en écoutant la Parole de Jésus et en imitant son exemple ! Mais quand Jésus a dit qu’il lui faudrait passer par la mort et qu’il ressuscite, Pierre a réagi à la manière humaine en disant : « Non, cela ne t’arrivera pas ! » Il pensait que c’était son devoir de protéger son Maître, mais Jésus le rabroua vivement en disant : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. Ce n’est pas la première fois que Jésus fait preuve d’autorité en réprouvant les initiatives de ses disciples, comme il l’avait fait avec Jacques et Jean qui, chargés de préparer sa venue dans une ville de Samarie s’étaient vus rejetés par les gens, avaient demandé lui avaient demandé : « Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume ? Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés ! Le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver ! Passons par un autre chemin ! »

Ainsi lorsque nous sommes envoyés en mission, ce n’est pas pour agir comme nous le pensons mais en écoutant la Parole de Dieu et en la mettant en pratique ! Car comme Jésus lui-même nous l’a enseigné : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » En effet, la Croix est la seule clé qui ouvre la porte du Royaume des Cieux ! C’est pourquoi dans sa première lettre, après la Résurrection du Christ, Pierre s’adresse à nous en disant : Bien-aimés, les anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau.

Moi qui suis une ancienne parmi vous, j’ai bien conscience d’avoir été mise à part dès ma naissance, lorsque mes parents me consacrèrent à Marie, Mère de l’Espérance ! J’ai encore le souvenir de mon premier chemin de croix, à l’âge de 4 ans, de ma première communion le 15 avril 1956 puis de la lecture de mon premier Évangile « La Tempête apaisée » qui m’a accompagnée tout au long de ma vie car, comme je l’ai écrit dans un de mes livres « Avance au large » malgré les épreuves vécues et celles à venir, je savais qu’au plus fort de la tempête, même s’il avait l’air de dormir, Jésus ne nous abandonnerait pas !

 Et je peux témoigner que ma persévérance, ma patience et ma confiance ont toujours été exaucées au-delà de mes espérances ! J’en veux pour preuve cette prière avec laquelle j’ai attendu pendant dix ans, la venue d’un pasteur pour prendre soin du troupeau vieillissant de notre paroisse et qui a fait plus que cela puisque, comme il avait choisi Pierre pour bâtir son Église, Dieu l’a choisi pour bâtir une paroisse ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage ! Ce qui m’a inspiré cette parabole du Chien de Berger !

C’est pourquoi, moi qui suis une ancienne, j’aimerais, à l’instar de saint Pierre, encourager les responsables plus âgés de notre paroisse à diriger le troupeau, non par obligation mais par la volonté de servir, non par la force mais en montrant l’exemple, afin de donner aux jeunes l’envie de les suivre ! Ainsi, jeunes et vieux se réjouiront ensemble et leur deuil se changera en allégresse !

INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)

"Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées, il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu !"

Françoise

VENDREDI 21 FÉVRIER 2025​

« CE SONT NOS DIFFÉRENCES QUI FONT NOTRE IDENTITÉ » !

Après que Noé et ses fils se soient multipliés sur la terre, ils avaient tous la même langue et les mêmes mots ! Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. » Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront.

En effet, ce projet des hommes était contraire à celui de Dieu qui a voulu que nous soyons tous différents, que chacun de nous soit unique à ses yeux et non uniforme, afin que nous soyons complémentaires, pour reconstituer son image, à l’instar des pièces d’un puzzle ! Ainsi ce n’est pas en empilant les pièces les unes sur les autres que l’on peut reconstituer le modèle, il est essentiel que chacune trouve la place unique qui lui est destinée afin que rassemblées, elles ne fassent plus qu’un ! Il était possible à Dieu de réaliser seul ce jeu de patience, mais il a voulu avoir besoin de nous pour nous faire participer à son œuvre en suivant ses instructions afin de faire de nous ses héritiers !

Cependant l’obéissance n’est pas la vertu principale des hommes qui aiment faire ce qui leur plaît en pensant que c’est la Volonté de Dieu ! Mais les pensées des hommes ne sont pas celles de Dieu ! Il faut en effet faire appel à l’Esprit Saint pour connaître la place que le Seigneur a réservée à chacun de nous et en accepter les exigences ! C’est par nos différences que nous pouvons grandir en écoutant et en regardant vivre ceux qui n’ont pas le même langage et qui nous obligent à affiner notre discernement !

C’est pourquoi Dieu a embrouillé les langues de son peuple afin qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres ! Mais les cœurs, endurcis par l’orgueil deviennent imperméables à la Sagesse divine et regardent le monde à la manière humaine en se demandant pourquoi ? Seuls les cœurs saisis par l’Amour du Christ, les yeux tourné vers les réalités d’en-haut, peuvent regarder le monde à la manière de Dieu en disant parce que ! Ainsi notre génération tente de plus en plus à gommer les différences sous prétexte d’égalité, c’est confondre « ÉGALITÉ » avec « IDENTITÉ » ! Il n’est pas nécessaire d’être identiques pour être égaux, bien au contraire, ce sont nos différences qui font notre identité et nous rendent égaux par notre complémentarité ! »

Dans l’Évangile d’aujourd’hui : Appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Ceci confirme que les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes car un grand nombre de personnes, regardant le monde à la manière humaine, pensent sauver leur vie en agissant pour Dieu, croyant connaître sa Volonté ! C’est oublier que tout vient de Lui et qu’on ne peut agir que 

PAR LUI, AVEC LUI ET EN LUI !

Car lorsqu’on fait quelque chose « Pour » quelqu’un on se met en position de supériorité

En faisant à sa place et en le rendant dépendant de nous !

En effet, on peut considérer qu’il s’agit d’un 

« Passage Obligé Unique à Respecter » !

Lorsqu’on fait quelque chose « Avec » quelqu’un,

on se met à son niveau pour réaliser et avancer ensemble en :

« Amour Vérité, Espérance et Confiance » !

Ainsi le seul moyen de sauver sa vie c’est de marcher à la suite de Jésus en renonçant à nous-mêmes et en prenant notre croix ! Car quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? C’est pourquoi chaque matin je m’adresse à Jésus en disant : « Jésus, viens demeurer en moi, de ton Esprit envahis-moi, garnis ma vie du plein de Toi, que je ne vive que par Toi Avec Toi et en Toi ! »

Ainsi ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi !

Françoise

JEUDI 20 FÉVRIER 2025​

« J’AI VU L’ARC DE DIEU, SIGNE DE SON ALLIANCE, AU MILIEU DES NUAGES » !Après que Noé soit sorti de l’arche pour regagner la terre ferme, Dieu bénit Noé et ses fils. Il leur dit : « Soyez féconds, multipliez-vous, devenez très nombreux sur la terre ; oui, multipliez-vous, remplissez la terre !»  Dieu dit encore à Noé et à ses fils : « Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous ! Oui, j’établis mon alliance avec vous : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais :  je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. »

Ce cadeau que Dieu fait à Noé et ses fils n’est pas une récompense, mais le témoignage de sa miséricorde divine pour manifester la puissance de l’Amour d’un Père qui refuse d’abandonner ses enfants, quelle que soit leur faute, s’ils se tournent vers Lui ! Ainsi Dieu dans sa grande Bonté a voulu donner une seconde chance à l’humanité de retrouver le Chemin du Royaume Éternel réservé à ceux qui se considèrent comme ses enfants en acceptant de faire sa Volonté ! Mais pour que l’homme soit un fils à son image, Dieu l’a travaillé au souffle de l’Esprit et son Amour nous voyait libres comme Lui ! C’est pourquoi il n’a pas imposé sa Volonté mais il a fait connaître les exigences à observer pour ceux qui acceptent d’avoir part à l’héritage du Royaume ! Et c’est Noé et ses fils qu’il a chargé d’accomplir cette mission, en livrant entre leurs mains, tout ce qui va et vient, tout ce qui vit et sera leur nourriture afin qu’ils se multiplient et deviennent très nombreux sur la terre ! Cependant il ajouta : « Mais, avec la chair, vous ne mangerez pas le principe de vie, c’est-à-dire le sang. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. Car Dieu a fait l’homme à son image.»Ce qui signifie que tuer l’homme revient à tuer l’image de Dieu !

Dieu dit encore : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais : je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. »

C’est ce signe de l’alliance que j’ai moi-même reconnu un matin de février 2018, lors de la remise des clefs de notre nouvelle maison paroissiale ! Alors que, devant la porte vitrée, je regardais dehors en réalisant que la pluie avait cessé, je vis, au milieu des nuages, un double arc-en-ciel qui semblait relier le clocher de l’église au toit de la maison paroissiale ! J’ai tout de suite reconnu ce signe comme étant le lien que Dieu voulait faire de sa Maison de prière avec la maison de son peuple, pour que ceux qui l’habitent

Osent Accueillir Sourire Inviter et Servir

Ceux qui cherchent Dieu, comme une Oasis à travers le désert !

C’est ainsi que depuis ce jour, notre Maison Paroissiale est devenue la Maison de famille qui ouvre ses portes chaque lundi de 14h30 à 18h pour répondre à l’appel du Pape François qui a dit : « Les paroisses doivent être des maisons toujours ouvertes, des lieux où la Charité ne dort jamais ! » Et je me souviens encore du visage transfiguré de celle qui, invitée à l’Oasis pour combler sa solitude, a enfin osé entrer dans la Maison de prière, accompagnée par une habituée, pour décharger le fardeau qui l’empêchait d’ouvrir la porte ! Quand elle est revenue, elle s’écria rayonnante : « Toute ma haine est restée à la porte ! »

Et de combien de belles histoires, comme celle de Colette, Ana ou Amina et bien d’autres, a été témoin notre maison paroissiale, pendant ces sept années ! C’est pourquoi j’ai bien conscience que

Oser Accueillir Sourire Inviter Servir

Constituent les cinq essentiels de la mission à laquelle sont appelés

tous les membres de notre famille paroissiale

Pour continuer, à bâtir ensemble, une paroisse ouverte, chaleureuse et fraternelle 

Qui vit de l’Amour de Dieu et le partage !

Alors Je

Persévère Résiste Insiste Espère

Que chacun de nous, tout au long de l’année,

soit une Oasis pour chacun de ses frères !

Françoise

MERCREDI 19 FÉVRIER 2025

« UN RAMEAU D’OLIVIER, SIGNE DE LA RÉCONCILIATION ENTRE DIEU ET L’HUMANITÉ » !

Comme nous l’avons vu dans le Livre de la Genèse, Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur qui lui dit, Noé : « Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car j’ai vu qu’au sein de cette génération, devant moi, tu es juste, et je vais faire tomber la pluie sur la terre, pendant quarante jours et quarante nuits ; Noé fit tout ce que le Seigneur lui avait ordonné, car il avait confiance en Lui ! Sept jours plus tard, les eaux du déluge étaient sur la terre. Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite et lâcha la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol. La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre !  Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.  Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.

Quand Noé enleva le toit de l’arche, et vit que la surface du sol était sèche il bâtit un autel au Seigneur ; il prit des animaux et des oiseaux purs, qu’il offrit en holocauste sur l’autel. Le Seigneur respira l’agréable odeur, et se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait.  Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »

Ainsi nous voyons que la confiance de Noé, son obéissance, sa patience, sa persévérance et son espérance ont été récompensées bien au-delà de ce qu’il pouvait attendre pour lui-même et pour sa famille, car Dieu a promis, tout en sachant que le cœur de l’homme est mauvais, de ne plus jamais rien détruire et de manifester son Amour pour essayer de nous rapprocher de Lui en nous éloignant du mal ! C’est donc parce qu’il a ouvert son cœur à la Parole de Dieu et qu’il a fait tout ce que le Seigneur lui demandait en respectant le temps de Dieu, que Noé a été l’instrument choisi par Lui pour recréer l’humanité en attendant patiemment sans connaître ni le jour ni l’heure, de recevoir dans le creux de sa main, ce rameau d’olivier, signe de la réconciliation entre Dieu et l’humanité ! 

C’est en effet quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer !

Car Dieu ne peut rien refuser à ceux qui le lui demandent avec confiance et espérance !

Et l’Espérance naît dans l’attente ! Qu’a -t-on à espérer si l’on n’a rien à attendre ?

Dans l‘Évangile d’aujourd’hui, Marc nous parle d’un aveugle que des gens amenèrent à Jésus en le suppliant de le toucher ! Jésus lui mit de la salive sur les yeux et lui imposant les mains lui demanda : Aperçois-tu quelque chose ? Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »   Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.

Ainsi, comme pour Noé, la bénédiction de l’aveugle ne s’est pas faite en une seule fois, car avant que ses yeux ne s’ouvrent à la lumière il lui fallait ouvrir son cœur pour reconnaître le signe de la guérison !

C’est pourquoi avec les mots de saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens, Je prie que le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur et de votre intelligence pour vous donner la sagesse. Alors vous découvrirez Dieu et vous le connaîtrez vraiment. Ainsi, vous pourrez connaître l’espérance qu’il vous a donnée en vous appelant. Vous connaîtrez la richesse magnifique des biens qu’il donne à ceux qui lui appartiennent. Vous connaîtrez la puissance extraordinaire que Dieu a montrée pour nous qui croyons en lui. Sa puissance et sa force !

Car j’ai moi aussi reçu, dans le creux de ma main, ce rameau d’olivier que j’ai tant espéré Pendant dix ans d’attente, pour caresser le monde au vent de l’amitié !

Françoise

MARDI 18 FÉVRIER 2025

« ILS ONT DES YEUX ET NE VOIENT PAS, DES OREILLES ET N’ENTENDENT PAS » Dans le Livre de la Genèse il est écrit : Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée. Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ! Ceci survint après les nombreuses générations de la descendance d’Adam qui ont précédé la génération de Noé ! En effet, depuis la désobéissance d’Adam, le péché est entré dans le cœur des hommes et s’est répandu dans le monde par les germes de l’orgueil, l’avarice, la jalousie, (et l’envie) la colère, la luxure, la gourmandise (ou goinfrerie) la paresse (ou acédie) qui les ont détournés de Dieu ! Seule la génération de Noé lui est restée fidèle et devant ce constat du mal commis sur la terre, le cœur de Dieu s’irrita et il exprima sa peine en disant : « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel, car je me repens de les avoir faits. »

Peut-on croire que Dieu regrette d’avoir créé l’humanité en reconnaissant son erreur ? Bien sûr que non ! Est-ce qu’un père qui a tout fait pour ses enfants et qui voit leur ingratitude souhaiterait qu’ils ne soient jamais nés ? Même si pour exprimer sa peine, il les menace de les abandonner, il ne leur retirera jamais son amour ! Cependant il ne peut laisser la situation s’aggraver, sans rien faire ! C’est pourquoi Dieu a voulu se séparer de ceux qui ont choisi librement de l’ignorer afin de rester fidèle à la promesse faite à Abraham de lui donner une grande descendance par l’intermédiaire de Noé qui trouva grâce à ses eux. Ainsi, le Seigneur dit à Noé : « Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car j’ai vu qu’au sein de cette génération, devant moi, tu es juste. De tous les animaux purs, et de même des oiseaux du ciel, tu prendras sept mâles et sept femelles, pour que leur race continue à vivre à la surface de la terre. Encore sept jours, en effet, et je vais faire tomber la pluie sur la terre, pendant quarante jours et quarante nuits ; j’effacerai de la surface du sol tous les êtres que j’ai faits. »

Ce chiffre sept pour indiquer le nombre d’animaux et le nombre de jours n’est pas un hasard, c’est en effet le chiffre qui évoque la semaine de la création qui a eu lieu en six jours avant que Dieu ne se repose le septième jour ! Ce chiffre sept est symbole de plénitude, réalisation et perfection, principalement attaché à la personne de Dieu ! Ainsi, en effaçant de la surface du sol tous les êtres qu’il avait faits, Dieu effectuait un reset pour réinitialiser la création en retrouvant ses paramètres d’origine, à partir de Noé comme point de référence ! Ceci nous montre que Dieu n’a pas changé d’avis concernant son intention de faire de nous ses enfants et non ses esclaves ! C’est pourquoi il nous a voulu libres comme Lui afin que nous soyons libres d’accepter ou de refuser l’héritage de son Royaume ! Il nous suffit simplement de le reconnaître comme un Père miséricordieux, prêt à tout pardonner si on se tourne vers Lui avec confiance, en reconnaissant que nous sommes pécheurs !

Comme il est écrit dans l’Évangile de Jean : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui. Ce qui signifie que si nous avons confiance en Lui, nous n’avons rien à craindre, comme Il nous l’a prouvé dans l’Évangile de la Tempête apaisée en disant à ses disciples : « Hommes de peu de Foi, de quoi avez-vous peur ? » Dans l’Évangile d’aujourd’hui, alors que les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque et discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez- vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » Aujourd’hui encore après les témoignages des disciples de ce que Jésus a dit et fait pendant ces trois années vécues avec eux, les hommes ne comprennent pas encore ! Ils ont des yeux mais ne voient pas, des oreilles mais n’entendent pas ! Ils ne se souviennent pas de tout ce que Jésus a fait pour eux, allant jusqu’à donner sa propre vie pour nos péchés ! Nous n’avons pas encore compris que rien n’est impossible à Dieu et qu’avec Lui nous ne manquons de rien ! De quoi avons-nous peur ?

« Soyons sans crainte ni frayeur, le Seigneur Dieu est avec nous partout où nous allons ! »

PAR LUI, AVEC LUI ET EN LUI !

L’Homme vient de Dieu pour retourner à Dieu ! Chacun de nous a un destin bien tracé mais nous sommes libres de le suivre ou d’emprunter un autre chemin ! Si nous choisissons de voler de nos propres ailes, nous prenons le risque de nous perdre et d’arriver au bord du précipice ! Mais si nous choisissons le chemin balisé alors nous sommes certains d’arriver à destination !                                                                                                                                 

Françoise

LUNDI 17 FÉVRIER 2025

​« NE NOUS CONTENTONS PAS DU

« C’EST ASSEZ ! » QUAND NOUS POUVONS FAIRE DAVANTAGE » !

Du Livre de la Genèse : « L’homme s’unit à Ève, sa femme : elle devint enceinte, et elle mit au monde Caïn. Elle dit alors « J’ai acquis un homme avec l’aide du Seigneur ! » Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn. Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre. Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre en offrande au Seigneur. De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs. »

Ceci, après que Dieu ait chassé Adam et Ève du Jardin d’Eden en leur infligeant ce châtiment : « Maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie. De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs. C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain ! » Il leur avait en effet tout donné pour qu’ils vivent sans se soucier de savoir ce qu’ils allaient manger et comment ils allaient s’habiller, s’ils s’abandonnaient à sa Volonté, mais ils n’ont pas respecté son commandement c’est la raison de la malédiction qui s’est abattue sur eux ! Ainsi quand leurs fils eurent l’âge de travailler, Caïn cultiva la terre et Abel devint berger ! Et chacun, devait présenter son offrande au Seigneur pour lui rendre grâce au temps fixé par Lui, en disant : « Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers, Toi qui nous donnes ce pain, fruit de la terre et du travail de nos mains, nous te le présentons : il deviendra notre nourriture ! » 

Cependant, comme il est écrit : Caïn présenta des produits de la terre, ce qui signifie qu’il ne se donna pas la peine de les distinguer, en se servant probablement d’abord avant de donner ce qui restait, alors que son frère Abel, présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs ! C‘est la raison pour laquelle le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande, mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas. Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu. Le Seigneur dit à Caïn : « Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ? Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais si tu n’agis pas bien…, le péché est accroupi à ta porte. Il est à l’affût, mais tu dois le dominer ! »

Et ce péché accroupi à sa porte, est celui de la jalousie qui entraînée par l’orgueil peut mener à la colère et ouvrir la porte au meurtre, si on se laisse dominer par lui ! C’est ce qui s’est passé pour Caïn lorsque son cœur endurci n’a pas entendu la Parole de miséricorde qui aurait ouvert son cœur à l’Amour de Dieu ! C’est pourquoi il s’est enfoncé dans le péché par le mensonge en refusant de le reconnaître ! Il me semble que le tout premier péché de Caïn soit celui de la paresse qui, le poussant à éviter tout effort, a entraîné sa répugnance au travail en ne faisant que le minimum, contrairement à son frère qui, conscient de ce qu’il avait reçu, tenait à rendre grâce à Celui qui lui avait tout donné, en donnant le meilleur de lui-même ! Car l’Amour est un Don et c‘est « Par Don » que nous aimons !

Malheureusement, aujourd’hui encore, beaucoup de personnes, même parmi les chrétiens se comportent un peu comme Caïn en offrant au Seigneur le temps libre qui leur reste pour se rendre charitable, tout en préservant le temps dont ils ont besoin pour leur satisfaction personnelle ! Il en est de même pour ceux qui pensent faire une bonne action en donnant à ceux qui en ont besoin, ce qui leur est devenu inutile, alors qu’en réalité ils se rendent service à eux-mêmes ! 

Car la vraie charité n’est pas de nous donner bonne conscience en nous débarrassant des objets devenus inutiles, mais au contraire en donnant ceux dont nous pouvons encore avoir besoin ! Rappelons-nous l’Évangile de la pauvre veuve dont Jésus a dit : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Ainsi, ne nous contentons pas du « C’est assez » quand nous pouvons faire davantage !

PARCOURS INITIATIQUE POUR LA VIE ÉTERNELLE

Et n’oublions pas que les principaux atouts indispensables pour réussir ce parcours sont de disposer de ces 3 vertus que sont : La Foi, l’Espérance et l’Amour, sachant que celles-ci peuvent s’acquérir et grandir tout au long du parcours, à condition de ne pas chercher à être le meilleur mais à donner le meilleur de soi-même ! Cependant les meilleures places de la Vie Eternelle seront réservées à celles et ceux qui auront revêtu le grand manteau de l’Humilité !

Et comme le dit Jésus dans l’Évangile de Marc Amen, je vous le déclare :

« Aucun autre signe ne sera donné à cette génération. »

Françoise

DIMANCHE 16 FÉVRIER 2025

« HEUREUX LES CŒURS DOUX ET HUMBLES COMME CELUI DE JÉSUS » !C‘est le Prophète Jérémie qui nous dit aujourd’hui dans la première lecture : Ainsi parle le Seigneur :   Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit !

Quel beau message d’Espérance pour ceux dont parle Jésus dans l’Évangile de Luc quand il dit : « Heureux, vous les pauvres, Heureux, vous qui avez faim maintenant, Heureux, vous qui pleurez maintenant, Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ! C’est en effet l’accomplissement de ce qu’avait annoncé Jérémie pour ceux qui mettent leur Foi dans le Seigneur !

Et nous qui, comme saint Paul, proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts, nous pouvons témoigner que pour ceux d’entre vous qui mettent leur espoir dans le Christ pour cette vie seulement, en affirmant que les morts ne ressuscitent pas, sont les plus à plaindre de tous les hommes. Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, leur foi est sans valeur, ils sont encore sous l’emprise de leurs péchés ! Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

C’est la Foi que je proclame en disant : « Le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés, j’en suis témoin ! » Car je sens sa présence dans ma vie depuis que, dès ma naissance, il m’a mise à part afin que je ne vive que par Lui, avec Lui et en Lui ! C’est pourquoi chaque matin à mon réveil, je m’adresse à Jésus en disant : 

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,

Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,

Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"

Et je ne peux que constater la richesse de l’Amour que me procure la Joie de l’Évangile que je partage chaque jour avec vous, car ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! Ainsi Frères et sœurs bien-aimés, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, je le crois, est mort et ressuscité ; de même, je le crois aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. Et ces béatitudes promises par Jésus pour ceux qui sont pauvres, qui ont faim, qui pleurent ou qui sont exclus et insultés, je les reçois déjà Car Je ne suis qu'une femme ordinaire qui sait accueillir de façon extraordinaire les dons de l'Esprit que je reçois et mon cœur exulte de Joie, à l’instar des cœurs doux et humbles de ce peuple Burundais qui, malgré leur grande pauvreté ont une grande richesse de cœur, car ils mettent leur Foi dans le Seigneur !

COMME L’OR AU CREUSET !

Je bénis les paroles blessantes qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus Et ceux qui les prononcent, car ces humiliations qui affinent mon cœur, comme l’or au creuset Changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus !

LA RICHESSE DE L’AMOUR !

« Comme il est dommage que tant de gens se plaignent de manquer de tout, Sans connaître la valeur de l’Amour gratuit qui leur est donné et qui grandit quand on le partage » !

Françoise

SAMEDI 15 FÉVRIER 2025

« QUAND LA SOUMISSION EST UNE MESURE DE PROTECTION LA DÉSOBÉISSANCE ENTRAÎNE DE LOURDES CONSÉQUENCES » !

Nous retrouvons aujourd’hui le Livre de la Genèse : Quand l’homme eut désobéi à Dieu, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »

En effet, quand Dieu a donné à l’homme une femme pour qu’unissant leur corps ils ne fassent plus qu’un, il les a installés dans le jardin d’Eden avec tout ce dont ils avaient besoin pour vivre et continuer avec lui son œuvre de création ! Il a mis toute chose à leurs pieds, avec une seule restriction, celle de ne pas toucher à l’arbre de la connaissance au risque de les entraîner dans la mort ! Cependant le serpent qui s’est insinué dans leur cœur a suscité en eux un désir de curiosité qu’ils n’ont pu réprimer, pour découvrir le secret de cet arbre ! C’est ainsi que se laissant entrer dans la tentation, alors qu’ils ne connaissaient que le bien, ils ont pris connaissance du mal ! Car la tentation est la porte qu’il ne faut pas franchir pour entrer dans le péché ! Alors prenant conscience de leur nudité et voyant cela comme un mal, ils reconnurent leur désobéissance et n’osaient se montrer aux yeux de Dieu, pensant échapper à son jugement ! 

Mais aucun détail de la création ne peut échapper à l’œil de son créateur et la sentence fut immédiate ! Alors l’homme rejeta la faute sur la femme et la femme sur le serpent, c’est en effet tout à fait humain de rejeter sur les autres la faute qu’on ne peut assumer ! Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Puis il dit à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie. De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs. C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens, car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. » !

Puis le Seigneur Dieu déclara : « Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance du bien et du mal ! Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement ! » C’est donc la conséquence de sa désobéissance qui, le chassant du jardin d’Eden a privé l’homme de l’arbre de vie et l’a entraîné dans la mort ! En effet, nous avons appris qu’elle est vivante la Parole de Dieu ! Elle donne vit à ce qu’il dit ! 

Et l’Évangile de Marc nous rappelle aujourd’hui le miracle de la multiplication des pains qui montre la compassion de Jésus envers ceux qui ont faim ! Il pourvoit à leurs besoins en leur donnant le pain qui nourrit leur corps tout en rappelant que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. C‘est pourquoi nous devons la garder dans notre cœur et faire tout ce qu’il nous dit comme nous l’a enseigné Marie à Cana en disant : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » !

À LA MANIÈRE DE DIEU !    

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine    

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Quand la soumission est une mesure de protection

La désobéissance entraîne de lourdes conséquences !

Françoise

VENDREDI 14 FÉVRIER 2025

« DIEU MET À PART CEUX QU’IL CHOISIT POUR LA MISSION, LE MOMENT VENU » !

Dans la lecture des Actes des Apôtres il est écrit : En ces jours-là, à Antioche de Pisidie, Paul et Barnabé déclarèrent aux Juifs avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.

C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur !

Ainsi, les Juifs étaient le peuple que Dieu avait choisi pour en faire les héritiers du Royaume Éternel, mais ils ont refusé cet honneur en rejetant la Parole de Dieu ! En effet, En effet, les scribes et les pharisiens qui enseignaient les traditions ajoutées par les hommes aux commandements avaient oublié l’essentiel de la Parole de Dieu ! Ils se croyaient au-dessus des lois et lorsqu’ils ont entendu Jean-Baptiste prêcher dans le désert pour préparer les chemins du Seigneur ils n’ont pas reconnu celui dont Zacharie disait : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut : tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins. »

Seuls ceux qui reconnaissaient leurs péchés en se faisant baptiser dans le Jourdain, écoutaient le message de Jean-Baptiste qui les invitait à se tourner vers celui, qui venait derrière lui et dont il n’était pas digne de délier la courroie de ses sandales ! Et quand Jésus est venu se faire baptiser, en reconnaissant le Messie qu’ils attendaient, ils ont décidé de le suivre ! C’est donc parmi ces disciples que Jésus a choisi ses douze Apôtres pour faire d’eux les colonnes de son Église, puis il en désigna encore soixante-douze qu’il il envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous. »

Ainsi Dieu n’a pas choisi ses disciples parmi les scribes et les pharisiens, il n’a pas non plus dit à tous : Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Il a seulement désigné ceux qu’il estimait dignes de se tenir devant lui pour le servir ! En effet, ce n’est pas à nous de devancer l’appel, nous devons rester attentifs à la Parole de Dieu pour l’entendre nous appeler par notre nom le moment venu afin d’accomplir ce qu’Il attend de nous ! Il se peut que nous soyons mis à part dès notre naissance pour être prêt à entendre l’appel au moment voulu par Dieu comme ce fut mon cas lorsque à l’âge de trois semaines, je fus consacrée à Notre Dame de Pontmain, Mère de l’Espérance ! Ā quatre ans, j’étais choisie pour porter la croix de Jésus, le jour de la fête Dieu, sur le chemin des reposoirs qui fut pour moi un véritable chemin de croix ! Ā vingt ans Jésus mit sur ma route celui qu’il avait choisi pour être le père de mes enfants et là encore, vingt ans plus tard, je fus réquisitionnée pour porter la croix sur un chemin, ponctué de grâces, qui a duré trente ans ! C’est un jour de février 2018 qu’à l’occasion de la remise des clefs de notre nouvelle Maison Paroissiale, je reçus le message de Dieu à travers ce double arc-en-ciel qui, reliant le clocher de l’église au toit de la maison, me rappela l’alliance qu’il avait faite avec son peuple ! C’est alors que je réalisais qu’il avait choisie cette maison pour accueillir les disciples missionnaires chargés d’annoncer que le règne de Dieu s’est approché de nous. Et qu’il me faisait en quelque sorte, gardienne de cette maison, en donnant à chacun une dose de Charité Amour Foi Espérance avant d’aller proclamer l’Évangile dans les rues de la ville pour inviter les brebis perdues à retrouver le chemin de la bergerie !

Cependant il n’est pas toujours facile pour ceux qui n’ont jamais quitté la maison de devoir accueillir de nouveaux locataires qu’ils n’ont pas choisi eux-mêmes ! Et cela peut créer des tensions ! A l’instar de Paul qui, au moment où il se rendait à Damas pour persécuter les chrétiens, fut appelé par Jésus pour annoncer l’Évangile aux nations païennes ! Comment les Juifs circoncis, pouvaient-ils comprendre que les païens nouvellement convertis n’avaient pas besoin d’être circoncis, ni de respecter les traditions juives ? C’est pourquoi, comme il l’avait fait lui-même auprès de Pierre, Saint Paul, mon ami spirituel, m’a chargée, moi Françoise, de vous transmettre ce message À vous les forces vives et acteurs de notre grande famille paroissiale

« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé 

De ne pas faire peser sur vous

D’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent

Oser Accueillir Sourire Inviter et Servir avec Joie

Chaque personne qui franchira le seuil de cette maison de famille

Pour quelque motif que ce soit !

Vous agirez bien si vous gardez tout cela !   Bon courage !

Françoise

JEUDI 13 FÉVRIER 2025

« JE SUIS MOI AUSSI CETTE FEMME ÉTRANGÈRE » !

Après avoir créé l’homme Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Cela fait tout juste 56 ans aujourd’hui, que j’ai rencontré, le jeudi 13 février 1969 celui à qui le Seigneur me demandait de donner ma vie pour l’aider à porter du fruit que nous avons commencé à cueillir juste un an après, jour pour jour, ce vendredi 13 février 1970 avec la naissance de notre fille Clotilde ! Ce double anniversaire est également celui de l’exaucement de ma prière avec laquelle j’ai

Persévérer, Résister, Insister et Espérer rencontrer l’homme de ma vie qui deviendrait le père de mes enfants ! Et aujourd’hui encore je peux constater que l’Espérance ne déçoit pas car je fus exaucée bien au-delà de mes espérances puisque nos quatre enfants nous ont donné à leur tour, 12 petits-enfants et bientôt un quatrième arrière-petit-enfant !

Bien sûr cela ne s’est pas fait sans mal, car la prière ne peut être exaucée sans la patience qui nous permet d’espérer que ce que nous attendons avec confiance, est ce que Dieu a déjà prévu de nous accorder le moment venu, si nous le lui demandons avec persévérance !

Aujourd’hui, l’Évangile de Marc nous rappelle l’Évangile de Matthieu où il est écrit : Alors que Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon, voici qu’une Cananéenne, arriva devant lui en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. Quand Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

Dans un premier temps nous pouvons être surpris de l’attitude un peu sèche et froide de Jésus envers cette femme étrangère ! Et combien d’autres, découragés par cette réponse seraient partis, désespérés ! Mais cette femme a fait preuve d’une grande persévérance et d’Espérance pour obtenir ce qu’elle attendait de Celui en qui elle mettait toute sa confiance ! C’est pourquoi Jésus répondit : « Femme, grande est ta Foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

Je suis moi aussi cette femme étrangère qui a espéré, pendant des années, avec patience et persévérance, rencontrer Celui en qui j’avais toute confiance pour lui crier : « Jésus, prends pitié de moi, viens à notre secours ! Ma fille est tourmentée par un démon ! » Et le jour où, entrant dans la maison, il est passé près de moi, pour prendre place à table au milieu des importantes personnes invitées au repas donné à son intention, quand je me suis jetée devant lui, il me répondit que je ne faisais pas partie des invités ! Alors j’ai répondu : « Jésus, je ne demande pas de manger à table avec toi, dis seulement une parole et ma fille sera guérie ! » Il m’a répondu : « Merci Françoise pour ta Foi, ton Espérance et ta Charité ! Que tout se passe comme tu le veux ! »

Quelque temps plus tard, alors que je venais à la source d’eau vive pour y puiser de l’eau, je l’aperçus, seul, assis près de la source ! N’osant approcher, il me fit signe d’avancer et me dit : « Françoise, donne-moi à boire ! » Je lui ai répondu : « Comment toi, Jésus, tu me demandes à boire à moi qui ne suis qu’une pauvre femme étrangère ? » Il répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »  

J’ai alors reconnu celui que je cherchais et j’ai compris qu’il m’avait estimée digne de me tenir devant Lui pour le servir ! Alors j’ai dit : « Me voici Jésus, je viens faire ta Volonté ! »

Et sa Volonté c’est d’être là pour

Oser Accueillir Sourire Inviter et Servir

Toutes les personnes qui en ont besoin

Et qu’il met sur mon chemin !

Françoise

MERCREDI 12 FÉVRIER 2025

« ÊTES-VOUS SANS INTELLIGENCE VOUS AUSSI ?»

 Comme nous l’avons vu, Dieu créa le Ciel et la Terre et tout ce qu’ils contiennent, puis lorsque toutes ces choses furent créées, il vit que cela était bon ! Ainsi, à voir le ciel, ouvrage de ses doigts, la lune et les étoiles qu’il fixa, il décida de créer l’homme qu’il a voulu un peu moindre qu’un dieu et pour qu’il soit un fils à son image, Dieu l’a travaillé au Souffle de l’Esprit pour l’établir sur les œuvres de ses mains et mettre toute chose à ses pieds ! Et quand l’homme devint un être vivant Dieu le conduisit dans le jardin d’Eden afin qu’il travaille et garde toutes les sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux qu’il avait planté pour lui ! Au milieu de ce jardin il y avait l’arbre de vie, mais aussi l’arbre de la connaissance du bien et du mal ! Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. » Cette histoire de la création m’inspire la parabole d’un père de famille qui vient d’installer un poêle dans sa maison ! Il fait venir ses enfants pour allumer un feu devant eux ! En craquant une allumette, il fit jaillir la flamme dont la lumière illumina la pièce ! Et le père dit : « Voyez comme cela est beau ! » puis, à mesure que la flamme grossissait, un douce chaleur vint envahir la maison et réchauffer les enfants ! Le père : « Voyez comme cela est bon ! » Enfin quand le bois calciné par la flamme fut transformé en braises, il déposa sur les charbons ardents quelques marrons pour les faire griller ! Puis il dit aux enfants : « Voyez comme cela est utile ! » Ainsi, ce feu est à la fois beau, bon et utile car en restant près de lui vous pourrez admirer la flamme tout en vous réchauffant et cuire vos aliments ! Cependant vous ne devez jamais y toucher, ni l’allumer vous-mêmes car il est dangereux et peut vous entraîner dans la mort !

Pendant plusieurs jours, les enfants ont respecté les commandements du père jusqu’à ce que le fils du voisin venu les visiter en l’absence du père, voyant le feu mourir dit : « Il faut rallumer le feu ! » Devant l’hésitation des enfants qui n’osaient enfreindre le règlement, il répondit : « Il n’y a aucun risque, j’ai moi-même l’habitude de le faire ! Alors un des enfants, craqua une allumette qui, venant enflammer un bout de papier mit le feu aux rideaux, embrasant toute la maison !

Devant la catastrophe dont il était responsable, le fils du voisin s’enfuit, laissant les enfants se débattre au milieu des flammes, impuissants à gérer les conséquences de cette désobéissance qui entraîna l’un d’eux vers la mort !

Dans l’Évangile qui fait suite à l’indignation des scribes et des pharisiens face au comportement des disciples de Jésus qui ne se purifiaient pas avant les repas, Jésus leur dit : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Ces paroles peuvent être difficiles à comprendre lorsque l’on regarde le monde à la manière humaine ! Ainsi quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

Il n’est pas rare de voir que les hommes qui regardent le monde à la manière humaine, ne comprennent pas "POURQUOI", s’il y a un Dieu il laisse faire tout ce mal ? Mais ceux qui regardent le monde à la manière de Dieu se disent " PARCE QUE" tout ce mal ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur du monde qui refuse d’obéir à Dieu !

À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !

C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer, car si Dieu ne nous imposera jamais son aideIl ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !

Françoise

MARDI 11 FÉVRIER 2025

« LA TRADITION DES HOMMES ANNULE LA PAROLE DE DIEU » !

Aujourd’hui dans l’Évangile de saint Marc, il est à nouveau fait référence à la Loi que les scribes et les pharisiens respectent par attachement à la tradition des anciens et qui s’étonnent de voir que les disciples de Jésus ne suivent pas cette tradition ! Ce à quoi Jésus répond ave autorité : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »

En effet, la Loi que Dieu avait donnée à Moïse ne comportait que dix commandements dont le premier était : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Ces deux commandements résumaient tous les autres, car si on aime son prochain, on ne le tuera pas, on ne le volera pas, on ne le trahira pas, on lui sera fidèle ! … Cette Loi constitue l’essentiel de la Parole de Dieu, à laquelle ont été ajoutés des préceptes humains, qui, peu à peu, en prenant le pas sur ces premiers commandements ont remplacé le fond par la forme !

C’est pourquoi le Verbe s’est fait chair quand Dieu a envoyé son Fils qui est lui-même la Parole, comme Il l’a révélé lui-même en disant : « L’Esprit du Seigneur est sur moi ! Cette Parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » Cependant les scribes et les pharisiens, trop imbus de leur savoir, qui connaissaient par cœur les Écritures et qui enseignaient la Loi n’ont pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu ! Car ce que Dieu a caché aux Sages et aux savants, il l’a révélé aux tout-petits !

Ainsi, que l’on soit Juif, chrétien ou Musulman, peu importe la manière dont nous sommes reliés à Dieu par nos traditions, l’essentiel est que nous nous reconnaissions tous descendants d’Abraham, enfants d’un Dieu unique, qui l’aiment de tout leur cœur, de toute leur âme, de tout leur esprit et qui aiment leur prochain comme eux-mêmes ! Dieu qui nous a créés nous a faits tous différents, comme les pièces d’un puzzle qui doivent trouver leur place pour reconstituer l’image de Dieu ! C’est pourquoi nous ne pourrons voir son visage que lorsque chaque pièce aura trouvé sa place ! Il nous faut pour cela, accepter de tout quitter pour suivre Jésus sur le Chemin de Vérité qui mène à la Vie !

Il me semble malheureusement, que trop de chrétiens, aujourd’hui encore se conduisent comme ces scribes et ces pharisiens qui restent attachés à leurs traditions en privilégiant la forme au fond ! Il s’agit souvent de Sages et de savants qui croient tout connaître de Dieu et qui ont oublié ses commandements !

LE FOND ET LA FORME !

Ainsi j’accorde beaucoup plus d’importance au fond qu’à la forme et lorsque nous communions, peu importe que ce soit à la bouche ou dans la main, que nous recevions l’hostie de la main du prêtre ou d’un laïc, d’un homme ou d’une femme, l’important est de reconnaître dans l’Eucharistie, le Corps du Christ ressuscité, qui se donne Lui-même comme il s’est donné sur la Croix et que nous devenons nous-mêmes, lorsque nous le recevons ! C’est pourquoi je profite de ce moment privilégié pour me laisser imprégner de la présence réelle de Jésus, en associant avec Lui toutes les personnes présentes dans mon cœur et qui avec Lui ne font qu’un ! C’est ce que j’appelle la Communion des Saints !

Il me semble important de laisser Dieu agir en nous pour accomplir ses œuvres plutôt que d’accomplir ses œuvres selon notre volonté ! Et nous savons que c’est Lui qui agit lorsque nos œuvres portent du fruit !

SANS LUI NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !

"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que,

qui que nous soyons et quels que soient nos talents,

Nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu

et qu'un violon sans son musicien reste muet !"

INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)"

Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées,

il nous faut discerner avec « HUMILITÉ »

Celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes

et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes

Qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu !"

Françoise

LUNDI 10 FÉVRIER 2025

« DIEU DIT :

QUE CELA SOIT ET CELA EST » !

Le liturgie d’aujourd’hui nous propose en première lecture dans le Livre de la Genèse, sous forme de poème, cette merveilleuse histoire des quatre premiers jours de la création ! Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. 

Dieu dit :

« Que la lumière soit. »

Et la lumière fut.

Dieu vit que la lumière était bonne,

Et Dieu sépara la lumière des ténèbres.

Dieu appela la lumière « jour »,

il appela les ténèbres « nuit ».

Il y eut un soir, il y eut un matin 

Ce fut le premier jour.

Ainsi, alors que la terre était informe et vide, un souffle de vie planait sur les eaux ! Ce qui signifie que la Vie est éternelle puisque c’est une réalité qui existe depuis toujours, sous la forme d’une respiration dont nous ne connaissons ni le début ni la fin ! Et cet Esprit est l’énergie suprême du souffle de vie qu’on ne peut ni créer ni détruire mais qui peut transformer ! Ce qui fait de Lui, l’Au-Delà de Tout, ce Dieu unique, sans qui rien ne serait ! Sa Parole suffit pour que ce qu’il dit, soit ! Cependant, Dieu n’est pas pressé, il prend son temps ! Pour Lui un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour ! Ainsi, il prend le temps de s’émerveiller en voyant que la lumière était bonne et ce fut le premier jour !

Puis il prit le temps de séparer les eaux du firmament qu’il appela Ciel ! Ce fut le deuxième jour avant de créer la terre ferme, le troisième jour ! En voyant que cela était bon, il continua sa création pendant six jours avant de se reposer le septième ! Et si nous ne comprenons pas comment Il a fait cela, nous pouvons comprendre pourquoi lorsqu’en nous émerveillant devant sa création nous apprenons à le connaître ! C’est en effet, Lui qui nous a fait naître et c’est parce que nous naissons avec Lui que nous le connaissons ! Il nous a donné la vie en nous créant à son image pour faire de nous ses enfants et tout ce qu’il a fait, Il l’a fait par Amour pour nous en se donnant Lui-même ! Car Dieu est Amour !

Ainsi comment ne pas nous émerveiller devant cette création, comme les petits-enfants qui s’émerveillent en découvrant le sourire de leur maman, la chaleur de ses bras, la douceur de sa voix et qui se sentent exister, quand regardant leurs mains, ils prennent conscience que leur propre corps est à la ressemblance de leur maman ! Alors peu leur importe de savoir comment ils sont nés, ils sentent dans leur cœur doux et humble qu’ils ne sont pas le fruit du hasard mais de l’Amour dans lequel ils s’abandonnent en toute confiance !

Cependant en grandissant, les enfants rêvent d’indépendance et se sentent capables d’agir comme des adultes qu’ils ne sont pas encore ! Ce désir de grandir et de s’émanciper, s’il est légitime ne doit pas faire oublier les valeurs enseignées par leurs parents, ni leur manquer de respect en refusant de se conformer aux règles d’éducation établies par eux afin qu’ils puissent assumer librement ce qu’ils sont !

C‘est malheureusement ce refus de se soumettre aux règles établies par Dieu que l’homme, agissant comme un adolescent, s’est cru capable de gérer le monde à sa façon, refusant d’écouter sa Parole pour établir ses propres règles ! Ainsi, les ronces de l’orgueil envahissant son cœur doux et humble ont étouffé l’Amour qui est source de Vie pour l’entraîner dans la mort ! Mais Dieu qui est Amour a voulu nous donner une deuxième chance en envoyant son Fils s’abaisser à notre condition d’homme afin qu’en versant son sang sur la croix, si nous acceptons de le suivre, Il nous fasse passer de la mort à la Vie ! Ainsi, si la désobéissance d’un seul homme a entraîné tous les autres dans la mort, l’obéissance d’un seul, entraîne tous ceux qui le suivent dans la Vie Éternelle !

Quand nous marchons sur le chemin, sachons prendre le temps de nous arrêter pour regarder sous nos pieds, la vase, sèche et craquelée qui semble morte, et nous émerveiller de voir renaître quelques pousses de salicorne, symbole résilience dans l’espérance de la Résurrection !

Françoise

DIMANCHE 9 FÉVRIER 2025

« SUR TA PAROLE JE VAIS JETER MES FILETS » !

Je me souviens de ce samedi matin 9 juillet 2022 où, après avoir entendu dans cette première lecture d’aujourd’hui l’appel du Seigneur à Isaïe : « Qui enverrai-je ? » je me suis tournée vers Jésus et j’ai répondu spontanément : « Jésus, j’ai confiance en toi, me voici, envoie-moi pour marcher avec Toi, sur ton chemin de croix ! Ce jour était celui où je devais héberger deux petits chanteurs à la croix de bois à l’occasion du concert qu’ils donnaient le soir même dans notre église ! Le soir, après avoir accueilli autour d’un repas et installé Jean-Baptiste et Timothée dans leur chambre, je les ai emmenés rejoindre les autres pour le concert auquel j’assistais !

A la fin, alors que j’essayais de rattraper Jean-Baptiste qui sortait précipitamment de l’église, je sentis mon pied heurter quelque chose, puis plus rien ! Ce n’est que cinquante minutes plus tard, à l’arrivée des pompiers qui m’ont relevée que j’ai repris conscience ! Avant d’apprendre ce qui m’était arrivé par le récit des nombreux témoins qui m’ont vue effectuer un véritable vol plané pour atterrir à plat ventre sur le parvis, au-delà des cinq marches de l’église, dans un fracas épouvantable qui a fait penser à certains que ma tête avait éclaté ! Après avoir retrouvé mes esprits, ma plus grande douleur fut de ne pas retrouver ma belle croix, qui avait parait-il, éclaté dans ma chute et que je n’aie retrouvée que quatre jours plus tard, au fond de mon sac, brisée en trois morceaux que j’ai recollés facilement !

Dans la nuit du dimanche au lundi, j’ai réalisé que cette chute était l’exaucement de ma prière ! En effet, Jésus m’avait accordé de marcher avec Lui sur son chemin de croix et dans mon enthousiasme, j’éprouvais une sensation de bien-être et de plénitude qui me rendait euphorique ! Cependant, le mardi matin à mon réveil d’une nuit agitée, en réalisant la perte de ma croix, je me sentais un peu comme une brebis sans berger et j’éprouvais le besoin de parler à quelqu’un ! Alors je me suis rendue à la bergerie, espérant que le berger me prendrait sur ses épaules, mais il était trop occupé avec celle qui avait été témoin de ma chute et ne voulant pas les déranger, j’attendais patiemment qu’ils viennent vers moi jusqu’à ce qu’ils passent près de moi, sans m’adresser un mot, ni même un regard ! Ma détresse était à son comble ! Je ne comprenais pas cette indifférence de la part des deux personnes les plus chères à mon cœur car c’étaient les deux seules qui, excepté mes enfants, étaient présentes avec moi au moment de la mort de Jacky !

Quelques jours plus tard, me souvenant de la réponse que j’avais reçue un jour à mon appel à l’aide : « Tu dois apprendre à gérer tes peurs et tes angoisses toute seule, tu as les ressources en toi ! » alors, je m’adressais directement à Jésus devant ce Christ qui nous tend les bras et je lui demandais : « Pourquoi m’ont-ils fait cela ? » et j’ai entendu sa réponse dans le fond de mon cœur : « Mais n’est-ce pas toi qui m’as demandé de marcher avec moi sur mon chemin de croix ? » et j’ai soudain réalisé qu’il m’avait estimée digne de ressentir ce qu’il avait lui-même ressenti au jardin des oliviers quand ses amis l’avaient abandonné ! Alors j’ai compris que mon chemin de croix ne faisait que commencer ! Et j’ai dit : « Me voici, Jésus, je viens faire ta Volonté ! »

Dans la deuxième lecture d’aujourd’hui, c’est saint Paul qui nous parle de l’appel qu’il a lui aussi reçu en disant : Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : moi, qui suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.

Et comme il est écrit dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »  Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ā cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

Ainsi, il appartient à chacun de nous de prêter l’oreille de son cœur afin d’entendre l’appel que Jésus nous adresse par les chemins divers et variés de l’Esprit Saint, car si nous ne sommes pas dignes d’être appelés "Apôtre", c’est par la grâce de Dieu que nous le sommes ! Il nous suffit de répondre : « Sur ta Parole, je vais jeter mes filets ! » Car

 « Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,

Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !

Françoise

SAMEDI 8 FÉVRIER 2025

« SOYONS TOUJOURS JOYEUX ET PRIONS SANS CESSE EN TOUTE CHOSE RENDONS GRÂCE Ā DIEU » !

C’est encore l’auteur de la lettre aux Hébreux qui exhortent les chrétiens à la prière en disant : Frères, en toute circonstance, offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange, c’est-à-dire les paroles de nos lèvres qui proclament son nom. N’oubliez pas d’être généreux et de partager. C’est par de tels sacrifices que l’on plaît à Dieu. Faites confiance à ceux qui vous dirigent et soyez-leur soumis ; en effet, ils sont là pour veiller sur vos âmes, ce dont ils auront à rendre compte. Ainsi, ils accompliront leur tâche avec joie !

Il me semble que ces paroles adressées aux premiers chrétiens sont plus que jamais d’actualité dans ce monde d’aujourd’hui où les obligations familiales et professionnelles ne laissent guère de temps pour penser à Dieu ! D’autant que les loisirs qui se multiplient sont davantage source de fatigue que de ressourcement pour ceux qui peuvent en bénéficier ! Ainsi ce que nous considérons comme un progrès en améliorant les conditions de vie pour permettre de rendre les tâches plus faciles tout en gagnant du temps pour une meilleure rentabilité, ne sont en réalité qu’une régression de cette qualité de vie dont le rythme effréné, générateur de stress, ne laisse aucune place au repos nécessaire pour recharger les batteries ! Il en résulte des situations de découragement qui peuvent conduire à la dépression ou au Burn out, maladies de plus en plus répandues dans notre société actuelle et qui ont des conséquences dramatiques dans les familles qui n’ont plus aucun repère !

C’est pourquoi, il est essentiel, de savoir prendre les temps de repos et de renouveau nécessaires afin de retrouver l’efficacité d’une vie équilibrée ! C’est encore ce que nous dit Jésus dans l’Évangile de Marc : En ce temps- là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.

Cependant, il se peut que même sur notre lieu de repos nous soyons rattrapés par des personnes qui ont besoin de nous et nous devons, comme Jésus, avoir de la compassion pour eux quand nous les voyons comme des brebis sans berger ! En effet, c’est une façon de les aimer comme Jésus nous a aimés en étant généreux, car c’est par de tels sacrifices que l’on plaît à Dieu ! C’est ainsi que nous devons nous comporter dans notre paroisse, en faisant confiance et en étant soumis à ceux qui nous dirigent, car ils sont là pour veiller sur nos âmes ! Ainsi, ils accompliront leur tâche avec joie, sans avoir à se plaindre de la fatigue ou du découragement !

Et cela n’est possible que si nous faisons confiance à Dieu en lui adressant notre prière pour lui demander son aide, car sans Lui, nous ne pouvons rien faire ! Mais avec Lui, tout est possible, car Il est notre berger et rien ne saurait nous manquer ! C’est pourquoi nous devons faire de notre vie tout entière une prière d’abandon, en le laissant diriger notre vie afin qu’il fasse de nous ce qu’il veut et non ce que nous espérons ! Ainsi, mieux vaut éviter d’agir dans l’inquiétude qui engendre le découragement, agissons plutôt dans la confiance qui engendre l’Espérance ! C‘est ainsi que chaque matin à mon réveil, je m’adresse à Jésus en disant :

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,

Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,

Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"

Alors, je n’ai plus rien à craindre, car comme le dit saint Paul :

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! »

Françoise

VENDREDI 7 FÉVRIER 2025

« TENONS FERME DANS LA FOI

PAR LES CHEMINS DIVERS ET VARIÉS DE L’ESPRIT » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, il est écrit : Frères, que demeure l’amour fraternel ! N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez ! cette exhortation nous rappelle que Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité !

En effet, si nous savons que le Royaume de Dieu est proche, cela ne signifie pas que le jour du Seigneur est arrivé, car comme l’a dit saint Paul dans une lettre à Timothée : « Si l'on nous attribue une inspiration, une parole ou une lettre prétendant que le jour du Seigneur est arrivé, n'allez pas aussitôt perdre la tête, ne vous laissez pas effrayer. Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu !  Maintenant vous savez ce qui le retient, de sorte qu’il ne se révélera qu’au temps fixé pour lui.

Il me semble que ce soit malheureusement le cas pour un certain nombre de personnes, même parmi les chrétiens, qui, influencés par les médias et les réseaux sociaux sont effrayés et découragés par ce monde qui va mal, s’imaginent être à la fin des temps et que le mal l’a emporté sur le bien ! Cependant nous ne devons pas oublier que maintenant nous savons ce qui le retient, de sorte qu’il ne se révélera qu’au temps fixé pour lui ! Car si le mystère d’iniquité est déjà à l’œuvre par la force de Satan avec une grande puissance, des signes et des prodiges trompeurs, alors sera révélé l’Impie, que le Seigneur Jésus supprimera par le souffle de sa bouche et fera disparaître par la manifestation de sa venue. Ainsi seront jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui se sont complus dans le mal.

C’est pourquoi nous devons, nous que Dieu a choisis en premier pour être sauvés par l’Esprit qui sanctifie et par la foi en la vérité, nous devons, à tout moment, rendre grâce à Dieu et tenir bon et ferme dans la Foi en gardant les traditions qui nous ont été enseignées, soit de vive voix, soit par lettre. C’est pourquoi, nous qui avons été dignes de devenir enfants de Dieu et de renaître de l'Esprit Saint, nous devons, guidés par cet Esprit, éclairer et réconforter selon des voies diverses et variées, en oubliant pas l’hospitalité, en nous souvenant de ceux qui sont en prison ou qui sont maltraités et en veillant à ce que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que notre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent et contentons-nous de ce que nous avons, car Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité !

C’est encore ce que nous enseigne l’Évangile de Marc en rappelant qu’au moment où Jésus devenait célèbre, quand le roi Hérode entendit qu’il baptisait et qu’il accomplissait des miracles, il pensa que Jean, celui qu’il avait fait décapiter, était ressuscité ! Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Ainsi, peu importe qu’il s’agisse de jean, Élie ou un autre prophète, ce qui compte c’est la Parole de Dieu qu’il nous faut entendre et retenir dans un cœur bon et généreux, afin qu’elle porte du fruit par des voies diverses et variées !

Certains, plongés dans le deuil et l'affliction pour le genre humain, répandent des prières pour toute l'humanité, ils se livrent à la tristesse et aux larmes, parce que l'Esprit les embrase d'amour pour tous les hommes. D'autres demeurent dans une joie inexprimable sous l'action de l'Esprit. C'est ainsi que la grâce produit des effets variés et conduit l'âme par des chemins divers, la réconforte selon la volonté de Dieu, l'exerce de toutes sortes de manières, pour la ramener parfaite, irréprochable et pure, devant le Père du ciel. 

En ce qui me concerne, il m’arrive de passer par tous ces états lorsque je vais du côté de Marie ! Je verse en effet, des larmes de tristesse lorsque je confie à Marie ce monde si éloigné de Dieu, mais ce sont des larmes de joie lorsque je vois les bénédictions accordées par le Seigneur, au début de cette année sainte, avec la naissance d’André, fils de Pierre et Éléonore, Paola, fille d’Agnès et de Jean et la promesse attendue de deux bébés, chez Matthieu et Anne-Cécile, qui vont continuer à faire grandir notre paroisse, ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage !

Françoise

JEUDI 6 FÉVRIER 2025

« C’EST MOI QUI T’AI CHOISIE ET ÉTABLIE POUR QUE TU PORTES DU FRUIT » !

Aujourd’hui c’est encore l’auteur de la lettre aux Hébreux qui s’adresse à nous en disant : « Frères, quand vous êtes venus vers Dieu, vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï ! Le spectacle était si effrayant que Moïse dit : Je suis effrayé et tremblant. Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle, et vers le sang de l’aspersion, son sang qui parle plus fort que celui d’Abel. »

En effet, avant la venue de Jésus, Dieu semblait inaccessible aux hommes qui ne sentaient sa présence qu’au travers d’événements qui leur semblaient si effrayants que même Moïse se disait effrayé ! C’est pourquoi Dieu s’est fait homme en envoyant son Fils qui s’est fait semblable à nous afin qu’en suivant son exemple, nous devenions semblables à Lui ! Ainsi, par sa venue dans la ville de Jérusalem, Jésus s’est fait le médiateur d’une alliance nouvelle qui, a fait de cette cité, aspergée par son sang, la ville du Dieu vivant ! C’est dans cette Cité céleste que notre Père des Cieux nous attend au milieu des myriades d’anges en fête et de l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux !

Si, personnellement, à l’instar de Moïse au seuil de la Terre promise, je n’ai pas été choisie pour fouler le sol de cette ville sainte en marchant sur les pas de Jésus, je sais que mon cœur y est, en ce moment même, dans celui de l’amie qui l’a emporté près du sien ! C’est ainsi la deuxième fois que mon cœur, emporté dans le cœur d’un autre, est ouvert aux réalités d’en-haut qui me font voir le monde, bien au-delà de ce que voient mes yeux et qui n’est qu’apparence !

L’Évangile de Marc nous rappelle comment Jésus, après avoir choisi les douze, parmi ses disciples, les envoya en mission par deux, leur donnant autorité sur les esprits impurs en leur demandant de respecter ses instructions qui étaient de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »

Ainsi, comme nous le voyons, Jésus a choisi lui-même, parmi ses nombreux disciples, les douze à qui il donna autorité sur les esprits impurs en respectant ses consignes, car on ne s’attribue pas cet honneur à soi-même, on est appelé par Dieu, comme Aaron. Il en est bien ainsi pour le Christ qui ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre mais il l’a reçue de Dieu ! Aujourd’hui encore, Jésus choisit ceux qu’il appelle à la mission et il appartient à chacun de ceux qui sont appelés de reconnaître son nom et de suivre les instructions ! En effet, ce n’est pas à nous de choisir de servir Dieu en fonction des talents que nous pensons avoir et que nous croyons être sa Volonté, si nous n’avons pas entendu l’Esprit Saint nous dire : « Tu es mon enfant bien-aimé ! »

INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)

Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées,

Il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu ! Car ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission,Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !

À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine

En se demandant : « Pourquoi ? » Mais à la manière de Dieu en disant : « Parce que ! »

C’est pourquoi j’ai bien conscience que, née le 23 mai 1949 et baptisée le 25,

Jour de sainte Sophie, dont le nom signifie « Sagesse »

Et qui avait trois filles que l'on connaît sous les noms de  

Pistis  (Foi), Elpis (Espérance) et Agapé  (Charité)

J’ai reçu de l’Esprit Saint, ce don de Sagesse divine qui a fait grandir en moi

Ces trois vertus théologales que sont La Foi, l’Espérance et la Charité !

Ainsi mon cœur ouvert aux réalités d’en-haut,

En regardant le monde à la manière de Dieu, 

Peut voir bien au-delà de ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !

Françoise

MERCREDI 5 FÉVRIER 2025​

« SOIS SANS CRAINTE, CROIS SEULEMENT » ! 

Hier l’auteur de la lettre aux Hébreux déclarait : « Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus. Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché. »

Aujourd’hui, il insiste en disant : « Frères, vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? »

Il me semble que cette question, destinée à éclairer les gens sur le rôle des épreuves que les pères font subir à leurs enfants, pour forger leur volonté afin d’en faire des hommes libres, est beaucoup plus difficile à comprendre à notre époque où, d’une manière générale, tout est fait pour rendre la vie plus facile en supprimant la souffrance liée aux efforts !

J’entends souvent autour de moi, cette réflexion : « Dieu ne veut pas la souffrance, il veut notre bonheur ! » par des personnes qui refusent cette souffrance, en pensant que c’est l’œuvre du diable ! Il n’est pas rare, dans notre monde, de voir que des parents fassent preuve de laxisme dans l’éducation de leurs enfants pour éviter de les voir souffrir en refusant de faire leur volonté ! Ce n’est donc pas par amour, mais par faiblesse qu’ils cèdent à leurs exigences, ce qui a pour conséquence d’en faire des enfants capricieux qui ne seront pas préparés à affronter les épreuves de leur vie d’adulte ! 

Cela demande, en effet, une force de caractère pour accepter, par amour, de contrarier ses enfants quand leur demande ne semble pas justifiée par la raison, afin que, blessés dans leur orgueil, ils trouvent, dans cette humiliation, la force et les ressources insoupçonnées pour affermir leur volonté en acceptant cette épreuve, comme étant une bonne leçon ! Ceci a pour conséquence de rendre ces enfants plus attentifs à leurs désirs afin qu’en discernant leurs envies de leurs besoins, ils apprennent à reconnaître les talents qu’ils ont reçus afin de se réaliser pleinement !

N'oublions pas que c’est par Amour pour nous que Dieu a offert son Fils en sacrifice sur la Croix pour nous sauver de la mort, car Il est le seul Chemin, la Vérité et la Vie qui nous conduit vers le Père ! C’est pourquoi il nous faut suivre son exemple en acceptant nous aussi de souffrir pour nos frères puisqu’il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime !

LES ÉPREUVES D’AMOUR !

« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour

Car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant

Nos échelles en passerelles pour accéder à son Royaume ! »

C‘est ainsi que le jour où me sentant abandonnée de Dieu et ne sachant plus vers qui me tourner, j’attendais de mon prêtre bien-aimé une parole de consolation, celui-ci m’a répondu : « Tu dois apprendre à gérer tes peurs et tes angoisses toute seule, tu as les ressources en toi ! » Je dois avouer qu’après un instant de colère, j’ai réalisé que celle-ci m’avait fait oublier ma peur, quand, au fond de mon cœur, j’ai entendu Jésus me dire :

« Ne crains pas, crois seulement. »

Il est vrai que cette façon de penser est à contre-courant des pensées de ce monde dans lequel on pense davantage à sauver notre vie qu’à la donner pour sauver celle des autres ! C’est pourquoi, lorsque devenus adultes, nous avons trouvé en nous, les ressources qui ont fait grandir notre Foi, et que nous parlons de Jésus autour de nous, en mettant en pratique l’Évangile, ceux qui nous connaissent depuis toujours ne comprennent pas nos paroles et refusent de nous écouter, car les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes ! Ainsi que nous le révèle Jésus dans l’Évangile de Marc : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »

À LA MANIÈRE DE DIEU !

Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,

On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine 

En se demandant : « Pourquoi ? »

Mais à la manière de Dieu

En disant : « Parce que ! »

Françoise

MARDI 4 FÉVRIER 2025

« ENDURANCE =PERSÉVÉRANCE, RÉSISTANCE, INSISTANCE, ESPÉRANCE, RÉCOMPENSE » !

Dans la première lecture d’aujourd’hui, il est écrit : Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit, en particulier du péché qui nous entrave si bien, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi.

Il me semble que PRIER

est synonyme d’endurance

Qui rime avec Persévérance, Résistance, Insistance et Espérance

Pour Recevoir ce que l’on attend patiemment

Sans le moindre découragement !

C’est en effet ce que nous enseigne l’Évangile de Marc où il est question de Jaïre le chef de la synagogue qui voyant Jésus, tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Au moment où Jésus partait avec lui, suivi d’une foule si nombreuse qu’elle l’écrasait, survint derrière lui, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré … cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. 

Cet exemple nous montre en effet, que la Foi de cette femme qui a enduré ses souffrances pendant 12 ans, avec persévérance et espérance, a été récompensée ! Ce fut également le cas de Jaïre dont la puissance de la Foi lui a donné la patience, malgré l’urgence de la situation, d’attendre sans protester que Jésus prenne le temps de s’arrêter pour cette femme ! Il me semble que ce n’est pas par hasard que ces deux événements se soient produits simultanément ! En effet, au moment où la femme touchait le vêtement de Jésus, elle fut guérie instantanément, et sentit renaître son corps stérile depuis 12 ans, comme une résurrection qui lui permettait de donner la vie à son tour ! Ceci survint au moment où la fille de Jaïre, âgée de 12 ans, donc née à l’époque où la femme avait commencé à souffrir d’hémorragies, venait de perdre la vie ! Du moins c’est ce qui semblait aux gens de sa maison venus lui dire « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Mais Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Alors, Jésus après avoir mis tout le monde dehors, ne garda avec lui que les parents de l’enfant ainsi que Pierre, Jacques et Jean qui l’accompagnaient, c‘est-à-dire, uniquement ceux qui croyaient en sa Parole et saisissant la main de l’enfant, il lui dit : « « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher, elle avait en effet douze ans. C’est-à-dire l’âge auquel le corps de la jeune fille qui devient femme est capable de donner la vie !

Ces deux événements qui ont eu lieu de façon simultanée sont le signe de grâces concomitantes reçues par la puissance de la Foi et l’Espérance de la Résurrection ! Comme je l’ai vécu moi-même après 30 ans de persévérance, soutenue par cette prière de maman écrite à mon intention : « Prière d’une maman sur le chemin de la Croix » dont voici un extrait !  

... Là il faut tout entier s’étendre sur la croix

Et ce crucifiement passe par l’abandon

Par la désolation et par l’arrachement

Souffrances alourdies dont le fardeau s’accroît

De toute la blessure d’un cœur de maman

Qui vient pour recevoir de ton Amour le Don

A travers cette croix plantée dans une terre

D’où jaillira enfin l’éternelle lumière !

Et nous nous lèverons en ce « troisième jour »

Après avoir « roulé la pierre »

Nous nous redresserons, nous construirons l’Amour

Celui qui brûle assez pour que de sa chaleur

Naisse « Résurrection » et que la VIE revienne

Celle de mon enfant qui est aussi la mienne

Celle qui prend sa source en Ton Esprit, Seigneur !

Amen !

Françoise

LUNDI 3 FÉVRIER 2025

LA VÉRITABLE VEUVE, CELLE QUI RESTE SEULE, A MIS SON ESPÉRANCE EN DIEU Dans la lettre aux Hébreux, nous lisons aujourd’hui : Frères, sur la puissance de la foi, que dire encore ? Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire de Gédéon, Baraq, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes. Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. Mais certains autres ont été torturés et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée, car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection. D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet, des chaînes et de la prison. Ils furent lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d’épée. Mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre. Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse.  En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.

Ainsi nous voyons que si par leur Foi, certains ont conquis des royaumes, d’autres ont été torturés et bien que par leur Foi ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse ! Ceci me fait penser à Moïse qui, choisi par Dieu pour conduire son peuple vers la terre promise, a connu la mort avant de voir lui-même la réalisation de cette promesse ! On pourrait croire que Dieu est injuste de ne pas avoir récompensé Moïse pour avoir accompli sa mission, mais en réalité c’était pour qu’il obtienne une meilleure récompense, celle du Royaume de Dieu, réservée à ceux qui, après la venue du Christ, en mourant avec Lui, ressusciteraient avec Lui ! 

En effet, Dieu a envoyé son Fils unique donner sa vie pour conduire, à l’instar de Moïse, ceux qui accepteraient de le suivre en portant leur croix, et de mener ensemble à la perfection ceux qui par leur Foi avaient conquis des royaumes et qui, entrés dans la mort avant la venue du Christ, n’avaient pas obtenu la réalisation de la promesse ! Car c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Seul, le Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie qui conduit au Royaume des Cieux promis par le Père ! C’est pourquoi, si la puissance de la Foi ne supprime pas inévitablement la souffrance qui est parfois nécessaire pour parvenir à la perfection, elle permet de la supporter lorsqu’on s’abandonne à la puissance du Saint Esprit ! Cela n’est possible qu’en restant attachés au Corps du Christ qu’est l’Église, dont nous sommes les membres, et unis avec ceux qui, déjà entrés dans la mort, forment avec nous la Communion des saints !

En ce qui me concerne, c’est la puissance de ma Foi et mon Espérance dans la Vie Éternelle qui m’ont aidée à supporter l’épreuve que je redoutais le plus, celle du départ de Jacky vers le Père ! Je dois dire qu’il m’a beaucoup facilité la tâche en me confiant à Marie, la veille de sa mort et chaque jour quand je vais de son côté, je sens la présence de celui dont l’amour, m’était si nécessaire pour vivre, et qui consacré par le sacrement du Christ, demeure indissolublement fidèle de corps et de pensée pour le meilleur et pour le pire ! C’est la raison qui fait que je me sens en totale communion avec lui ainsi qu’avec les saints qui l’entourent et à qui je confie les intentions des personnes qui cherchent une consolation !

Depuis, j’ai bien conscience que ce statut de veuve que je refusais avant de réaliser que, comme le dit saint Paul dans une lettre à Timothée : « La véritable veuve, celle qui reste seule, a mis son espérance en Dieu : elle ne cesse de faire des demandes et des prières nuit et jour. » j’étais entrée dans une relation plus profonde avec le Christ, dans l'adoration, l'intercession, la compassion, la contemplation à l’exemple d’Anne cette femme, prophète qui ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Et proclamant les louanges de Dieu elle parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Ainsi, j’ai décidé de consacrer ma vie à Jésus en disant chaque jour :

"Le matin à l’heure où je m’éveille, dès que j’ouvre les yeux,

Je te souris, Jésus et je me donne à Toi,

Puis je prends le temps de faire les choses qui se présentent à moi,

Selon Ta Volonté, et vis l’instant présent, me laissant regarder par Toi !

Jusqu’au soir, à l’heure où je m’endors, quand je ferme les yeux,

Je me blottis, Jésus, et m’abandonne en Toi !"

Mais hier, jour de la présentation de Jésus au Temple et de la Vie consacrée,

J’ai entendu l’appel tant espéré de Jésus à faire de moi son épouse

Par la Bénédiction de ma vie consacrée !

Et j’ai dit : « Me voici, Jésus, je viens faire ta Volonté ! »

Françoise

DIMANCHE 2 FÉVRIER 2025

« L’ESPÉRANCE NE DÉÇOIT PAS » !

Hier nous avons vu que c’est par la Foi d’Abraham que nous sommes devenus sa descendance promise par le Seigneur ! Et s’il est déjà passé par la mort avant de voir la réalisation de cette promesse, il l’avait déjà reçue par son Espérance, car l’Espérance ne déçoit pas ! Et nous qui sommes ses enfants, nous sommes témoins que tout ce que tout ce que Dieu avait annoncé par les prophètes dans l’ancien testament, s’est réalisé dans le nouveau et se réalise encore aujourd’hui pour ceux qui gardent cette Parole dans leur cœur !

Ainsi dans l’Évangile d’aujourd’hui où il est fait mémoire de la purification de Marie et de la présentation de Jésus au Temple, selon ce qui est écrit dans la Loi : « Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. » Il est écrit : il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Ainsi par sa Foi et son Espérance, Syméon a reconnu en cet enfant, la Lumière des nations annoncée dans le Livre du Prophète où il est écrit : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient dit le Seigneur de l’univers. Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice. Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois. C‘est pourquoi s’adressant à Marie, il dit : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive !

Il y avait aussi dans ce Temple une femme prophète, Anne. Elle était très avancée en âge ; demeurée veuve, elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Ainsi, c’est par leur Foi et leur Espérance que Anne et Syméon ont reconnu en Jésus, celui par qui viendrait la délivrance tant attendue de Jérusalem, tout en prédisant à Marie, que, provoquant la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, il serait signe de contradiction et que son âme serait traversée d’un glaive ! C‘est en effet sous l’action de l’Esprit que Syméon et Anne se rendirent au Temple au moment où les parents présentaient l’enfant au Seigneur, afin que leur Espérance de ne pas voir la mort avant la venue du Christ, le messie du Seigneur qu’ils attendaient, ne soit pas déçue !

Et comme ce fut le cas pour Abraham, l’Espérance de la délivrance leur a suffi avant même qu’ils ne soient témoins de sa réalisation ! Mais c’est par leur témoignage que nous-mêmes reconnaissons Celui qui est déjà venu sauver par sa mort sur la Croix, ceux qui croient en l’Espérance de la Résurrection ! Personnellement, je peux affirmer que par la Foi que j’ai reçue de l’Esprit Saint le jour de mon baptême et l’Espérance reçue de Marie à laquelle je fus consacrée à l’âge de 3 semaines à Pontmain, lorsque je

Persévère, Résiste, Insiste et Espère, je reçois toujours au-delà de mes espérances !

Et comme la prophétesse Anne, devenue veuve, je me rends tous les jours à l’église, pour prier sous la conduite de l’Esprit Saint, au moment où se présentent du côté de Marie, les personnes qui cherchent à rencontrer son Fils ! Alors j’écoute leur histoire et leur parle de Jésus qui vient les consoler en semant dans leur cœur, une graine d’Espérance ! 

Car l’Espérance naît dans l’attente ! 

Que peut-on espérer quand on n’a rien à attendre ? 

Et comme le dit Marie à chacun de nous :

« Mais, prie, mon enfant, Dieu t’exaucera en peu de temps ! 

Mon Fils se laisse toucher !

Françoise

SAMEDI 1 FÉVRIER 2025

« EN FILLE D’ABRAHAM, JE CROIS ET J’ESPÈRE EN UN MONDE NOUVEAU » !Comme il est écrit dans la lettre aux Hébreux : Frères, la Foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur Foi.

Ainsi, la Foi naît dans l’Espérance de posséder ce qu’on espère ! Car l’Espérance naît dans l’attente ! En effet, que peut-on espérer si l’on n’a rien à attendre ! C‘est pourquoi la patience, la confiance et la persévérance sont des vertus nécessaires à faire naître l’Espérance qui nous amène à croire que nous avons déjà reçu ce que nous demandons ! Il me semble que Dieu a un projet pour chacun de nous qui correspond à nos attentes, mais il attend que nous ayons suffisamment Persévéré, Résisté, Insisté, Éspéré pour nous le révéler le moment venu ! Dieu tient toujours ses promesses et il nous accorde toujours ce que nous lui demandons avec Foi et Espérance ! Nous en avons pour preuve le témoignage d’Abraham qui grâce à la Foi, obéit à l’appel de Dieu, en partant vers un pays qu’il devait avoir en héritage, sans savoir où il allait, car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte. De même que c’est dans la Foi et l’Espérance, que déjà âgé et sans enfant, il a reçu la promesse d’une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer ! Cette multitude innombrable dont il possédait depuis toujours le désir improbable, enfoui au fond de son cœur ! Et quand son vœu se réalisa avec la naissance de son fils Isaac, c’est encore avec Foi qu’il n’hésita pas à l’offrir en sacrifice d’action de grâce à celui qu’il considère comme « L’Au-delà de Tout », sans qui rien ne serait ! Il témoignait par cet acte d’obéissance de sa Foi inébranlable en l’Espérance de la Résurrection ! Et c’est par cette Foi que Dieu réalisa sa promesse d’une descendance innombrable dont nous sommes les enfants !

L’Évangile qui nous est proposé aujourd’hui est celui qui m’a fait connaître Jésus, lorsque je l’ai reçu dans mon cœur, car depuis ce jour, j’ai toujours eu confiance en celui qui a dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la Foi ? » Et j’ai toujours su, au milieu des tempêtes que j’ai traversées dans ma vie, que je n’avais rien à craindre car Jésus était toujours avec moi dans la barque ! C’est ainsi que j’ai pu Persévéré, Résisté, Insisté, Espéré, pendant 30 ans que la Tempête s’apaise, sans jamais me décourager ! Car je ne savais pas quand, ni comment, le calme reviendrait, mais j’avais en moi l’Espérance que ce jour serait une bénédiction et cette prière demandée avec tant d’insistance et de persévérance est enfin exaucée au-delà de mes espérances !

Je dois reconnaître que j’ai reçu cette grâce d’une Foi inébranlable par ma consécration à Notre Dame de Pontmain, Mère de l’Espérance à qui je fus confiée par mes parents, à l’âge de 3 semaines ! C’est cette Foi et cette Espérance qui m’ont conduite à l’obéissance en acceptant que Jésus fasse de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère afin de conduire à la sainteté, toutes les personnes qu’il met chaque jour sur ma route, lorsque je vais du côté de Marie ! Et comme Abraham, je sais que, même si je suis déjà passée par la mort, je serai exaucée le moment venu, car Dieu est toujours fidèle à ses promesses ! C’est pourquoi j’aimerais semer cette graine d’Espérance dans les cœurs qui en ont besoin en suivant le chemin d’Abraham qui est route de Dieu !

ÊTRE LÀ !

Seigneur, je voudrais être là ! 

Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence !

Un cœur qui écoute et voit, bien au-delà 

De ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !

J’aimerais déposer au cœur de la détresse

La chaleur de l’Amour dont tu fais la promesse

Qu’il apporte en son sein l’Esprit consolateur

Pour assécher les larmes de celui qui pleure !

Seigneur, je voudrais être celle qui caresse

Pour apporter la Joie et semer l’Espérance

A une âme brisée qui a perdu confiance

En ce Dieu plein d’Amour et rempli de tendresse !

Seigneur, je voudrais être là !

 Habiter le silence, là où il y a besoin !  

Amen !

Françoise